• il y a 10 mois
Depuis un mois, une pollution au plastique frappe les côtes de la Galice et d'une partie des Asturies au nord-ouest de l'Espagne. Des millions de petites boules de plastique échappées d'un navire sous pavillon de complaisance pourraient contenir des substances toxiques et contaminer tout l'éco-système marin.

Quelle est la situation actuelle ? Comment lutte-t-on sur place contre cette "marée blanche" aux conséquences environnementales incalculables ? Et comment faire pour éviter que ce type de catastrophe ne se reproduise ?

Réponse avec la députée européenne de Galice, Ana Miranda, qui suit sur place au jour le jour les conséquences de cette pollution.

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Transcription
00:00 Anna Miranda, bonjour. Merci encore une fois d'être sur le plateau de l'humanité.
00:05 Je rappelle que vous êtes députée européenne du groupe Les Verts Libres Alliance Européenne.
00:10 Ça a une importance, bien sûr. Que vous êtes originaire de Galice, en Espagne.
00:15 Et ce sont justement les côtes de Galice, ainsi qu'une partie des côtes des Asturies, donc juste au nord de la Galice.
00:22 Tout ça, ça se passe au nord-ouest, pour ceux qui nous regardent, de l'Espagne, bordure de l'océan Atlantique.
00:28 Mais je crois que c'est la Galice qui a pris la plus grosse partie d'une pollution au plastique.
00:34 Alors des millions de petites billes minuscules – vous nous les montrerez tout à l'heure –,
00:38 une marée blanche qui a obligé les autorités locales à déclarer l'état d'urgence environnementale.
00:44 Ça a commencé vers la mi-décembre, il y a à peu près un mois, donc maintenant.
00:48 Où est-ce qu'on en est, Anna Miranda, à l'heure actuelle ?
00:52 Merci beaucoup pour la...
00:52 C'est votre région, je vous rappelle.
00:53 Oui, bien sûr, c'est ma nation, c'est ma nation, la Galice.
00:58 Et surtout que cet accident vient 21 ans après le Prestige.
01:04 Vous vous rappelez bien d'Erika, dans les côtes de Bretagne.
01:08 Vous vous rappelez bien du Prestige qui est arrivé même dans les côtes de France.
01:12 Et maintenant, 21 ans après, on a une pollution de 26 tonnes de microplastique.
01:22 Je peux vous montrer, si vous voulez une photo.
01:26 Et merci pour l'entrevue et pour donner la diffusion.
01:28 Ça, c'est le microplastique qui est arrivé.
01:31 C'est même pas gros comme une lentille, c'est tout petit.
01:34 J'ai ici même une preuve que j'ai prise dans la place de Galice.
01:37 Vous voyez, ça c'est immense, c'est des petites minuscules pièces de microplastique
01:44 avec toute une substance pollutrice, mais aussi on a des substances toxiques au milieu,
01:52 selon les rapports scientifiques.
01:54 Et c'était un accident produit dans la côte de Portugal avec un pavillon de complaisance.
02:00 Et ça, c'est terrible parce qu'après le Prestige,
02:03 on avait mis des règles pour le pavillon de complaisance.
02:06 Et c'est un pavillon de complaisance qui a le stockage dans les bateaux qui est tombé.
02:11 Et qui est tombé 26 millions, 26 tonnes sur la mer.
02:15 – Vous êtes allée sur place, j'imagine, vous ?
02:17 – J'étais sur place, le week-end.
02:19 J'étais sur une ville qui s'appelle Mouroche, en Corogne,
02:24 qui est une ville qui est gouvernée par nous.
02:27 Et j'étais en direct avec les personnes volontaires.
02:30 J'étais dans la vue que le gouvernement de Galice,
02:35 parce que c'est un gouvernement du Parti populaire,
02:38 un gouvernement extrêmement conservateur,
02:43 et surtout qui ne protège pas la nature,
02:45 comme on a vu dans la catastrophe du Prestige, que c'était un chaos.
