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#punk #nevermindthebollocks #GodSaveTheQueen

Le scandale autour de "God Save The Queen"

Deuxième single extrait de l'album "Never Mind The Bollocks", "God Save The Queen" a provoqué une grande agitation lors de sa sortie. En remettant en question la monarchie et son régime, qualifié de "fasciste" par les Sex Pistols, cette chanson a été boycottée et huée par les citoyens, mais scandée par une jeunesse brisée par le système.

Un hymne patriotique subversif

"God Save The Queen", originellement un chant patriotique devenu l'hymne de toute une nation, est bien connu des Britanniques. On l'entend partout, que ce soit lors d'événements sportifs, rassemblements, mariages princiers, ou cérémonies officielles. Et bientôt... sur les platines.

"No Future"

Nous sommes en mai 1977 et depuis quelques mois, le groupe emmené par Johnny Rotten exprime sans retenue sa rage contre le régime monarchique qui opprime son peuple. Les Sex Pistols, incarnation même de la sauvagerie, réclament l'anarchie. Invités sur le plateau de l'émission "Today" animée par Bill Grundy, ils prennent un malin plaisir à choquer les téléspectateurs en répondant de manière outrageante à leurs questions. "You dirty bastard. You dirty fucker. What a fucking rotter", lance Steve Jones, une cigarette au bec. Choquant !

La croisière punk s'amuse

Malmené par la presse à scandale et renvoyé par son label EMI, le groupe revient encore plus fort le 27 mai avec un deuxième single soutenu cette fois-ci par Virgin (UK) et Warner Bros (US). "God Save The Queen". Une attaque viscérale contre l'ordre établi et le "régime fasciste" en place, qui a transformé les Britanniques en "imbéciles". Pire encore, les Sex Pistols s'en prennent directement à Elizabeth II, affirmant qu'elle "n'est pas humaine" et qu'il n'y a "pas d'avenir" pour ce peuple qui rêve un peu trop pour eux.

Les conséquences du scandale

Pour enfoncer le clou, c'est bien évidemment une photo de la Reine (de Cecil Beaton) que le groupe choisit pour illustrer la pochette de son single. Signée Jamie Reid, la première version la montre affublée d'une épingle à nourrice dans le nez et d'une croix gammée dans l'œil (retirée par la suite). Des lettres découpées façon "anonyme" finiront par recouvrir son regard et sa bouche, comme pour la museler, sur fond des couleurs du Jubilée, bleu et argent... Panique à bord, du côté de Buckingham Palace.

Si cet hymne alternatif plaît à la jeunesse rebelle qui s'identifie aux Sex Pistols et reprend le "No Futur

