• il y a 10 mois
Les vidéos de Adel Sidi Yakoub qui abaisse les femmes au nom de la religion musulmane provoquent un vif débat dans « Morandini Live » : « En réalité, c’est un islamiste qui pratique la Taqiya
, c’est-à-dire qui se dissimule avec les codes des jeunes » - Regardez

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00:00 -On vous parlait d'un garçon qui a fait le buzz pendant tout le week-end également sur les réseaux sociaux.
00:05 Ce garçon qui s'appelle Abdel. Abdel s'y dit Yacoub, il est également joueur de foot et il fait des vidéos sur les réseaux sociaux.
00:12 Il y a eu beaucoup de bruit autour de sa dernière vidéo puisqu'il a expliqué quelles étaient les règles qu'en tant que musulman, il souhaitait imposer à sa femme.
00:20 C'est assez surréaliste. On est en France, on est en 2023 et voilà les règles que ce garçon veut imposer à sa femme.
00:26 Ma femme n'aura pas le droit. Première règle, ma femme aura interdiction d'avoir des amis garçons.
00:31 Pour aller où ? C'est moi ton ami, c'est moi ton confidant, c'est moi ton pire ennemi, il n'y a pas d'amis. Voilà, ça n'existe pas chez moi.
00:36 Deuxième règle, ma femme aura interdiction de travailler dans un travail où il y a des hommes autour d'elle.
00:41 Voilà, c'est pas compliqué. Travaille à l'aile avec que des femmes, si possible à la maison.
00:44 Troisième règle, ma femme aura interdiction de partir en voyage sans moi.
00:49 Voilà, c'est pas compliqué. Les voyages avec ses potes, je ne sais pas quoi, elle oublie.
00:52 Elle ne voyage qu'avec moi, c'est moi qui la protège et si imaginons que je ne suis pas là, je l'autorise à partir en voyage avec son grand frère, son père, des hommes de sa famille. C'est tout.
01:01 Quatrième règle, ma femme aura interdiction de s'habiller avec des habits moulants.
01:04 Voilà, c'est pas compliqué. Il n'y a aucun homme qui regarde le corps de ma femme dans la rue.
01:08 Le corps de ma femme, il est à moi, il n'y a personne qui va le regarder, il n'y a pas d'habits moulants, je ne sais pas quoi.
01:11 Minimum, habits très très larges et le mieux, ce serait le voile. Après voilà, je ne vais pas la forcer. Je t'en offre, elle le met.
01:18 Cinquième règle, ma femme aura interdiction de s'exposer sur les réseaux sociaux. Voilà, moi, je vais exposer sur les réseaux sociaux parce que c'est mon travail.
01:24 Voilà, je la fais manger grâce à ça, j'aurai des business grâce à ça, mais elle interdit. Voilà, il n'y a pas de "elle fait des snaps, elle fait des TikTok avec sa tête", etc. Non, je vais la préserver.
01:33 Karim Aloum, c'est la culture musulmane ?
01:35 Non, en fait, ce que nous venons d'entendre, c'est le retour de la misogynie, même de l'ultra misogynie.
01:40 Ah bah oui, c'est plus que ça, là, oui.
01:41 Le fondamentalisme religieux, voilà la source et l'origine du retour de la misogynie chez les jeunes, aujourd'hui de moins de 24 ans.
01:50 Je rappelle l'étude de l'EFOP en 2020, 57% des jeunes musulmans considèrent que la loi islamique, la sharia, qu'ils ne connaissent pas, bien entendu, est supérieure aux lois de la République.
02:03 Aujourd'hui, pour eux, les femmes niées n'existent pas, elles sont enfermées, elles sont même voilées, voire possédées.
02:10 Mais Karim, est-ce que ça, c'est la culture musulmane ? Parce qu'il s'appuie là-dessus, lui.
02:14 C'est pour ça que je pose la question à plusieurs reprises.
02:16 C'est qu'il dit, voilà, il faut qu'on respecte les règles de l'islam.
02:19 Est-ce que c'est ça, les règles de l'islam ?
02:21 Pas du tout, en fait.
02:22 Dans l'islam, il y en a tellement d'interprétations et de visions.
02:26 C'est une vision rigoriste, simplement.
02:28 En fait, aujourd'hui, c'est les conséquences aussi du développement de l'islamisme en Europe et particulièrement en France.
02:34 Donc, ils prennent leur souche, comme je viens de le dire dès le début, c'est le fondamentalisme religieux qui revient en force.
02:40 Ils donnent une explication, une couverture pour que la femme n'existe pas.
02:45 Parce que chez les islamistes, la femme n'existe pas.
02:47 C'est juste une personne qui est là au service des hommes.
02:51 Plus les islamistes n'aiment pas la vie, parce que pour eux, ce qui compte, c'est au-delà, c'est pas sur Terre.
02:57 Et que la femme donne la vie.
02:58 Donc, ils détestent la femme.
03:00 Ils détestent la vie.
03:01 Et c'est pour cela que tous ces jeunes aujourd'hui ont doctriné dans tous les quartiers, un peu partout.
03:06 L'antrisme des frères musulmans fait des ravages dans nos écoles.
03:10 Quand on voit un jeune de 24 ans...
03:12 Moi, j'ai toujours appris que les nouvelles générations ont toujours raison sur les anciennes.
03:16 Parce que les nouvelles générations...
03:18 - Elles évoluent normalement.
03:19 - Au progrès, à la liberté, à la démocratie, à la liberté sexuelle.
03:23 C'est le contraire.
03:24 Et j'ai vu ça les années 90 en Algérie.
03:26 C'est plus les parents, les grands-parents qui défendaient les jeunes filles.
03:29 C'est pas les frères.
03:30 - Mais là, c'est pareil.
03:31 C'est ce qui est en train de se passer.
03:32 C'est ses parents, je suis sûr, et ses arrière-grands-parents qui défendent les femmes.