02:49 Le gouvernement de Galice, ils ne l'ont pas informé jusqu'à un mois après.
02:54 Un mois après l'accident, ils n'ont pas mis de moyens.
02:57 Et justement, demain sera la maire de Mouros,
03:02 de Mouros, dans la côte galicienne, qui vient ici,
03:06 parce que le gouvernement de Galice n'a pas mis les moyens.
03:08 Les moyens qu'il y a, c'est ça, je vous montre ici.
03:11 – C'est ce que j'allais dire, comment vous faites pour lutter contre
03:14 ces billes de plastique qui sont partout,
03:16 qui s'envolent avec le vent, etc.
03:19 – C'est ça.
03:20 – Comment vous faites, depuis un mois,
03:22 comment on fait pour essayer de récupérer ces matériaux ?
03:25 – Les organisations écologistes et le gouvernement local
03:29 ont mis les moyens à disposition, qui sont très petits,
03:33 mais ils ont fait un moyen.
03:35 Et notre maire de Mouros, elle a fait un accord avec la compagnie d'Azuraz,
03:40 de la compagnie Marsk, qui est une multinationale danoise,
03:45 qui est la responsable de la charge du cargo.
03:51 Elle a fait un accord pour le nettoyage.
03:53 Donc maintenant, ils sont en train de nettoyer,
03:55 mais c'est tellement compliqué parce qu'il s'est mis avec le sable,
03:58 c'est mélangé avec le sable, donc c'est trop difficile à…
04:02 et surtout que ça vient avec le courant,
04:05 ça vient pour le sable et aussi pour la côte,
04:09 et c'est si petit, c'est minuscule.
04:13 Les scientifiques disent déjà qu'il y a des substances toxiques,
04:16 ça peut affecter la pêche et le coquillage,
04:19 qui est tellement dominant et tellement important pour nous
04:23 dans l'économie de la population locale,
04:26 et côtière, de Galice, comme en France, vraiment,
04:29 comme en France, dans la côte.
04:31 Et donc on a une préoccupation, mais surtout c'est la répétition.
04:36 - C'est ça. Alors d'abord, sur la cause elle-même,
04:38 vous y avez fait allusion, c'est un navire,
04:40 un cargo qui a perdu une cargaison.
04:44 On en sait un peu plus, on le sait, on le sait, ça c'est clair.
04:48 - C'est clair. C'est un cargo avec un drapeau de complaisance,
04:54 un pavillon de complaisance de libéria
05:00 qui a perdu la chance en face de Portugal.
05:02 Le Portugal a donné la communication à l'Espagne,
05:04 l'Espagne a donné la communication au gouvernement
05:07 de la communauté autonome de Galice,
05:10 comme on dit dans notre terminologie,
05:12 et après la Galice, au lieu de dire,
05:15 il a fait une répétition de ce qu'ont fait
05:17 les partis populaires avec le prestige.
05:20 Manque d'information, manque de transparence
05:24 et surtout des messages parce qu'ils ont commencé
05:27 à communiquer qu'en janvier, un mois après l'accident.
05:30 - C'est ça. - Et c'est ça les mots de Soprandi qui se répètent.
05:33 - Alors vous commencez à le dire, là on le sait,
05:36 on a réussi à faire l'enquête.
05:38 Il faut dire que par ailleurs, c'est un peu cette pollution,
05:42 cette marée blanche, on va dire, qui touche à l'heure actuelle
05:45 la Galice et une partie des Asturies,
05:47 c'est peut-être un peu, vous allez nous le dire,
05:50 l'arbre qui cache la forêt parce que des incidents
05:53 et des pollutions comme ça, ils sont produits souvent,
05:57 sans doute certaines plus au large qu'on voit moins
05:59 et qui ne sont pas déclarées. - C'est ça.
