Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.
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00:00 [Générique]
00:06 Bonjour Caroline.
00:07 Bonjour William, bonjour à tous.
00:08 Quels sont les principaux titres de ce journal ?
00:10 Le nouveau Premier ministre est en train de composer son gouvernement
00:13 en concertation bien sûr avec le chef de l'État.
00:15 On ira à l'Élysée dans un instant.
00:17 On parlera aussi de la situation chaotique en Équateur.
00:20 Après l'évasion de prison d'un des principaux chefs de gang,
00:22 plusieurs scènes de violence ont éclaté.
00:24 Des journalistes ont été pris en otage en direct à la télévision.
00:28 Et puis on entendra les joueurs de l'équipe de France de handball
00:31 à quelques heures de leur match contre la Macédoine du Nord.
00:33 C'est le lancement de l'Euro 2024.
00:37 Alors après le nouveau Premier ministre,
00:39 on attend maintenant le nouveau gouvernement.
00:42 Gabriel Attal est donc en train de le composer avec le chef de l'État évidemment.
00:46 Élodie Huchard, vous êtes d'ailleurs à l'Élysée.
00:49 Quelles sont les dernières informations en votre possession ?
00:53 Eh bien ce qu'on sait Caroline effectivement,
00:57 c'est que les consultations continuent d'abord entre le président et le Premier ministre
01:01 et puis entre le Premier ministre et son futur gouvernement.
01:04 On a su hier dans la soirée plusieurs choses.
01:06 D'abord que Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur,
01:09 était bien conforté à son poste.
01:11 Et pour preuve d'ailleurs, il sera en déplacement avec Gabriel Attal cet après-midi.
01:15 On sait aussi que Premier ministre et président voudraient un gouvernement resserré,
01:19 12 à 15 ministres de pleine exercice.
01:22 On nous dit ça à chaque remaniement.
01:24 Et pourtant à chaque fois on voit un gouvernement plutôt pléthorique.
01:27 Et le remaniement aura lieu en deux temps, comme c'est l'usage.
01:30 D'abord les ministres de pleine exercice et ensuite les secrétaires d'État.
01:34 Merci beaucoup Élodie. Merci à Charles Bagé qui est avec vous hier soir.
01:39 Déjà Gabriel Attal a dîné avec Emmanuel Macron à l'Élysée tout juste après cette rendue.
01:44 Dans le Pas-de-Calais, au chevet des sinistres et des inondations,
01:47 c'était son tout premier déplacement en tant que Premier ministre.
01:49 Mathieu Devez.
01:50 Courage à vous.
01:51 Merci.
01:52 On est avec vous et à la suite.
01:53 À peine nommé, Gabriel Attal est déjà sur le terrain, à la rencontre de sinistres et à clair marée.
01:59 C'est pour marquer à la fois la solidarité de tout le pays avec vous et derrière vous.
02:04 Puis psychologiquement parce que c'est démoralisant de revivre ça quelques mois après le premier épisode.
02:09 Au contact des Français, le Premier ministre veut rassurer,
02:12 à l'image de cet échange avec cette buraliste.
02:15 Personne ne va vous oublier.
02:16 Vous savez, moi j'ai été dans des précédentes fonctions ministre des Buralistes
02:19 puisque j'étais ministre du budget et je sais à quel point vous avez une importance absolument majeure
02:25 pour un village, pour un territoire.
02:28 Les Français sont attachés à vous et je sais que vous retrouverez vos clients.
02:31 J'aimerais boire un café avec vous.
02:33 Moi non plus.
02:34 Alors, avec plaisir.
02:35 Il adresse un message de solidarité, mais aussi un message politique.
02:39 Vous êtes l'incarnation de cette France qui travaille, laborieuse,
02:43 qui se lève tout le matin pour accueillir des clients, pour faire vivre tout un village.
02:47 Oui, tout à fait.
02:48 Aucun mot en revanche au micro des journalistes.
02:50 À titre de comparaison, Elisabeth Borne avait attendu trois jours
02:54 pour se rendre sur le terrain après sa nomination.
