Décathlon dans le collimateur d'associations de protections animales en raison de la vente de poissons utilisés pour la pêche

  • il y a 9 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, Décathlon dans le collimateur d'associations de protections animales en raison de la vente de poissons utilisés pour la pêche.

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Transcription
00:00 Décathlon dans le collimateur d'associations de protection animale, plusieurs pétitions demandent l'interdiction de la vente de poissons
00:05 utilisés pour la pêche au vif et des petits poissons utilisés pour être mis au bout d'un hameçon
00:11 et donc servir d'appât. Et une pétition qui demande l'arrêt d'une pratique aussi cruelle a été lancée le 3 décembre dernier
00:18 contre le magasin de Beauvais
00:20 une autre contre celui de Saint-Nicolas de Redon en Loire-Atlantique. On parle je cite d'animaux transpercés vivants avec un hameçon
00:29 alors cette pratique vous choque-t-elle ? Peut-on parler d'acte de cruauté ? Vous en avez marre au contraire que l'on attaque toutes ces activités ? Vous êtes pêcheur ?
00:36 Venez évidemment témoigner au standard et nous prenons Gaëlle.
00:40 Pardonnez-moi Gaëlle. Bonjour Gaëlle, est-ce que vous avez signé cette pétition
00:46 qui demande l'interdiction de la vente de poissons utilisés pour la pêche au vif ?
00:54 Bonjour Pascal, merci de me recevoir. Gaëlle Angel au téléphone, juriste engagée pour la cause animale.
01:00 Effectivement,
01:02 26 pétitions ont été lancées
01:04 évidemment que j'ai signé. J'en ai lancé une moi-même contre le décathlon
01:09 de Mandelieu-Lanapoule dans les Alpes-Maritimes qui lui aussi vend
01:14 des animaux vivants destinés à être
01:17 transpercés par des hameçons.
01:21 Il faut savoir qu'à la suite de cette énorme campagne, deux décathlons ont arrêté de vendre ces animaux vivants.
01:28 Ce sont des animaux qui ressentent la souffrance, ce sont des études scientifiques
01:33 qui l'ont démontré. Nous sommes devant le cas où un magasin de sport à la base
01:41 participe à la souffrance animale.
01:43 Les poissons que je comprenne bien, vous regrettez que les poissons
01:50 qui sont utilisés sont des poissons vivants qui servent d'appât, nous sommes d'accord. Mais c'est des tout petits poissons, j'imagine, c'est quoi comme poisson ?
01:58 Oui, effectivement, parce qu'elles ce sont des tout petits poissons, mais vous savez la souffrance ne dépend pas de la taille, elle dépend de l'équipement
02:06 neurologique
02:07 de l'animal. Or les poissons ont des systèmes
02:11 nociceptifs qui leur permettent de recevoir les stimuli douloureux et une partie de leur cerveau qui s'appelle le pallium
02:20 traduit ces stimuli douloureux en souffrance, douleur. Donc peu importe la taille, ils sentent la douleur.
02:25 J'entends Yael, mais nous sommes d'accord, il n'y a pas de raison écologique, il n'y a pas d'autre raison que
02:32 votre motivation, c'est vraiment la souffrance de ces petits poissons
02:36 qui souffrirait au moment où effectivement ils servent comme âmes sont, nous sommes d'accord.
02:46 La souffrance animale est une raison très importante.
02:49 89% des français estiment que la souffrance animale est une cause qui doit être prise en compte
02:56 et qu'elle est une valeur fondamentale, c'est d'ailleurs une des valeurs fondamentales de l'union européenne si vous regardez l'article 13 du traité fondamental de l'union.
03:06 Moi je pense porter la parole sans doute de ceux qui nous écoutent.
03:10 Toutes les souffrances animales, nous ne les mettons pas au même niveau, à tort ou à raison.
