«J'ai commencé à regarder les prix...» : comment le contexte économique influence l'orientation des lycéens

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Transcript

00:00 - 13h13 sur Europe 1, vous écoutez le journal de Céline Giraud.

00:02 Tic tac, tic tac, tic tac, le stress commence à monter pour les élèves et les parents Céline.

00:07 - Oui, à la veille de l'ouverture des inscriptions sur la plateforme, selon un sondage de l'association Article 1,

00:12 pour 64 pour 14 % des terminales interrogés, le contexte actuel de crise économique influence leur choix d'orientation.

00:19 Louis Salet, ils sont 47 % à vouloir trouver une formation plus près de leur domicile

00:25 pour limiter les frais contre 13 % l'année dernière.

00:28 Lisa, 17 ans, à Paris, est stressée, c'est bien normal à cause des vœux qu'elle doit rentrer dans Parcoursup

00:33 et s'ajoute à sa languasse de ne pas pouvoir financer sa formation.

00:36 - C'est hyper flou pour moi encore de dire exactement ce que je veux faire.

00:39 Je voulais faire une école de commerce au début, sauf que j'ai commencé à regarder les prix

00:43 et les bonnes écoles de commerce, c'est entre 10 000 et 15 000 euros par an,

00:47 donc c'est pas possible sur 5 ans de payer 75 000 euros d'études.

00:51 Du coup, je vais essayer de me tourner vers une licence, c'est un peu compliqué.

00:54 Selon l'étude, les jeunes des milieux populaires sont davantage concernés,

00:57 ils privilégient des formations proches du domicile familial,

01:00 avec un maximum de débouchés pour éviter tout risque de chômage

01:03 en renonçant parfois au métier de leur rêve.

01:05 Mathilde Salès, directrice du programme d'orientation Inspire de l'association Article 1,

01:10 qui a réalisé le sondage.

01:11 - Il y a une prise de conscience des jeunes et une intériorisation de cette problématique de l'inflation.

01:16 Une tendance qui se confirme, c'est l'intérêt pour l'alternance

01:19 pour justement ne pas avoir à assumer les frais pédagogiques de sa formation.

01:23 En raison du contexte économique, 3% des terminales sondés envisagent même d'abandonner leurs études.

01:28 Louise Salet, spécialiste éducation pour Europe 1.