• il y a 11 mois
En 1844, dans une Europe en pleine ébullition, Karl Marx, journaliste et philosophe de 26 ans, s'exile avec son épouse, Jenny, à Paris. Il fait la connaissance de Friedrich Engels, fils d'un industriel allemand, qui enquête sur les dures conditions de vie des masses laborieuses britanniques. Les deux hommes deviennent vite amis...
Transcription
00:00 [musique]
00:03 Karl, je peux vous présenter Friedrich Engels.
00:06 Je n'ai jamais lu quelque chose de si précis et si intuitif.
00:12 Vous êtes le plus grand pensant matérialiste de notre époque.
00:15 Vous êtes un génie.
00:17 Vous connaissez les plus pauvres des pauvres et les plus influents des bourgeoisies
00:21 comme leurs poches de veste.
00:23 Comment faites-vous ça ?
00:24 C'est la main des travailleurs, vous voyez ?
00:26 Alors, soyez un homme.
00:28 Qu'est-ce si je préfère rester ?
00:30 Je ne veux pas l'inciter.
00:32 C'est un nom qui est en lien avec un Marx.
00:34 Les bourgeois aiment parler de la liberté, mais cette liberté n'est que pour eux, pas pour vous.
00:40 Vous le sentez dans votre chair chaque jour.
00:43 Monsieur Naylor possède des fonds récentement.
00:45 Il emploie beaucoup de travailleurs, y compris des enfants.
00:47 C'est ce que la société fait.
00:49 La société, ce n'est pas vous.
00:50 On les assassine !
00:52 L'égalité, la sécurité de chacun n'affecte pas celle de tous.
00:56 Ce sont des abstractions, non ?
00:57 Ce sont des droits.
00:58 Vive l'anarchie !
01:00 Je ne crois pas que vous aimiez la bagarre ou en tout cas la dispute.
01:03 Dites la contradiction.
01:04 Pour les têtes qui pensent vraiment et pour les esprits libres.
01:07 On n'a pas fait que boire cette nuit.
01:09 On va publier un ouvrage.
01:11 Vous auriez dû l'ouvrir il y a une semaine.
01:13 Je suis un homme de l'État !
01:14 Un problème que vous n'avez pas !
01:16 Il n'y a pas de bonheur sans révolte.
01:18 J'espère le voir bientôt craquer ce vieux monde.
01:21 À nous trois, nous allons le soulever, ce vieux monde.
01:24 Peut-être qu'il nous faudra être un peu plus que trois.
01:26 La Ligue a besoin d'hommes réels, pas des bâtards.
01:29 On doit leur dire ce qu'ils font et ce qu'ils pensent.
01:31 Oui, mais vous voulez diffuser vos idées.
01:33 Donc, testez-nous.
01:35 - C'est parti ! - C'est parti !
01:37 - C'est parti ! - C'est parti !
01:40 - C'est parti ! - C'est parti !
01:42 - C'est parti ! - C'est parti !
01:44 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:47 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:49 [Musique]

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