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La Premier ministre continue son marathon de déplacements ce dimanche. Il se trouve sur un marché à Caen, dans le Calvados, pour parler pouvoir d'achat, entre autres, avec les Français. 

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Transcription
00:00 On va lutter contre cette loi parce que c'est inutile de voter une loi pareille.
00:04 Je sais bien qu'on est en démocratie, mais c'est inhumain.
00:06 Je ne vous rejoins pas sur le constat.
00:09 On a tellement besoin des gens là.
00:10 Attendez de voir la décision du Conseil Constitutionnel.
00:12 Et je ne dis pas le contraire.
00:13 On a besoin des gens là.
00:14 Ils sont utiles, dans plein de métiers.
00:16 C'est le sens de la loi qui a été votée.
00:17 On va régulariser 10 000 personnes de plus chaque année.
00:19 Oui, et toutes ces familles qui sont à la rue avec leurs enfants,
00:23 vous trouvez ça normal ?
00:25 Non, ce n'est pas normal justement, madame.
00:26 C'est pour ça que...
00:28 Mais c'est ce qu'on fait. On les a doublé ces cinq dernières années.
00:30 Ça ne suffit pas. On ne peut pas, pardon.
00:32 C'est pour ça qu'il faut à la fois être plus clair sur nos règles,
00:36 et notamment au niveau européen, agir plus efficacement.
00:39 Et ensuite, il vaut mieux intégrer les personnes qui ont l'occasion de rester en France.
00:41 Parce que vous avez raison, on en a besoin.
00:43 On n'arrêtera jamais l'immigration.
00:45 On peut mettre des murs partout.
00:47 On n'arrêtera jamais l'immigration.
00:48 Je vais vous dire, ce n'est pas une question de mur,
00:49 c'est une question d'organisation, et notamment au niveau européen.
00:51 C'est pour ça que je sais que je suis ici sur une terre
00:54 qui sait ce qu'elle doit à l'Europe,
00:56 qui sait combien l'Europe est importante pour avancer.
00:59 C'est à ce niveau-là qu'on avance aussi.
01:00 Mais vraiment, je sais que beaucoup de choses ont été dites et écrites sur ce texte,
01:05 mais la philosophie que vous évoquez, c'est exactement celle-là.
01:07 Quand vous voyez le camp de l'Eurostream, le camp de migrants,
01:10 il a fallu bagarrer jusqu'à minuit, mardi soir, je crois,
01:15 lundi soir, il n'y avait aucune place à cœur, pas suffisamment.
01:19 On en créait chaque année. On est à plus de 200 000 places.
01:21 Il a fallu bagarrer pour que ces migrants-là,
01:26 que l'identité de Narakan…
01:29 C'est des situations qui sont humainement dramatiques.
01:31 Comment on peut se regarder dans une place ?
01:33 On se rejoint.
01:33 Non, mais comment on peut accepter ça ?
01:35 On se rejoint, mais vous savez, pendant des années,
01:36 ça a été aussi beaucoup d'hypocrisie, parce qu'il y avait déjà ces situations.
01:40 Et puis il n'y avait pas de texte de loi qui permettait de prendre ça en main,
01:43 puis de faire en sorte qu'on ait une meilleure organisation.
01:45 Parce qu'à la fin, laisser des personnes venir sur notre sol
01:49 avec une forme de mirage, en sachant très bien qu'on ne pourra pas les accueillir,
01:54 ce n'est pas leur an de service non plus.
01:55 Ça a toujours été, monsieur, à la fin.
01:56 Tu me dirais plus.
01:57 Oui, mais je ne pense pas que c'était bon pour ces personnes.
01:59 On peut mettre des murs partout, on n'arrêtera jamais ça.
02:01 Encore une fois, il y a toujours une question d'organisation pour être plus efficace.
02:04 Mais ce qui veut dire qu'on va continuer à accueillir aussi.
02:07 On va régulariser 10 000 personnes qui travaillent,
02:10 qui sont intégrées dans notre pays et dont on a besoin.
02:13 C'est ça la logique de cette loi.
02:14 Il y a beaucoup d'associations qui font un travail…
02:16 Je parlais à l'instant avec une étudiante étrangère qui est là.
02:20 On a besoin des étudiants étrangers,
02:22 on a besoin de personnes qui travaillent en France.
02:24 On a besoin de la communication sur les opérations,
02:26 sur l'amourance de frais d'accueil.
02:28 Alors, il y a beaucoup de choses qui ont été clarifiées là-dessus,
02:31 sur cette histoire de quotions.
02:33 Je veux dire, on va continuer à accueillir des étudiants, évidemment.
02:35 En tout cas, merci d'être venue à ma rencontre.
02:36 Parce que vous savez…
02:36 J'avais des choses à vous dire.
02:37 Mais oui, mais vous avez pu me les dire.
02:40 Moi, je ne viens pas pour qu'on me dise tout va bien, etc.
02:42 Je viens pour aller au contact.
02:44 Je vois ça.
02:44 Je vois ça.
02:45 Vous avez raison d'être venu me voir.
02:47 - C'est bon, je peux y aller ? - Oui.

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