06:02 - Donc c'est un phénomène qui en fait,
06:05 cette pollution-là nous découvre une question énorme
06:09 en termes d'environnement aujourd'hui,
06:10 c'est-à-dire le fait que des navires perdent
06:13 des cargaisons de plastique et que tout ça se retrouve
06:15 dans la mer, vous allez nous en parler,
06:17 organismes marins, etc.
06:19 - Bien sûr, ça c'est la question de fond que demain,
06:22 je serai avec les commissaires pour parler,
06:24 les commissaires de pêche et environnement
06:27 pour parler exactement de ça.
06:29 On est dans un moment où l'Europe doit agir
06:33 après cette catastrophe, c'est comme elle a agi après l'ERICA,
06:38 l'accident de bateau ERICA dans la côte de Bretagne
06:40 soit l'accident de Prestige dans la côte de Galice.
06:43 L'Europe doit agir, on a deux instruments.
06:45 Un instrument, c'est le paquet, on dit le paquet
06:48 de sécurité maritime européen.
06:51 - Un groupe de loi.
06:53 - De loi, et à ce moment-là au débat,
06:55 c'est une révision du paquet ERICA
06:58 et du paquet Prestige législatif, c'est une révision.
07:01 Donc l'Europe a l'opportunité, mais ici,
07:04 le Parti populaire s'oppose à que le transport maritime
07:07 des pellets, de microplastique, soit inclus.
07:12 Donc nous avons la possibilité de réformer.
07:15 On est déjà dans le trilogue avec la Commission et les conseils.
07:20 - C'est la cuisine interne.
07:20 - La cuisine interne d'Europe, de trois institutions.
07:24 Et les rapporteurs, c'est le Parti populaire à nouveau,
07:26 ils ne veulent pas inclure le transport.
07:28 J'espère que la Commission, les conseils et le Parlement,
07:32 après cet accident si grave dans ma nation,
07:37 dans Galice, a vraiment un changement de position.
07:42 Ça, c'est un réclamant.
07:43 L'autre réclamant, c'est que la Commission a proposé un débat.
07:46 Le mois d'octobre...
07:49 - C'est ce que j'allais vous dire, il y a déjà eu la Commission européenne
07:52 et le Parlement européen d'ailleurs, se sont déjà pensés
07:55 sur cette question de la pollution plastique, encore une fois,
07:58 question centrale de la pollution des océans aujourd'hui.
08:01 On en reparlera peut-être de manière un peu plus large tout à l'heure.
08:04 Elle s'est déjà emparée de cette question au mois d'octobre
08:07 en essayant de mettre en place un certain nombre de mesures,
08:10 en sachant que ce n'est quand même pas si facile que ça.
08:13 - Les rapporteurs de ce rapport de mettre des mesures au niveau européen
08:18 sur la perte de microplastique, que c'est maintenant au Parlement,
08:22 c'est justement... On a cet accident et on a la possibilité
08:26 d'avoir une législation ou d'avoir quelques mandats politiques
08:30 pour changer les choses.
08:32 Le rapporteur qui est un député portugais, qui s'appelle Albuquerque,
08:36 il est dans notre position aussi.
08:39 Nos amendements, les amendements de Lagos, les amendements en général de lui,
08:46 c'est que soit inclus les transports maritimes,
08:50 parce que dans la première proposition, c'est pas inclus
08:52 les transports de cargos maritimes, de trafics maritimes.
08:55 - Alors que c'est en grande partie de là que vient le problème aujourd'hui.
08:57 - Oui, c'est ça. C'est le capitalisme total de ces entreprises
09:02 qui transportent ce type de matériel partout dans le monde.
09:08 C'est pas un problème. On l'a vu à Isrélande avec cet accident,
09:13 les Pays-Bas, aussi l'Algérie. On a des accidents si graves et répétitifs
09:18 parce que les compagnies n'assurent pas les marchandises.
09:21 La marchandise doit aller dans les caves, le bateau, ça ne doit pas y aller.
09:26 Et aussi, il faut mesurer, il faut peser combien ça pèse
09:30 et combien ça peut déséquilibrer un bateau.