03:16 Quand j'écrase un moustique
03:19 effectivement je n'ai pas le sentiment, alors que je suis en train de le tuer,
03:25 d'une souffrance animale que je pourrais comparer à celle d'un animal domestique avec lequel je vis.
03:35 - Il se trouve que moi j'ai des chiens,
03:37 c'est pas tant moi qui les ai d'ailleurs que mes filles ou ma compagne, on n'a pas le même rapport à un chien
03:46 qu'à un moustique. Pour résumer, pardonnez-moi peut-être de le dire comme ça, j'espère que je ne vous choque pas Yaël.
03:51 - Non, bien sûr Pascal, j'entends tout à fait ce que vous dites.
03:55 Effectivement la perception humaine dépend beaucoup de la proximité que nous entretenons avec tel ou tel animal et
04:03 c'est évident que les humains sont plus habitués à comprendre un chat ou un chien que à
04:08 comprendre un poisson.
04:10 Ça c'est aussi parce que nous sommes des mammifères et que nous avons une sensibilité naturelle qui s'oriente vers les mammifères.
04:16 Mais notre sentiment, nos impressions sont à distinguer de la réalité scientifique.
04:21 Et là encore une fois, je répète que les poissons
04:25 sentent la douleur. Peut-être que quand vous écrasez un moustique, vous ne le savez pas, mais peut-être qu'il souffre. Ça pour l'instant
04:32 ça n'a pas encore été démontré, mais peut-être qu'un jour on le démontrera.
04:36 Voilà, alors il s'avère que cette pêche qui utilise ces poissons qui sont transpercés sur le dos ou dans la bouche
04:42 par des hameçons est remplaçable. Les poissons qui sont visés par la pêche au vif, on peut les attraper
04:49 différemment et c'est d'ailleurs le communiqué qui vient de sortir de Décathlon lui-même, qui disorientait vers d'autres techniques.
04:55 - Alors Yaël, ce que je vous propose, on va écouter David après la pause et peut-être que David va vous apporter la
05:00 traduction sur ce sujet. Il est 12h28 à tout de suite. - Vous écoutez Pascal Praud de 11h à 13h sur Europe 1.
05:06 Pour réagir et donner votre avis sur Europe 1, rendez-vous sur la page Facebook de Pascal Praud et vous.
05:12 Europe 1, Pascal Praud.
05:14 Un petit poisson, un petit oiseau, c'est mes amours tendres, mais comment s'y prendre...
05:20 - Un peu de légèreté dans notre débat avec Juliette Gréco, vous avez reconnu, chère...
05:24 - Un poisson, un petit oiseau...
05:26 - Bien évidemment, c'est une évidence.
05:30 David, qui écoutait Yaël
05:32 Angel et qui regrettait évidemment la souffrance animale de ces tout petits poissons, effectivement j'ai vu
05:40 ceux qui sont vendus par Décathlon, c'est des tout petits poissons. David, qu'en pensez-vous ?
05:45 - Il est pêcheur, David.
05:46 - David est pêcheur.
05:47 - Oui. Bonjour Pascal.
05:49 J'en pense que c'est une nouvelle lubie des animalistes pour embêter le monde, tout simplement.
05:54 Le problème, moi je pose la question, madame, ce qui la gêne, c'est ce que je fasse mal à un animal ou que l'animal est mal ?
06:01 Parce que l'animal, quoi qu'il arrive, il finira à manger par un brochet. Il va mourir, il va trop souffrir.
06:06 Donc de toute manière, si la gêne, moi, ça ne me gêne pas de lui faire mal.
06:10 Je ne lui donne pas son avis, à cette dame.
06:13 Si elle, elle trouve que le poisson va souffrir, il va quand même souffrir le poisson.
06:17 Il sera mangé vivant, quoi qu'il arrive. C'est ça l'idée.
06:19 Moi, j'en rajoute un peu en accrochant vous dans la meçon.
06:22 Donc si la gêne, c'est moi ou c'est la nature qui, de toute manière, est violente, est méchante, est brutale.