03:37 Jean-Michel, à votre égard, sur ce garçon, Abdel.
03:39 - Moi, je me pose la question suivante.
03:41 Est-ce qu'Adel est un musulman ou un islamiste ?
03:44 - Si t'es un islamiste.
03:45 - Il en a pas l'air, en tout cas.
03:47 - Oui, enfin, l'air, je suis pas sûr que...
03:49 - Non, mais Karim, vous réponds.
03:50 Karim, vous réponds au carabin, il vous dit que c'est un islamiste.
03:53 - Alors, c'est un islamiste, je sais pas.
03:54 C'est quand même quelqu'un dont on dit...
03:55 Enfin, il est né en France, il a une culture française.
03:57 - Il défend la France.
03:58 Ce qui est intéressant, c'est qu'il dit qu'il aime la France.
04:00 Mais pas ses règles, visiblement.
04:02 - Mais le problème, si vous voulez, moi, la question que je me pose, c'est...
04:04 Dans les années 80, moi, j'ai grandi avec des amis musulmans
04:08 qui avaient des sœurs, qui avaient des mères, qui avaient des tantes.
04:10 Je veux dire, c'est ce qu'on discutait tout à l'heure avec Ronst.
04:13 Je n'ai jamais vu de tel discours dans les années 80.
04:16 Est-ce que dans les années 80...
04:17 - Et surtout publiquement, en plus.
04:18 - Est-ce que les années 80, la mère, la grand-mère, les sœurs
04:21 ou les grandes sœurs de ce Adel, est-ce qu'elles étaient moins bonnes musulmanes à l'époque ?
04:25 - Absolument pas.
04:26 - Je ne crois pas.
04:27 Et quand on voit les photos du monde arabe et les photos même des musulmans de France
04:31 à l'époque, il n'y avait rien de tout ça.
04:32 D'ailleurs, personne ne parlait de religion.
04:34 Qu'est-ce qui s'est passé ?
04:35 - Mais ça fait des ravages.
04:36 Ces discours-là font des ravages.
04:37 - Mais parce que le problème, et là, je rejoins ce que vous disiez,
04:39 le problème, si vous voulez, c'est que depuis 20 ou 30 ans,
04:42 on a une ré-islamisation de l'islam, on a une frérisation de l'islam.
04:47 En France, le cancer de la France, c'est l'idéologie des frères musulmans qu'on a laissé entrer
04:55 et se généraliser en France.
04:56 Il y a des musulmans qui ne sont pas frères musulmans, qui vivent leur religion tranquillement,
05:01 et cela, il n'y a pas de problème.
05:02 Et le problème, c'est que ces gens-là, ces intégristes-là, ces musulmans radicalisés-là,
05:07 sont en train de devenir une majorité.
05:08 J'ajoute, et je terminerai par là, qu'on ne peut pas laisser entrer chaque année 500 000 personnes
05:13 en France dont une écrasante majorité sont musulmans pour venir ensuite leur reprocher
05:18 d'être ce qu'ils sont, c'est-à-dire des musulmans.
05:20 – Le problème, vous l'avez soulevé très rapidement au début, vous avez dit "il n'a pas l'air",
05:24 en disant "il n'a pas l'air".
05:26 Non mais c'est ça le pire.
05:27 – Mais parce que le cas, en général, c'est qu'on est en camisse avec la barbe, etc.
05:29 – C'est ça le pire.
05:30 Juste, je voudrais qu'on prenne Alice Cordier, qui est féministe,
05:33 porte-parole du collectif Nemesis.
05:35 Bonjour Alice, merci d'être avec nous.
05:36 Vous l'avez vue, cette vidéo, c'est une conception de la femme qui fait bondir.
05:43 – Bien sûr, et puis en fait, ce qui est terrible derrière ça,
05:46 c'est qu'on paye 40 ans, et ça a été dit sur le plateau, de laxisme.
05:50 De laxisme à plusieurs niveaux.
05:51 La première forme de laxisme que moi je remarque,
05:53 c'est qu'on n'a pas cherché à inculquer à des populations qui arrivaient en masse,
05:57 on peut le dire, nos valeurs françaises, et on ne l'a pas fait parce que la gauche,
06:03 rappelez-vous, a eu tout un petit discours victimaire à l'égard de ces populations,
06:07 en leur expliquant que de toute façon, elles avaient été parquées dans des taudis,
06:10 que de toute façon, elles ne nous devaient rien, et que de toute façon,
06:13 notre société était colonialiste, etc.
06:18 Ce qui ne donne absolument pas envie de nous ressembler.
06:21 De là, s'est passé quelque chose qui est très simple,
06:23 on appelle ça un repli identitaire, notamment de la part des plus jeunes générations,
06:26 de ma génération en fait, pour ainsi dire,
06:29 et qui donne lieu à ce genre de discours qui nous font bondir, évidemment,
06:33 puisque en France, on n'aurait jamais pu imaginer revenir à ce genre de choses.
06:37 Jean-Messiah parlait du frérisme dans les cités, et ça a été ce cocktail explosif
06:42 entre à la fois un repli identitaire du fait d'un discours ultra-victimaire
06:46 contenu à des populations qui sont fières,
06:48 qui n'ont du coup pas forcément cherché à s'identifier à nous,
06:52 en tout cas pour les jeunes générations,
06:54 et un antrisme en effet de la part des frères musulmans,
06:57 de la part de sociétés comme le CCIS.
07:00 Ça donne lieu à un certain nombre de conséquences.
07:02 On sait qu'aujourd'hui, par exemple, dans certaines écoles,
07:04 il y a des petits garçons musulmans qui refusent de prendre la main
07:07 des petites filles justement par antrisme.
07:09 Donc ça va jusque-là.
07:10 On sait qu'il existe également des lycées privés hors contrat,
07:14 tel que le lycée Averoès à Lille, qui a vu ses subventions refusées cette année,
07:19 justement parce qu'il y avait des discours fondamentalistes
07:22 de séparatisme entre les hommes et les femmes qui étaient prônés.