09:32 Donc on a la possibilité de changer.
09:34 Et après cet accident, j'espère que l'Europe ne laisse pas toute seule à la Galice,
09:40 ne laisse pas toute seule aux pêcheurs,
09:42 ne laisse pas toute seule à toutes les nations que nous sommes dépendantes de la pêche.
09:45 - Parce que, encore une fois, les conséquences en matière d'environnement marin,
09:50 en matière de conséquences directes sur les animaux,
09:54 sur la flore et la faune marine sont, on le sait maintenant,
09:57 extrêmement graves, extrêmement catastrophiques.
10:00 C'est l'un des principaux problèmes de pollution aujourd'hui des mers.
10:04 - Bien sûr, c'est déjà dit par l'Europe qu'il y a un problème de pollution pour le microplastique.
10:10 C'est déjà répété.
10:12 Et maintenant, on a la possibilité de légiférer,
10:16 d'avoir des instruments politiques pour changer les choses dans les États
10:19 et dans tous les systèmes qui conduisent.
10:23 Parce que c'est vraiment, je répète, c'est un système capitaliste vraiment attentatif de l'environnement,
10:29 qui n'importe pas comment va la marchandise,
10:32 et même avec les conséquences que la marchandise peut casser du bateau et aller en mer,
10:38 et donner des conséquences comme ça.
10:40 Je suis ici, par exemple, je vais vous montrer une photo.
10:44 Ça, c'est vraiment la plage de Foubeur.
10:48 - On voit là, actuellement, sur les plages chez nous.
10:50 - Ça, c'est un peu... On voit à l'heure actuelle, comme on sait,
10:54 des petites granules qui se confondent aussi avec le sable.
10:59 Et pour la chaîne trophique, les poissons peuvent les manger.
11:03 On ne sait pas encore les conséquences pour la santé humaine,
11:07 mais pour la chaîne alimentaire, c'est déjà les universités de Bigot et de Corogne
11:12 qui ont fait un rapport qu'il y a des éléments toxiques, polymères,
11:16 sur ce type de plastique, que c'est vraiment pour l'intérêt des compagnies
11:22 qui ne veulent pas avoir de contrôle.
11:24 Donc l'Europe peut sanctionner ces compagnies,
11:26 sanctionner cette manière d'agir,
11:29 que le transport international n'a pas de responsabilité, vraiment.
11:34 - C'est ça. Sachant que la question, elle est européenne,
11:36 on peut légiférer au niveau européen, bien sûr, mais elle est mondiale.
11:39 - Elle est mondiale.
11:40 Et en plus, c'est une question qui tombe sur l'application
11:44 de l'Organisation maritime internationale,
11:47 ce sont des normes de l'organisation, et que l'Europe adapte.
11:50 Ce qu'essaie maintenant l'Union européenne, c'est d'adapter la législation
11:55 de l'OMI, de l'Organisation maritime internationale, et de l'actualiser.
12:01 Qu'est-ce que dit l'OMI ?
12:02 L'OMI dit qu'il faut inclure les conteneurs, les bulkers, et les microplastiques.
12:08 Et c'est ici, en Europe, qu'il y a les lobbies, les lobbies du plastique,
12:12 les lobbies conservateurs qui accompagnent les députés conservateurs
12:16 pour essayer que ça ne passe pas.
12:18 Il faut le dire, ça c'est une question liée aux conservateurs.
12:21 Et c'est les groupes progressistes en général qui ne veulent pas,
12:25 et qui veulent un contrôle et des sanctions sur un système qui touche,
12:29 et qui touche la mer, qui touche les poissons,
12:32 qui touche la manière de vivre des personnes,
12:34 qui touche la nature et les...
12:36 - À l'occasion...
