Gabriel Attal répond à Boris Vallaud lors des questions au gouvernement de ce mardi 16 janvier.
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00:00 - Monsieur le président Vallot, j'assume totalement...
00:05 J'assume totalement... - S'il vous plaît.
00:08 - J'assume totalement de considérer, d'avoir considéré depuis 2017
00:13 et de continuer à le faire, que face aux défis que rencontre
00:16 notre pays, face aux difficultés que traversent les Français,
00:19 nous devons nous retrousser les manches avec des personnes
00:22 qui viennent d'horizons politiques différents.
00:24 Et moi, monsieur Vallot, je le dis et je l'assume aussi
00:28 de manière très claire, vous me reprochez mon gouvernement
00:31 et des personnalités qui font partie de ce gouvernement.
00:35 Moi, je vais vous dire, je préfère travailler avec Rachida Dati,
00:39 Catherine Vautrin, comme moi, qu'avec Jean-Luc Mélenchon,
00:41 comme vous. Voilà.
00:44 Ça nous différencie.
00:46 Nous n'avons pas les mêmes valeurs, pas les mêmes objectifs.
00:54 Chacun ses priorités, chacun les personnalités avec lesquelles
00:58 il souhaite s'associer.
00:59 Pour le reste, monsieur Vallot, je l'ai dit tout à l'heure,
01:04 l'important pour moi, ce n'est pas de regarder d'où viennent
01:09 les uns et les autres, c'est de garantir qu'ils veulent aller
01:12 dans la même direction.
01:13 C'est le cas de cette équipe gouvernementale et de cette
01:15 majorité.
01:16 L'important pour moi, ce n'est pas de demander à mes ministres
01:19 de vider leur poche pour regarder quelle est la carte du parti
01:22 politique dans lequel ils étaient il y a plusieurs années.
01:24 L'important, c'est de regarder ce qu'ils ont dans le ventre et ce
01:27 qu'ils ont envie de faire pour notre pays.
01:28 Je l'assume totalement.
01:30 L'important, monsieur Vallot, ce n'est pas de se jeter des anathèmes
01:36 à la figure.
01:37 L'important, ce n'est pas d'enfermer les uns et les autres
01:42 dans des positions qu'ils ont pu tenir.
01:43 Encore heureux qu'il y ait des Français qui puissent changer d'avis.
01:47 Il y en a eu des millions qui ont changé d'avis.
01:48 Sur un certain nombre de grands débats que vous avez évoqués, ça
01:51 s'appelle une démocratie, ça s'appelle la liberté de conscience
01:54 et c'est un trésor pour notre pays.
01:55 et moi je continuerai à le défendre.