07:26 Donc ça, c'est la première chose.
07:27 La deuxième chose aussi que nous, on peut remarquer par rapport à cela,
07:29 c'est qu'il y a eu un silence assourdissant de la part d'un nombre incalculable
07:33 d'associations féministes qui, quand il s'agit du mal blanc
07:37 sont les premières en effet à dénoncer le patriarcat qui peut venir de nos sociétés
07:43 et que je ne nie pas, puisqu'il en existe évidemment encore
07:45 et l'actualité parle d'elle-même,
07:47 mais qui s'est tue totalement quand il s'agissait de parler d'un patriarcat importé
07:53 et de voir ce genre de choses, c'est même avec plus blanc
07:55 puisque au nom de la liberté, on en est venu à légaliser
07:59 et à trouver totalement normal qu'on limite les femmes musulmanes au voile.
08:02 C'est d'ailleurs une chose qu'ont réussi les frères musulmans,
08:07 c'est à faire croire que toutes les femmes musulmanes seraient limitées à leur voile,
08:10 alors qu'il existe plein de femmes qui sont musulmanes qui ne portent pas le voile
08:13 et du coup on en vient à des discours où on explique qu'on veut faire fuir les femmes musulmanes
08:16 et ne pas leur permettre de travailler alors que non, on s'oppose simplement juste au voile
08:20 et il y a plein de femmes qui ne sont musulmanes, qui ne portent pas le voile
08:23 mais par ce discours-là, on a réussi à limiter ça en un.
08:27 – Alice, vous avez fait bondir Rost qui vous écoutait, qui en face de moi,
08:30 qui faisait des bons en vous écoutant, Rost, pourquoi ?
08:32 – Non mais parce qu'elle est complètement à côté de la plaque,
08:35 complètement à côté de la plaque avec les raisons qu'elle sort.
08:38 Déjà d'une, quand elle parle de ce jeune homme,
08:41 je rappelle déjà que ce jeune homme il est français.
08:43 – Tout est français aujourd'hui.
08:44 – Non mais attendez, je ne vous ai pas…
08:47 Donc déjà ce jeune homme est français,
08:49 donc ce n'est pas quelqu'un qu'on a emmené de tel ou tel endroit ou quoi que ce soit,
08:53 déjà ça c'est la première chose.
08:54 L'autre chose avant d'aller au fond du sujet,
08:58 c'est lui dire que quand elle parle des féministes, elle est féministe.
09:02 – Oui mais justement elles n'ont pas attendu Alice Cordier pour mener ces combats-là.
09:06 Il y en a qui sont montées au créneau,
09:08 il y a eu énormément de femmes qui sont montées au créneau contre le voile.
09:13 Donc le monde ne démarre pas à partir d'Alice Cordier, ce n'est pas Jésus-Christ.
09:19 – Non mais lesquelles des féministes Rost ?
09:21 – Mais ce que je veux dire, vous avez énormément de femmes qui sont montées au créneau.
09:25 Alors je vais vous rappeler…
09:26 – Caroline Dehaas est montée contre le voile.
09:28 – Je vais vous rappeler…
09:30 – Toutes les féministes de gauche n'ont rien dit, rien dit, pas un mot.
09:33 – Monsieur Messia, je ne vous ai pas coupé, merci de respecter…
09:39 Oui mais vous avez parlé un quart d'heure.
09:40 – Allez-y, allez-y.
09:42 – Donc je pense qu'il faut… Mais alors lui, c'est un sketch.
09:47 – Bah oui, hélas non.
09:48 – C'est un sketch.
09:49 – Hélas non, le seul problème c'est que non, c'est trop facile.
09:52 C'est trop facile de dire c'est un sketch.
09:54 Ce que je veux dire par là, c'est que ce mec-là, mais c'est un zigoto.
09:59 C'est un zigoto.
10:00 – 800 000 followers.
10:03 – 800 000 sur Instagram, plus le reste, il y a un million.
10:06 Il y a un million de personnes qui le suivent en France.
10:08 Un million.
10:09 – Justement, on parle d'une société aujourd'hui qui malheureusement est en déliquescence.
10:14 D'accord ? Et c'est ce qui est en train de se passer.
10:16 C'est que vous avez des jeunes qui sont perdus, qui n'ont plus de repères
10:20 et qui vont suivre des gens comme ça.
10:22 – Bah oui.
10:23 – Et c'est tout le travail.
10:24 – Mais c'est pas ça le jeu.
10:25 – Et c'est tout le travail.
10:26 – C'est de les dénoncer, c'est de les dénoncer.
10:28 – Et justement, non.
10:29 – C'est pas de les justifier.
10:30 – Non mais justement.
10:31 – Mais ça veut dire que…
10:33 – Mais attendez, Karim.
10:35 – Vous êtes en train d'enfermer les femmes ou en enfermant les femmes,
10:38 vous empoisonnez ces jeunes ?
10:40 Vous les empoisonnez ?
10:41 – Mais qui vous ?
10:42 – Mais qui vous ?
10:43 – Mais quand il y a des jeunes qui développent ce discours, vous les empoisonnez ?
10:45 Ces jeunes n'ont aucun avis.
10:46 – Regardez, c'est intéressant parce que cet Adèle, il a parlé du voile.
10:50 Et vous allez voir, lui quand il parle du voile…
10:52 – C'est une indication de la vie ?
10:54 – Non mais surtout, écoutez, il explique comment une femme doit porter le voile,
10:58 vous l'avez vu ?
10:59 Mais c'est surréaliste, c'est même pas juste pour protéger les cheveux.
11:03 Faut cacher le cou, faut cacher le corps, écoutez-le.
11:05 – C'est un débile.
11:06 – En fait, je me suis voilée parce que j'ai appris que c'était une obligation.
