Robert Ménard, maire divers droite de Béziers (Hérault), était l’invité de BFMTV pour évoquer la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre et le remaniement gouvernemental à venir.
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00:00 Gabriel Attal à Matignon, ça c'est un bon choix ?
00:04 Je trouve d'abord que c'est plutôt habile, parce que je ne suis pas vraiment d'accord avec ce que un certain nombre de gens ont dit là.
00:11 Moi j'habite dans une ville de province à 800 km d'ici, et Gabriel Attal c'est quand même celui qui a fait à l'éducation nationale ce que personne n'avait fait.
00:22 Ce qu'il a dit à l'éducation nationale, ce que personne n'avait dit.
00:25 Oui, enfin non, c'est pas vrai.
00:27 Décidé, au moins décidé.
00:30 Vous pouvez aussi faire comme l'extrême droite et l'extrême gauche, lui régler son compte avant même qu'il ait nommé les ministres.
00:35 Mais personne ne règle le compte de personne, c'était raisonnable dans l'analogie.
00:38 Alors attendez, attendez.
00:39 Juste, je vais essayer de finir une phrase, la baïa il l'a interdite. Pardon, il l'a interdite, il n'y en a pas. Juste c'est ça.
00:48 Moi dans ma ville, ça y est, à partir du mois de mars, il y aura des uniformes dans la chambre d'école.
00:52 Julien Audou nous disait hier, c'est pas appliqué, député RN.
00:55 Ils peuvent dire ce qu'ils veulent, enfin attendez-moi.
00:57 Je ne sais pas où il est, ils sont comme plein de députés.
01:00 Lyon, Sens.
01:01 Oui d'accord, mais il n'a qu'à aller peut-être voir dans sa circonscription, il verra que les abayés, il n'y en a pas là.
01:06 Moi, je suis dans une ville où la population issue de l'immigration, ça représente dans les écoles 60%, 70%.
01:14 Voilà, et je trouve que c'est des déceptions.
01:16 Moi, je ne vote pas pour eux, alors ça tombe bien.
01:19 Mais je veux dire, j'essaye de ne pas être une caricature par rapport à eux.
01:22 Mais attendez, ce qui m'intéressait, c'est ce que vous disiez au départ.
01:25 Vos administrés, à Béziers, donc on est loin de Paris, eux, ils sont contents, satisfaits de ce choix de Gabriel Attal à Matignon.
01:31 C'est quelqu'un qui, sur un certain nombre de questions, vous sentez bien, attendez, il n'y a pas besoin d'avoir fait l'énum pour se dire
01:39 que ce n'est pas vraiment nécessaire, ou que ça n'a pas beaucoup de sens, d'avoir 99%, j'exagère évidemment, ce n'est pas vrai,
01:45 ou 80% de gens qui ont le bac, ou 85%.
01:48 Tout le monde sait que c'est une foutaise, que le BEPC, le brevet des collèges, ça n'existe plus, tu l'as comme ça.
01:54 Et qu'il y a un ministre qui leur dise "on va refaire un bac qui ressemble à un bac, le collège unique",
02:00 tout le monde, enfin il n'y a que trois personnes à la tête de l'éducation nationale qui pensent que c'est un succès.
02:06 Enfin, ça se saurait.
02:08 Moi, je trouve que ce n'est pas si mal que ça.
02:10 Moi, je ne vote pas pour ce parti-là, ou cette mouvance-là.
02:16 Mais j'essaye d'être un tout petit peu honnête vis-à-vis de lui.
02:20 C'était le meilleur choix possible ?
02:22 Moi, c'est aujourd'hui celui qui me satisfait le plus.
02:25 Écoutez, je l'ai entendu tout à l'heure, je l'ai entendu tout à l'heure, mais à l'antenne, là.
02:29 Vous passiez des extraits de lui pendant que j'écoutais, sur ce qu'il a dit dans ce commissariat de police.
02:35 On va y venir.
02:36 Enfin, attendez, je vous rappelle qu'il y a trois semaines, Elisabeth Borne, qui était Première ministre,
02:43 parlait encore elle de sentiments d'insécurité.