• il y a 11 mois
La comédienne ne partageait pas du tout le point de vue de la chroniqueuse de "C l'hebdo" sur France 5 ce samedi 6 janvier 2024.

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Transcription
00:00 Quand on fait une grande cause des violences faites aux femmes, non, on n'a pas un Gérard Darmanin à la police et un Dupond-Moretti à la justice.
00:12 Moi, ça fait que je n'y crois plus. J'appelle ça truquer, j'appelle ça une bouffonnerie.
00:17 - Est-ce que ça signifie qu'à partir du moment où un homme est accusé puisqu'il y a présomption de véracité, ça veut dire qu'il doit se retirer de toute la question ?
00:30 - Il est au moins suspendu, c'est une question d'exemple.
00:33 - Mais si on en fait un exemple, c'est qu'il est coupable ?
00:36 - Non, c'est une question de donner à la parole de femmes leur place. Les femmes ne sont ni hystériques, ni folles. Elles n'inventent pas.
00:47 Parce que prendre la parole pour dénoncer ces choses-là, ça coûte un bras, une jambe, tout ça.
00:54 - Je suis d'accord avec vous.
00:56 - Pour moi, c'est ça le principe.
00:58 - La question de la présomption d'innocence peut-elle tenir si on part du principe qu'il y a une présomption de véracité ?
01:05 Et deuxième point, quand il y a des gens qui s'expriment sur ce sujet qui est douloureux, qui est extrêmement complexe et qui, évidemment, fait naître de l'émotion.
01:18 Est-ce qu'il n'y a pas quelque chose de gênant ? Est-ce qu'il y ait une telle conflictualité que, par exemple, des gens qui ont pu signer un texte qui leur semblait raisonnable
01:30 soient obligés de faire des excuses publiques de rétro-pédaler ?
01:34 - Ils ne sont pas obligés, mais ils sont obligés.
01:36 - Il y en a qui ne l'ont pas fait.
01:38 - Il y en a qui ne l'ont pas fait. Il y en a qui l'ont fait très bien. Jacques Lebar l'a fait d'une manière formidable.
01:44 - Est-ce que ça montre un débat surrendu ?
01:47 - Ecoutez-moi, vous permettez ?
01:49 - Jean-Michel, je vous pose la question. Est-ce que ça montre un débat surrendu ?
01:51 - Personne les a obligés. Ils font ça de leur plein gré, comme ils veulent. Ce sont des adultes consentants à qui personne n'a mis une kalachnikov sur la tête pour signer,
02:04 à qui personne n'a remis une kalachnikov sur la tête pour se désengager. Ils font ce qu'ils veulent. C'est comme ça.
02:13 Moi, quand j'ai ouvert ma bouche pour parler des violences faites aux femmes, j'ai eu le métier entier qui m'a rayé de la carte.
02:21 C'est comme ça. Et moi, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai été patiente et je n'ai pas démordu.
02:28 Et chacun fait comme il peut avec ce qu'il a. Mais je n'ai pas aujourd'hui à mettre, disons, les pauvres, c'est parce que ça a été si violent.
02:38 Non, non. Ils sont adultes, ils ont du pouvoir. Ce sont des hommes et des femmes privilégiés. Je ne m'en fais pas pour eux, Natacha.
02:45 - C'est intéressant pour vous aussi. - Vous, oui, mais pas moi.

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