11:10 Et en gros, on m'a dit genre, en gros, tu manges Halal, ben sinon…
11:14 – Alors, salut à tous, salut à toi, Sohan.
11:16 Cette vidéo n'est pas du tout une attaque.
11:18 Cette vidéo que je vais faire sur toi, c'est pas du tout une attaque.
11:20 Vraiment, faut pas que tu le prennes personnellement, je vais te faire un rappel.
11:22 Je suis désolé de te le dire, mais à l'heure actuelle, tu n'es pas voilée aux yeux de Dieu, en fait.
11:25 Alors oui, certes, tu as le voile légiféré sur cette vidéo,
11:27 parce que j'ai regardé les autres, et malheureusement, tu découvres ton cou.
11:30 Et en fait, même, tu ne respectes pas les conditions du voile intégral.
11:33 Donc, Inch'Allah, je vais expliquer dans cette vidéo les conditions pour être voilée aux yeux de Dieu.
11:39 Premièrement, le voile doit couvrir l'ensemble du corps, ok, avec le cou, sauf le visage et les mains.
11:44 Deuxièmement, ça doit pas être une parure.
11:46 Troisièmement, faut qu'il soit épais, et pas transparent ni moulant.
11:49 Quatrièmement, ton voile, tu dois pas le parfumer, ok, parce qu'une femme qui sort dehors parfumée,
11:53 elle est considérée comme fornicatrice.
11:54 Cinq, ça doit pas ressembler aux vêtements des hommes.
11:56 Six, ça ne doit pas ressembler aux vêtements des non-musulmanes.
11:59 Et enfin, ça doit pas être un vêtement de convenance.
12:01 Et un petit plus que tu le sais, je pense, tu n'as pas le droit de t'afficher sur Internet comme ça, à la vue des hommes.
12:06 Et si les hommes de ta famille, donc ton père, ton frère, etc., acceptent ça, ce sont des déyouf.
12:10 Et le déyouf ne sentira pas l'odeur du paradis.
12:12 Car ça te facilite.
12:13 Ça fait 30 ans, je dis bien 30 ans, je participe à ces débats, j'anime des conférences, j'interpelle tout le monde.
12:20 Il n'y a aucune obligation, aucun verset coranique qui impose aux femmes de porter le voile.
12:26 C'est un mensonge.
12:27 Il n'existe aucune obligation pour un musulman de porter le voile.
12:32 C'est un grand mensonge.
12:34 Mais le débat, il est là, ce moment, il est légit.
12:36 Non mais c'est-à-dire que non seulement cette jeune fille porte le voile, mais en plus il lui dit "tu le portes pas assez".
12:40 Tu ne couvres pas assez le corps, attention il ne faut pas te partuner, etc.
12:44 Et c'est la faute de tes parents.
12:46 Vous avez entendu la fin ? C'est la faute de tes parents.
12:48 Monsieur Morandini, sauf que vous avez remarqué, la jeune fille qui était derrière lui, elle était maquillée comme une voiture volée.
12:53 Elle était maquillée.
12:55 Nous n'en prenons pas la jeune fille.
12:57 Non mais ce que je veux dire, c'est franchement, il montre ça en exemple pour nous dire que voilà.
13:01 Juste Alice Clordier, votre réaction sur ce passage ?
13:03 C'est un non-sens absolu.
13:04 Alice.
13:05 Oui, alors on explique, et ça c'est un discours assez dangereux de dire que ce sont des exceptions,
13:11 puisque malheureusement non, pour les jeunes, ce ne sont pas des exceptions, ce ne sont pas des zigotos.
13:15 C'est-à-dire que cette personne est très suivie, mais surtout on sait aujourd'hui, ça a été dit sur le plateau,
13:19 les chiffres étaient de 57% des jeunes musulmans placent la charia au-dessus de la loi de la République.
13:26 Aujourd'hui c'est même à 65%.
13:28 C'est un véritable danger, puisque un certain nombre de pédopsychiates ont remarqué,
13:32 en étudiant le caractère et le comportement des jeunes garçons,
13:35 que les communautés qui nient l'égalité homme-femme sont vraiment des communautés plus violentes,
13:39 où il y a un fort taux de violence conjugale malheureusement.
13:41 Donc ce n'est pas juste des vidéos sur TikTok, en fait derrière,
13:44 c'est tout un cas de société qui est vraiment à mettre en avant.
13:48 Et on sait aujourd'hui d'ailleurs, pour toujours appuyer ce propos-là,
13:52 qu'une écrasante majorité de profs, c'est 52% des profs,
13:55 s'autocensurent sur la question de l'égalité homme-femme,
13:57 parce qu'ils ont peur de subir des conséquences au sein de leur classe.
14:01 Maintenant, on ne peut pas sous-estimer ce phénomène, sous-estimer ces vidéos-là.
14:05 En revanche, ce qu'on peut dire, et ça on le remarque aussi,
14:08 c'est que des discours obscurantistes à base de misogynie,
14:11 ça ne touche pas que la communauté musulmane.
14:13 On sait aujourd'hui qu'il y a tout un tas d'influenceurs,
14:15 tels qu'Andrew Tate, qui font des milliers de vues.
14:17 Maintenant, ça donne aussi la possibilité à des personnes islamistes,
14:22 comme ce jeune homme, parce que je pense, selon moi en tout cas,
14:24 il est islamiste quand on voit sa vision du voile et sa vision de la femme.
14:29 Ça leur donne la possibilité de dire "Regardez, il n'y a pas que nous".
14:32 C'est exactement ce qu'il a dit, parce qu'il a fait une partie 2,
14:34 où il explique notamment que les hommes et les femmes ne sont pas égaux
14:39 et n'ont pas les mêmes sens pour justifier le fait qu'il puisse enfermer sa femme chez lui.
14:43 Il explique que justement, il est suivi par plein de non-musulmans
14:46 qui sont totalement d'accord avec ça.
