«Enième bavardage», «ringard»... le monde politique pas convaincu par la conférence de presse d'Emmanuel Macron
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00:00 Hier soir c'est l'école qui a concentré la plus grande partie des annonces présidentielles.
00:04 L'uniforme sera testé dans 100 établissements avec une possible généralisation en 2026.
00:09 Une cérémonie de remise des diplômes sera mise en place au collège dès cette année.
00:13 Et à l'école primaire on apprendra désormais la marseillaise.
00:17 Des annonces sur l'école, donc, sur la santé, sur la sécurité.
00:21 Autant d'engagement qui n'en semble-t-il pas convaincu les oppositions.
00:25 De droite à gauche, chacun y va de son petit commentaire.
00:28 Depuis hier soir, Alexis de La Fontaine.
00:30 Oui, le Rassemblement national en tête, victime de nombreuses attaques d'Emmanuel Macron hier soir.
00:35 Riposte sur le fond, écoutons le député RN Jean-Philippe Tandis sur les émeutes de juin dernier.
00:39 On est carrément dans le déni et les vieilles ficelles du gauchisme.
00:42 Puisque vous expliquez que les émeutes c'était des pauvres victimes de loisiveté,
00:47 je reprends ces mots, mère de tous les vices.
00:49 Et donc je suis absolument consterné par la logorrée interminable du président de la République.
00:54 À droite, Eric Cetis reste méfiant et demande des preuves concrètes
00:57 au président de la République sur l'immigration.
00:59 "Nos propositions sont là", lance le patron des Républicains.
01:02 De son côté, la gauche dénonce une dérive autoritaire d'Emmanuel Macron
01:06 comme le socialiste Arthur Delaporte.
01:08 Après avoir nommé le gouvernement Sarkozy, reçus les idées de Sarkozy.
01:13 Quand on voit ce qu'il propose sur les franchises médicales, Sarkozy le voulait.
01:17 Quand on voit ce qu'il propose sur l'immigration, c'est ce que fait Sarkozy en pire.
01:22 Seul point commun, toutes les oppositions jugent la prise de parole d'Emmanuel Macron
01:25 totalement inutiles.