Simone Menezes, cheffe d'orchestre : une carrière sans fausse note
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00:00 Jusqu'à 13h30, les midis de culture. Nicolas Herbeau, Géraldine Mosnassavoir
00:09 Place à la rencontre. Aujourd'hui, notre invitée est cheffe d'orchestre dans le monde
00:15 et selon des chiffres de 2022, elles sont 62 sur un total de 778 chefs d'orchestre,
00:21 soit 7,9% précisément. Ça vous donne une idée, être une cheffe d'orchestre
00:27 aujourd'hui reste encore exceptionnel. Pour sa part, notre invitée continue depuis 15 ans
00:32 du Brésil à l'Italie et maintenant en France à tracer sa voie. Fin janvier, elle dirigera
00:37 l'orchestre de chambre de Paris avec Pelléas etc. à partir des suites pour orchestre
00:42 Pelléas et Mélisande et à l'occasion des 100 ans de la mort de Gabriel Fauret.
00:47 Bonjour Simone Menezes. Bonjour. Bienvenue dans les midis de culture.
00:51 Simone Meneses, qu'est-ce que ça vous fait d'être une exception ?
00:55 Je ne me pose pas cette question souvent. Pas tous les matins au réveil en vous coiffant ?
01:01 Non, je pense que le but c'est de faire mon travail. La seule chose c'est qu'on sait que la réalité
01:09 de la challenge est quotidienne. Mais on avance parce qu'on a très clair ce qu'on veut faire
01:19 avec notre vie, avec notre cœur, avec la musique. Alors là j'ai parlé de la place des femmes
01:24 chefs d'orchestre, mais il faudrait déjà parler de ce métier de chef d'orchestre.
01:29 778 chefs d'orchestre. J'ai du mal à me rendre compte quelle est la part des métiers dans le monde
01:36 mais ça semble très peu. Ce métier-là est déjà un métier exceptionnel.
01:41 Oui, c'est vrai parce que les numéros d'orchestre dans le monde aussi, ce n'est pas énorme.
01:48 En général, les Américains disent parmi les recherches qu'on a un bon orchestre chaque fois qu'on a
01:57 une ville d'un million d'habitants. Donc ça veut dire qu'il faut qu'il y ait une ambiance culturelle
02:03 forte suffisamment pour tenir cette structure qu'est une orchestre avec 60 à 100 musiciens professionnels
02:14 qui vit parmi sa musique.
02:16 J'ai dit le métier de chef d'orchestre. Vous Simone Ménèsès, est-ce que pour vous c'est un métier ?
02:21 C'est un métier.
02:22 Vraiment un métier avec des horaires ? Ce n'est pas, j'attendais, une passion, de l'art, une expérience transcendante.
02:31 Non, c'est quand même un métier avec des horaires, un salaire, des congés à prendre, etc.
02:36 Absolument. Bien sûr que c'est un métier comparable à un métier d'un esportiste.
02:42 C'est un métier de haut performance, c'est un métier d'art, c'est un métier de vocation, mais c'est un métier.
02:51 Alors j'ai dit Simone Ménèsès que votre actualité, mais il n'y a pas que celle-ci, mais on commence par celle-ci,
02:56 c'est celle de l'orchestration de l'Orchestre de la Chambre de Paris avec Pelléas, etc.
03:02 Ce sera fin janvier, je vous propose tout de suite d'écouter justement le prélude de Pelléas et Mélisande de Gabriel Fauret.
03:11 Mais hélas, ce n'est pas votre direction.
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04:59 Pelléas et Mélisande, de 1898, musique de Gabriel Fauret, c'est le prélude.
05:06 Là, c'est l'Orchestre symphonique de Boston, c'était en 1987, par Seiji Ozawa.
05:12 Qu'est-ce que ça vous fait d'entendre ce prélude, Simone Ménèsès, que vous allez diriger ?
05:18 Est-ce que spontanément, là je vous remets en fait dans une ambiance de travail où vous dites,
05:22 vous avez spontanément envie de prendre votre baguette et de diriger l'orchestre ?
05:26 Ah, ça fait plaisir d'écouter cette musique, juste après les infos, nous amener un peu à cet univers rêveuse de la musique de Fauret,
05:39 qui est un compositeur formidable.
