On le sait depuis quelques semaines déjà... la Groupama-FDJ et les vélos Lapierre, c'est terminé ! La fin d'une association longue de 22 années. L'équipementier cycliste Lapierre, devenu référence sur la scène mondiale, a informé le 20 octobre dernier mettre fin à son partenariat avec la Groupama-FDJ à la fin de cette année 2023. Mais pourquoi ? La réponse avec Dorian Tabeau, le directeur de chez Lapierre Cycles qui nous explique les raisons et l'envie de construire une nouvelle et autre histoire avec cette fois... Alpine, le constructeur automobile. Le fabriquant de vélo français Lapierre ne délaisse pas pour autant totalement le cyclisme puisque qu'il reste partenaire de l'équipe cycliste et worldtour féminine FDJ-Suez du manager général Stephen Delcourt. Entretien.
Une nouvelle collaboration franco-française pour Lapierre qui s’associe don cavec le constructeur automobile Alpine pour proposer une version exclusive de son nouveau modèle électrique à la livrée inspirée de l’Alpine A110, modèle phare de la marque. Dorian Tabeau, le directeur chez Lapierre et Xavier Sommer, le directeur des programmes chez Alpine nous expliquent ce partenariat et au micro de Cyclism'Actu. Dévoilé au milieu du mois d’octobre de cette année, le Lapierre GLP3 a réussi à reprendre tous les ingrédients qui ont fait du GLP2 un succès, tout en poussant les curseurs un cran plus loin. Pour marquer l’occasion, la marque française a donc dévoilé une version exclusive de son e-bike enduro à la livrée inspirée du fabricant automobile Alpine.
Une nouvelle collaboration franco-française pour Lapierre qui s’associe don cavec le constructeur automobile Alpine pour proposer une version exclusive de son nouveau modèle électrique à la livrée inspirée de l’Alpine A110, modèle phare de la marque. Dorian Tabeau, le directeur chez Lapierre et Xavier Sommer, le directeur des programmes chez Alpine nous expliquent ce partenariat et au micro de Cyclism'Actu. Dévoilé au milieu du mois d’octobre de cette année, le Lapierre GLP3 a réussi à reprendre tous les ingrédients qui ont fait du GLP2 un succès, tout en poussant les curseurs un cran plus loin. Pour marquer l’occasion, la marque française a donc dévoilé une version exclusive de son e-bike enduro à la livrée inspirée du fabricant automobile Alpine.
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00:09 - Monduria, on ne va pas se voiler la face.
00:10 On connaît les Vélos Lapierre grâce à ce partenariat historique avec la groupe Ava FDJ.
00:15 On connaît donc aujourd'hui la raison de la fin de ce partenariat historique dans le cyclisme,
00:20 qui était le plus ancien en fait finalement.
00:22 - Oui, c'est vrai que c'était le plus ancien, c'est une belle histoire.
00:27 Et d'ailleurs, on se quitte en très bon terme entre l'équipe et la marque.
00:31 Mais c'est aussi bien de changer, de se renouveler.
00:34 C'est un divorce à l'amiable, donc tout va bien.
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00:44 - On connaît dans le cyclisme ce qu'a pu faire Lapierre avec la groupe Ava FDJ.
00:48 Vous, avec Lapierre, quelle histoire vous aimeriez construire ?
00:51 - On partage un certain nombre de problématiques.
00:53 On a probablement à s'enseigner les uns les autres.
00:58 Et deux belles marques françaises sur deux objets qui recherchent du plaisir pour nos clients,
01:06 c'est quand même quelque chose qui est assez marquant et qui mérite à être noté.
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01:16 - Bonsoir, Ryan Thabaud, vous êtes le directeur de Lapierre.
01:18 On est avec vous, chez Alpine, puisque la grande nouvelle quand même, c'est Lapierre avec Alpine.
01:24 Expliquez-nous un petit peu.
01:26 - Alors, on lance notre deuxième produit en collaboration avec eux.
