• il y a 10 mois
L’avis de Benjamin Haddad, député Renaissance de la 14ème circonscription de Paris, chercheur en relations internationales.
Il est le Président du groupe d’amitié France-Ukraine.

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Transcription
00:00 Le plan de Vladimir Poutine c'était que Kiev tombe comme un château de cartes,
00:04 qu'il puisse très rapidement renverser le pouvoir, ce n'est pas arrivé.
00:07 Aujourd'hui son plan B c'est de tenir dans le temps long,
00:09 c'est qu'on va se lasser, qu'on va se diviser,
00:11 qu'il va y avoir peut-être Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis,
00:14 qu'on va avoir des divisions entre les pays européens.
00:17 Et le défi maintenant pour nous c'est de tenir.
00:19 Les Ukrainiens se battent pour la souveraineté sur leur territoire,
00:22 mais ils se battent aussi pour être un pays libre, démocratique, européen.
00:24 On doit continuer à les soutenir, c'est à la fois la défense de nos valeurs,
00:28 la défense de nos intérêts, aussi la stabilité, la paix sur le continent européen,
00:31 et puis les accompagner dans la voie vers l'Union Européenne.
00:34 C'est ce qui donnera cette victoire militaire, mais aussi politique aux Ukrainiens.
00:37 Mais il y a un risque en effet, c'est la lassitude, le défaitisme.
00:41 Il n'y a aucune raison d'être fataliste.
00:43 Aujourd'hui les Français, les Européens continuent de soutenir l'Ukraine.
00:47 On sort d'une contre-offensive qui a été un échec, qui a été difficile,
00:50 mais la guerre n'est pas terminée et le pire service,
00:54 ou le meilleur service plutôt qu'on pourrait rendre à Vladimir Poutine,
00:57 c'est maintenant au contraire de détourner le regard et de se lasser.
01:00 C'est pour ça qu'il faut continuer de créer les conditions,
01:02 de mettre les moyens, aussi les ressources,
01:05 pour pouvoir accompagner les Ukrainiens dans une guerre qui sera longue.

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