14:48 Mais en fait, il faut combattre aussi ces deux volets-là,
14:50 et une misogynie qu'on peut retrouver sur les réseaux sociaux
14:52 par une américanisation des opinions,
14:55 mais aussi un fondamentalisme religieux qui est en train de prendre de l'essor,
14:58 notamment en France, dans un pays où les droits de l'homme sont universels,
15:01 mais où visiblement les droits des femmes sont adaptables et modifiables selon le contexte.
15:05 Merci beaucoup Alice Cordier, merci d'avoir été avec nous.
15:08 Et je le rappelle, parce que c'est très important quand même,
15:10 ce garçon il est suivi par un million de personnes.
15:12 Je ne sais pas si vous vous rendez compte...
15:13 Mais il y en a un million !
15:14 Je ne sais pas si vous vous rendez compte, c'est un million de personnes !
15:18 C'est plus que Chameroi le vendredi soir qui en prend deux.
15:20 Martin Garagnon.
15:22 C'est justement là-dessus que je voudrais réagir un petit peu,
15:24 parce que je découvre ces images.
15:26 C'est s'intéresser à la forme pour dénoncer une imposture.
15:29 C'est un jeune garçon dont le métier est revendiqué en tant qu'influenceur.
15:33 Donc c'est deux raisons qui montrent qu'il maîtrise parfaitement les codes des réseaux sociaux.
15:37 Or, qu'est-ce qu'on voit à l'image ?
15:39 Moi je découvre ces images-là.
15:40 Moi c'est ce qui m'a interpellé en voyant ces images.
15:43 On voit une mise en scène qui me rappelle celle des terroristes du Hamas, etc.
15:47 Il est devant un rideau sans aucune mise en scène, avec un texte à la main, on voit le papier.
15:53 Là où je pense que ça dénonce une imposture, c'est que c'est un business.
15:58 C'est une personne qui joue sur le business d'une religion, parce qu'il y a un effet de mode.
16:02 C'est cette image dont vous parlez, celle qu'on est en train de voir.
16:04 Là, un vrai influenceur, personne ne fait ça.
16:07 Maintenant à l'heure actuelle, il y a des filtres de partout, etc.
16:09 Là, c'est volontaire à mon sens, cette mise en scène-là, elle est volontaire.
16:12 Parce qu'il joue sur deux registres.
16:14 Le code de la jeunesse, avec sa tenue festimentaire, on est loin des fréris avec la barbe.
16:18 C'est pour ça, exactement.
16:20 Mais c'est pour ça que c'est encore plus dangereux.
16:22 C'est pour ça que je veux dénoncer cette imposture.
16:24 Parce que là, il y a un effet de mimétisme et de ressemblance avec la jeunesse qu'il vise.
16:27 Et en même temps, il reprend des codes avec cette espèce de mise en scène très terroriste,
16:31 avec le texte face caméra, le rideau derrière, etc.
16:33 Comme s'il fallait anonymiser la pièce dans laquelle il est.
16:35 Je trouve que ça témoigne d'un véritable business.
16:39 Il le dit d'ailleurs, moi c'est mon business.
16:41 C'est comme ça que je nourrirai ma femme.
16:43 Bon courage à lui s'il trouve une femme qui accepte ces conditions-là.
16:45 Une fois de plus, je le rappelle, et vous l'avez dit, ça a été dit,
16:47 on est en France, la loi de la République prime sur tout.
16:49 - Jean-Michel ? - Non mais c'est-à-dire, le problème, c'est que cet individu ne représente pas que lui-même.
16:52 - Bah oui. - Ça ne serait pas inquiétant.
16:54 - Ah non mais sinon on n'en parlerait même pas. - Bah voilà.
16:56 - Honnêtement, on n'en parlerait même pas. - Si vous ouvrez, indépendamment du fait qu'il a plus d'un million de followers sur la réseau social,
16:59 si vous ouvrez TikTok, vous pouvez voir l'ampleur de l'offensive de l'islam radical sur nos réseaux
17:07 et l'influence qu'ils ont sur des millions de nos jeunes.
17:10 On avait vu au moment de l'Abaya, les dizaines et des dizaines de milliers de vidéos de femmes qui disaient,
17:15 voilà comment on peut contourner finalement l'interdiction de l'Abaya en portant des vêtements larges, etc.
17:21 Donc ce qui est à l'œuvre, c'est pas simplement le discours, comme vous dites, d'un zigoto,
17:25 ce qui est à l'œuvre, c'est une véritable agression identitaire qui a beaucoup de soldats,
17:30 beaucoup de soldats, des femmes, des hommes, sur les réseaux sociaux, mais pas que,
17:34 qui véritablement entendent bousculer la théorie française.
17:37 - Mais c'est aussi une offensive qui stigmatise des millions de musulmans. - Oui, exactement.
17:42 - Le problème est là, une espèce de polarisation de la région, qui préempte une religion et ça nuit à des millions de musulmans qui pratiquent leur religion dans un système public.
17:50 - Je suis d'accord avec vous, mais l'excuse... J'entends aussi l'argument qui consiste à dire,
17:53 "mais attendez, ce gars-là, il est français ? Il est né en France ? C'est quoi le problème ?"
17:57 Mais le problème aujourd'hui... - C'est pas ça, c'est pas le sujet, ça.
18:00 - Non, non, non, non, parce que, non, non, si, c'est très important, parce que, là, juste, attendez, vous pouvez pas dire,
18:03 vous pouvez pas vous offusquer de dire "nous sommes en France en 2023",
18:07 pointer ce discours comme étant quelque part anti-français, ou en tout cas différent de la France,
18:11 et ne pas interroger ce qu'est être français. Là, en l'occurrence, cette personne montre d'une identité qui n'est pas française.
18:18 Alors, je sais bien que pour beaucoup de gens, tout est français, et commencez par nous expliquer ce qui n'est pas français.