02:57 C'était apparemment un premier déplacement plutôt réussi, vous diriez, pour Gabriel Attal ?
03:04 En tout cas, les sinistrés qu'il a visités ont dit qu'il s'était senti compris, entendu.
03:09 Et globalement, ce nouveau Premier ministre séduit un Français sur deux.
03:13 Son atout majeur, c'est son âge.
03:15 Il a 34 ans, on le répète, c'est le plus jeune Premier ministre de la Ve République.
03:18 C'est le sujet à la une du quotidien régional que nous avons choisi de vous montrer aujourd'hui.
03:22 Le courrier Picard qui titre Gabriel Attal "la carte jeune".
03:26 Écoutez quelques réactions de Français à sa nomination.
03:29 Alors, la jeunesse pour moi, ce n'est pas forcément un avantage.
03:33 Mais je ne sais pas trop quoi en dire, je ne suis pas trop versé dans le politique.
03:38 Mais de tout ce que j'ai entendu à propos, je n'ai pas l'impression que
03:42 si la jeunesse est son seul avantage, ça ne va pas trop suffire.
03:45 Ça peut changer quelque chose d'après moi sur l'aspect moderne que peut avoir la France maintenant.
03:51 Je trouve qu'il a fait des bonnes réformes pour l'éducation.
03:53 Donc je pense que oui, ça peut changer quelque chose.
03:55 Je ne sais pas, ça dépend de sa mentalité, ça dépend de ce qu'il a prévu de faire.
03:59 Quand c'est efficace, ce n'est jamais trop jeune.
04:01 Ce qui fait peur, c'est que ce soit un mini Macron et ça...
04:04 Attention.
04:05 Ça pourrait être n'importe qui d'autre.
04:07 Mais c'est bien, c'est un jeune homosexuel.
04:09 On va dire que ça, c'est vraiment les deux points qui sont...
04:12 C'est une petite originalité.
04:13 Mais ça aurait pu être quelqu'un avec des cheveux rouges, ça aurait été pareil.
04:15 Je trouve que c'est très bien d'avoir un jeune.
04:17 Pourquoi ?
04:18 Parce que c'est une conception différente, c'est plus dynamique.
04:22 Et puis, il est dans le vent, il est dans l'air du temps.
04:27 Un vieux comme moi, je ne suis plus dans l'air du temps.
04:31 Alors le Premier ministre a passé cinq mois, vous savez, au ministère de l'Éducation nationale
04:35 où il a eu le temps de faire une forte impression.
04:37 Quel bilan va-t-il laisser après une si courte période ?
04:40 Marie-Victoire Diodonné.
04:41 En six mois à l'éducation, Gabriel Attal était sur tous les fronts.
04:46 Interdiction de l'ABAIA, plan choc des savoirs, lutte contre le harcèlement scolaire
04:52 ou port de l'uniforme.
04:53 Mais pour les parents d'élèves, avec les effets d'annonce, règne aussi un goût d'inachevé.
04:58 Il y a beaucoup de chanciers qui sont en cours.
05:00 Peu ont véritablement été mis en place réellement aujourd'hui.
05:04 Et le principal problème qui consiste à pouvoir recruter des enseignants n'a toujours pas été réglé.
05:11 Donc la priorité absolue aujourd'hui, c'est de pouvoir recruter suffisamment de personnel
05:16 qui soit dûment formé.
05:17 Gabriel Attal laisse donc derrière lui un ministère en grande difficulté.
05:21 Confronté à la plus grave crise de recrutement jamais connue.
05:24 Si on ne résout pas ça, on peut avoir les plus belles idées pédagogiques de la Terre.
05:27 Si on n'arrive pas à embaucher les personnels pour les mettre en œuvre, ça restera l'être morte.
05:32 Le syndicat salue pourtant son sens de l'écoute et son investissement.
05:36 Lui-même travaillait beaucoup les dossiers et que ce n'était pas inintéressant d'avoir un ministre
05:41 qui était quand même un poids lourd du gouvernement, qui était quelqu'un qui maîtrisait la politique.
05:45 Gabriel Attal s'est engagé à emmener avec lui à Matignon la cause de l'école.