05:42 Ça fait déjà un peu déjà vu parmi les mémoires qui jettent cette musique,
05:47 et la projection de ça que va être les concerts à l'Orchestre des Chambres et de Paris.
05:51 Oui, ça fait plaisir de l'écouter.
05:53 Et comment on aborde en fait une telle œuvre que celle de Fauret ?
06:00 Comment on se dit, voilà moi, l'interprétation, l'orchestration a été faite d'une telle manière par exemple dans les années 80 ?
06:07 J'aimerais bien vous poser une question après, Simone Ménicès, sur les orchestrations différentes en fonction des générations et des époques.
06:12 Mais qu'est-ce que vous pouvez apporter, vous ?
06:14 Quelle va être votre approche ? Est-ce que c'est juste de bien distribuer les intentions en fonction des instruments face à vous dans l'orchestre ?
06:23 Ou est-ce que c'est vraiment d'y apporter une interprétation qui vous est singulière ?
06:27 Quand je commence le travail de choisir comment faire l'interprétation d'une musique,
06:34 la première chose pour moi c'est de comprendre bien les contextes dans lesquels cet compositeur a travaillé.
06:41 Je sais qu'il y a certains chefs qui vont commencer par la musique tout simplement, par la partition,
06:47 et après ils ont allé dans les contextes.
06:50 Moi je préfère aller dans les contextes d'abord, de savoir quand il a composé, pourquoi il a composé,
06:55 qu'est-ce qui s'est passé dans sa vie privée à ce moment,
06:59 parce que pour moi ce sont des informations très importantes qui peuvent donner des pistes pour après, dans la partition,
07:05 découvrir des choses que sans avoir cette outil avant je ne pouvais pas découvrir.
07:10 Une chose intéressante pour moi dans ces concerts c'est justement ce regard sur Fauret,
07:18 un regard, presque un hommage sur Fauret à ses compositeurs.
07:24 Pour moi Fauret il représente un type de musique française assez pur,
07:33 c'est comme si il était un peu le Mozart de la musique française.
07:39 Carrément !
07:40 Oui, parce qu'il y a une singularité, une mélodie fluide qui sort très naturellement de chez lui.
07:48 Comme Mozart bien sûr, on parle de compositeurs de l'époque différente,
07:52 mais je parle un peu de l'âme de ces compositeurs que je vois de cette forme,
07:57 et aussi sans être prétentieux.
08:00 Il n'avait pas de prétention de s'associer à ces arts, il avait juste sa langage très authentique.
08:10 A mon avis c'est la force de ces compositeurs,
08:15 et c'est ça que j'essaie de souligner dans ma façon d'interpréter cette musique.
08:20 Mais là le défi est encore plus compliqué pour ces soirées de Pelléas,
08:24 parce que c'est une soirée qui est organisée autour de Pelléas,
08:28 mais il y a plusieurs compositeurs.
08:31 Il y a Fauret, le centenaire de sa mort,
08:34 il y a Sibélius, Auguste Arrête Thomas, c'est l'envers des destinées,
08:39 c'est aussi une création pour l'orchestre violoncelle et voix de bariton basse,
08:42 c'est une commande de l'orchestre de chambre de Paris.
08:44 Il y a aussi de Gabriel Fauret des Élégies,
08:46 et enfin Les Berceaux, un morceau composé par Fauret.
08:49 Là à chaque fois quand même ça nous plonge,
08:52 vous devez vous plonger dans des atmosphères différentes,
08:54 et en même temps les articuler pour en donner une soirée harmonieuse.
08:58 Absolument, mais ça c'est super intéressant,
09:01 parce que d'une côté c'est une soirée qui va tourner autour de Fauret,
09:06 de cette âme transparente, musicale,
09:11 et où on rencontre des contrastes qui amènent un intérêt dans le programme.
09:18 D'une côté c'est le contraste avec Pelléas et Mélisande de Sibélius,
09:23 qui sont les mêmes sujets, qui inspirent deux compositeurs complètement différents.
09:28 Et Sibélius apporte aussi un regard presque impressionniste,
09:36 mais d'un compositeur qui n'est pas un compositeur français,
09:39 mais un compositeur finlandais.