18:23 - Vous allez répondre dans un instant, mais il y a des gens qui l'ont interpellé après cette vidéo sur les réseaux sociaux,
18:27 en lui disant "mais, casse-toi, barre-toi", j'allais dire.
18:31 "Va dans les pays arabes, va vivre dans les pays musulmans, et au moins, voilà, tu auras ce que tu veux."
18:36 Ecoutez, il a répondu, il a répondu à ça, c'est ça qui est intéressant, écoutez sa réponse.
18:41 - Va imposer tes règles dans des pays arabes, si tu penses comme ça, c'est que t'aimes pas la France.
18:44 Eh ben justement, détrompe-toi, je suis quelqu'un de très très patriote.
18:47 Et ça, je l'ai toujours dit depuis des mois et des mois pour tous ceux qui me suivent.
18:50 Et vous le savez très bien, moi, en tant que musulman pratiquant, je suis quelqu'un qui aime la France et qui défendra toujours ses valeurs.
18:54 Ce que je pense, c'est ce que pensent plein plein d'hommes, musulmans ou pas.
18:57 Donc désolé de te décevoir, mais non, ici, on va rester en France et on l'aime.
19:00 - Voilà, il dit qu'il défend les valeurs de la France, je sais pas où il les apprise, les valeurs de la France.
19:05 - Vous savez, en fait, nous qui sommes dans un combat permanent pour le terrain et les gens qu'on côtoie au quotidien, j'ai mal au cœur.
19:16 J'ai mal au cœur quand je vois ça, parce que j'ai des gens qui en souffrent autour de nous.
19:20 J'ai des gens qui m'en parlent, qui me parlent de ce genre de choses, qui sont musulmans, qui pratiquent leur religion en toute quiétude, qui aiment ce pays, qui aiment ce pays.
19:29 - Ils dénoncent ça, pourquoi je les entends pas dénoncer ça ? Moi, je voudrais les entendre dénoncer ça.
19:33 - Mais ils le font pas. Evidemment, ils sont pas suivis par un million de personnes.
19:36 - Ils n'osent pas aussi. Disons la vérité, il y a une peur.
19:39 Juste, Ros, justement, c'est pas pour les accuser, c'est de dire il y a une peur de dénoncer ces gens-là. Il faut dire les choses.
19:46 - Alors, je vais vous dire une chose. Il y a beaucoup de gens qui le font et il y en a d'autres qui vivent leur vie tout simplement en disant que chacun se défend.
19:54 - Et il y en a beaucoup qui ont peur.
19:55 - Il y en a beaucoup qui ont peur parce qu'ensuite, ils sont venus en balbutier.
19:59 - Franchement, il y a une peur malgré tout.
20:01 - Franchement, ne pas admettre que le silence d'une grande partie des musulmans est inquiétant dans ce pays.
20:12 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on l'a vu même avec la manifestation du 12 novembre, ils sont pas venus manifester contre l'antisémitisme.
20:18 - Ah bon ? Comment vous les avez comptés ? Comment vous avez vu ça ?
20:21 - Franchement, il faut être vraiment de mauvaise foi pour atteindre...
20:24 - Mais non, mais ça c'est ridicule.
20:26 - Ce qui est ridicule, c'est de ne pas l'admettre.
20:28 - Arrêtez !
20:29 - Laissez-moi terminer.
20:31 - Il y a une peur, Karine.
20:33 - Il y a une peur, au fait. Il y a une peur. Moi, j'ai croisé beaucoup de monde qui ont peur dans les quartiers. Ils ont peur des répréhensives.
20:38 Ils ont peur pour leurs enfants. Ils ont peur pour leurs femmes. Il y a combien de femmes qui portent le voile pour être...
20:43 - Tranquilles.
20:44 - Pour qu'elles soient tranquilles.
20:45 - Mais vous avez...
20:47 - Ne pas le reconnaître, c'est d'être complice aussi.
20:50 - Alors, Rost, répondez.
20:52 - Ce qui est extraordinaire, c'est de dire... On a eu le même débat.
20:56 D'ailleurs, je voudrais saluer la mémoire de mes amis qui ont été assassinés à Charlie Hebdo et les attentats de 2015.
21:05 On a eu le même débat à ce moment-là, en disant "Oui, les musulmans ne sont pas montés massivement au créneau, qu'ils ne sont pas venus à la manif".
21:14 Comment vous les comptez déjà, première chose ?
21:16 Et de deux, est-ce qu'il faut qu'ils affichent sur leur truc "Je suis musulman" ?
21:19 - Mais non, mais c'est pas ça.
21:20 - Non, mais je trouve que ce débat, il est ridicule.
21:22 Quand vous avez des extrémistes catholiques qui assassinent des gens aux Etats-Unis,
21:26 est-ce qu'on demande aux chrétiens de monter au créneau pour dire que c'est pas de leur faute à eux ?
21:30 - Mais non, mais à un moment donné, je pense qu'il faut arrêter.
21:34 Il y a des gens qui souffrent de ces...
21:36 - Je vous dis oui, je vous dis juste qu'ils ont peur de dénoncer, Rost, je suis d'accord avec vous.
21:39 - Mais il y a une partie, oui...
21:41 - Je vous dis juste, ils ont peur.
21:42 - Il y a des gens musulmans qui vivent très bien, qui sont très bien intégrés en France,
21:46 qui sont parfaitement intégrés, qui bossent, qui respectent les lois de la République,
21:50 qui sont contre ce qui se passe, ils n'osent pas le dire.
21:52 Ils n'osent pas parce qu'ils ont peur.
21:54 - Il y a une partie, oui, mais il y a une partie, ils vous disent tout simplement
21:57 "Mais moi, je n'ai pas à me désolidariser ou moi, me... de tout ce soit".
22:01 - Ah bah alors, donc on sait.
22:03 - Et lui, il a un million de followers.
22:05 - Mais oui, mais en attendant, en attendant, ce sont...
