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Nouvelle étape judiciaire dans l'affaire Bétharram. Un des trois hommes placés en garde à vue mercredi pour des soupçons de violences physiques et sexuelles a été déféré au tribunal judiciaire de Pau en vue d'être présenté à un juge d'instruction. Une information judiciaire est désormais ouverte par le parquet de Pau visant des faits de viols entre 1991 et 1994 et d'agressions sexuelles en 2004 le concernant dans cet établissement catholique des Pyrénées-Atlantiques.

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Transcription
00:00La suite Alexandra, parce que c'est une boîte de pandore, cette affaire Bétharame, dans le communiqué très long du procureur cet après-midi,
00:11il y a un certain nombre de chiffres, tous plus impressionnants les uns que les autres, et notamment, fin janvier 2025, le recensement, c'est 112 lettres plaintes enregistrées,
00:25lettres de dénonciation de faits, de viols aggravés, d'agressions sexuelles aggravées, de violences aggravées, commises en l'espace d'un demi-siècle.
00:34Les chiffres sont tentaculaires, et en même temps, 112 lettres de dénonciation par rapport à la prévention des faits, c'est-à-dire les années durant lesquelles des faits auraient été commis,
00:46ça paraît presque peu le nombre d'élèves qui ont passé du temps entre ces murs entre 1957 et 2004.
00:55C'est pour ça que le parquet de peau indique dans son communiqué de presse cet après-midi que l'instruction judiciaire aura aussi pour but de rechercher et d'entendre d'éventuelles victimes
01:07qui ne seraient pas encore connues à ce stade. Il y a peut-être encore d'autres victimes qui ont minimisé ce qu'elles ont vécu pendant des années, parce que c'est ce qu'on entend aussi
01:18lorsqu'on écoute ces victimes qu'on a depuis une semaine à l'antenne, qui disent qu'en fait, à l'époque, elles n'ont pas forcément parlé de ce qu'elles vivaient,
01:25notamment pour ce qui concerne les violences physiques, parce qu'il y a une minimisation, mais encore aujourd'hui, une minimisation dans la société.
01:34Le procureur parle dans son communiqué de climat de terreur.
01:37Il y a une minimisation dans notre société des violences infligées aux enfants, et c'est quelque chose qui est encore assez peu considéré.
01:45On parle énormément des violences conjugales, et c'est très bien. Tout le monde connaît le chiffre d'une femme tuée tous les trois jours sous les coups de son compagnon.
01:53C'est très bien, et peu de monde connaît le chiffre d'un enfant en France, tous les cinq jours, meurt sous les coups de violences intrafamiliales.
02:03Donc il y a encore un débat, il y a encore la lumière à apporter sur ces violences physiques et parfois sexuelles pour les enfants.

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