06:28 Les animalistes, ils consomment deux choses.
06:31 La nature, elle est violente. Les animaux se bouffent entre eux. Ils s'étripent entre eux. Ils s'éventrent entre eux. Ils s'amusent entre eux.
06:37 C'est vrai que moi, en tant qu'être humain, ça ne choque pas d'attacher un poisson à un hameçon.
06:42 J'en rajoute à la souffrance de l'animal, qui de toute manière va souffrir.
06:45 Alors que madame, ça lui déplaise, je comprends. Mais moi, ça ne me déplaît pas.
06:49 Et je ne lui donne pas son avis, tout simplement.
06:51 Elle ne veut pas souffrir à un animal. C'est son problème.
06:54 Moi, je vais lui demander son avis, quand même.
06:55 Ça ne m'empêche pas de dormir.
06:56 Non, mais...
06:57 Écoutez, Yael peut vous répondre.
07:01 Soyons courtois, quand même.
07:02 Soyons... Essayons d'entendre la sincérité des arguments des autres.
07:10 C'est vrai que je ne vais pas vous dire que moi-même, je vais pleurer ou ça va m'empêcher de dormir
07:17 si un petit poisson est accroché à un hameçon.
07:21 Je mentirais si je disais le contraire.
07:24 Si je disais le contraire, plus exactement, Yael.
07:27 Mais en même temps, c'est le combat de Yael.
07:30 Et au-delà Yael, en fait, au-delà de ce petit poisson,
07:35 est-ce que ce que vous souhaitez faire, plus exactement,
07:40 c'est de parler de la souffrance animale en général
07:44 et d'utiliser ce poisson pour mettre ce débat dans l'espace public, Yael ?
07:50 Alors, je n'utilise pas les animaux pour faire passer des messages.
07:54 Ce n'est pas du tout mon état d'esprit.
07:56 Là, je parle en effet dans cette pétition d'une pratique qui est remplaçable.
08:02 C'est-à-dire qu'à partir du moment où ce pêcheur peut utiliser un leurre pour pêcher ses poissons,
08:08 je ne vois pas au nom de quoi nous pourrions justifier
08:11 qu'il prenne un petit poisson et qu'il le crève avec son insonde pour aller pêcher sa pêche.
08:16 Ça, c'est un argument, effectivement, David.
08:18 Je voudrais terminer ma phrase.
08:25 Donc si David, ça ne le dérange pas, j'entends bien,
08:28 mais 89% des Français sont pour que la prise en compte de la cause animale soit plus importante.
08:34 Et on a fait un sondage IFOP sur la pêche au vif.
08:37 Un Français sur deux y est opposé.
08:39 Donc peut-être que David, c'est parti de ceux qui ne sont pas opposés,
08:42 mais il sache que la moitié des Français sont opposés.
08:46 Donc peut-être qu'à un moment donné, il va savoir qu'il tient compte de leur avis.
08:50 – Non mais on pose la question à des gens qui ne pêchent pas.
08:52 – De toute façon, on ne demande pas, vous savez Pascal,
08:54 on ne demande pas l'avis de David non plus.
08:56 Moi, je fais un appel public.
08:58 – Moi, je suis à ta suite, madame.
09:00 – Moi, je suis à ta suite, madame. C'est différent.
09:02 – Vous pouvez continuer à pêcher, David.
09:06 – Ne parlez pas tous les deux ensemble.
09:10 David, si on peut remplacer, si c'est remplaçable...
09:13 – Ne criez pas David, parce que là, ça fait vraiment très mal dans les oreilles.
09:16 – Bon, David, si on peut remplacer le poisson à vif par autre chose, pourquoi pas ?
09:20 Ça peut être une solution de négociation.
09:23 – Alors les leurs, dont on me parle, madame, ça coûte des fortunes.
09:28 C'est-à-dire qu'on ne peut pas pêcher...
