Un éleveur céréalier présent sur le blocus de l’A64 a témoigné sur CNEWS.
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00:00 Oui bonjour. On a décidé de sortir parce qu'aujourd'hui on trouve qu'il y a un rallobol général.
00:09 Du coup aujourd'hui on est sur la 64, nombreux et prêts à en découdre parce qu'on trouve que les charges sont excessivement élevées.
00:22 Le GNR c'est compliqué, il y a beaucoup de mesures qui ne nous vont plus à l'heure actuelle.
00:30 Vous comptez rester mobilisé sur la 64 durant combien de temps ? C'est quoi les chéances ? Qu'est-ce que vous êtes fixé très concrètement Benjamin ?
00:39 Aujourd'hui il n'y a pas de date définie. Tant que des mesures ne seront pas prises et concrètes, pour le moment on n'a pas prévu de bouger de place.
00:50 Alors très concrètement, qu'est-ce qui ne va pas ? Expliquez-nous, vous avez la chance de pouvoir vous exprimer en direct sur notre antenne.
00:56 Qu'est-ce qui ne va pas ? C'est quoi les raisons de votre colère ?
01:01 C'est un état général. Aujourd'hui on est taxé et surtaxé. Il y a de la concurrence déloyale avec tous les pays du monde.
01:14 Aujourd'hui l'agriculture française est numéro 1 mondiale. Pour nous c'est très compliqué, c'est de la survie.
01:26 C'est pour ça qu'on est venu exprimer notre colère et on espère que le mouvement qu'on est en train de faire prendra de l'ampleur
01:36 et pour que l'état se rende compte dans quelle détresse on se trouve aujourd'hui.
01:41 Vous attendez quelque chose du nouveau Premier ministre Gabriel Attal qui semble être très concerné par les problèmes agriculteurs ?
01:49 On espère qu'il va nous entendre et que des mesures seront prises pour essayer de sauver notre métier.
01:59 J'insiste sur le point, c'est la survie de notre métier.
02:03 [Musique]
02:06 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]