09:41 Donc ce contraste est très intéressant aussi,
09:43 même pour l'intérêt du programme.
09:46 Et Augusta, qui est cette commande que l'orchestre de chambre de Paris
09:52 a faite pour cette compositrice américaine,
09:55 elle apporte de sa côté, par son regard, un hommage à Fauret.
10:00 Donc elle a voté.
10:03 Qu'est-ce qu'elle pouvait dire de Fauret ?
10:05 C'était très intéressant de voir les résultats de cette commande.
10:09 J'attendais d'une compositrice américaine comme Augusta,
10:12 quelque chose de fort au niveau rythmique, etc.
10:16 Rien à voir avec Fauret, qui est plus rêveur, pur, transparent.
10:21 Et là, on était très surpris, parce qu'elle a fait vraiment quelque chose
10:25 un peu plus rêveux, un peu plus transparent,
10:29 différent de la langue qu'elle utilise d'habitude.
10:32 Donc c'est un concept très intéressant.
10:36 Même s'il y a des oeuvres différentes, vous l'avez dit, avec des commandes aussi,
10:40 c'est parce que justement vous voulez faire passer plusieurs émotions,
10:44 plusieurs sensations aux spectateurs et aux spectatrices,
10:47 tout au long de ce programme.
10:49 Il n'y a pas une idée d'harmonie supérieure qui serait recherchée.
10:55 C'est vraiment de transcender un peu toutes les émotions pour les spectateurs et les spectatrices.
11:01 Absolument, c'est ça.
11:03 Je pense que là, c'est le défi d'une programmation de concert bien fait.
11:07 C'est d'amener les publics d'un point à l'autre.
11:11 Donc ce concert commence avec Fauret.
11:15 Il passe pour Sibelius, il passe pour Augusta et il finit avec Fauret.
11:21 C'est un petit voyage dans cet univers.
11:24 Vous avez dit, Simone Mézès, que vous abordiez toujours une oeuvre,
11:28 d'abord de manière globale,
11:32 mais en vous plongeant non pas seulement dans la musique, mais aussi dans la biographie.
11:36 Vous l'avez dit pour vous, Fauret, c'est un personnage rêveur,
11:41 son âme est transparente, lisible.
11:44 Est-ce que Fauret, en cela, vous plaît plus qu'un autre ?
11:50 Ou au contraire, cette tonalité-là, au bout d'un moment,
11:53 ne correspond pas vraiment à ce que vous aimez le plus de la musique ?
11:57 Autrement dit, est-ce que vous pouvez aussi orchestrer des compositeurs que vous détestez ?
12:00 Oui, c'est une très belle question.
12:04 Je pense que le grand défi d'un interprète,
12:08 c'est d'être capable de tomber amoureuse pour les compositeurs qu'il travaille à l'instant.
12:15 Vous vous sentez obligée d'être amoureuse ?
12:18 Oui, je suis contente parce qu'il y a vraiment certains compositeurs
12:22 qui sont un peu plus durs d'être amoureuse de temps en temps.
12:25 Mais là, avec Fauret, c'est vraiment un cadeau de pouvoir faire sa musique.
12:30 Mais quel compositeur ? C'est difficile.
12:35 Est-ce parce que vous n'aimez pas leur personnalité, vu que vous vous imprégnez de leur biographie,
12:40 ou parce que c'est une musique qui ne vous touche pas ?
12:43 Je pense que c'est une musique qui ne touche pas tout le monde de la même manière.
12:47 C'est un compositeur dont mon intellect reconnaît qu'il est extraordinaire,
12:56 mais mon âme n'est pas très attachée.
12:59 Par exemple, Wagner.
13:01 C'est un compositeur dont j'aurais un peu du mal à défendre avec tout mon être et mon projet.
13:08 Mais c'est encore une fois une question de personnalité.
13:12 Je suis sûre qu'il a plein d'autres recherches.
13:14 Vous en avez déjà dirigé du Wagner ?
13:17 Non, j'évite un peu.
13:19 Ah oui, vraiment à ce point-là !
13:20 Mais ça se trouve, en le dirigeant, vous pourriez développer une forme d'intimité avec Wagner.