05:50 Et ainsi prouver qu'il n'aura pas fait de l'éducation nationale un simple marche-pied, faire Matignon.
05:56 Alors à propos d'étudiants, justement, quels sont les chiffres du jour ?
06:00 À cause de la précarité, les étudiants sautent en moyenne 3,5 repas par semaine.
06:06 C'est notre chiffre du jour et c'est ce qui ressort d'une étude du syndicat étudiant La Fage.
06:10 La précarité économique, c'est le premier facteur d'échec académique.
06:14 Le froid et la neige continuent de perturber la vie des franciliens.
06:19 Oui, surtout des franciliens parce qu'ailleurs ça se passe beaucoup mieux.
06:22 À Annecy, par exemple, vous allez voir des images du magnifique manteau blanc
06:25 qui perturbe beaucoup moins la vie des habitants.
06:28 Ici, on est un peu moins habitués et c'est surtout très difficile pour ceux qui dorment dehors.
06:33 Le plan Grand Froid a été activé à Paris et dans les communes alentours.
06:36 Et des sans-abri sont accueillis dans des hébergements d'urgence.
06:40 Dans le cadre du plan Grand Froid, du fait de la chute des températures,
06:47 les services de la préfecture et notamment de la DRIL nous ont sollicité
06:51 pour pouvoir mettre à l'abri les personnes qui sont sans solution d'hébergement,
06:56 donc qui dorment dehors.
06:58 Nous avons ouvert ce gymnase qui est situé ici à Montreuil
07:02 et nous allons pouvoir accueillir 40 personnes, donc essentiellement des familles
07:07 qui, sans la couverture de ce gymnase, auraient passé la nuit dehors alors qu'il fait extrêmement froid.
07:14 Alors vous le savez, c'est la traditionnelle saison des vœux pour les responsables politiques.
07:19 Et la maire de Paris s'y est collée à son tour.
07:21 C'était ce matin. De quoi a bien pu parler Anne Hidalgo en ce début d'année 2024 ?
07:25 Des Jeux Olympiques, évidemment. Écoutez.
07:28 Chers amis, oui, nous y sommes.
07:32 Ça fait tellement longtemps qu'on parle de 2024 qu'on avait l'impression que ça n'arriverait jamais.
07:38 Eh bien, nous y sommes.
07:39 Et dans 198 jours exactement, Paris accueillera le monde pour les Jeux Olympiques
07:45 et dans 231 jours pour les Jeux Paralympiques.
07:50 Et comme vous le savez, cette grande fête commencera par une cérémonie d'ouverture inédite sur la Seine.
07:56 Cette cérémonie sera unique dans l'histoire des Jeux, pour la première fois en dehors d'un stade.
08:02 Et depuis les quais, tout le monde pourra admirer ce spectacle qui sera haut en couleur,
08:10 comptons sur Thomas Joly, et pour la première fois aussi accessible gratuitement
08:16 à des centaines de milliers de personnes.
08:20 Nous avons hâte.
08:21 Alors à propos des Jeux Olympiques, les policiers appellent à la grève la semaine prochaine.
08:28 Oui, le 18 janvier, une dizaine de syndicats ont appelé à la grève, en effet,
08:31 contre les conditions de leur mobilisation, de la mobilisation des forces de l'ordre,
08:35 pour les Jeux Olympiques de Paris cet été.
08:37 Congés, rémunérations, charges de travail, les sujets de mécontentement sont nombreux.
08:42 Dunia Tengour.
08:44 Plus de congés pour les forces de l'ordre durant les Jeux Olympiques 2024,
08:48 une demande de trop qui a du mal à passer pour un grand nombre de syndicats.
08:52 Silence radio face aux légitimes attentes des agents du ministère de l'Intérieur.
08:57 Congés, paiement des heures supplémentaires, primes J.O., revalorisation salariale, missions,
09:03 tous concernés par les J.O. Le 18 janvier, tous mobilisés.
09:07 Pour rappel, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
09:10 souhaite une mobilisation maximale des forces policières pour assurer la sécurité lors des Jeux.
