Sophie Blouin : Daily Bike a imaginé des polos et des t-shirts respirants.

  • il y a 8 mois
Le Goût de la Passion
L'entretien qui donne la parole à celles et ceux qui font l'actualité du monde du vélo. Épisode 5
#velotaf #cycle #velocity #entrepreneur

Daily Bike, le savoir-faire à la française

Pensés pour les vélotafeurs et les cyclistes urbains, Daily Bike conçoit une première ligne de vêtements « première peau » et Made in France qui permet d’éviter de se changer en arrivant au bureau. Ces vêtements qui se veulent éthiques et chic ont été inspirés grâce aux voyages à vélo réalisé par les deux fondateurs. Une bonne occasion d’aller à la rencontre de Sophie Blouin, co-fondatrice de l'entreprise, qui nous reçoit en toute simplicité chez elle à Clisson, commune située en Loire-Atlantique… Elle est l'invitée de Henry Salamone pour un entretien sans tabou. Magnéto

Rédactrice en chef : Roselyne Blondel
Montage : Pierre Maillet
Réalisateur : Henry Salamone
© Agence Dans l’Objectif /Janvier 2024
Plus d'info : https://www.daily-bike.com

Disponible sur le site : https://www.francesecreteavelo.com
Transcript
00:00 [Musique]
00:06 On sait pour les vélo-taffeurs et les cyclistes urbains, dès le bail,
00:09 que qu'on soit une première ligne de vêtements en première peau,
00:12 qui vous permettra d'éviter de vous changer en arrivant au bureau.
00:16 Ces vêtements qui se veulent étiquettés chics ont été inspirés grâce au voyage à vélo
00:19 réalisé par les deux fondateurs.
00:21 Une bonne occasion pour moi d'aller à la rencontre de Sophie Bloin,
00:24 qui nous reçoit en toute simplicité chez elle, à Clisson, situé en Loire-Atlantique. Magnéto !
00:32 - Bonjour Sophie, merci de nous recevoir chez vous à Clisson.
00:35 On est sur la route des Vins, ici, on est en plein vignoble nantais. C'est magnifique !
00:39 - Eh oui, complètement ! Bonjour Henri, déjà on va commencer par...
00:42 - C'est à dire bonjour ! Alors, vous nous recevez ici, chez vous, c'est un cadre magnifique.
00:49 Mais j'ai pour habitude, Sophie, de démarrer cette émission avec cette question très simple.
00:54 Elle est vraiment très très simple, vous allez voir.
00:56 Le vélo pour vous, est-ce une révélation ? Est-ce un art de vivre ? Ou tout simplement une passion ?
01:04 - Je dirais que je suis passée par les trois.
01:08 Les trois me disent quelque chose en fait.
01:14 Parce qu'une révélation, oui, parce que je ne faisais pas trop de vélo avant.
01:22 Et puis, c'est vite devenu une passion.
01:26 C'était une découverte qui est devenue une passion.
01:28 - Alors, justement, comment est née cette passion du vélo ?
01:32 Ça fait 15 ans que vous faites de l'itinérance avec le vélo ?
01:36 - Complètement.
01:37 En fait, ça a commencé par une balade le long d'un canal, pour ne pas le citer, le canal du Midi.
01:45 Et c'est très agréable, puisqu'on est sous les platanes.
01:49 Même s'il fait chaud, on est au frais et c'est surtout plat.
01:53 Et donc, on prend vite goût à l'aventure et on se rend vite compte de la liberté que le vélo apporte.
02:01 - Alors, justement, cette liberté, est-ce que c'est quelque chose qu'on retrouve ailleurs ?
02:06 D'être sur le vélo, face à l'effort, même si on est deux.
02:10 Qu'est-ce qui se passe dans la tête quand on fait de l'itinérance à vélo ?
02:16 - Qu'est-ce qui se passe ?
02:17 Je dirais qu'on est en rapport avec la nature, avec les odeurs, avec les paysages,
02:26 avec les éléments qui nous entourent, le soleil, la pluie.
