Gabriel Attal : "Je préfère travailler avec Rachida Dati, Catherine Vautrin, plutôt qu'avec Jean-Luc Mélenchon comme vous"
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00:00 Je rectifie mon propos de tout à l'heure, c'est en fait vous qui avez posé la question la plus politicienne depuis le début de cette séance.
00:07 Et vous décrochez pour ça la médaille d'or qu'avait Mathilde Panot jusqu'à maintenant.
00:12 Monsieur le Président Vallaud, j'assume totalement...
00:18 J'assume totalement...
00:21 J'assume totalement de considérer, d'avoir considéré depuis 2017 et de continuer à le faire,
00:27 que face aux défis que rencontre notre pays, face aux difficultés que traversent les Français,
00:32 nous devons nous retrousser les manches avec des personnes qui viennent d'horizons politiques différents.
00:37 Et moi, Monsieur Vallaud, je le dis et je l'assume aussi de manière très claire,
00:42 vous me reprochez mon gouvernement et des personnalités qui font partie de ce gouvernement.
00:47 Moi je vais vous dire, je préfère travailler avec Rachida Dati, Catherine Vautrin comme moi,
00:52 qu'avec Jean-Luc Mélenchon comme vous. Voilà.
00:56 Ça nous différencie.
01:01 Nous n'avons pas les mêmes valeurs, pas les mêmes objectifs.
01:06 Chacun ses priorités, chacun les personnalités avec lesquelles il souhaite s'associer.
01:11 Pour le reste, Monsieur Vallaud, pour le reste, je l'ai dit tout à l'heure,
01:17 l'important pour moi, ça n'est pas de regarder d'où viennent les uns et des autres,
01:22 c'est de garantir qu'ils veulent aller dans la même direction et c'est le cas de cette équipe gouvernementale et de cette majorité.
01:28 L'important pour moi, ça n'est pas de demander à mes ministres de vider leurs poches pour regarder
01:33 quelle est la carte du parti politique dans lequel ils étaient parfois il y a plusieurs années.
01:37 L'important, c'est de regarder ce qu'ils ont dans le ventre et ce qu'ils ont envie de faire pour notre pays.
01:41 Je l'assume totalement.
01:45 L'important, Monsieur Vallaud, ça n'est pas de se jeter des anathèmes à la figure, encore une fois.
01:51 L'important, ça n'est pas d'enfermer les uns et les autres dans des positions qu'ils ont pu tenir.
01:56 J'ai envie de vous dire, encore heureux qu'il y ait des Français qui puissent changer d'avis.
01:59 Il y en a eu des millions qui ont changé d'avis sur un certain nombre de grands débats que vous avez évoqués.
02:03 Ça s'appelle une démocratie, ça s'appelle la liberté de conscience et c'est un trésor pour notre pays.
02:07 Et moi, je continuerai à le défendre.