Quels films sortent au cinéma cette semaine ? La rédaction vous fait découvrir les films qui font l'actualité
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00:00 *Générique*
00:17 Bonjour à tous et par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Fantastiques, biopics, thrillers, drames et comédies dramatiques sont au programme cette semaine,
00:27 avec tout d'abord "Pauvres créatures" de Yorgos Lanthimos.
00:30 Nous nous rendrons à Berlin sous le régime nazi avec "Stella, une vie allemande" de Kylan Ridoff.
00:35 Nous ne manquerons pas de frémir à la vue des "Chambres rouges" de Pascal Plante.
00:39 Nous essaierons de garder la tête froide en compagnie de Stéphane Marchetti.
00:43 La boxe sera à l'honneur avec "Comme un prince" d'Ali Mariar.
00:47 Et nous découvrirons le road movie de Pascal Thomas, "Le voyage en pyjama".
00:51 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
00:56 nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles,
00:59 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allociné.
01:03 En troisième position, "Bonhart, Pierre et Marthe" obtient 3,2/5.
01:08 Juste au-dessus, avec 3,3/5, on retrouve "La vie rêvée" de Miss Fran.
01:14 Et cette semaine se place en première position, "Si seulement je pouvais hiberner" qui obtient 3,9/5.
01:20 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:25 A l'affiche de "Pauvre créature" de Yurgos Lanthimos,
01:28 Emma Stone interprète une jeune femme ramenée à la vie par un docteur peu orthodoxe.
01:33 Sous sa protection, elle a soif d'apprendre,
01:35 mais elle s'enfuit avec un avocat débauché pour découvrir le monde dont elle ignore tout.
01:40 Le film a obtenu le Lion d'or à Venise et Emma Stone le Golden Globe de la meilleure actrice.
01:46 - This is Bella. - Bye, bye.
01:49 - Bella, this is Mr. McCandles. - Hello, Bella.
01:54 Nous nous sommes rencontrés avec le réalisateur il y a quelques années.
02:02 Et nous nous sommes tout de suite bien entendus.
02:04 La première fois, c'était pour "La Favorite",
02:06 que nous avons tourné dans une atmosphère de grande confiance.
02:09 C'est aussi simple que cela.
02:11 J'apprécie énormément Yurgos Lanthimos en tant que réalisateur
02:17 et j'adore les sujets qu'il aborde dans ses films.
02:21 - She's an experiment. - Good evening.
02:24 Her brain and her body are not quite synchronized.
02:27 But she is progressing at an accelerated pace.
02:31 Bella, mon personnage, a eu un impact sur moi
02:35 dans le sens où elle vous permet de vous questionner sur la notion de honte ou de jugement.
02:40 Que vous ressentez vis-à-vis de vous-même ou vis-à-vis des autres.
02:45 Elle est tellement heureuse d'être en vie
02:50 que tout la fascine, que ce soit le plaisir ou la peine.
02:55 - Where did she come from? - I shall.
02:59 For it is a happy tale.
03:05 Je suis Bella Baxter et il y a un monde à apprécier.
03:09 - C'est le but de tout progresser. - Une femme qui plotte son chemin vers la liberté.
03:15 Et une fille.
03:17 J'adore l'idée que l'on puisse pleinement profiter de la vie,
03:21 aussi bien que les bons et les mauvais moments.
03:23 Et ça, c'est très inspirant.
03:25 Bella!
03:27 Oh!
03:31 C'est difficile de mettre des mots sur cette incroyable expérience que j'ai vécue.
03:36 C'est un rôle qui m'a accompagnée durant deux ans, et nous l'avons conçu ensemble.
03:41 Nous avons travaillé chaque détail du personnage et de l'histoire.
03:45 Sur le plateau, c'était chaque jour un vrai bonheur de donner vie à ce personnage.
03:50 C'était un rêve, et lui dire au revoir a été le moment le plus difficile de ma carrière.
