REPORTAGE INFOS GRENOBLE TRAVAUX. Depuis des décennies, le quai Charpenay entre Grenoble et La Tronche connaît de l'érosion et des glissements de terrains. Pour sécuriser les berges de l’Isère, 11 000 tonnes de blocs de roche sont répartis du bord jusqu’au milieu de l'Isère. Ce système force le courant à rester au centre du cours d'eau.
Le chantier a commencé en juillet, mais les nombreuses crues de cette année ont impacté le bon déroulement des travaux.
Le coût du renforcement des berges et la création d’une nouvelle route a coûté 960 000 euros à la métropole.
La revégétalisation est en cours et l’installation des blocs de roche est terminée.
Une autre phase de travaux est prévue pour installer des pistes cyclables.
Elus interviewés dans ce reportage : Bertrand Spindler (maire de La Tronche) et Jean-Yves Porta (en charge des risques naturels à la métropole)
Le chantier a commencé en juillet, mais les nombreuses crues de cette année ont impacté le bon déroulement des travaux.
Le coût du renforcement des berges et la création d’une nouvelle route a coûté 960 000 euros à la métropole.
La revégétalisation est en cours et l’installation des blocs de roche est terminée.
Une autre phase de travaux est prévue pour installer des pistes cyclables.
Elus interviewés dans ce reportage : Bertrand Spindler (maire de La Tronche) et Jean-Yves Porta (en charge des risques naturels à la métropole)
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00:00Montée des eaux et érosion depuis des années, le quai Charpenay entre Grenoble et la Tronche connaît des glissements de terrain qui impactent la circulation.
00:14Pour sécuriser les berges, des blocs ont été installés du bord jusqu'au milieu de l'isère.
00:19L'intérêt de tous les enrochements qui ont été placés, c'est de redonner la vitesse au centre du cours d'eau et pas sur les bords pour éviter l'érosion.
00:27Et on voit, en regardant attentivement les tourbillons dans l'isère, que justement ces missions réussies puisque le courant repart bien dans son lit à l'axe.
00:36On peut dire que c'est un beau travail qui a été fait avec cette sécurisation des berges pour éviter ces glissements de terrain qui sont là.
00:46C'est plutôt des décennies, on retrouve des vieux documents où on parle déjà de ces glissements de terrain.
00:52On a toute l'eau qui descend de la chartreuse avec une géologie très particulière, très hétérogène qui fait que l'eau passe des fois par ici, par là.
01:04Et en tout cas, on avait ces gros glissements de terrain dont on trouve maintenant les solutions.
01:09Le chantier a commencé en juillet, mais l'isère n'est pas un long fleuve tranquille.
01:12Les nombreuses crues de cette année ont impacté le bon déroulement des travaux.
01:16Statistiquement, quand on a dimensionné le projet, on avait 1% de chance d'être arrêté.
01:20Les travaux étaient prévus à cette saison, on n'est pas censé avoir de crues.
01:23Vous voyez déjà qu'on en a eu 3, 4 rien que depuis le mois d'août qui ne sont pas censés atteindre ce niveau-là.
01:29On n'aurait jamais dû dépasser les 200 mètres cubes secondes.
01:32On est monté à presque 650.
01:34On observe des chutes de neige sur la fin de l'automne avec une remontée en température et de la pluie derrière.
01:42Et donc, on a des montées d'eau et des débits d'eau qui deviennent de plus en plus importants sur ces périodes-là.
01:49Le coût du renforcement des quais et la création d'une nouvelle route a coûté 960 000 euros payés par la métropole.
01:56Après le travaux d'héberge, il faudra aussi s'occuper de la reprise de la chaussée au printemps pour une ouverture prévue avant l'été 2025.