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00:00 - Pour l'heure, à 7h35, Pepsi, Lipton, 7-Up, Lays, Doritos, Ben & Nuts, encore Quaker,
00:06 autant de marques que vous connaissez bien quand vous faites vos courses,
00:11 à partir d'aujourd'hui vous ne les trouverez plus dans les enseignes Carrefour.
00:15 - La date butoir des négociations entre industriels et supermarchés approche,
00:19 l'enseigne française met un coup de pression au gérant américain PepsiCo, propriétaire de ces marques.
00:24 Vous verrez donc ce message dans les rayons vides,
00:27 "Nous ne vendons plus cette marque pour cause de hausses de prix inacceptables".
00:31 Les explications ce matin sur Europe 1, Yves Puget, directeur de la rédaction du magazine spécialisé LSA.
00:37 - Le déréférencement, on va dire, brutal ou non, total ou non,
00:42 est une arme habituelle dans la négociation commerciale.
00:45 On peut citer Intermarché Andros, Leclerc, Pernod Ricard, Systeme U, Procter & Gamble.
00:50 Qui a le plus à perdre ? Ça c'est la grande question.
00:52 Il y a des marques où les consommateurs vont dans des magasins pour acheter cette marque.
00:57 Si elles n'y sont pas, elles iront voir ailleurs parce qu'elle n'est non substituable.
01:01 Finalement, les deux sont assez perdants dans ce petit jeu.
01:04 Donc ils ont tous les deux intérêt à trouver un terrain d'accord.
01:07 Certainement qu'avec la conjoncture actuelle, les déréférencements, on va dire, partiels ou totals,
01:13 vont se multiplier dans les prochaines semaines.
01:15 Tout simplement parce que les industriels demandent très souvent des hausses de tarifs
01:19 et que les distributeurs veulent des baisses. Donc ils ne trouvent pas d'accord.
01:22 Donc on arrive à ces cas extrêmes de distributeurs qui vont dire "je ne vais plus acheter vos produits".
01:27 Yves Puget, directeur de la rédaction du magazine LS.