02:31 Enfin, tout vient nourrir notre journée et on est présent, en fait.
02:36 On n'est pas dans notre tête, on est forcément dans le moment présent.
02:40 - Et ça crée des liens, c'est social.
02:43 - Aussi, oui. Alors ça, c'est très, très facile au quotidien, forcément.
02:48 Mais effectivement, on n'a plus de carrosserie.
02:52 Les rencontres se font facilement, les échanges.
02:56 Et je dirais même que quand on est sur son vélo en pleine nature,
03:01 au bout d'un certain temps, la ville et le bruit deviennent très agressifs.
03:09 - Vous dites, j'ai lu ça, vous dites "essayer le vélo, le voyage à vélo, c'est l'adopter".
03:15 Alors, comment convaincre les gens justement à se lancer dans cette pratique si particulière ?
03:21 - Eh bien, je dirais qu'il faut commencer par des petites étapes,
03:26 petites étapes et toujours dans l'objectif de prendre du plaisir.
03:30 Parce qu'à partir du moment où on va au-delà de nos forces,
03:35 on se fait mal, du coup, on n'a plus envie de continuer.
03:39 Alors qu'en commençant sur des petits itinéraires bien plats, sans trop déniveler,
03:44 ça peut vite devenir addictif.
03:47 - Alors surtout si on a des enfants, ça crée des liens.
03:49 On coupe, on enlève les téléphones, les portables et tout ça.
03:54 Et on revient à discuter ensemble.
03:57 Et puis finalement, c'est presque à éduquer les enfants,
04:00 d'avoir le respect sur les pistes cyclables, sur les véloroutes.
04:04 Ça permet peut-être de créer ce lien parent-enfant.
04:09 - Alors, certainement, mais je n'ai pas d'enfant.
04:13 - Mais moi, je vous le dis parce que je l'ai déjà.
04:16 - Ah bah oui, peut-être, oui.
04:19 - Un souvenir marquant de vos voyages en itinérance,
04:23 de vos voyages à vélo cyclotouristique ?
04:26 - Un souvenir marquant ?
04:30 En fait, il y a tellement de choses différentes à chaque fois,
04:33 suivant l'endroit où on est.
04:35 Le plus marquant, c'est de se retrouver invité à dormir chez des personnes
04:45 qui sont curieuses de découvrir comment on peut cyclorandonner.
04:52 Et en étant comme ça sur la Véloroute du Lhin,
04:57 on s'est fait inviter par un charmant couple avec un enfant
05:00 qui nous a invité à venir dormir chez eux,
05:05 enfin dans leur pelouse, et eux se croyaient dans,
05:09 comment c'est l'émission, Pékin Express,
05:12 et nous on se croyait dans l'émission J'irais dormir chez vous.
05:16 - J'irais dormir chez vous.
05:18 - Ça c'est un fait marquant, la galère la plus pénible que vous ayez vécue ?
05:25 - La plus pénible ?
05:28 Je dirais que sur le moment elles sont pénibles,
05:31 mais après ça reste un des souvenirs qu'on va raconter souvent.
05:37 - Et puis vous vous positivez ?
05:39 On a positivé cette galère finalement ?
05:41 - Complètement, parce que de toute façon,
05:44 ça a été la galère sur le moment, mais après on l'a forcément dépassée.
05:49 Mais je ne pourrais même pas dire ce que c'est,
05:51 parce qu'on a rarement crevé,
05:54 on a eu des fois, on s'est retrouvé avoir oublié nos piquets de tente
06:01 au camping d'avant, alors qu'on venait de faire 80 km,
06:05 mais on s'est arrangé, on a trouvé une solution.
06:08 - Alors aujourd'hui, c'est une autre aventure qui se joue
06:11 en parallèle de votre passion du vélo.
06:14 Vous avez lancé avec Jean-Luc Barrassar Daily Bike,
06:18 c'était en 19... mais j'y tiens toujours,
06:21 non c'était en 2021.