22:08 En attendant, le problème c'est que ces gens, c'est pour ça que je vous dis qu'il faut arrêter de donner de l'importance à ces idiots.
22:13 - Ah non, non, non, non, je suis pas d'accord avec vous.
22:15 - Je suis pas d'accord avec vous.
22:16 - Il faut pas se taire.
22:18 - Il faut les combattre.
22:19 - Il faut les combattre et on ne peut les combattre qu'en parlant.
22:22 - Et moi, je fais partie...
22:23 - Excusez-moi, il faut dénoncer ça.
22:24 Ne le laissez pas seul avec son million de followers sur les réseaux sociaux.
22:27 C'est pour ça que j'en parle aujourd'hui.
22:29 - La personne qui lui a dit...
22:30 - Pour qu'on l'explique, pour qu'on décrit.
22:31 - La personne qui lui a dit "Eh ben mec, c'est pas content, casse-toi dans un pays où tu seras dans cet état-là", eh ben moi je suis d'accord avec ça.
22:38 Moi je leur dis, hein.
22:39 - Mais lui il vous dit "Je suis français, je viens de la France et je respecte les règles".
22:41 Vous vous rendez compte à quel point dans sa tête c'est compliqué ?
22:43 - Non mais le problème, il y a un grave problème si vous voulez, c'est qu'il y a malheureusement une forme de solidarité ethnique, religieuse, communautariste...
22:54 - De gens qui sont pas d'accord avec ça ?
22:56 - D'une grande partie de la communauté, en tout cas des immigrés, vis-à-vis, et des radicaux, et même parfois des criminels et des délinquants qu'on ne va pas condamner
23:06 parce qu'ils appartiennent à la même religion, ou à la même ethnie, ou à la même communauté.
23:11 C'est ça le problème. Le problème c'est qu'il faut à un moment casser cette solidarité ethnique pour en revenir à une solidarité nationale.
23:18 Moi si demain vous me dites "Il y a quelqu'un qui est d'origine égyptienne comme toi qui est criminel ou délinquant",
23:22 je ne vais pas aller le soutenir parce que je suis égyptien comme lui, je serai le premier à dire "Mais mettez-le en zonzon !"
23:27 Et un musulman radicalisé, ou même un chrétien radicalisé, je dirais pareil.
23:31 À un moment, il faut sortir de son assignation à résidence identitaire pour être un citoyen et un citoyen français, ça condamne et le radicalise, et la délinquance, et la criminalité.
23:43 - Il n'y en a pas plein qui le disent.
23:45 - Juste une dernière chose.
23:47 - Le problème aussi c'est que ce jeune homme pratique la taquilla, c'est-à-dire qu'on ne le voit pas dire à l'antenne "Je déteste la France".
23:56 Evidemment qu'il ne dira pas ça, mais ce n'est pas parce qu'il dit qu'il aime la France qu'il l'aime,
23:59 parce qu'il ne va pas mettre des entraves artificielles à son combat pour la radicalisation.
24:03 Donc il est obligé de concéder du terrain.
24:05 Tout ça fait partie d'un plan parfaitement théorisé par les frères musulmans de masquer la réalité de ses intentions
24:11 derrière un discours avenant qui permet de faire progresser son agenda politique.
24:16 - Martin Gagnon, qu'est-ce qu'on fait contre ce jeune homme qui a un million de followers ?
24:21 Est-ce qu'on peut lutter ? Est-ce qu'il y a des règles ? Est-ce qu'il y a des lois pour lutter contre cette idéologie qu'il retransmet ?
24:26 - Alors la taquilla, pour ceux qui le savent pas, c'est l'art de la dissimulation, avancer masqué pour faire passer un objectif politique.
24:33 - Illustration.
24:34 - Moi je suis tout à fait d'accord avec ce qui a été dit, c'est-à-dire qu'évidemment qu'il faut porter une voix forte, ne pas les laisser seuls.
24:40 Le problème c'est que quand vous avez des musulmans qui disent, qui s'opposent à ces discours-là, comment est-ce qu'on les traite ?
24:46 Ils se font traiter d'arabes, de noirs, de service, etc.
24:49 - Ou bien sans protection policière.
24:51 - Comme qui, qui est traite à leur communauté de...
24:53 - Parce qu'il faut être accompagné par un policier, ce qui vient d'être paroissé, ça me révolte.
24:57 Tous les musulmans qui essayent de protester, je vous laisse, parce que j'en suis victime, je sais, je parle en connaissance de cause,
25:04 j'en connais beaucoup, j'en connais beaucoup, pour aller prendre un café, il faut être accompagné par un policier.
25:09 - C'est pas d'accord, parce qu'on a dit, on n'est pas d'accord avec ce qui se dit.
25:11 Dire "non, c'est pas des jeunes", vous n'y êtes pas d'accord.
25:13 - Mais personne n'est d'accord avec ça !
25:15 - Mais personne n'est d'accord avec ça !
25:17 - Je termine, ne pas l'accepter, depuis qu'une trentaine d'années, l'antrisme des frères musulmans a fait ravage partout,
25:26 à l'école, à la culture, dans l'économie et partout, ne pas le reconnaître, ne pas le reconnaître, c'est quelque part délégocionner.
25:34 Un autre point que je veux rajouter, depuis une dizaine d'années...
25:38 - Il faut que je réponde à la question, je vais répondre uniquement.
25:40 - Depuis une dizaine d'années, il y a une vague migratoire, et voilà, une grande partie de ces migrants,
25:47 ils ont ramené dans leur sac à dos la haine des juifs, la haine des femmes, la haine de la démocratie, la haine de la liberté,
25:54 et la haine de la démocratie, c'est-à-dire que, ne pas l'admettre, franchement monsieur, si vous ne pas l'admettre,
26:01 c'est une vague migratoire, juste une question...
