• il y a 9 mois
AGRICULTURE BIO : ILS JETTENT L’ÉPONGE !
Nous irons avec LMtv Sarthe à la rencontre de Gabriel et Aurélia qui s’étaient lancé avec enthousiasme et conviction dans l’agriculture bio. Confrontés à la crise et à la concurrence des importations, ils ont dû se résoudre à jeter l’éponge.

THUIR : UN INSTITUT DE SOMMELLERIE POUR FORMER AUX MÉTIERS DU VIN
À Thuir en Occitanie s’ouvre un institut régional de sommellerie flambant neuf pour former aux métiers du vin avec l’ambition de faire rayonner le patrimoine viticole régional. Notre partenaire viàOccitanie l’a visité en exclusivité pour nous.

COLOCATION INTERGÉNÉRATIONNELLE POUR LUTTER CONTRE L’ISOLEMENT
Dans le Morbihan l’équation séniors isolés, jeunes en quête de logements se traduit par une solution originale : la colocation intergénérationnelle.
Notre partenaire TEBEO nous fera découvrir cette initiative qui recrée du lien social.

VAN GOGH : UNE EXPOSITION POUR SE PLONGER DANS SES DERNIERS VOYAGES
À l’occasion des 170 ans de la naissance de Van Gogh, découvrez la magnifique exposition qui lui est consacrée au château d’Auvers-sur-Oise. Un parcours original consacré aux derniers voyages du maître hollandais magnifiquement mis en image par notre partenaire VONews.

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00:00 [Générique]
00:15 Bonjour et bienvenue à tous dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21 Au sommet de ce journal, nous irons avec LMTV Sarth à la rencontre de Gabriel et Aurélia
00:26 qui s'étaient lancés avec enthousiasme et conviction dans l'agriculture bio.
00:30 Confrontés à la crise et à la concurrence des importations, ils ont dû se résoudre à jeter l'éponge.
00:36 À Thuyre en Occitanie s'ouvre un institut régional de sommellerie flambant neuf
00:42 pour former au métier du vin avec l'ambition de faire rayonner le patrimoine viticole régional.
00:48 Notre partenaire Via Occitanie l'a visité en exclusivité pour ce JT.
00:53 Et puis nous irons dans le Morbihan, l'équation senior isolé, jeune en quête de logement,
00:59 se traduit par une solution originale, la colocation intergénérationnelle.
01:04 Notre partenaire TBO nous fera découvrir cette initiative qui recrée du lien social.
01:09 Enfin je vous propose à l'occasion des 170 ans de la naissance de Van Gogh
01:14 de découvrir la magnifique exposition qui lui est consacrée au château d'Auvers-sur-Oise,
01:20 un parcours original consacré au dernier voyage du maître hollandais
01:24 magnifiquement mis en image par notre partenaire VO News.
01:29 Ils s'appellent Gabriel et Aurélia Désilles et ils sont éleveurs à Épineux-le-Chevreuil.
01:35 Le tableau qu'ils dressent du marché du bio est sans appel.
01:39 Entre concurrence des produits bio importés et impossibilité de vendre à des prix assez rémunérateurs,
01:45 leur choix est fait, se déconvertir pour revenir à de l'agriculture conventionnelle.
01:50 Un reportage d'Anthony Pitton.
01:52 Ils avaient fait le choix du bio, aujourd'hui ils en reviennent.
01:56 Pour ces deux éleveurs, le prix de la vente de la production ne suffit plus à compenser les charges.
02:01 On produit en bio, on achète de la semence bio qui coûte trois fois plus cher que la conventionnelle
02:06 et au bout on les a vendues à trois fois moins cher.
02:09 Donc voilà, on arrête.
02:12 Concrètement, lors des deux dernières années, les agriculteurs ont dû vendre une grande partie
02:16 de leur production certifiée bio au prix du conventionnel.
02:19 La faute à un recul de la part du bio dans la consommation des ménages.
02:23 Après sept années d'agriculture biologique, ils ont donc choisi de se tourner vers l'agriculture intensive.
02:29 Le bio fonctionnait bien, voilà quoi, il faut le dire.
02:32 Mais maintenant on trouve la différence.
02:36 Pour l'instant il y a la production d'œufs bio des fermiers de Louis qui nous sauve.