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Transcription
00:00 Deuxième single extrait de l'album "V Maine the Bollock"
00:03 "God Save the Queen" a provoqué une grande agitation lors de sa sortie.
00:06 En remettant en question la monarchie et son régime, qualifié de fasciste par les sex-pistoles,
00:11 cette chanson a été bolcotée et huée par les citoyens.
00:14 Maisscondée par une jeunesse brisée par le système,
00:17 "God Save the Queen", originellement un chant patriotique devenu l'hymne de toute une nation,
00:21 est bien connu des britanniques, on entend partout,
00:23 que ce soit lors d'événements sportifs, rassemblements, mariages princiers ou cérémonies officielles.
00:29 Et bientôt, sur les platines, nous sommes en mai 1977 et depuis quelques mois,
00:34 le groupe emmené par Annie Rotten Exprime s'en retenue sa rage contre le régime monarchique qui opprime son peuple.
00:39 Les sex-pistoles, incarnation même de la sauvagerie, réclament l'anarchie.
00:43 Invités sur le plateau de l'émission "Today" animée par Bill Jandy,
00:47 ils prennent un malin plaisir à choquer les téléspectateurs en répondant de manière outrageante à leurs questions.
00:52 "You dirty bastard"
00:53 "You dirty fucker"
00:54 "What a fucking roté"
00:56 "Lance stuff jaune"
00:57 "Une cigarette au bec"
00:58 "Choquant"
00:58 Malmené par la presse à scandales et renvoyé par son abeille Annie,
01:02 le groupe revient encore plus fort le 27 mai, avec un deuxième single soutenu cette fois-ci par Virgin Uka,
01:07 "Hey, wanna bro ? Yes"
01:09 "God Save The Queen"
01:10 Une attaque viscérale contre l'ordre établi et le régime fasciste en place, qui a transformé les britanniques en indéciles.
01:16 Pire encore, les sex-pistoles s'en prennent directement à Elisabeth II,
01:19 affirmant qu'elle n'est pas humaine et qu'il n'y a pas d'avenir pour ce peuple qui rêve un peu trop pour eux.
01:24 Pour enfoncer le clou, c'est bien évidemment une photo de la reine de Cecile Beaton,
01:29 que le groupe choisit pour illustrer la pochette de son single.
01:32 Signée "Jamirade", la première version la montre affublée d'une épingle à nourrice en aneille
01:36 et d'une croix gammée dans l'oeil retirée par la suite.
01:39 Des lettres découpées façon anonyme finiront par recouvrir son regard et sa bouche,
01:43 comme pour la musée, sur fond des couleurs du Jubilé, bleu et argent.
01:47 Panique à bord, du côté de Buckingham Palace.
01:49 Si cette inalternative plaît à la jeunesse rebelle qui s'identifie aux sex-pistoles et reprend de nous au futur comme mantra,
01:56 bon nombre de Britanniques sont indignés.
01:58 Les employés des usines de vinyles refusent de graver le disque,
02:01 la BBC et les différentes radios boycottent la diffusion du single,
02:05 les magasins écartent la galette de la rayon.
02:07 Pourtant, le titre connaît un énorme succès.
02:10 Avec 150 zéros exemplaires vendus en une semaine,
02:13 il atteint officiellement la deuxième position des chars
02:15 juste derrière "I don't want to talk about it" de Rod Stewart.
02:19 Certaines théories affirment même que le groupe aurait dû arriver en tête,
02:22 mais qu'il a été privé de la première place pour ne pas offenser la couronne.
02:26 En quelques minutes, le bateau qui avait été pris pour le concert privé sur la Tamise,
02:30 lors du Jubilé de la Reine, est chassé et intercepté par les forces de l'ordre.
02:35 Bien décidés à faire taire ces férues qui s'en prennent ainsi à leur haine,
02:38 lorsque la police monte à bord, le groupe est déjà parti.
02:41 Même Alcon, M.C. Larraine, leur manager et Vivienne Westwood sont arrêtés.
02:45 Les sex-pistoles et leur entourage, qui semblaient jusqu'alors intouchables,
02:49 vont soudainement vivre une série d'attaques de la part de justiciers de la couronne dans les rues de Londres.
02:53 Le 19 juin 1977, Paul Cook se fait tabasser avec une barre de fer à la station de métro Shepplebush.
03:00 La veille, Célie Rotten, accompagnée du producteur Chris Thomas et de l'ingénieur du son Bill Priss,
03:05 qui sont impliqués dans une bagarre au rasoir dans un pub.
03:08 A l'aube de la sortie de leur premier album, "Neveh, My Needs a Bollock",
03:12 rise the sex-pistole en octobre 1977.
03:16 Il est temps pour les sales gosses du punk de se concentrer sur leur carrière et de laisser-la.
03:20 Rennes tranquilles, numéro 1 en Angleterre, le groupe tente l'aventure américaine et s'envole
03:26 pour une tournée où les relations avec M.C. Larraine se détériorent.
03:29 L'ambiance est si pesante pour Rotten qu'il prend la lourde décision de quitter les sex-pistoles
03:34 après leur dernier concert à San Francisco.
03:36 Je vous remercie d'avoir regardé cette vidéo.
03:39 N'oubliez pas que je lis maintenant tous vos commentaires.
03:42 Abonnez-vous et à bientôt pour de nouvelles vidéos.

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