09:30 D'abord, c'est une pêche totalement différente.
09:32 On a un petit poisson là-bas qui demande un matériel de tannatèche, de moulinée, de fil,
09:36 qui coûte des fortunes.
09:38 C'est-à-dire qu'on n'a pas un leurre portable à moyenne de 15 euros.
09:41 Des leurs, ça peut l'être à 40 euros.
09:43 Le petit poisson, on le pêche, et ça nous coûte plastiquo.
09:47 Encore une fois, c'est la pêche populaire, du type qui n'a pas en haut.
09:51 Quand on va en m'embêter, le mec qui a du pognon, il peut se péder à 40 euros.
09:55 – 15 euros, excusez-moi, mais avec 15 euros, je vis...
09:58 – Un leurre branché.
09:59 – 15 euros, en effet, il vaut mieux arrêter tout, parce que...
10:02 – Non, 15 euros, madame !
10:04 – Mais qu'est-ce qui coûte 15 euros, je ne comprends rien !
10:07 – Alors, je vous laisse...
10:09 – Qu'est-ce qui coûte 15 euros ?
10:11 – Non, ne parlez pas tous les deux ensemble, parce que je ne comprends rien.
10:13 – Un leurre de pêche sérieux, comme parle madame, pour pêcher le brochet,
10:18 pour pêcher le black bass, pour pêcher la perche, il n'y a rien à moyenne de 15 euros.
10:22 C'est-à-dire que quand vous partez à la pêche, vous partez avec 5 ou 6 leurres,
10:27 vous en perdez, vous en approchez...
10:29 – Avec 5 ou 6 quoi ?
10:30 – Leurre, leurre, le leurre.
10:32 Ce sont des faux poissons.
10:34 – Le leurre, L-E-U-R.
10:36 – L-E-U-R-E, des R-E.
10:38 – Ah oui, un leurre, comme un leurre, d'accord.
10:40 Non mais pardonnez-moi, je ne connais pas, moi, le vocabulaire de la pêche.
10:43 Donc vous partez avec un leurre...
10:45 – Chaque leurre coûte au minimum 15 euros.
10:48 – D'accord, chaque leurre.
10:50 – À peu près, oui, c'est un peu un leurre de qualité pour pêcher le brochet.
10:54 – Il faut laisser terminer, qu'on comprenne.
10:56 – Vous faites un investissement.
10:59 – Alors moi, j'ai deux fils, j'ai deux fils qui pêchent.
11:04 Nous, on va pêcher des petits poissons, ennuyer dans un villier,
11:07 ça nous coûte l'arsticot, et on n'a pas besoin de dépenser,
11:10 je dis bien, des centaines d'euros par an pour pêcher.
11:13 Vous voyez la différence ?
11:15 Donc déjà, ce que parle madame, c'est une pêche de genre riche.
11:19 – Attendez, que je comprenne, le leurre, c'est donc,
11:23 ça ne sert qu'une fois le leurre ?
11:25 – Non, il peut servir plusieurs fois, sauf que quand on part à la pêche,
11:30 dans une rivière, très souvent, on va accrocher le leurre à un arbre,
11:34 à une branche, et on va le perdre.
11:37 Et systématiquement, c'est au minimum 15 euros de perdu.
11:40 – Et si vous ne le perdez pas, il sert tout le temps ?
11:43 – Oui, mais à la pêche pastale, on les perd.
11:45 Il faut être un très grand pêcheur pour...
11:47 – Mais pourquoi vous les perdez dans les arbres ?
11:50 – Parce que si on veut aller sortir des brochers ou des poissons,
11:54 dans les endroits où ils sont, on va dans des endroits compliqués,
11:57 dans des endroits où il y a beaucoup d'arbres,
11:59 où il se tâche les poissons, c'est normal.
12:01 Et donc le leurre, lui, il s'attrape, et là on le perd.
12:05 – Mais vous le perdez comment ?