03:58 - Stella, une vie allemande, est inspirée de la véritable histoire de Stella Goldschlag,
04:03 une jeune femme juive qui a grandi à Berlin sous le régime nazi.
04:06 Elle rêve d'une carrière de chanteuse de jazz en dépit des répressions.
04:10 Contrainte de se cacher avec ses parents, en 1944,
04:13 sa vie se transforme en une tragédie coupable quand elle trahit sa communauté.
04:18 Je suis une femme allemande.
04:22 - Je suis une femme allemande.
04:25 - Je suis une femme allemande. - Je suis une femme allemande.
04:27 - Je suis une femme allemande. - Je suis une femme allemande.
04:28 - Je suis une femme allemande. - Je suis une femme allemande.
04:29 - Je suis une femme allemande. - Je suis une femme allemande.
04:30 - Je suis une femme allemande. - Je suis une femme allemande.
04:31 - Je suis une femme allemande. - Je suis une femme allemande.
04:32 - Je suis une femme allemande. - Je suis une femme allemande.
04:33 - Je suis une femme allemande. - Je suis une femme allemande.
04:34 - Je suis une femme allemande. - Je suis une femme allemande.
04:35 - Je suis une femme allemande. - Je suis une femme allemande.
04:36 - Je suis une femme allemande. - Je suis une femme allemande.
04:37 - Je suis une femme allemande. - Je suis une femme allemande.
05:05 - Si vous vous bougez sans étoile, vous serez immédiatement en prison.
05:08 - Vous avez l'air de le faire, Judith.
05:09 - Je peux vous donner des points de séparation.
05:12 Vous pouvez vous déplacer.
05:13 - Tu as les dollars ?
05:15 - C'est trop cher. J'en ai besoin de 2000.
05:17 C'était un travail de détective.
05:21 Nous avons utilisé les comptes rendus du procès de 1957
05:25 ainsi que les interrogatoires menés par les Soviétiques en 1946
05:28 pour élaborer le scénario.
05:30 Il était essentiel de se baser sur la réalité historique.
05:35 - Est-ce qu'il y a un problème ?
05:37 - C'est toi, Judith ?
05:42 - Non.
05:43 - Ce n'est pas bien de trahir son propre peuple.
05:45 - Elle est devenue complice du système
05:48 parce qu'elle pensait se mettre en sécurité.
05:51 Elle voulait survivre.
05:53 Mais jusqu'où peut-on aller pour survivre ?
05:57 C'est la grande question que soulève le film.
06:01 - Je vais te tuer !
06:03 - Tu es sûre que tu es sûre ?
06:05 - Tu as bien connu !
06:06 - Je ne suis pas sûre que tu es sûre.
06:08 - Je suis sûre que tu es sûre.
06:12 Je suis sûre que tu es sûre.
06:15 - Le film parle de dictature.
06:17 Et les dictatures sont toujours d'actualité.
06:19 Regardez la Russie. Et il n'y a pas qu'elle.
06:22 Observez la montée des néofascistes en Amérique.
06:25 Mais en Allemagne également.
06:27 Où il y a 30 % des gens de l'Est du pays
06:30 qui soutiennent ces idées.
06:32 Nous sommes entourés de dangereuses forces antidémocratiques.
06:36 - Tu l'as !
06:38 - Pour éviter cela, il faut s'y préparer maintenant.
06:41 Nous avons encore le temps de nous lever
06:43 pour préserver la démocratie et nos droits.
06:46 - Tu as des choses terribles.
06:49 Tu ne peux pas le legitimer.
06:52 - Tu ne peux pas le legitimer.
06:54 - Tu ne peux pas le légitimer.
06:56 - Tu ne peux pas le légitimer.
06:58 - Tu ne peux pas le légitimer.
07:00 - Tu ne peux pas le légitimer.
07:02 - Tu ne peux pas le légitimer.
07:04 - Tu ne peux pas le légitimer.
07:06 - Tu ne peux pas le légitimer.
07:08 - Tu ne peux pas le légitimer.
07:10 - Tu ne peux pas le légitimer.