02:40 Heureusement, on est soutenu par la filière.
02:42 Mais après au niveau des prix de viande, vache à laitante, on est arrivé au même prix que le conventionnel ou le bio.
02:49 Il n'y a plus d'écart.
02:51 Moi ça me gêne beaucoup, parce que ce n'était pas du tout mon éthique.
02:55 Donc voilà, mais par choix, on est obligé aussi de vivre.
03:02 Pour les deux éleveurs, la crise du bio est aussi la faute aux importations.
03:07 Parce qu'en fait on voit bien le bio étranger et le bio français, il y a un écart de prix.
03:11 Donc je comprends que les consommateurs aussi veuillent leur porte-monnaie.
03:15 Mais si on veut sauver l'agriculture française, il y a un moment, il faut faire le geste.
03:20 Le processus de déconversion bio prendra encore plusieurs années.
03:23 Le temps que toutes leurs parcelles soient déclassées.
03:26 Gabrielle s'est déjà équipée de produits répulsifs.
03:30 Créée par deux habitants du territoire, une entrepreneuse et un agriculteur,
03:34 avec l'objectif de permettre aux maraîchers de l'Isère d'avoir accès au marché de la restauration collective.
03:39 Abbé Epluche approvisionne les cuisines collectives iséroises en légumes locaux,
03:44 préalablement épluchés, lavés et coupés.
03:47 Depuis octobre, l'entreprise élargit son offre en proposant des légumineuses cuites et conditionnées sous vide,
03:53 grâce à sa nouvelle conserverie.
03:55 Son objectif, créer un lien entre les agriculteurs et les cantines.
03:59 Potimarron, carottes et choux, les légumes divers sont dans toutes les cantines iséroises.
04:05 Mais avant d'être servis, le légume brut est traité par Abbé Epluche.
04:09 Créée en 2012, la légumerie du Fontanil-Cornillon a pour but de tisser un lien
04:15 entre les producteurs locaux et les cuisines collectives.
04:18 C'est vraiment un travail qui va vraiment de la source, c'est-à-dire du producteur,
04:22 qui nous amène ses légumes lui-même ici.
04:24 Nous ensuite, on va les stocker, on va les éplucher, les laver, les couper,
04:29 les conditionner et les renvoyer dans les cantines.
04:31 C'est la plus grosse période pour nous, paradoxalement, l'hiver de légumes,
04:34 puisque c'est là où on a le plus de légumes.
04:35 Au printemps, on n'a plus de légumes parce que tous les légumes de la gare sont épuisés.
04:39 Alors pour travailler toute l'année, l'entreprise a lancé une conserverie et y prépare des légumineuses.
04:45 Riches en protéines, elles peuvent remplacer la viande pour les menus végétariens.
04:49 La légumerie encourage les agriculteurs isérois à cultiver des légumineuses
04:54 et souhaite même développer une filière.
04:56 Poix chiche, haricots rouges, haricots blancs, flageolets,
04:58 c'est toutes des choses qui sont difficiles à préparer en cantine quand on veut les faire en sec,
05:02 puisqu'il y a une phase de trempage, et donc qui est très très longue.
05:05 Et nous, avec le process qu'on a mis au point, en fait, on peut passer vraiment du sec
05:08 à une légumineuse prête à être utilisée dans les cantines.
05:11 En 4 heures, la légumerie prépare 96 kg de haricots rouges.
05:15 Chaque jour, leurs produits permettent de préparer 25 000 repas.
05:19 Des petits producteurs aux structures plus importantes,
05:22 ABE & Pluche s'approvisionne auprès de 40 producteurs de l'ISER et des départements limitrophes.
05:27 Nous avons au moins 2 ou 3 producteurs par légume pour éviter les aléas climatiques
05:32 et avoir les volumes nécessaires lors des gros pics.
05:35 Nous avons des producteurs locaux pour des clients locaux.
05:38 Le plus gros client de la légumerie est le département qui fournit 5 cuisines collectives.
05:43 ABE & Pluche emploie 12 salariés et transforme 250 tonnes de légumes par an.
05:49 L'Institut Régional de Sommellerie Sud de France a ouvert ses portes à Thuir,
05:54 près de Perpignan, un institut pour préparer les futurs grands sommeliers de demain.