26:03 - Attendez, vous parlez de vague migratoire, ce gamin il vous dit "je suis français" et il est fier d'être français,
26:07 il est fier d'être français, ça veut dire quoi pour le monde ?
26:11 - Je ne vous parle pas de ce qu'il dit, quand tu tiens des propos comme ça, tu n'aimes pas le pays dans lequel tu vis.
26:22 - Donc il n'est pas fier d'être français, excusez-moi.
26:25 - Il n'y a même pas de sujet là-dessus, quand on a un minimum de cerveau, on ne rentre même pas dans ce genre de débat,
26:31 ça paraît tellement évident, c'est limpide, mais le problème en fait, c'est le mal que font ces gens à la majorité des musulmans.
26:39 - Oui mais ça on l'a dit, d'accord, mais que les musulmans le dénoncent, mais ils ont peur, et carrément, je l'ai dit à l'idéologie derrière, c'est parfait,
26:47 mais vous êtes dans le Dini, on ne peut rien faire, elle est dans le Dini.
26:51 - Lorsque Notre-Dame a brûlé, vous savez, d'ailleurs je vous transmets le message de mes amis, Olga et toute sa bande,
26:58 qui sont musulmanes, qui sont nés en Algérie, qui ont grandi ici, et qui ont pleuré lorsque Notre-Dame a brûlé.
27:06 - Non non mais... - Elles ont pleuré.
27:08 - Bien sûr, il y a que des républicains, des laïcs, des modernistes, qui sont les musulmans.
27:12 - Ce que je veux dire par là, c'est que vous avez énormément de gens, la majorité, et ils sont là-dedans.
27:17 - Non non non, ces gens-là, il faut que la justice trouve une manière de condamner ces gens-là, de manière à ce que...
27:22 - Non, ce n'est pas la justice... - Mais si, parce qu'ils font du mal !
27:24 - Non non mais... - Et ils font du mal à la majorité des musulmans !
27:27 - C'est ce que vous dites, c'est vrai.
27:29 - Je vais vous dire, vous savez pourquoi il est dangereux ?
27:31 - Oui bien sûr qu'il est dangereux !
27:32 - Il est dangereux à cause de son look, il est dangereux parce qu'il a une bonne gueule, il est dangereux parce qu'il est habillé jeune,
27:36 il est dangereux parce qu'il a un bonnet, parce qu'il a les codes de la jeunesse d'aujourd'hui, c'est pour ça qu'il est dangereux.
27:43 Et c'est drôle parce que ça a été la première réflexion de Jean-Michel en disant "pourtant il n'a pas l'air d'un islamiste", c'est ça le pire.
27:48 Alors comment on lutte Martin Garagnon ? C'était ça ma question.
27:50 - C'est un débat où c'est intéressant d'avoir ces échanges-là.
27:55 Moi je ne suis pas d'accord avec ce que vous venez de dire sur "il faut que la justice"
27:58 Non ce n'est pas la justice, là de ce que fait ce garçon, il n'y a rien de illégal, c'est très dangereux, il joue un jeu dangereux.
28:04 Et en plus la justice c'est une sanction, ce n'est pas ça qui est intéressant.
28:09 Ce qui est intéressant c'est de faire monter une autre parole, une parole qui est beaucoup plus forte,
28:12 qui à mon sens devrait être beaucoup plus majoritaire parmi notamment les musulmans en France.
28:17 Ça je suis d'accord avec vous, il y a un effet de mimétisme, il y a un effet d'achat de paix sociale.
28:21 Le problème c'est que moins ils s'exprimeront, plus c'est eux qu'on entendra,
28:24 et plus du coup on créera effectivement ce phénomène de polarisation au sein de ces sujets sur la religion.
28:29 Donc moi je pense qu'effectivement, lui c'est à mon sens, c'est clairement un business,
28:34 c'est-à-dire qu'il joue sur des codes de la jeunesse et en même temps sur une lecture de la religion qu'il ne maîtrise absolument pas.
28:39 Parce que comme vous l'avez dit monsieur, il sort des aberrations d'un point de vue de la religion.
28:44 Quand il dit "moi j'aime la France, je suis un patriote et je respecte ses valeurs",
28:49 je rappelle juste notre devise "liberté, égalité et fraternité".
28:52 Quand il traite les femmes...
28:54 - Égalité, bien sûr, il n'oublie pas.
28:56 - C'est l'obligation de l'égalité.
28:58 - C'est apparemment de dire "je respecte les valeurs de la France" et en même temps la femme elle est cachée, elle n'a pas d'ami.
29:02 - Il est intéférent.
29:04 - Elle est niée, la femme est niée.
29:06 - Un dernier mot là-dessus Jean-Michel.
29:08 - C'est une imposture.
29:10 - Le problème si vous voulez c'est que dans le code islamique pur, effectivement la femme n'est pas l'égale de l'homme.
29:17 Son témoignage ne pèse pas autant que l'homme dans une affaire judiciaire.
29:21 - Mais comme dans les discathlètes.
29:23 - Au niveau de l'héritage...
29:25 - Je n'ai pas compris, chez les juifs c'est pareil, ils font la même chose.
29:27 - Non, non, non, au niveau de l'héritage...
29:29 - Vous prenez la religion juive, les extrémistes c'est pareil.
29:31 - Au niveau de l'héritage, ce n'est pas le même héritage non plus.
29:33 Si vous voulez, dans l'islam radical, une femme est un éternel mineur qui n'a pas de personnalité juridique.
29:36 - La plupart des religions c'est la même chose.
29:40 - Mais si, c'est la même religion.
29:42 - Non, non, non, en israël, l'homme est la femme, son égo.
29:45 - Vous prenez les juifs extrémistes ?
29:47 - Oui, extrémistes.
29:49 - Mais ça ce sont des extrémistes.
29:51 - On va faire une pause, on va se retrouver dans un instant.
29:54 On parlera avec vous Jean Messia de votre histoire de l'harcob, on en parlera en fin d'émission.

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