07:12 - Tu ne peux pas le légitimer.
07:14 - Tu ne peux pas le légitimer.
07:16 - Tu ne peux pas le légitimer.
07:18 - Tu ne peux pas le légitimer.
07:20 - Dans Les Chambres Rouges,
07:22 on suit l'histoire d'un procès
07:24 qui est hyper médiatisé à travers
07:26 les yeux d'une jeune fille, Kelly-Anne.
07:28 Au début, on ne comprend pas trop
07:30 son implication, qu'est-ce qu'il fait,
07:32 pourquoi elle s'intéresse,
07:34 pourquoi elle dort dehors la nuit
07:36 pour s'assurer d'avoir une place
07:38 au procès. On embarque dans un monde
07:40 qui est très noir, qui est secret
07:42 et qui est celui du dark web,
07:44 donc d'une entrée secrète de l'Internet
07:46 où les gens payent et consomment
07:48 du contenu déviant
07:50 ou dangereux, illégal.
07:52 - Ludovic Chevalier est l'auteur
07:54 de ces meurtres qu'il a filmés
07:56 pour un auditoire prêt à payer
07:58 pour voir ça en direct dans ce qu'on appelle
08:00 Les Chambres Rouges.
08:02 - Si le film, d'une certaine façon,
08:04 il sous-stimule, le spectateur,
08:06 il projette énormément, il projette dans un visage
08:08 qui devient un peu un canevas, il projette des fois
08:10 dans des plans un peu longs. On s'imagine toujours
08:12 que quelque chose d'horrible...
08:14 - Quelque chose d'absentiel.
08:16 - ... peut nous prendre à la gorge.
08:18 - T'es-tu genre une mannequin full célèbre
08:20 ou genre une joueuse de poker full riche?
08:22 - Y a pas tant de chance sur poker.
08:24 - C'est mon trip, là, les voir toutes perdre.
08:26 - T'es une honte. - C'est ça, le jeu.
08:28 - Au niveau cinématographique,
08:30 le cinéma de genre,
08:32 c'est un cinéma de prédilection
08:34 pour travailler l'atmosphère.
08:36 C'est très stimulant
08:38 et pour un auteur
08:40 de travailler là-dedans
08:42 et d'être généreux avec nos outils
08:44 et pour le spectateur qui...
08:46 - Il a moins confiance.
08:48 - ... qui cogite un peu,
08:50 qui danse un peu intellectuellement
08:52 avec le film qui lui est proposé.
08:54 - Pourquoi t'es là, toi?
08:56 (musique dramatique)
08:58 (musique rythmée)
09:00 - Après un documentaire
09:02 sur la jungle de Calais,
09:04 Stéphane Marchetti, pour son premier film de fiction
09:06 La tête froide, nous emmène dans les Alpes
09:08 en plein hiver. Pour boucler ses fins de mois,
09:10 une femme organise un trafic de cigarettes
09:12 entre la France et l'Italie.
09:14 Quand elle rencontre un jeune réfugié
09:16 prêt à tout pour rejoindre sa petite sœur,
09:18 elle s'engage dans un engrenage
09:20 bien plus dangereux.
09:22 (musique dramatique)
09:24 (cris de la foule)
09:26 (musique rythmée)
09:28 (en anglais)
09:30 - Il était dans la route,
09:32 alors je me suis dit que si on pouvait l'aider...
09:34 - Ah bah oui, vous avez bien fait.
09:36 - What's your name? - Soleiman.
09:38 - Mon expérience avec l'immigration a commencé
09:40 notamment à Calais, dans la jungle,
09:42 et c'est vraiment une expérience qui a été très forte,
09:44 qu'on a l'habitude de voir à l'autre bout du monde,
09:46 dans des camps, mais très rarement
09:48 à deux heures de voiture
09:50 de chez nous.