05:59 Début janvier, une première promotion a démarré en vue de décrocher
06:02 un bachelor Wine Business & Management, dont le coût de la scolarité
06:06 est entièrement pris en charge par la région Occitanie,
06:09 mais aussi un centre de formation dernier écrit pour former les professionnels du vin et de la gastronomie.
06:15 Un reportage d'Isaac Barry pour Via Occitanie.
06:18 C'est un bar qui est interactif puisque toutes les plateformes de bar sont connectées.
06:22 4 étages, plus de 4 millions d'euros de travaux et 1000 m2 de superficie en plein cœur de Thuir.
06:29 Destiné aux professionnels, l'Institut Régional de Sommellerie Sud de France forme au métier du vin.
06:36 Aujourd'hui, c'est cours de mixologie.
06:39 Aujourd'hui, la mixologie est très importante aux sommelleries.
06:42 Les jeunes doivent savoir créer des cocktails, même si ce n'est pas leur métier fondamental,
06:47 puisque aujourd'hui les barmanes sont en place,
06:49 mais le sommelier dans un établissement, dans un palace, doit pouvoir créer un cocktail.
06:54 D'une capacité de 100 élèves, plusieurs types de formations sont proposées.
06:58 En plus d'un bachelor spécialisé dans le luxe, la gastronomie et le no-tourisme,
07:03 d'ici 2025, l'établissement ouvrira des classes préparatoires aux grandes écoles de sommellerie.
07:09 C'est une première en France. Dans ces cours de classes préparatoires,
07:12 ça s'adresse uniquement à des gens qui travaillent ou à des jeunes sommeliers.
07:15 On va leur donner les clés de compréhension du concours.
07:18 Sur les concours, il y a des spécificités, c'est très précis, les grilles de sélection sont très précises.
07:23 Des fois, ça se joue à un demi-point près, la première place, et nous, on est là vraiment pour les former à ça.
07:28 Il manque un petit point de citron vert.
07:32 Pour le moment, l'année ne coûte rien aux apprenants.
07:35 Les cours sont financés par la région Occitanie.
07:39 L'autre enjeu de l'Institut, faire rayonner le patrimoine viticole régional.
07:44 Qui dit vin de l'international, dit que nos vins, le vin des As, le vin du Roussillon,
07:54 seront mêlés à tous les autres vins et auront aussi leur place dans tous les vins du monde.
08:01 L'Institut Régional de Sommellerie Sud de France ouvrira ses portes aux étudiants à partir de janvier.
08:08 Le PGHM, ou peloton de gendarmerie de haute montagne, basé près de Gérardmer,
08:15 effectue une centaine d'interventions par an dans le massif des Vosges, en alternance avec les sapeurs-pompiers.
08:21 Je vous propose de les retrouver à 1200 mètres d'altitude pour un exercice de secours
08:26 en compagnie de Thierry Lasson et de Denis Lequienne de Vosges Télévisions.
08:30 En terme de bilan, c'est un jeune homme de 18 ans qui a juste détendu la cheville en descendant voir la vue.
08:37 Un scénario bien rodé pour des techniques de secours en montagne qui le sont tout autant,
08:42 car travaillées et retravaillées chaque mois par les dix gendarmes,
08:45 dont sept sous-officiers du PGHM de Xanru-Longemère, formés au Centre National d'Instruction de Ski et d'Alpinisme de Chamonix,
08:53 et que nous avons retrouvés ce mardi matin sur le massif des Vosges, au Haut-Gazon, à 1200 mètres d'altitude.
08:59 Le peloton de gendarmerie de Haute-Montagne, qui en alternance avec les sapeurs-pompiers,
09:03 réalise en toute saison et en moyenne pas moins d'une centaine d'interventions par an.
09:08 Et d'ailleurs, on a déjà commencé il y a une dizaine de jours avec six interventions en une semaine
09:13 liées essentiellement à de la randonnée pédestre à pied ou en raquette sur des endroits enneigés.
09:20 Ce qu'on constate, c'est que les gens s'aventurent sur des sentiers estivaux,
09:24 sur des sentiers de randonnée qui sont balisés pour des activités estivales, quand il n'y a pas de neige,
09:29 et ils s'aventurent à pied sur ces sentiers qui sont forcément enneigés, qui peuvent être vers glacés.
