QQtram 2024 janvier, Théâtre du Parc, Malgraine/Graine de Malice, Musée Art Industrie, Greboo, Andrézieux-Bouthéon, Open Engie AB,

  • il y a 9 mois
Un QQtram de janvier 2024, ce premier mois de l'année où l'on part à la découverte (ou redécouverte) du Théâtre du Parc, ses temps forts, temps culture/sport, temps du vivant. On revisite Andrézieux-Bouthéon et son maillage événementiel sur la ville en culture et sport, avec notamment l'Open Engie dédié au tennis féminin. Coté Musée d'art et d'industrie, c'est le musée lui-même qui se redécouvre, présentant une nouvelle forme permanente de la collection de rubans, la première au monde intitulée la Mécanique de l'Art. Nous redécouvrons la double compagnie Malgraine/Graine de Malice, deux visages d'un théâtre au plus de 30 créations et plus de 250 000 spectateurs de part le monde. Une équipe qui a mené 40 ans de théâtre et qui créé pour ses 40 ans « La fin de l'Histoire ». Un point final ? Pas tout à fait. Et au Musée des Transports, nous rencontrons Greboo, un projet new-rock, semé de romances, de flow rap, de tempo électro autour d'une écriture en français, miroir de quelques insomnies ! C'est donc festif et mélancolique. Réalisation Chantale Joassard

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00:00 (Générique)
00:17 Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue dans « Qu'est-ce qui se trame ? ».
00:20 Vous la connaissez, cette émission depuis 5 ans.
00:21 La seule au monde qui a lieu dans un transport en commun.
00:24 Pour cette édition du mois de janvier, tous nos voeux de bonheur,
00:27 de plénitude et de sérénité en attendant cette émission,
00:31 je vous propose de découvrir maintenant le sommaire qui est haut en couleur.
00:35 Et au sommaire de ce mois de janvier 2024, tout d'abord une bonne année à tous.
00:38 Une année que l'on est ravie, enchantée même,
00:41 de passer en votre compagnie ici dans « Qu'est-ce qui se trame ? ».
00:44 Et pour bien commencer, on va voyager.
00:46 Premier arrêt à Andrézieux avec tout d'abord le Théâtre du Parc,
00:49 une saison qui met au premier plan le génie qui sommeille en nous.
00:53 On se sent dans la peau d'Aladin d'un coup.
00:56 Et nous aurons aussi en ville à Andrézieux ses équipements,
00:58 château, parcours d'interprétation, aventure du train
01:02 et pléthore d'événements autant culturels que sportifs
01:04 comme l'Open NJ dédié au tennis féminin.
01:08 Ce mois-ci, du génie, il y en a aussi au Musée d'Art et d'Industrie
01:11 qui relate notre histoire du ruban.
01:13 Une industrie qui n'a pas négligé la copie ou le hasard
01:17 pour améliorer les rubans et la mécanique de ses métiers à tisser.
01:20 C'est très instructif et vous allez voir.
01:23 Il y avait encore du génie qui sommeillait à cet endroit.
01:26 On sera ensuite avec les Malgren-Grenes de Malice.
01:29 À eux deux, c'est 40 ans de théâtre.
01:31 Ils ont lancé Le Dernier Voyage, un spectacle pour boucler 40 ans de nomadisme,
01:36 mais pas en finir avec le théâtre qui est leur passion.
01:40 Enfin, nous terminons au musée avec Grébou,
01:42 Quentin et l'énergie du rock, des textes en français
01:45 et une belle reprise de Joe Dassin.
01:48 Encore un passage de relais où se niche le génie d'une belle créativité.
01:53 Allez-vous monter ? C'est parti !
01:54 Alors, pour ce premier numéro du Qu'est-ce qui se rame ?
02:01 Le numéro de janvier, j'ai le grand plaisir.
02:03 Est-ce qu'on te présente encore ?
02:04 Patrice Melka. Patrice, bonjour.
02:06 Bonjour Thierry.