09:52 Et dedans, il y a vraiment des images
09:54 qui m'ont hanté, et j'ai eu
09:56 l'envie de continuer
09:58 à parler de cette thématique-là,
10:00 justement de la migration,
10:02 mais le faire probablement
10:04 différemment. En documentaire, on est souvent
10:06 tributaires des gens qu'on interview,
10:08 des décors. Là, il y avait l'envie
10:10 de ramener du romanesque,
10:12 sans doute aussi
10:14 de l'intime.
10:16 - I know a lot of people who would give money
10:18 to cross with your magic.
10:20 - What do you mean?
10:24 - It's a good business.
10:26 - La fiction permet aussi de créer
10:28 une certaine distance, justement, par rapport
10:30 à la dureté du sujet,
10:32 mais avant tout,
10:34 il y avait l'envie, voilà,
10:36 de continuer à creuser ce sillon,
10:38 de continuer à parler de cette situation-là
10:40 avec un autre média,
10:42 enfin, un autre medium,
10:44 une autre façon de le raconter.
10:46 - J'ai lu, en effet, le scénario,
11:02 et quand j'ai su, après,
11:04 qu'il avait réalisé
11:06 "Les enfants de la jungle",
11:08 je me suis dit...
11:12 Oui, il a une légitimité
11:14 pour témoigner de ces gens-là,
11:16 ce qui est quand même assez important.
11:32 - Ce que j'aimais bien aussi,
11:34 c'est que le scénario n'était pas du tout manichin.
11:36 Ce n'était pas la gentille
11:38 française qui galère un petit peu
11:40 et le gentil migrant.
11:42 C'est un film qui travaille vraiment
11:44 des zones grises.
11:46 - A l'affiche du premier film d'Ali Mariar,
12:00 comme un prince, Ahmed Silah
12:02 incarne un champion de boxe dont l'avenir
12:04 s'écroule après une bagarre dans un bar.
12:06 Il effectue 400 heures de travaux d'intérêt général
12:08 et va croiser une jeune ado
12:10 au talent exceptionnel pour la boxe.
12:12 - Les tiges, c'est pas les vacances.
12:16 - Suleiman, il va être avec nous
12:18 pendant quelques mois, là, au jardin.
12:20 Il a joué au con et il a perdu. Voilà.
12:22 - Bah, nous, on n'a rien fait, on est là, gros.
12:24 - En fait, le personnage de Suleiman,
12:26 quand il débarque au château,
12:28 il se rend compte qu'il est en train de faire des autres
12:30 en se disant "ici, je suis pas le bienvenu".
12:32 - Il a son propre ennemi. - Il a son propre ennemi.
12:34 Et il se rend compte que finalement...
12:36 - Tout le monde s'en fout. - Tout le monde s'en fout
12:38 de ce qu'il est et de ce qu'il pense.
12:40 - T'as pas peur des chevaux, toi ? - Non.
12:42 - Bon, bah, ça va bien se passer, alors.
12:44 - Bah oui, ça va bien se passer.
12:46 - Il est là pour faire son travail
12:48 et toute personne lui demande
12:50 qui il est, d'où il vient. C'est plutôt ça.
12:52 Et ça, ça m'intéressait vraiment
12:54 de justement le traiter comme ça, en fait.
12:56 - Tu rentres, tu cours, bouclier, et tu tombes.
12:58 - Je rentre, je cours, bouclier, je tombe.
13:00 - Hé, mais t'es un fou, toi ! - Je trouvais ça
13:02 plus intéressant, c'est plus fort, je trouve.
13:04 - Voilà ce que je te propose, moi. Je t'entraîne à la boxe,
13:06 tu deviens une grande championne, hein.
13:08 - Je veux 10 000 euros. - Je pensais plus à 15 euros, moi.
13:10 - OK. - C'est une comédie dramatique
13:12 dans laquelle les moments drôles,
13:14 on rit franchement,
13:16 parce qu'on a des acteurs formidables
13:18 comme Jonathan Cohen, Jonathan Lambert
13:20 qui viennent apporter cette respiration
13:22 de comédie.
13:24 - Claude ?
13:26 - Oh, putain ! Oh, putain, j'ai un groupe ce matin !