13:25 Peut-être quelque chose qui vous est resté imperceptible, opaque ?
13:31 Ou vraiment, vous êtes sûre que ça n'est pas pour vous ?
13:34 Par instinct, ce n'est pas pour moi !
13:48 Je crois que je ne suis pas ici pour imposer quoi que ce soit à l'orchestre,
13:55 qui soit contre sa volonté ou contre sa constitution génétique.
14:03 D'un autre côté, il y a un certain nombre de choses dont je me sens plus proche,
14:10 et peut-être qu'effectivement, on a la possibilité de créer quelque chose de tout à fait spécial ensemble.
14:16 L'orchestrement, on ne doit jamais oublier que la musique est faite,
14:19 pas seulement par les chefs, pas seulement par les orchestres,
14:24 mais toujours, il s'agit d'une collaboration entre les deux.
14:28 Et cette collaboration, une vraie collaboration, est la clé de quelque chose de très spécial.
14:36 C'est ça, le langage.
14:39 L'orchestre est un instrument de la musique, un instrument de la musique.
14:43 C'est un instrument qui est un instrument de la musique.
14:46 C'est un instrument qui est un instrument de la musique.
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17:15 C'est un instrument qui est un instrument de la musique.
17:18 C'est un instrument qui est un instrument de la musique.
17:21 - Dans les années 70, la musique historiquement baroque
17:26 - Dans les années 70, la musique historiquement baroque
17:29 - Revenir à cette source, pas de la partition mais de comment on jouait à cette époque
17:32 - Revenir à cette source, pas de la partition mais de comment on jouait à cette époque
17:35 - Revenir à cette source, pas de la partition mais de comment on jouait à cette époque
17:38 - Revenir à cette source, pas de la partition mais de comment on jouait à cette époque
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17:44 - Revenir à cette source, pas de la partition mais de comment on jouait à cette époque
17:47 - Revenir à cette source, pas de la partition mais de comment on jouait à cette époque
17:50 - Une chose chez moi, si on a quatre croches, ta ta ta ta, je ne peux pas jouer ta ta ta ta, il faut que je joue ta ca chi ta
18:01 - Parce qu'il y a déjà un rythme, un savoir-faire qui n'est pas écrit dans la partition
18:07 - Et aller plus loin dans cette recherche, c'est quelque chose qu'il faut qu'on fasse aujourd'hui avec tous les répertoires
18:15 - Pas seulement avec les répertoires baroques, et Pavo est quelqu'un dans cet esprit, comme plusieurs d'autres
18:22 - Donc ce qui veut dire Simone Menezes, adapter non seulement la partition, mais à l'état d'esprit, mais aussi la biographie du compositeur
18:32 - L'orchestre avec lequel vous allez travailler, le lieu de cette orchestre
18:38 - Ce n'est pas pareil, il y a un orchestre à Los Angeles et un orchestre à Berlin, je m'imagine que ce n'est pas le même état d'esprit
18:43 - Rapport au travail, et puis aussi l'état d'esprit de la scène, ce qu'on veut en faire
18:48 - On a parlé de Pelléas, c'est un concert qui est chorégraphié, et il y a quand même un choix qui est très fort qui a été fait
18:56 - C'est-à-dire d'éradiquer les fauteuils, et que les spectateurs soient allongés, puissent bouger, et que des danseurs évoluent au milieu d'eux
19:03 - Donc ça aussi, ça change la manière dont on va offrir la musique à des spectateurs
19:09 - Absolument, ça c'est quelque chose que j'adore
19:14 - Ça sert de penser au lieu ?