09:34 Secouriste au PGHM, un métier passion avant tout.
09:38 Ça a été un choix qui, au début, je ne pensais pas y arriver,
09:42 mais je me suis dit que petit à petit j'ai réussi à m'entraîner, à me préparer pour ça,
09:46 et puis au final, ça a marché.
09:49 C'est un métier... En fait, on est au boulot, mais on n'a pas vraiment l'impression d'être au boulot,
09:55 parce que c'est une passion en même temps.
09:57 Avec les vacances de février, nombreux sont les amateurs de randonnées qui vont chausser les raquettes.
10:02 Et de petits conseils peuvent éviter le pire, comme d'abord se renseigner sur les conditions météo et d'enneigement.
10:08 La randonnée raquette se pratique sur des sentiers balisés pour la raquette.
10:12 Ne pas s'aventurer sur des randonnées avec des balisages estivaux, donc pour l'été,
10:16 parce que ce sont des sentiers qui sont très escarpés, et en raquette, c'est difficile d'y progresser.
10:22 Sans oublier de transmettre votre parcours à une personne qui, en cas de retard suspect, pourra alerter les secours.
10:29 D'après les statistiques, l'isolement touche près du quart des seniors de plus de 75 ans,
10:36 quand de nombreux jeunes sont en quête de logement.
10:38 Alors la solution, la colocation intergénérationnelle.
10:42 Un dispositif qui résout les problèmes de chacun et qui permet surtout de créer du lien entre deux générations.
10:49 Dans le Morbihan, une jeune association met en relation des jeunes de moins de 30 ans avec les personnes âgées.
10:55 C'est un reportage de Karine Chauvrelier pour TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme.
10:59 Bonjour ! Bienvenue chez René, et aussi chez moi et Quentin, mon co-locataire.
11:07 Mais aussi...
11:08 Onix, le chat.
11:09 Tous vivent dans cette maison à Saint-Avey.
11:12 La colocation intergénérationnelle, René, 82 ans, la pratique depuis 20 ans.
11:17 Après le décès de son épouse il y a 18 mois, il a failli y mettre un terme.
11:21 C'eût été une bêtise d'arrêter parce que je vous dis, je me retrouvais tout seul, et là ça crée quand même une vie.
11:29 Il y a des atomes crochus qui se sont immiscés dans notre vie quotidienne.
11:35 Et ma foi, je les aime bien mes petits là.
11:38 Cette nouvelle vie, Agathe, 22 ans, et Quentin, 19 ans, la découvrent depuis deux mois.
11:43 À l'étage, ils ont leur propre espace tout en sachant que René n'est pas loin.
11:47 Une formule où ils trouvent leur compte.
11:49 Pour éviter les émeutes justement, être accompagnés, il y a toujours quelqu'un à côté.
11:53 C'est toujours sympa d'avoir quelqu'un aussi chez soi en plus.
11:56 Et puis d'avoir aussi assez d'espace.
11:58 Je pense que c'est quelque chose qui n'aurait peut-être pas été accessible si on n'avait pas eu...
12:01 Oui c'est assez grand quand même, on a de la chance que ce soit assez grand.
12:03 Les trois colocataires n'hésitent pas à partager des moments ensemble.
12:07 Et le caractère de l'octogénaire ne laisse pas les étudiants indifférents.
12:11 Il est haut en couleur.
12:13 On a essayé de partager un peu de temps ensemble et...
12:16 Oui on s'entend bien, on a eu de la chance je pense.
12:19 La rencontre s'est faite grâce à l'association Ensemble de Génération.
12:23 Après un peu plus d'un an d'existence, elle compte une vingtaine de binômes sur le Morbihan.
12:28 Ils restent chez eux, ils restent autonomes chez eux, avec de la vie chez eux.
12:32 Et les jeunes apportent de la gaieté à la maison.
12:35 C'est pas une location d'ailleurs, c'est vraiment créer du lien social entre un jeune et un senior.
12:41 Trois formules d'hébergement sont possibles.
12:43 De la gratuité avec présence régulière, à une contribution financière de 300 euros,
12:48 et des moments de convivialité.