13:28 Mais qu'est-ce que tu fous là, toi ?
13:30 - Les situations sont drôles, mais le parcours
13:32 est dramatique et tragique.
13:34 - Mélissa, c'est une jeune fille qui est fragile. C'est notre boulot
13:36 de savoir ce qui est bon pour les enfants.
13:38 - Calmez-vous, calmez-vous ! Calmez-vous, arrête !
13:40 - C'est la première fois que quelqu'un se clope de voix comme ça.
13:42 - Je m'attendais vraiment pas à ce que l'émotion
13:44 soit aussi... te prenne
13:46 vraiment aux tripes, quoi. - Depuis le début, tu me parles
13:48 des combats qui vont changer ma vie ! Arrête-toi, là !
13:50 Putain, je vais faire la route toute seule !
13:52 - Je me suis dit, purée, la première partie,
13:54 on rigole de dingue.
13:56 On prend plaisir à être dans ce film-là
13:58 et puis tout d'un coup, il y a cette bascule
14:00 que moi, j'adore dans les films, quoi.
14:02 Pour moi, les comédies réussies,
14:04 c'est les comédies où on est émus.
14:06 - Mélissa, t'as un vrai talent ! Laisse personne te faire croire
14:08 que tu peux pas devenir qui tu veux dans la vie.
14:10 - Le voyage en pyjama de Pascal Thomas
14:17 est un road movie en forme de chronique
14:19 sentimentale où un dilettante
14:21 sympathique se laisse vivre au gré du vent.
14:23 Il va revisiter les lieux de son passé
14:25 où il croisera surtout
14:27 ses anciennes compagnes.
14:29 - Le vol de 9h15, s'il vous plaît.
14:31 - Pourquoi à votre place ? - Vous vous appelez Paul-Émile,
14:33 dit Victor, vous êtes le mari d'Anne,
14:35 vous êtes professeur de lettres et vous avez une grenouille
14:37 qui s'appelle Ninette. Je pars pour
14:39 composter la vélo. - Et si je venais
14:41 avec vous ? - Ben, pourquoi pas ?
14:43 - Le sexe femme, pour moi, c'est l'homme. D'ailleurs, dans tous
14:45 mes films, ils prennent des râteaux,
14:47 ils savent pas où ils en sont.
14:49 La fantaisie, c'est vrai,
14:51 vous voulez l'écherter, etc.,
14:53 je suis... Moi, je ne peux pas faire...
14:55 J'ai du mal à être sérieux,
14:57 à me prendre au sérieux, à dire des choses sérieuses,
14:59 à prendre des pauses.
15:01 - On s'est pas déjà vus ?
15:03 - Je crois pas, non.
15:05 - En tout cas,
15:07 je m'appelle Antonella.
15:09 - Et moi, Victor.
15:11 - Enchanté. - Enchanté.
15:13 - Non, non, y a pas d'écriture.
15:15 Y a pratiquement pas d'écriture.
15:17 J'ai des films
15:19 que j'avais très écrits, par exemple
15:21 "Les maris, les femmes, les amants",
15:23 et y avait peut-être 200 pages.
15:25 On en a tourné, je sais pas,
15:27 y a 10 pages.
15:29 - J'ai connu une Allemande qui vous ressemblait étrangement.
15:31 - Vous l'aimez ? - Beaucoup, oui.
15:33 Et je crois qu'elle m'aimait un peu trop.
15:35 - On n'aime jamais trop.
15:37 - Je suis attentif à ce que sont les gens,
15:39 à leur phrasé, à leur façon de bouger.
15:41 Regardez, là, on est vraiment bien,
15:43 y en a une qui se tient à la jour,
15:45 lui qui se gratte l'oreille,
15:47 le menton, maintenant. Tout ça, hop,
15:49 je veux l'introduire dans la scène.
15:51 C'est ça, c'est la vérité
15:53 qui est transmise
15:55 par les gens et l'équipe.