09:16 Ils seront plus de 30 000 policiers et gendarmes par jour sur un mois complet, avec un pic à 45 000.
09:22 Dans ce contexte, les congés d'été des policiers seront réduits à deux semaines,
09:26 entre le 15 juin et le 15 septembre.
09:29 Aucun congé ne sera accordé entre le 24 juillet et le 11 août,
09:33 malgré l'attribution d'une prime conditionnée allant de 500 à 1500 euros.
09:37 Les syndicats appellent à plus de garanties, notamment sur le respect des congés,
09:41 mais aussi sur leur gratification.
09:43 Le ministre nous écrit enfin, mais rien de nouveau, toujours trop de flou,
09:47 toujours trop d'incertitude, toujours ce manque de reconnaissance sociale et financière.
09:52 Pour l'heure, les discussions restent ouvertes,
09:55 puisqu'une réunion entre syndicats et ministres de l'Intérieur est prévue mardi prochain.
10:00 À l'étranger, on a reçu des images assez extravagantes,
10:05 en provenance d'un petit pays d'Amérique centrale.
10:08 Il s'agit de l'Équateur.
10:09 Le président a instauré l'état d'urgence
10:11 après l'évasion du chef du principal gang criminel du pays.
10:15 Évasion suivie de soulèvements dans les prisons,
10:17 des hommes armés ont tiré sur des policiers
10:19 et prise en otage des journalistes en direct à la télévision.
10:23 La situation est totalement chaotique.
10:25 Corentin Brilhaud.
10:26 Une séquence hallucinante, en direct hier à la télévision équatorienne.
10:34 Un groupe d'hommes armés fait irruption sur le plateau d'une télévision publique,
10:38 prenant en otage des journalistes et des employés de la chaîne.
10:42 La diffusion de ces images surréalistes s'est poursuivie en direct pendant de longues minutes,
10:47 jusqu'à l'intervention des forces de l'ordre,
10:49 qui ont pu évacuer des otages en état de choc.
10:53 Ils ont tiré dans la jambe de l'un de nos caméramans et cassé le bras d'un autre.
10:59 Ils ont utilisé leurs armes à l'intérieur.
11:01 La police a été alertée et elle est arrivée en quelques minutes.
11:04 Elle a encerclé la station et est intervenue.
11:07 Ils ont tiré.
11:08 Cette prise d'otage intervient deux jours après l'évasion de la prison de Guayaquil d'Adolfo Macias,
11:13 alias Fito, chef d'un gang d'environ 8000 hommes, qui est depuis introuvable.
11:19 Une situation qui a obligé le président à employer les grands moyens.
11:24 J'ai donné des ordres clairs et précis aux commandants de l'armée et de la police
11:28 pour qu'ils interviennent dans le contrôle des prisons.
11:31 Je viens de signer le décret sur l'état d'urgence pour que les forces armées
11:35 aient tout le soutien politique et juridique dans leurs actions.
11:38 Dans les prisons, c'est aussi l'état d'urgence.
11:41 Cette évasion a suscité des débuts d'émeutes et des prises d'otages de gardiens.
11:46 En réponse, l'armée a procédé à des contrôles très stricts et très violents,
11:50 avec des détenus alignés, déshabillés et fouillés.
11:57 Adolfo Macias serait devenu au fil des années le principal acteur du narcotrafic
12:01 florissant en Équateur.
12:03 Il purgeait depuis 2011 une peine de 34 ans de prison pour crimes organisés,
12:08 trafic de drogue et meurtre.
12:10 Malgré son incarcération, son nom faisait la une des médias locaux ces derniers mois.
12:15 Il pourrait être impliqué dans l'assassinat en août dernier
12:18 de l'un des principaux candidats à l'élection présidentielle.
12:21 Suite à son évasion, de nombreuses violences dans le pays sont survenues,
12:25 comme l'attaque d'un commissariat et l'enlèvement de quatre policiers.
12:29 Dans la ville de Guayaquil, où étaient détenus Fito, un couvre-feu a été également instauré.
12:35 Mais du côté des habitants, ces mesures paraissent vaines.