12:06 – Il s'accroche.
12:07 – Il est accroché, la meçon est accrochée à la branche,
12:09 et après on ne peut plus le récupérer.
12:11 Donc le fait de pêcher au vif, ça ne coûte rien.
12:15 – Oui, je comprends.
12:17 – Et vous en perdez combien de leurre, par exemple, dans une partie de pêche ?
12:22 – Alors, je vais vous dire la vérité, je ne pêche pas au leurre, c'est trop cher.
12:25 – Non mais ça aussi c'est un argument, bien sûr,
12:27 les pêcheurs qui nous écoutent, ils comprennent,
12:29 d'un côté c'est 0 franc, et de l'autre...
12:31 – Et je ne parle pas du prix de la canne à pêche.
12:34 La canne à pêche pour pêcheur au leurre, ça coûte des fortunes.
12:37 – Bon, écoutez, on ne vous mettra pas d'accord,
12:39 on pourra continuer ce débat.
12:41 Merci Yael, merci Yael Angel, c'est votre vrai nom ?
12:44 – Encore heureux, oui, que je ne vous ai pas donné un faux nom.
12:48 – Non mais c'est drôlement joli, moi je trouve Yael Angel...
12:51 – C'est original, je vous remercie.
12:54 – C'est de quelle origine ça, Angel ?
12:56 – C'est une origine multiple, dont il serait trop long de refaire ma généalogie.
13:02 Par contre, je tiens à revenir sur l'aspect que monsieur préfère,
13:06 transpercer un poisson vivant, et confiant, et sensible,
13:11 plutôt que de s'investir, et là, vous voyez,
13:14 on ne parle pas du tout dans la même dimension.
13:16 – Yael, j'entends ce que vous dites,
13:19 et belle et heureuse année à vous,
13:22 Yael Angel, je trouve que c'est un nom de star,
13:25 Yael Angel, et David, bonne pêche,
13:28 vous pêchez combien de fois par semaine ?
13:31 – Je préfère aller regarder en raspaille, je vous l'avoue.
13:35 Je ne pêche pas tous les ans, ça dépend de mes années.
13:38 Parce que le permis de pêche coûte cher aussi.
13:42 Attention, il y a des années, je ne me paye pas le permis de pêche.
13:44 – Et l'année où vous pêchez ?
13:46 – Cette année, je ne l'ai pas pris, je pense que je vais le prendre.
13:49 – Mais ça coûte combien ?
13:52 – Là, il me faut, si je veux pêcher sérieusement, il me faut 100 euros.
13:58 – 100 euros ?
13:59 – 100 euros par an.
14:01 – Et monsieur n'a pas l'argent de payer un poisson plastique ?
14:04 – Il faut que je le paye même si je n'ai pas le permis de pêche.
14:08 – C'est fini, on est blessé là.
14:11 Un peu de poisson, c'est l'amour de la vie.
14:16 – Vous n'avez jamais pêché, Pascal ?
14:18 – Jamais, jamais.
14:19 – Non, jamais pêché.
14:21 – Sans le petit bar ?
14:22 – Non, jamais pêché, jamais chassé, jamais pêché.
14:28 Moi, je vais directement chez le poissonnier.
14:31 – C'est plus simple.
14:32 – Plus pratique, oui.
14:34 – Même pas d'ailleurs, parce que bon...
14:37 Julien Biacocque, "Un petit poisson, un petit poisson, un petit oiseau, c'est mes amours tendres".
14:45 C'est métaphorique.
14:47 Mais comment faire ?
14:49 – Bah oui.
14:50 – Regardez, "un petit poisson, un petit oiseau, c'est mes amours tendres".
14:54 Mais comment s'y prendre ?
14:56 Comprenez la métaphore qu'il y a là-dedans.
14:58 – Bien sûr, bien sûr, mais j'écoute et vous parle en même temps alors.
15:01 C'est souvent le cas quand même !
15:03 *Rire*

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