06:25 Qu'est-ce qui vous a fait franchir le pas de créer des vêtements éthiques et chics
06:29 pour les vélo-taffeurs et pour les cyclistes au quotidien ?
06:32 - Alors il y a plusieurs raisons.
06:37 La première, c'est que Jean-Luc est vélo-taffeur depuis longtemps.
06:43 Moi, j'ai pratiqué aussi.
06:47 Et puis l'un comme l'autre, on ressentait le besoin de se changer
06:51 en arrivant sur notre lieu de travail.
06:53 Donc on se dit qu'on ne peut pas être les seuls.
06:55 Donc il y avait cette raison-là.
06:57 L'autre raison, c'est qu'à l'époque, je travaillais pour un...
07:02 dans une société qui était spécialisée dans tout ce qui est accessoire pour la randonnée.
07:08 Et en fait, je passais mon temps à envoyer des matières issues de la pétrochimie
07:13 à des gens qui passent leur temps en pleine nature.
07:15 Et à un moment, je trouvais ça complètement paradoxal.
07:18 Et puis après, il y a aussi toute l'expérience.
07:23 C'est-à-dire, moi je viens de la couture.
07:27 J'ai fait mes études dans la couture.
07:29 Et donc je sais fabriquer des vêtements.
07:32 Avec un parcours quand même de génération en génération dans le milieu agricole.
07:37 Oui, mais ça, c'est...
07:39 Oui, après, je n'ai pas forcément fait le rapport tout de suite.
07:42 Mais la matière naturelle que j'ai voulu faire, oui, forcément, ça vient de mes ancêtres.
07:48 Alors parlons justement de cette matière naturelle.
07:50 Vous utilisez principalement le lin.
07:52 Oui.
07:53 Vous avez fait la route du lin en plus.
07:54 Oui.
07:55 Pourquoi ce choix ?
07:56 Et n'y avait-il pas une autre matière naturelle qui pouvait répondre à votre cahier des charges pour faire vos vêtements ?
08:02 Alors si, il y avait.
08:04 Parce qu'au début, je ne suis pas partie sur le lin tout de suite.
08:06 Je suis partie sur le chanvre.
08:07 Puisque le chanvre est une matière naturelle française.
08:10 On est là aussi les premiers producteurs mondiaux de chanvre, comme le lin.
08:15 La seule problématique qui se passe, c'est qu'on ne sait pas filer en France, ni en Europe, il me semble.
08:23 Donc en fait, toute notre production part en Asie pour revenir ensuite.
08:30 Et en fait, je trouvais que déjà, le fil avait déjà fait un tour de planète avant de revenir.
08:37 Et en fait, ça ne me convenait pas du tout.
08:40 Donc c'est pour ça que je me suis réorientée sur le lin, qui a des caractéristiques similaires en fait.
08:46 On en reparlera tout à l'heure justement des propriétés du lin.
08:49 Quels sont les atouts ?
08:50 Parce que je vois que vous portez un polo justement en lin.
08:53 Quels sont les principaux atouts d'un t-shirt ou d'un polo en lin justement ?
08:57 Alors justement, le lin, on l'a tricoté.
09:01 On l'a tricoté pour qu'il soit extensible.
09:04 Quand il est extensible, il ne se froisse plus.
09:07 D'ailleurs, vous pouvez vérifier.
09:09 Mon bras est tendu et plié.
09:13 Il n'est pas marqué comme le sort à une chemise.
09:17 Donc ça, c'est un des avantages.
09:19 Et l'autre qui est en rapport avec le vélo, c'est qu'en fait, c'est une matière qui sèche vite et qui ne retient pas les odeurs.
09:26 Ça, c'est important à dire pour ceux qui pratiquent le vélo en itinérant justement.
09:30 On n'a toujours pas forcément un point d'eau où on peut se laver ses vêtements.
09:36 Et là, avec ce polo ou ce t-shirt, à ma foi, on peut sauter deux, trois étapes comme ça.
09:44 Exactement.
09:45 Sans le laver.
09:46 Alors, on a fait des expériences.