12:37 - Oui, à l'occasion de cette catastrophe, on s'aperçoit aussi d'une chose,
12:40 c'est que le plastique circule, fait le tour de la planète en permanence,
12:43 comme s'il n'y avait pas d'autre moyen,
12:46 même s'il faut du plastique dans certaines industries, etc.,
12:49 de produire du plastique moins loin qu'il est produit actuellement.
12:55 Avec cette circulation des portes conteneurs,
12:58 parce qu'encore une fois, je le répète, d'après certaines associations,
13:01 il y a des dizaines, peut-être de milliers de conteneurs
13:04 qui disparaissent chaque année, dont on n'a pas de nouvelles,
13:07 parce qu'effectivement, il y a une obligation de déclarer,
13:09 c'est le règlement maritime, mais on n'est pas certain que ça se passe toujours bien.
13:13 - C'est vraiment ça, cette idée que vous avez bien exprimée,
13:17 qu'il n'y a pas suffisamment de contrôle au niveau mondial.
13:21 C'est pas simplement un problème européen,
13:24 parce que les bateaux étaient en face de Portugal,
13:26 mais c'était un bateau.
13:28 Mais on a vu le cas du Prestige, on a vu qu'après un accident maritime,
13:33 maintenant, les bateaux avec un seul casque
13:36 ne peuvent pas naviguer pour les côtés européens,
13:40 même s'ils sont européens ou pas.
13:42 Donc on a bien fait des choses.
13:44 Et maintenant, on a la catastrophe en Galice, chez moi,
13:47 et on peut bien faire les choses, on peut les changer,
13:51 on peut essayer de faire déjà vraiment un message
13:57 pour les Galiciens aussi, et pour les Européens,
14:00 les gens qui sont dans les côtes, qui savent que nous ne sommes pas tout seuls.
14:04 C'est pour ça que hier, j'ai promu une photographie ici au Parlement européen,
14:09 il y avait un député de cinq groupes politiques,
14:12 parce que c'est pas simplement un problème de Galice,
14:15 mais c'est vrai que la Galice a souffert beaucoup.
14:18 Nous sommes le déchet d'Europe,
14:20 on est une nation pêcheure qui veut devenir respectée,
14:24 mais pour le respect, avec le gouvernement du Parti populaire,
14:28 on ne l'a pas eu, parce que la gestion de la crise,
14:32 c'est une catastrophe, mais aussi avec le respect d'Europe,
14:35 qui dit que notre côte, de Finlande jusqu'à la Méditerranée,
14:41 doit être protégée.
14:44 Est-ce qu'il va être possible, selon vous,
14:47 on en parle comme s'il s'agissait d'une pollution pétrole,
14:50 là la pollution est blanche, mais est-ce qu'il va être possible
14:53 d'effacer réellement les traces de cette pollution,
14:56 dont on voit d'après les documents que vous nous montrez,
14:59 on les a vus aussi, on voit ces images-là circuler à l'heure actuelle,
15:03 que c'est quand même très très compliqué,
15:06 quand la catastrophe a eu lieu ?
15:08 Je ne sais pas, vraiment, je ne sais pas les conséquences,
15:11 parce que même il n'y a pas eu aucune étude d'impact environnemental,
15:15 ils n'ont pas donné la possibilité de demander l'alerte 3,
15:19 pour que l'Union européenne puisse se mettre avec des moyens européens,
15:23 et le gouvernement de Galice a empêché le gouvernement espagnol aussi de se mettre,
15:28 et donc il y a un pim-pam-poum entre la guerre politique sur place,
15:32 parce qu'on a les élections en Galice le 18 février,
15:36 donc ils essayent aussi de faire un...
15:39 parce que nous sommes les premiers dans le débat,
15:42 et qu'on peut changer les choses là-bas,
15:45 et donc ils essayent aussi de faire un pim-pam-poum,
15:48 mais c'est vrai que la responsabilité maximale en ce moment,
15:51 c'est le gouvernement de Galice, du Parti populaire,
15:54 et on n'a pas étudié les conséquences, donc on verra les conséquences, mais...