12:50 Voilà et pour compléter cette colocation, rien de tel qu'une bonne sortie en discothèque.
12:55 Annie Lévy-Lenne, Diz et Pat de Devitrey se sont regroupés
12:59 pour permettre à 92 de leurs résidents de se retrouver au Gossip Club.
13:04 Son adapté, lumières tamisées, cocktails sans alcool.
13:08 Tout était mis en place pour accueillir les seniors dans les meilleures conditions.
13:12 De Jean-Jacques Goldman en passant par Dalida et Johnny Hallyday,
13:16 Natacha Astor a passé un moment mémorable pour TVR.
13:20 Non, ce ne sont pas des cocktails alcoolisés, mais bien des jus d'orange.
13:25 Car ce jeudi après-midi, c'est sortie discothèque pour les résidents de Diz et Pat du pays Devitrey.
13:30 On est venus là pour s'amuser, pour danser. C'est la première fois que je viens en discothèque.
13:35 Et je suis très contente. Je suis venue avec mon amoureux et j'ai dansé deux tangos.
13:42 Ils sont 90 résidents et une trentaine d'animateurs à fouler la piste du Gossip Club.
13:46 A 12 euros l'entrée, les boissons softs sont à volonté,
13:49 et la musique bien variée, de la musette à Jean-Jacques Goldman.
13:52 Parmi les danseurs, Jacqueline était l'ancienne gérante de la discothèque La Pergola,
13:57 une institution dans le Grand Ouest, ouverte en 1975, qui pouvait accueillir près de 4000 personnes.
14:03 Moi j'étais bambino à l'époque et j'allais danser là-bas.
14:06 J'étais toujours administratrice de l'Ampiché, qui avait toujours des belles toilettes, des belles chaussures, toujours souriantes.
14:13 Et cet après-midi, c'est vraiment un plaisir de pouvoir recevoir l'Ampiché
14:16 et de lui rendre à notre tour la joie de pouvoir danser.
14:20 L'établissement s'est adapté, son et lumière tamisées.
14:23 On laisse le déambulateur de côté pour swinguer, histoire de vivre une deuxième jeunesse.
14:27 Cet après-midi dansant inter-épade sera certainement reconduit pour le plus grand bonheur des résidents.
14:33 Alban Michon est un explorateur polaire, né dans l'aube.
14:38 Il ne revient dans le département qu'une fois par an,
14:40 et le reste du temps, il se rend dans les extrémités les plus éloignées du globe terrestre.
14:45 Il travaille aussi en collaboration avec des scientifiques.
14:48 Après une exploration en duo en kayak, ou encore une expédition en solitaire pendant 62 jours,
14:55 il va plus loin cette fois-ci en préparant une expédition novatrice.
14:59 Notre partenaire Canal32 l'a rencontré, regardez.
15:03 Alban Michon n'a pas froid aux yeux.
15:06 Du haut de ses 45 ans, l'explorateur polaire se rend dans les milieux les plus froids et hostiles de la planète.
15:12 Le métier d'explorateur, c'est vrai que quand on dit ça, on se dit "mais ça n'existe plus ce métier".
15:16 Et bien en fait, si on veut protéger le monde, il faut en comprendre son évolution.
15:21 Et comprendre son évolution, il y a les scientifiques, il y a les scientifiques de laboratoire,
15:25 il y a les scientifiques de terrain, et l'explorateur, c'est l'après-scientifique de terrain.
15:29 Troiens d'origine, tout a commencé ici, dans l'aube.
15:32 J'ai commencé à la piscine des Chartreux à l'âge de 10-11 ans,
15:36 parce qu'à force de dire à mes parents "je veux faire de la plongée, je veux faire de la plongée",
15:39 ils m'ont emmené faire un baptême de plongée au subatroie à l'époque.
15:41 Ma première plongée sous la glace, c'est à Cléret, aux Terres Rouges.
15:45 Je suis allé sous de la glace de nuit, je suis ressorti, j'étais gelé,
15:48 mais j'ai trouvé ça magnifique.
15:51 Sa première expédition, plongée en équipe sous le pôle Nord géographique.
15:55 Sa dernière aventure, 62 jours pour traverser le passage du Nord-Ouest en solitaire.