19:16 - Oui, et dans le cas de l'Orchestre des Chambres et de Paris, de ces projets, on était allé vraiment loin
19:22 - Ce n'est pas seulement réfléchir à un endroit, mais réfléchir à ce que les concerts ne soient pas seulement un concert pour écouter la musique, mais qu'ils soient une expérience
19:33 - Et je trouve que c'est un apport très moderne, parce qu'on vit dans un moment où on peut écouter la musique n'importe où
19:45 - Par Spotify, je peux écouter n'importe quel orchestre du monde, mais avoir une expérience de rencontre avec un artiste, dans une salle différente
19:58 - Où je peux voir et sentir les choses différentes, c'est quelque chose qui va devenir de plus en plus intéressant
20:07 - Et je pense qu'il a de grandes valeurs, les gens ont besoin de ça
20:11 - Comment on peut penser a priori aux sensations, aux sentiments même des spectateurs, sachant que vous jouez dans des salles différentes
20:22 - Que le public est différent, que vous ne pouvez pas forcément bien le connaître, et puis que ça se joue tellement à l'instant
20:29 - Il y a quelque chose dans l'air, parfois ça fonctionne, d'autres fois ça ne fonctionne pas, c'est un jeudi, c'est moins bien qu'un vendredi
20:36 - Comment on peut prévoir ça quand on est chef d'orchestre et qu'on attend de vous justement d'avoir la maîtrise totale de cette soirée ?
20:44 - Je pense que l'artiste peut être capable de changer l'atmosphère, et c'est ça notre rôle, d'être nous-mêmes remplis de quelque chose vraiment fort
21:03 - Qu'on soit capable d'amener ça sans nous laisser contaminer un peu par d'autres choses qui sont autour
21:11 - On est des humains, parfois on n'y arrive pas, mais c'est le but de chaque jour d'un artiste
21:18 - Et les artistes qu'on admire le plus sont ceux qui arrivent vraiment à faire ça, qui rentrent dans un concert, dans une ambiance
21:26 - Et qui apportent quelque chose qui va changer l'atmosphère de cette ambiance
21:31 - C'est cette idée-là que vous aviez quand vous avez décidé de vous lancer dans cette carrière de chef d'orchestre, de vous dire "c'est sur moi que repose l'atmosphère d'une soirée, la manière dont la musique, dont des compositeurs que j'estime plus que tout, doivent être reçus par un public"
21:49 - Un peu. En fait, dans ma tête, je peu à peu travaille pour construire une idée tellement forte, que j'ai tellement envie de la partager, et j'essaye de nourrir ça jusqu'au point où elle puisse jaillir pour un concert
22:09 - Qu'est-ce que ça vous fait quand vous entrez sur la scène ?
22:12 - Moi, dans ma tête, les mots qui viennent, c'est "bienvenue". Le public est bienvenu, les musiciens sont bienvenus, on est là pour faire quelque chose ensemble
22:26 - Vous êtes la seule personne qui est de dos dans une salle de concert, c'est quand même très bizarre !
22:31 - Oui
22:32 - On vous voit tout le temps de dos
22:34 - C'est vrai. D'une côté, c'est bien, parce que je ne regarde pas le public en face, et je peux être plus concentrée dans mon art, dans mon travail, dans la musique
22:49 - De l'autre côté, j'aimerais bien regarder de temps en temps le public
22:56 - Vous ne pouvez pas jeter des petits coups d'œil ?
22:58 - J'aime bien, dans les concerts, avant un encore, j'ai tout, juste pour laisser une petite voix, et créer une connexion visuelle avec le public
23:11 - On va écouter tout de suite un extrait d'un compositeur dont vous avez parlé, Simone Ménèsès, qui reste, il me semble, assez peu connu en France
23:21 12h-13h30, les midis de culture, Géraldine Moussna Savoie, Nicolas Herbeau
23:31 12h-13h30, la scène de la première scène, Géraldine Moussna Savoie, Nicolas Herbeau
23:41 12h-13h30, la scène de la deuxième scène, Nicolas Herbeau, Nicolas Herbeau
23:51 12h-13h30, la scène de la troisième scène, Nicolas Herbeau, Nicolas Herbeau
24:01 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau, Nicolas Herbeau
24:11 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau, Nicolas Herbeau
24:21 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau, Nicolas Herbeau
24:31 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
24:41 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau, Nicolas Herbeau
24:51 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
25:01 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
25:11 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
25:21 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
25:31 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
25:41 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
25:51 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
26:01 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
26:11 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
26:21 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
26:31 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
26:41 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
26:51 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
27:01 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
27:11 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
27:21 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
27:31 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
27:41 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
27:51 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
28:01 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
28:11 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
28:21 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
28:31 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
28:41 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
28:51 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
29:01 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
29:11 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
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29:51 12h-13h30, la scène de la quatrième scène, Nicolas Herbeau
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