Regardez Pascal Praud qui ironise sur le Ministre Clément Beaune qui menaçait de démissionner il y a un mois mais qui aujourd'hui veut rester : "Un peu de dignité quand même ! Il a peur de perdre sa voiture à cocarde ?"

  • il y a 8 mois
Pascal Praud a ironisé ce matin, sur Cnews, sur l'interview du Ministre Clément Beaune, qui après avoir organisé une fronde contre la loi immigration, a expliqué ce matin qu'il voulait malgré tout de rester au gouvernement. Au moment du vote de la loi, 6 ministres avaient dit qu'ils s'opposaient à cette loi ou avaient menacé de démissionner. Et finalement seulement un seul a franchi le cap, Aurélien Rousseau, alors ministre de la Santé.

Parmi ceux qui menaient la fronde dans l'aile gauche du gouvernement, Clément Beaune, le ministre délégué aux Transports. Dans une interview donnée aujourd'hui à nos confrères du Parisien, il semble désormais beaucoup moins revendicatif et demande même à rester.

Clément Beaune veut maintenant rester au gouvernement parce que, dit-il, la loi immigration a évolué "dans la bonne direction". Finit donc la fronde qu'il avait menée avec les autres ministres de l'aile gauche contre un texte qu'ils jugeaient trop droitier.

En relisant des extraits de cette interview avec ironie, Pascal Praud a affirmé, ce matin sur Cnews :
"Un peu de dignité quand même ! Clément Beaune a peur de perdre son ministère, peur de perdre sa voiture à cocarde. Il était vent debout contre le Président mais il veut rester !"
jeanmarcmorandini.com vous propose de regarder cet extrait.

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Transcript
00:00 Clément Beaune a peur, peur de perdre son ministère, peur de perdre sa voiture à cocarde.
00:07 Alors le ministre des Transports parle, il parle comme ceux qui vont mourir dans les films de Scorsese.
00:14 Il parle et il pense que ses mots le sauveront alors que ses mots creusent un peu plus sa tombe.
00:19 Clément Beaune était vent debout. Contre la loi immigration, il a ourdi un complot contre le président, mais il veut rester.
00:26 Il oublie l'axiome de Jean-Pierre Chevènement, un ministre, sa démissionne ou sa ferme sa gueule.
00:32 "T'as perdu, Volpone", dit Alain Delon à la fin de Borsalino 2, avant que ses hommes de main le glissent dans la cheminée de la locomotive.
00:41 La civilisation a du bon, M. Beaune ne sera pas brûlé vif, il ne finira pas non plus à la Bastille ni à la prison de Pignerol.
00:49 Les lettres de cachet n'existent plus. S'il fallait un indice du remaniement imminent, la prise de parole de M. Beaune dans Le Parisien montre que le prince va sortir du bois.
01:00 Les renigas seront-ils tous sanctionnés ? Bruno Le Maire sera-t-il sur le bateau ? Gérald Darmanin restera-t-il à l'intérieur ou quittera-t-il Beauvau pour un autre ministère ?
01:10 Sébastien Lecornu sera-t-il le 26e premier ministre de la Ve République ?
01:16 Réponse, paraît-il, avant le week-end. Félicité, félicité Kindoky pour le rappel de l'info.
01:26 Un mort est à déplorer dans les inondations qui touchent la Loire-Atlantique. Le corps de l'homme de 73 ans a été découvert dans sa voiture, en partie immergé hier après-midi sur une route coupée à la circulation en raison de la crue.
01:42 Le département est classé en vigilance orange avec six autres du Nord-Est de la France. Le Pas-de-Calais est en vigilance rouge. Le pic de la A.A. a été atteint cette nuit, selon Vigicru.
01:51 Le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken s'embarque aujourd'hui pour une nouvelle tournée au Moyen-Orient dans l'espoir d'éviter une expansion de la guerre à Gaza après l'élimination au Liban du numéro 2 du Hamas et des explosions mortelles en Iran.
02:04 Il marquera également une étape sur le sol israélien. Anthony Delon dépose une main courante contre sa sœur qui, selon lui, aurait caché la détresse dont souffre leur père Alain Delon.
02:15 L'acteur français souffrirait d'une dégradation cognitive qui le placerait en position de faiblesse psychologique et de vulnérabilité.
02:24 - Virginie Giraud est avec nous ce matin, Olivier Dardigolle, Gérard Carrérou, bonne année, cher Gérard, Philippe Bidjerre bien sûr, Gautier Lebrecht qui est là et nous allons parler de ce remaniement imminent bien évidemment et de notre ami Clément Beaune dans Le Parisien qui serait le président de la République.
02:45 Je verrais une interview comme ça, je me dirais mais vraiment ils sont prêts à tout, ils sont prêts à... Gérard, l'interview je vais vous la lire parce qu'on parle de l'intelligence, souvent des gens qui nous dirigent, tant mieux qu'ils soient intelligents, mais le caractère, bon sang de bois, ça existe le caractère.
03:05 - Mais justement Pascal, je vous trouve très sévère avec Clément Beaune.
03:08 - Je vais lire les questions, question de Pauline Théveniot dans Le Parisien, le jour du projet de loi immigration, vous avez créé une boucle Télégramme rassemblant les ministres de l'aile gauche.
03:18 "Je suis surpris qu'on soit surpris qu'il y ait des initiatives politiques, il était pour moi important qu'on puisse avoir des discussions, ce n'est pas une question de chantage ni de menace."
03:29 "Mais pourquoi n'avez-vous pas démissionné comme Aurélien Rousseau ?"
03:32 "Je respecte infiniment sa décision, chacun s'engage différemment, il y a encore de belles choses que je peux porter, je défends les valeurs du macronisme depuis le premier jour."
03:42 "En interne on vous reproche d'avoir manqué à votre devoir de solidarité."
03:45 "Je ne prétends pas tout bien faire, qui le peut, mais il y a une chose que je n'accepterai pas, c'est qu'on me donne des leçons de loyauté, je suis engagé depuis 10 ans auprès du président de la République."
03:56 "Vous voulez donc rester au gouvernement ?"
03:58 "Les choses ne marchent pas comme ça, d'abord il faut qu'on vous propose et puis il faut être utile, touchez ma poche monseigneur, tant que ces conditions sont réunies, je serai heureux de servir."
04:09 "Mais François, franchement, Franchement Philippe, mais un peu de, un peu, voilà !"
04:15 "Mais oui mais, avec votre talent vous pourriez ridiculiser n'importe quel propos, y compris sur ce plateau."
04:24 "Un peu de dignité quand même !"
04:28 "Mais justement, parce qu'elle réfléchissait à l'attitude de Clément Périn."

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