16:01 Mais la plus compliquée jusqu'ici, son expédition en kayak des mers,
16:05 à deux sur la côte Est du Groenland.
16:08 Depuis 2015, il vit de ses explorations, objectif fournir des données régulières aux scientifiques.
16:14 D'après Alban, tout est imaginable, ce qui l'a amené à mettre en place son prochain projet.
16:20 Il s'appelle la mission Biodysseus, l'odyssée des biocéanautes.
16:23 Les biocéanautes, c'est les gens qui vont vivre sous l'eau.
16:25 Je vais construire une base de recherche sous-marine, où on va être à quatre à l'intérieur.
16:29 C'est une base de recherche qui va faire 24 mètres de long, 2,30 mètres de large.
16:32 Et on va vivre six mois sous la banquise arctique,
16:35 où il y aura des programmes scientifiques physiologiques également.
16:38 Et puis la deuxième chose, c'est que puisqu'on est dans les endroits extrêmes de la planète,
16:42 il va falloir tester les prototypes, qui feront le monde de demain.
16:46 Toute une partie de son travail consiste à partager le fruit de ses expériences,
16:50 d'où la publication de son livre "L'école des explorateurs",
16:54 dans lequel il donne des conseils pour préparer sa propre aventure.
16:59 C'est un peu le verdin du peuple britannique, le mémorial de Tiepal, érigé il y a 90 ans,
17:06 est un haut lieu du tourisme de mémoire dans la Somme.
17:10 Il figure désormais dans la liste des monuments classés patrimoine mondial de l'UNESCO,
17:15 tout comme 138 autres sites mémoriels de France et de Belgique.
17:19 Une reconnaissance qui devrait relancer la fréquentation touristique de ces sites exceptionnels.
17:24 Regardez ce reportage de Jérôme Houbron pour WEO TV, la chaîne de la Voix du Nord.
17:29 Faut-il encore présenter le mémorial de Tiepal, érigé en hommage aux soldats britanniques tombés ici durant la Grande Guerre ?
17:37 Oui, car le monument, cher au cœur des Britanniques, est désormais auréolé d'un nouveau label, celui de patrimoine mondial.
17:44 C'est une page d'histoire, il faut le préserver pour longtemps.
17:48 Ça doit rester comme ça et être entretenu pour toujours,
17:52 et pour que les générations futures puissent venir et comprendre ce qu'il s'est passé ici.
17:56 J'ai croisé des écoliers français et j'espère qu'ils en parlent parce que ce lieu doit continuer à vivre.
18:01 Le site mémorial de Tiepal figure parmi les 139 sites mémoriels français et belges nouvellement labellisés par l'UNESCO.
18:08 À l'historial de la Grande Guerre, voisins du mémorial, l'annonce a de quoi ravir.
18:12 L'inscription à l'UNESCO pourrait bien doper une fréquentation touristique déjà conséquente.
18:17 On a eu des fréquentations exceptionnelles pendant le centenaire, 114 000 visiteurs au musée à Peronne en 2014.
18:25 En 2018, l'ensemble des sites de mémoire de la Somme enregistraient des retombées économiques aux alentours de 21 millions d'euros.
18:31 Si le tourisme de mémoire constitue une manne financière indéniable pour les professionnels du secteur,
18:36 encore faudra-t-il adapter les services à un nouvel afflux.
18:40 Au niveau des services, il faut qu'on ait l'offre d'hébergement, de restauration qui suivent.
18:46 En plus, il y a l'opportunité du Canal Seine Nord Europe qui est situé à proximité des sites de mémoire.
18:53 Donc on risque d'avoir des afflux de visiteurs qui vont aller en constante augmentation dans les années à venir.
18:58 Il faudra que l'offre s'adapte à cette nouvelle demande.
19:02 Durant le centenaire de la Grande Guerre, plus d'un million de visiteurs ont parcouru les sites de mémoire de la Somme.
19:08 Un chiffre en baisse depuis la crise sanitaire et le Brexit.
19:11 L'inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO tombe à point nommé et contribue, elle aussi, aux devoirs de mémoire.
19:21 Les touristes sont aussi parfois des Instagrammeurs.
19:24 Leurs caractéristiques recherchées en tous lieux.