12:39 Ce n'est pas la première fois que nous avons recours à l'état d'urgence.
12:44 Ce n'est pas la première fois qu'ils agissent de la sorte
12:47 et ce ne sera pas la première fois que nous n'obtiendrons pas de résultats.
12:50 Le problème ne sera pas résolu.
12:54 Je pense que les lois elles-mêmes devraient être modifiées.
12:57 Beaucoup de choses devraient être faites.
12:59 Résoudre ce problème est très compliqué.
13:01 Les autorités n'ont pas pris les bonnes mesures à temps.
13:04 Le président équatorien a déclaré son pays en état de conflit armé interne.
13:10 Cette crise sécuritaire sans précédent a fait au moins dix morts, selon un premier bilan.
13:15 Qui est l'homme du jour ?
13:18 Direction le Proche-Orient maintenant.
13:20 Il s'agit d'un pasteur palestinien de Bethléem
13:22 qui prêche sans relâche pour un cessez-le-feu à Gaza.
13:24 Il dénonce le silence des églises occidentales.
13:27 La vidéo de son prêche de la veille de Noël a été partagée plusieurs dizaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux.
13:33 Je n'ai pas l'impression d'avoir fait des progrès parce que la guerre continue.
13:38 Cela fait plus de 90 jours.
13:40 Rien ne s'est arrêté.
13:42 Et nous ne voyons toujours pas d'appel vigoureux de la part des responsables d'église en faveur d'un cessez-le-feu.
13:48 Je veux voir les responsables d'église s'unir et venir,
13:52 voire voyager ici pour appeler à l'arrêt de ce génocide.
13:55 Quel est le grand plan du jour maintenant ?
13:59 On parle d'épiphanie, c'est la saison.
14:01 C'était samedi mais on est encore très nombreux à manger de la galette, des rois.
14:04 Et jusqu'à fin janvier, on peut peut-être même gagner de l'or en dégustant une frangipane
14:08 parce que le comptoir national de l'or a proposé à certaines boulangeries de faire gagner des lingotins.
14:14 Ce sont des petits lingots.
14:15 Vous aurez peut-être la chance de tomber sur l'un d'eux.
14:18 Antoine Durand, Mathilde Couvillier, Fleur Noir.
14:20 C'est une galette qui pourrait vous rapporter gros.
14:23 Pour la deuxième année consécutive, le comptoir national de l'or s'est associé avec 26 boulangeries en France.
14:30 Des lingotins d'or de 5 grammes d'une valeur de 330 euros sont à gagner.
14:35 Pour certains, c'est une raison de plus d'acheter une galette cette année.
14:38 Les galettes sont excellentes.
14:40 En plus, s'il y a la possibilité d'un lingot d'or, rendez-vous compte.
14:46 J'hésitais parce que je cherchais une portion individuelle, mais il y avait cette possibilité.
14:52 Et donc, effectivement, ça fait la différence.
14:54 Parmi les 26 boulangeries sélectionnées, trois se trouvent à Paris, dont celle-ci dans le 7e arrondissement.
15:00 C'est eux qui sont venus à nous en nous disant qu'on était une boulangerie artisanale.
15:06 Et c'est ce qu'ils recherchaient.
15:08 Donc, du coup, on s'est dit pourquoi pas d'offrir un lingot d'or à nos clients.
15:15 Ça leur ferait sûrement très plaisir.
15:17 Ça fait venir du monde une nouvelle clientèle.
15:20 Donc, c'est très bien pour nous.
15:22 Les fèves ne seront cependant pas remplacées par ces lingotins.
15:25 Les acheteurs de galettes devront renseigner un lien sur Internet et espérer être tirés au sort.
15:31 Un concours qui fait entrer les Rois Mages dans l'ère 2.0.
15:36 Et oui, bien sûr, et vous savez bien sûr pourquoi il n'y a pas de fève dans la galette des Rois de l'Élysée.
15:40 Parce qu'il s'agit d'un président et pas d'un roi.
15:42 Et voilà, on ne peut pas le sacrer roi dans cet endroit très laïque.
15:46 [Musique]