01:30 Donc notre GLP3, VTT AE électrique Focus Innovation et un peu le fer de lance de la marque.
01:36 Donc c'est une collaboration qui date maintenant d'il y a un peu moins de deux ans.
01:40 L'idée initiale, c'est le repositionnement de la marque, Lapierre,
01:45 de pouvoir avoir une dimension un petit peu plus premium.
01:48 Et l'idée, c'est d'aller chercher des cohabitations, des collaborations qui puissent faire vivre la marque.
01:54 Et naturellement, il y a des synergies qui sont, je dirais, évidentes.
01:58 Et celle d'Alpine, l'a été.
02:00 Ça a commencé lors d'une rencontre un petit peu, enfin sur un salon.
02:03 Et puis au fur et à mesure des discussions, on s'est rendu compte qu'il y avait quand même un vrai intérêt d'aller plus loin
02:09 et qu'il y avait des synergies, un héritage, que ce soit industriel, d'innovation, un héritage français.
02:14 Et donc du coup, tout ça faisait évidence pour finalement essayer de commencer une aventure ensemble.
02:21 Alors, au départ, basé sur du produit, bien sûr.
02:24 Mais en fait, ça va au-delà de ça, puisqu'il y a des discussions qui sont aujourd'hui sur
02:28 dans quelle mesure on pourrait, par exemple, peindre certains de nos vélos dans leur usine à Dieppe.
02:33 Alors, les vélos Alpine, bien sûr.
02:34 C'est aussi des collaborations un petit peu différentes,
02:37 puisqu'on a pu activer certains de nos vélos avec leur équipe de Formule 1.
02:43 Donc, c'est un partenariat basé sur du produit, mais qui donne une résonance plus complète.
02:48 Et d'ailleurs, le fait de faire cette présentation presse là ensemble,
02:52 montre qu'on va au-delà du sujet produit finalement.
02:55 Ça fait deux ans que vous êtes avec Alpine, chose qu'on ne savait pas forcément.
02:58 Et là, on a l'impression que c'est grosse communication. Je me trompe ou pas ?
03:01 Alors, non, parce que lors du lancement de l'Airkot, qui était notre premier vélo et qui est un vélo de route,
03:07 on avait déjà fait quelque chose d'assez majeur.
03:09 Après, là, c'est lié à quelque chose d'un petit peu différent.
03:12 C'est-à-dire qu'un vélo de route, qui est typé aéro, en collaboration avec un univers de voiture,
03:20 finalement, ça n'a rien de transcendant, ça n'a rien de révolutionnaire. On l'a déjà vu.
03:26 Là, on parle d'un vélo électrique, d'un VTT électrique.
03:30 Et encore une fois, le GLP, c'est toute l'innovation que la pierre est capable de mettre sur un marché qui est très dynamique.
03:38 Et c'est vraiment le fer de lance de la pierre aujourd'hui pour montrer sa capacité d'innovation, sa capacité d'industrialisation.
03:47 Et c'est un vélo qui est aussi utilisé dans le sport marketing.
03:51 Et donc, du coup, ça faisait une résonance de maximiser un peu cette dynamique, cette image.
03:56 Et puis, c'est en lien avec des futurs actus aussi que Alpine peut avoir sur l'électrique, sur des annonces qu'ils ont déjà pu faire.
04:02 - Bon Dorian, on ne va pas se voiler la face. On connaît les vélos Lapierre grâce à ce partenariat historique avec la groupe Ava FDJ.
04:09 On connaît donc aujourd'hui la raison de la fin de ce partenariat historique dans le cyclisme qui était le plus ancien, finalement.
04:16 - Oui, c'est vrai que c'était le plus ancien. C'est une belle histoire.
04:20 Et d'ailleurs, on se quitte en très bon terme entre l'équipe et la marque.
04:25 Il y avait des choix à faire. On est sur un marché qui est compliqué dans l'univers du vélo.
04:31 On est sur une dynamique qui reste, comme toute marque, compliquée aussi pour Lapierre.