19:27 Le meilleur lieu, le meilleur angle pour réaliser la photo qu'ils pourront partager avec leur famille, leurs amis ou leurs followers.
19:35 En Martinique, une association aménage et décore des lieux spécifiques afin de leur faciliter la tâche.
19:41 Un petit selfie et c'est dans la boîte.
19:43 C'est un reportage de Diana-François Eudoxie pour Via ATV sur place.
19:49 Un instant spot qui donne des ailes aux Instagrammeurs.
19:52 Avec une vue sur la commune de Sainte-Marie, Valorisation Martinique a finalisé son nouvel instant spot cet après-midi.
19:59 Sur la route de Tartan à Trinité, cette réalisation est inspirée de l'oiseau Mokeur gorge blanche, une espèce endémique sur notre île.
20:08 Après un an de travaux, l'association réalise sa septième oeuvre.
20:13 J'avais un rendez-vous avec le PNR, le parc naturel, qui m'ont fait une petite visite de la caravel, des points de vue et des espèces endémiques du site.
20:21 Et en redescendant chez moi, je suis tombé sur cet endroit qui était abandonné depuis longtemps.
20:28 Je me suis dit comment le mettre en avant, comment le faire revivre.
20:34 On a imaginé des ailes d'oiseaux pour faire appel au Mokeur gorge blanche, une espèce endémique de la caravel.
20:41 Les actes de vandalisme ne nous ont pas arrêtés.
20:44 Ça nous donne une autre dynamique pour dire aux autres, ou aux personnes en tout cas qui veulent nous arrêter, que ça nous motive à faire toujours plus.
20:54 On ne va pas lâcher, on va continuer.
20:57 Il est le seul avec l'Opéra National de Paris à posséder en son sein des ateliers de construction.
21:04 Céline Arcilia pour TL7 dans la Loire a eu accès aux coulisses de l'Opéra de Saint-Étienne
21:09 où entre costume et décor, tout un monde s'organise pour la bonne réalisation des œuvres.
21:14 Regardez.
21:16 Vous reconnaissez sûrement ces fauteuils Bordeaux et sa grande scène,
21:19 mais l'Opéra de Saint-Étienne garde bien caché d'autres trésors.
21:23 Derrière la salle, quelques minces affaires.
21:26 Nous sommes dans l'atelier Menuiserie.
21:28 C'est ici que sont élaborés et fabriqués les décors rigides des œuvres qui seront bientôt jouées.
21:33 Aujourd'hui, ce sont ceux de la Veuve Joyeuse.
21:36 Le travail est minutieux pour permettre au spectacle d'être le plus grandiose possible.
21:40 Ici, il n'y a pas de routine.
21:42 Moi, ce qui m'intéresse, c'est de travailler auprès de personnes créatives
21:46 comme des scénographes, des météorologues en scène et d'ajuster selon les contraintes techniques.
21:51 Que les projets soient sans cesse renouvelés, c'est quelque chose qui est dynamisant.
21:54 C'est-à-dire qu'on n'est pas amené à faire tout le temps la même chose.
21:56 Juste à côté, on travaille le métal.
21:58 Un peu plus loin, les décors sont peints avant d'arriver enfin sur scène pour le montage.
22:03 Dans quelques jours, les artistes seront là pour les répétitions.
22:06 Leurs costumes seront prêts et réalisés par d'autres artistes comme Sirpa.
22:11 Certaines pièces, comme ce manteau, représentent des semaines de travail.
22:15 Et si l'esthétique est importante, il faut aussi broder avec certaines contraintes techniques.
22:20 Des robes qui a une traîne ou le manteau qui est lourd, tout simplement.
22:27 C'est bien réfléchi, très précis.
22:30 Avoir ces ateliers au cœur même de l'opéra est une particularité stéphanoise.
22:34 C'est unique en province.
22:36 Un atout pour gérer les coûts.
22:38 Pas plus de 70 000 euros pour la partie décors et costumes.
22:41 Et cela permet de proposer des œuvres made in Loire.
22:44 C'est une très grosse force parce que ça permet à l'Opéra de Saint-Etienne de produire ces ouvrages lyriques.
22:50 On en produit en moyenne la moitié, voire un peu plus, chaque saison.