15:58 En dehors de la Galice, en Espagne en règle générale,
16:02 cette question, cette pollution dont nous on entend parler,
16:06 ici, en Europe, dans différents pays, mais peut-être pas à un haut niveau,
16:10 est-ce qu'en Espagne, il y a une véritable sensibilisation,
16:13 aujourd'hui, ne serait-ce que de l'opinion sur cette question de la pollution ?
16:17 Est-ce que vraiment, on a pris la mesure de ce qui se passe sur les côtes de la Galice ?
16:21 Oui, vraiment, c'est dans la presse, c'est pour ça que je remercie aussi
16:25 à votre moyen de communication, et à vous, personnellement,
16:29 que vous avez mis l'attention, aussi en France,
16:33 aussi en l'humanité, de cette question, c'est très remercié,
16:37 remerciant, parce que c'est partout,
16:41 c'est dans tous les moyens de communication d'Europe,
16:44 en Espagne, c'est l'attention communicative,
16:47 parce que c'est une mauvaise gestion de la catastrophe,
16:51 il n'y a pas d'impact environnemental, en études,
16:55 et surtout, la manque de transparence au gouvernement,
16:59 et c'est vraiment une répétition de quelque chose que j'avais vu,
17:03 que c'était le prestige.
17:05 C'est pas si grave que le prestige, mais on sait pas,
17:08 parce que le prestige, on voit bien les noirs et les noirs,
17:11 on voit pas, c'est si petit qu'on voit simplement sur les pierres,
17:15 par exemple, ça c'est une pierre, ça c'est une roche,
17:19 vous voyez ? – Ça ressort, oui.
17:21 – Oui, vous voyez bien ? – Vous pouvez le montrer là-bas, plutôt ?
17:23 – Oui, bien sûr, et vous voyez que c'est la…
17:25 – Comme de la neige, quoi, un peu… – Oui, c'est comme de la neige.
17:28 Il y avait M. Feijó, qui maintenant c'est le leader
17:31 du Parti conservateur populaire en Espagne,
17:35 qui lui avait dit quelque chose pour rigoler avec la neige,
17:39 et je l'ai dit l'autre jour dans le débat,
17:41 c'est pas de la neige, c'est du plastique, pas loin.
17:45 – Ici, dans l'Union européenne, dans les institutions,
17:49 par rapport à cette catastrophe qui touche les côtes de Galice,
17:53 vous sentez quand même un intérêt, enfin, sur une question
17:57 qui a déjà été abordée, on le répète effectivement,
17:59 il y a quelques mois déjà, vous sentez une mobilisation
18:03 sur cette question, on prend quand même une affaire
18:05 comme celle-ci au sérieux. Je dis ça parce que,
18:07 en matière d'environnement, l'Europe est tellement accusée
18:10 de ne pas faire grand-chose à l'heure actuelle,
18:12 que s'il y a un domaine dans lequel elle fait quelque chose,
18:14 on peut peut-être le signaler quand même.
18:16 – Oui, on a été à cette réunion avec le commissaire,
18:19 on a transmis les problématiques, on avait une lettre
18:21 de plus de 60 membres du Parlement européen,
18:25 de plus de 17 Etats membres aussi, on a ce débat
18:30 sur les deux paquets législatifs, et surtout qu'en Galice,
18:33 les gens sont sortis à la rue.
18:35 C'est la grande manifestation de la pêche qu'on a eue dimanche,
18:40 et qui dit exactement, pas comme ça, pas une répétition du prestige.
18:45 On est dans les rues.
18:47 – Merci Anna Miranda, on continue à suivre avec vous cette question,
18:50 bien sûr, puisque dans 15 jours maintenant,
18:54 de nouveau ici au Parlement européen, il va être question bien sûr
18:57 de cette pollution, de cette catastrophe.
19:00 Merci à vous, à bientôt, et merci à vous également
19:03 qui nous avez suivis, au revoir, à bientôt.
19:05 [Générique]
19:09 *clic*

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