09:50 Nous et aussi d'autres personnes qui sont testeurs des vélos taffeurs comme des cyclo-randonneurs.
09:56 Et on peut les porter trois, quatre jours.
09:59 Après, il faut toujours les mettre à aérer la nuit.
10:03 Mais en fait, on n'aura pas les odeurs comme sur une matière synthétique.
10:07 Donc c'est tout à fait portable pendant plusieurs jours.
10:10 Et c'est important à souligner, notamment pour les vélos taffeurs qui partent de chez eux pour aller au travail.
10:14 Les entreprises n'ont pas toujours des vestiaires pour lesquelles on puisse se changer.
10:19 Et d'avoir son polo qui va sécher très vite et où il n'y a aucune odeur qui s'en dégage, c'est le bonheur.
10:26 C'est le bonheur pour soi et pour ses collègues.
10:29 Il est quand même important de préciser que l'ensemble de la gamme que vous faites,
10:35 que ce soit les t-shirts ou les polos, sont, on peut le dire, 100% Made in France ?
10:41 À peine. À peine, parce qu'en fait, le lin qu'on utilise, il est 95% français, 5% belge et hollandais.
10:49 Et puis après, on a une étape qui se passe en Europe.
10:53 C'est la filature qui se passe en Pologne.
10:56 Tout à l'heure, vous avez employé le mot "tissage".
10:59 Je voudrais juste savoir quelle est la différence entre tissage et tricotage ?
11:04 Alors, le tissage, on vient passer les fibres les unes sur les autres.
11:12 Ça fait comme vos jeans, en fait. Ça fait une matière assez raide qui...
11:17 Alors aujourd'hui, on peut s'imaginer que tous nos jeans sont élastiques puisqu'on rajoute de l'élastane.
11:24 Mais à la base, la matière, elle est rigide.
11:27 Alors qu'un tricotage, c'est comme vos chaussettes ou comme les collants, en fait. Ça reste extensible.
11:34 D'accord. C'est comme s'il y avait de l'élastane, à peu près ?
11:37 Oui, mais en fait, ça reste naturel parce qu'au lieu de passer des fibres les unes sur les autres,
11:43 eh bien là, on va venir faire des boucles. Et c'est ça qui donne de l'élasticité.
11:48 Alors là, il faut trouver des entreprises qui fassent justement ce travail-là.
11:53 Sur quels critères vous les avez choisis, vos prestataires avec qui vous travaillez ?
11:57 Alors, sur la qualité de leur tricotage.
12:01 Et ça, ça n'a pas été simple parce qu'en fait, tricoter du lin, c'est très compliqué
12:07 parce que c'est une des seules matières qui a zéro...
12:11 Là, il y a zéro élasticité.
12:14 Donc en fait, pour faire des boucles avec quelque chose de rigide,
12:18 eh bien, si on n'a pas le savoir-faire, on se retrouve avec une matière qui va casser au lieu de se tordre.
12:28 Et donc, ça, il y a très peu de tricoteurs qui veulent tricoter le lin.
12:35 Et après, moi, j'avais vraiment... En fait, je voulais faire un tricot qui soit supérieur à tout ce qui nous vient de l'étranger.
12:46 Je voulais vraiment un beau tricot qui ne se déforme pas au lavage et qui ne d'éteint pas du tout.
12:53 Parce que j'avais la problématique du bicolore qui fait que si je lave ce polo, il ne faut pas que le blanc devienne bleu clair.
13:02 Et que le bleu devienne bleu clair.
13:05 Aussi, voilà. Donc là, je suis certaine qu'il n'y a aucune décoloration.
13:12 Et moi, je suis un petit peu frustré parce que dans votre gamme, t-shirt, polo, il n'y a pas de pantalon. Pourquoi ?
13:18 Il n'y a pas de pantalon parce qu'aujourd'hui, déjà, ce n'est pas du tout le même métier de faire du haut que du bas.
13:25 Et puis, si on faisait un pantalon en gardant les mêmes valeurs, il faudrait qu'on parte sur du lin.