22:54 A Saint-Etienne, on peut donc voir des interprétations d'œuvres uniques.
22:57 Des œuvres qui s'exportent ensuite et participent à la renommée de Saint-Etienne.
23:02 L'Opéra de Saint-Etienne fait partie des grands opéras français.
23:05 On a des coproducteurs qui sont des coproducteurs de renom.
23:08 Le Théâtre des Champs-Élysées, le Palazzo Bruzzane, ce sont des maisons de très haut niveau.
23:14 L'Opéra de Saint-Etienne fait partie de ces grandes maisons.
23:17 Un succès évidemment aussi local.
23:19 La salle enregistre plus de 90% de fréquentation à chaque représentation.
23:24 À l'occasion des 170 ans de la naissance de Van Gogh, le château d'Auvers-sur-Oise
23:28 se glisse dans le sillage de l'exposition événement du musée d'Orsay
23:32 pour proposer un parcours original sur les derniers voyages du maître hollandais.
23:36 De Paris à Arles, en passant par Saint-Rémy-de-Provence,
23:39 Van Gogh, les derniers voyages, évoquent également les voyages intérieurs de l'artiste,
23:44 ses inspirations, jusqu'à son ultime étape à Auvers-sur-Oise.
23:48 Regardez ce magnifique reportage de notre partenaire Véronius.
23:53 Au château d'Auvers-sur-Oise, c'est une invitation au voyage,
23:57 aux côtés de Vincent Van Gogh, que vous propose cette toute nouvelle exposition.
24:02 Voyage à travers les derniers lieux parcourus par l'artiste,
24:06 Arles, Saint-Rémy-de-Provence, mais aussi Paris, où Vincent a rejoint son frère.
24:12 - On a désiré ici reproduire la vue que Vincent Van Gogh avait de cet appartement
24:18 sur les toits de Paris, qu'il a reproduite à de nombreuses reprises.
24:23 Également un jeu de ces croquis, qui sont évidemment des reproductions ici,
24:27 mais qui sont de très belles reproductions.
24:29 - Auvers-sur-Oise est le dernier voyage de Van Gogh.
24:32 L'artiste va y peindre 74 tableaux en 70 jours, une ville qu'il découvre grâce à son frère.
24:40 - Au moment où il décide de devenir artiste, il échange avec Théo, son frère,
24:44 qui va être son soutien financier et affectif pendant toute cette période.
24:47 Et il dit à Théo "J'ai le mal du pays, le mal du pays des tableaux".
24:51 Il veut retrouver le pays des tableaux.
24:53 Il a tenté pendant 4 ans de devenir prédicateur,
24:56 et donc il avait quitté le monde des tableaux, puisqu'avant il était marchand d'art.
24:59 En tant que marchand d'art, il avait vu des tableaux tout le temps,
25:02 dont de nombreux tableaux d'Auvers-sur-Oise.
25:04 Et il a donc retrouvé ce territoire-là, où il n'avait jamais mis les pieds physiquement,
25:08 mais qu'il connaissait par cœur à travers les œuvres.
25:10 Pour lui, c'était un retour au pays des tableaux.
25:15 - Les toiles de Van Gogh présentées ne sont évidemment pas des œuvres originales,
25:19 mais des reproductions, à l'échelle, d'un réalisme plus vrai que nature.
25:24 - Le musée Van Gogh d'Amsterdam nous a offert une série de 9 tableaux
25:28 qui sont d'un réalisme vraiment bluffant.
25:30 Et c'est vrai qu'il faut un œil sacrément entraîné pour voir la différence,
25:33 y compris dans la pâte, vraiment, les œuvres sont en relief,
25:36 les couleurs sont parfaitement restituées, et même les cadres d'origine sont reproduits.
25:42 - L'exposition se termine dans cette grande salle de 300 mètres carrés,
25:46 avec une projection immersive et mouvante à 360 degrés
25:50 sur le séjour de Van Gogh à Auvers-sur-Oise.
25:53 L'exposition Van Gogh, les derniers voyages,
25:56 est à voir jusqu'au 29 septembre 2024, au château d'Auvers-sur-Oise.
26:01 - Voilà, c'est la fin de cette édition. Merci à vous de l'avoir suivie.
26:06 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires. Au revoir.
26:11 (Générique)
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