• l’année dernière
Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du Figaro, concernant la prise de parole de la ministre de l’Education Amélie Oudéa-Castéra : «Je suis pour le service public, mais aujourd’hui il est défaillant partout. Et tout le monde n’a pas comme la ministre, les moyens de payer deux fois. Qu’est-ce qu’on fait pour ceux qui n’ont pas les moyens de mettre leurs enfants dans le privé?».

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Transcription
00:00 Même Jean-Michel Blanquer qui, sur certains points j'étais d'accord sur la laïcité,
00:04 l'autorité a quand même participé à la déconstruction en achevant le bac,
00:09 qui ne voulait plus dire grand chose, mais alors là c'est pire que tout.
00:13 On le fait au contrôle continu, il n'y a plus des preuves collectives,
00:16 c'était un rite collectif, Emmanuel Macron l'a mis à bas.
00:20 Ensuite on a eu Pap Ndiaye, qui quand même, je n'ose même pas en parler,
00:25 mais était aux antipodes, enfin était parfaitement dans ce que décrit la ministre.
00:31 Donc c'est vraiment la phrase de Beau Suet si vous voulez,
00:35 "Dieu serait des hommes qui déplorent les conséquences dont ils chérissent les causes".
00:40 Et effectivement ça rejoint un problème global,
00:43 c'est qu'on a dit "moi je suis pour le service public en réalité",
00:47 mais aujourd'hui le service public est défaillant partout,
00:51 et tout le monde n'a pas les moyens comme la ministre de payer deux fois.
00:54 Qu'est-ce qu'on fait pour ceux qui n'ont pas les moyens de mettre leurs enfants en privé,
00:58 et qui par ailleurs payent des impôts, ont des salaires assez faibles,
01:02 parce qu'ils payent justement des impôts pour avoir accès à des services publics ?
01:05 Donc c'est ça, c'est de ça qu'aurait dû nous parler la ministre,
01:08 en commençant par faire son autocritique,
01:10 ou l'autocritique des gouvernements qu'elle a soutenues.
01:14 [Musique]
01:18 [SILENCE]

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