13:32 Jusqu'à maintenant, il y a quelques personnes qui font du pantalon en lin, mais ce n'est pas intéressant.
13:38 On leur laisse le soin de faire. Et puis après, on a des collègues qui font du pantalon de vélo taff durable, qui savent très bien faire.
13:46 On leur laisse la main.
13:48 Votre mode de distribution, c'est uniquement sur Internet ou vous avez des points de vente en France ?
13:53 Oui, c'est principalement sur Internet. On a très peu de points de vente. On en a deux.
14:01 Et en fait, c'est dû à une problématique, c'est que le fait de faire du made in France fait que nous avons de toutes petites marges.
14:11 Donc, nous ne pouvons pas avoir d'intermédiaires supplémentaires à ce jour.
14:15 Donc, pas de showroom non plus sur la région de Nantes ?
14:18 On a nos vêtements en exposition chez Talbicyclette, le vélociste clissonnais.
14:26 Et puis après, on se déplace de temps en temps chez des vélocistes nantais.
14:31 Et puis sur les salons ?
14:32 Et puis sur les salons, bien sûr.
14:34 Et notamment le fameux made in France.
14:36 Oui, oui.
14:38 Les projets de Dany Bac à court terme, c'est quoi ces projets ?
14:42 Alors, le projet 2024, c'est de doubler notre chiffre d'affaires pour être capable de sortir prochainement un nouveau produit qui viendrait lui aussi un petit peu chambouler les codes actuels.
15:03 C'est secret ?
15:04 Oui, je préfère.
15:06 On ne peut pas le dévoiler ?
15:07 Non. Tant qu'il n'est pas mis au point, je ne préfère pas.
15:11 Dernière question. Si vous deviez définir votre entreprise en une phrase ?
15:17 Je dirais que l'entreprenariat, c'est un peu comme le vélo.
15:25 C'est-à-dire qu'il y a des montées, il y a des descentes.
15:30 En fait, c'est l'aventure au quotidien.
15:33 Voilà, je résumerais à ça.
15:36 Et pour rien au monde, vous changeriez ?
15:38 Quand je suis en bas, des fois, oui. Mais quand je suis en haut, non, forcément, comme tout le monde.
15:47 Mais c'est quand même merveilleux d'être son propre patron et d'avoir ce qu'on crée dans sa tête et de pouvoir le voir en vrai.
15:56 Oui, et puis surtout, je dirais que ce qui est le plus merveilleux, c'est de réussir à faire comprendre à nos clients l'importance de faire travailler nos entreprises françaises
16:13 avec des matières dont on est les premiers producteurs mondiaux, qui ont très peu d'impact sur l'environnement et qui vont nous permettre de continuer à faire du vélo.
16:21 C'est le but.
16:24 En tout cas, merci Sophie de nous avoir reçus ici chez vous.
16:28 On redonne l'adresse du site pour avoir tous les renseignements.
16:32 C'est www.dailybike.com
16:37 Non, c'est www.daily-bike.com
16:43 Et puis, il va y avoir des gringes qui vont nous dire, "Mais, Made in France, pourquoi un titre en anglais ? Pourquoi une société qui porte un nom en anglais ?
16:52 Oui, on nous l'a déjà dit, forcément plusieurs fois, mais après on s'est dit qu'on ne pouvait pas se limiter à parler qu'au français,
17:01 que forcément, le fait de faire du vélo, ça s'adresse à tout le monde en fait, et puis on peut aussi montrer ce qu'on fait à l'étranger.
17:07 Daily Bike, c'est international.
17:09 C'est international.
17:10 Il n'y a pas de raison.
17:12 Alors, tant à nous, on se retrouve très vite pour un prochain épisode.
17:15 D'ici là, portez-vous bien.
17:17 Merci encore, Sophie, pour cet accueil et puis on va se prendre un petit café tranquille.
17:22 C'est ça, tout à fait. Merci, Henri.
17:24 Au revoir, Henri.
17:26 Sous-titrage ST' 501
17:28 [Musique]

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