15:57 - Oui. - Vous dites oui ?
15:59 - Oui. - Encore ?
16:01 - Oui. - Oui.
16:03 - Oui. - Dites non, maintenant.
16:05 - Non. - Encore ?
16:07 - Non. Ça veut dire quoi, ça ?
16:09 - Je me suis toujours demandé si la bouche
16:11 était plus jolie quand elle dit oui ou non.
16:13 - C'est un peu comme ça,
16:15 cette musique intégrer ce que la vie nous donne.
16:17 Alors peut-être que cette musique,
16:19 c'est peut-être cette façon d'intégrer
16:21 ce que la vie, les êtres vous donnent.
16:23 - Allez, âge acteur, ici.
16:25 Jeunesse.
16:27 - Je ne dirige pas les acteurs.
16:29 Je n'aime pas du tout
16:31 cette image du metteur en scène
16:33 omniprésent, des ousex machinas,
16:35 c'est moi qui...
16:37 Et donc je suggère des choses,
16:39 je les mets à l'aise.
16:41 Et être bien dans son corps,
16:43 c'est bien bouger,
16:45 être en place
16:47 par rapport aux autres.
16:49 Et être bien ensemble.
16:51 - Il faut se laisser porter comme un bouchon
16:53 à la surface de la rivière.
16:55 - C'est un peu ce que je fais en ce moment.
16:57 (musique douce)
16:59 - Et tout de suite,
17:01 le reste de l'actualité en bref et en images.
17:03 (musique rythmée)
17:05 - Are we ready to sing together?
17:07 - Wouh!
17:09 (rires)
17:11 (musique rythmée)
17:13 - Ah!
17:15 (musique rythmée)
17:17 - Beautiful!
17:19 - Oh, beautiful picture.
17:21 (musique rythmée)
17:23 (musique rythmée)
17:25 (musique rythmée)
17:27 (musique rythmée)
17:29 (musique rythmée)
17:31 - Ça va?
17:33 - À chaque fois que je me réveille
17:35 tous les matins...
17:37 - Et vous? Bien dormi?
17:39 - Je me retrouve ailleurs. Vous êtes qui, vous?
17:41 - T'es pété ou quoi, là?
17:43 - Je suis comme... téléporté dans une autre vie.
17:45 (musique rythmée)
17:47 (musique rythmée)
17:49 (musique rythmée)
17:51 (musique rythmée)
17:53 - Vous êtes l'un des nôtres! Pourquoi vous faites ça?
17:55 - Essaie de ne pas me vouloir.
17:57 (musique rythmée)
17:59 - Maître de la forêt!
18:01 Vous êtes là?
18:03 Je suis venue pour vous!
18:05 (musique rythmée)
18:07 Je suis Trisha de la Sibu de Jens!
18:09 Je veux sentir votre présence!
18:11 (musique rythmée)
18:13 (musique rythmée)
18:15 (musique rythmée)
18:17 (musique rythmée)
18:19 (musique rythmée)
18:21 - Les fuitines y sont toujours allées,
18:23 mais on ne s'appelle pas en cause de la loi.
18:25 Il y a le mariage
18:27 pour réparer l'honneur de la fille.
18:29 (coup de feu)
18:31 - Tu fais la chose la plus correcte.
18:33 - Tu fais la chose la plus correcte.
18:35 (paroles en japonais)
18:37 - C'est mortifiant.
18:39 - Quand tu racontes ta histoire,
18:41 ce n'est plus mortifiant.
18:43 - Je suis fier de toi.
18:45 - Je suis fier de toi.
18:47 - Je suis fier de toi.
18:49 - Je suis fier de toi.
18:51 - Je suis fier de toi.
18:53 - Je suis fier de toi.
18:55 - Il ne faut pas que les choses se mouvent.
18:57 C'est mieux de les faire.
18:59 (musique rythmée)
19:01 - Voilà par ici les sorties, c'est fini.
19:03 Rendez-vous la semaine prochaine.
19:05 En attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.
19:07 [SILENCE]