04:35 Cependant, c'est le bon moment pour reposer certaines bases, de se poser les bonnes questions.
04:40 Et comme je disais, Alpine, ça rentre dans une dynamique de vouloir monter la marque en puissance, de prémiumiser tout ça.
04:47 Et pour ça, il fallait aussi qu'on casse certains acquis. Pourquoi ? Parce que sinon, vous refaites chaque année les mêmes choses.
04:54 Et finalement, vous n'arrivez pas à révolutionner votre stratégie et votre marque.
04:59 Du coup, l'arrêt de la groupe Amae Végey, elle rentre dans cette dynamique-là.
05:03 Elle rentre dans un fait qu'on est arrivé peut-être au bout d'un système, au bout d'une histoire et qu'on n'arrivait plus à créer de nouvelles choses.
05:12 Ça n'enlève rien à tout ce qui a été fait avant. Ça n'enlève rien, encore une fois, à cette amitié qu'il peut y avoir entre l'équipe et la marque.
05:22 Mais c'est aussi bien de changer, de se renouveler. C'est un divorce à l'amiable. Donc tout va bien.
05:28 Vous ne délaissez pas totalement le deux-roues puisque vous restez avec l'équipe féminine FDJ Suez. Pourquoi ?
05:34 Déjà, ça coûte moins cher. Alors c'est vrai que ce n'est pas les mêmes dimensions de prix, il faut être honnête.
05:40 Pour autant, on croit beaucoup au sport féminin. On croit beaucoup à la dimension féminine dans le vélo.
05:47 Et honnêtement, ce serait mesquin de vouloir parler à des futurs consommatrices sans pour autant être en support de professionnels cyclistes féminins.
05:59 Et on croit beaucoup à l'émergence du Tour de France féminin. Et du coup, il n'y avait aucune raison pour nous d'arrêter.
06:07 Et d'ailleurs, les deux équipes ne sont pas du tout liées, si ce n'est qu'il y a un des partenaires qui est majeur. Le reste, il n'y a aucun lien.
06:13 Du coup, pour nous, c'était une évidence de conserver l'équipe féminine FDJ Suez et de monter en puissance avec elle, de l'accompagner,
06:19 de continuer à les aider à structurer et à se structurer pour monter en puissance.
06:25 Donc au final, c'est évident dans la stratégie de Marc d'être présent encore sur cette équipe.
06:31 On sait, on a vu ce que vous avez construit avec la groupe AMA FDJ pendant plus de 20 ans.
06:37 Avec Alpine aujourd'hui, ça serait quoi l'idée ? Quelle histoire vous voulez écrire ?
06:42 Alors, avec Alpine, aujourd'hui, on est, je dirais, il y a plusieurs étapes. La première étape, c'est effectivement cette collaboration produit.
06:50 La deuxième étape, ce serait peut-être de pouvoir bénéficier des connaissances des deux univers pour maximiser des portées sur l'aérodynamisme, par exemple,
07:00 mais aussi peut-être sur certains composites matériaux, sur les batteries, puisque ça va être un sujet qui va être clé et notamment l'automobile sera efforcé
07:11 et sera fer de lance aussi dans le futur pour amener l'innovation là-dessus.
07:16 Donc voilà, il y a des axes de réflexion qui sont aujourd'hui, de se dire l'étape 2 avec Alpine, ce sera peut-être de la co-conception produit ou des choses comme ça.
07:22 Si on doit résumer ce partenariat entre Lapierre et Alpine ou Alpine et Lapierre, ça serait quoi ?
07:33 Si on devait le résumer en quelques mots, je pense qu'avec Lapierre, on partage aujourd'hui les mêmes problématiques communes de répondre aux attentes de nos clients en termes de performance, d'agilité
07:46 et par là même, on voit un certain nombre de similarités qui existent entre le développement du vélo GLP3 et la 110R, en particulier dans les recherches d'allègements et de répartition des masses.
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