02:07 Tu es le directeur du Théâtre du Parc à Andrézieux-Boutéon,
02:10 théâtre qui est né de terre en 91 avec une gestion municipale.
02:14 Il me semble depuis 96.
02:17 Oui, 2009.
02:18 2009.
02:19 Plus exactement.
02:20 Municipalisé en 2009, il était sous l'égide de la Comédie de Saint-Etienne et de l'ACTA avant.
02:24 Et depuis 2009, il est municipalisé.
02:27 Exactement.
02:28 Tu as la tête de ce beau navire depuis 2012.
02:30 Exactement.
02:30 Un théâtre de 360 places avec une programmation riche et éclectique.
02:34 D'ailleurs, on va en parler, tu as attaqué le mois de septembre en fanfare avec un temps fort danse.
02:39 Oui, parce que tu sais, la danse, c'est un marqueur fort au niveau du Théâtre du Parc.
02:43 C'est notre 7e édition de ce festival où on présente la création de compagnies chorégraphiques locales.
02:49 De Saint-Etienne, parce qu'il y a beaucoup de talents chorégraphiques au niveau de Saint-Etienne-Métropole,
02:54 au niveau du département aussi.
02:55 Exactement.
02:56 Et on tâche de les accueillir, de donner de la visibilité,
02:58 mais aussi avec des artistes plus confirmés, moins émergents, plus professionnels.
03:04 On peut parler des diptyques, par exemple la compagnie Diptyque.
03:06 Exactement.
03:07 Qui était programmée dans le cadre de la Biennale de la Danse et on a eu le plaisir d'accueillir leur nouvelle création.
03:10 Le Grand Bal.
03:11 Le Grand Bal, au Théâtre du Parc.
03:12 Et c'est vrai que la danse est un marqueur fort.
03:14 Et tu es en train de monter une opération spécifique, justement.
03:17 Tu essayes d'avoir une deuxième étoile au niveau du monde de la danse nationale.
03:22 C'est prématuré de dire ça ou pas ?
03:24 C'est un peu prématuré, mais on travaille avec l'équipe et avec la ville d'André-Zébou Théon
03:27 à faire conventionner le lieu, scène conventionnée d'intérêt national pour la danse.
03:31 Parce que je vous assure qu'il y a des grosses pointures qui passent sur le Théâtre du Parc, c'est impressionnant.
03:34 Mais on ne fait pas que les spectacles, on fait aussi une empreinte sur le territoire avec des artistes.
03:38 Par exemple, on a Denis Plassart sur le projet Hors-Sol,
03:40 qui fait un projet chorégraphique de photographie,
03:44 avec des portées chorégraphiques où il va dans les clubs de sport de la ville d'André-Zébou Théon.
03:48 Et ça donnera lieu à une exposition en septembre 2024 pour le prochain Temps Fort Danse.
03:54 Et l'idée, c'est vraiment d'aller à la rencontre du territoire grâce à la danse, aux arts du mouvement
03:57 et aller à la rencontre, pour le coup, pour ce projet, des sportifs de la ville, des associations sportives.
04:03 Voilà. Alors c'est parfait. La transition que tu viens de me la donner,
04:05 on va se revoir tout à l'heure après, mais là, on va faire une petite respiration.
04:08 Tu me parles là, en fait, du liant culture-sport, que tu abordes également.
04:14 Cette espèce de nébuleuse autour de la culture, du sport, de l'événement sur le territoire d'André-Zébou Théon.
04:20 Patrice, on se retrouve tout de suite après.
04:21 Alors du 29 au 4 février prochain, a lieu l'Open NG André-Zébou Théon 42,
04:30 le tournoi international Femme Lung, 14e du nom.
04:34 Et j'ai le plaisir de vous présenter Laurent Puig.
04:36 Laurent, bonjour. Bonjour.
04:38 Vous êtes le président du TCAB, le tennis club d'André-Zébou Théon, qui existe depuis 1977.
04:44 Oui, tout à fait. Alors, je n'étais pas président en 77.
04:46 Bien évidemment. Vous m'excuserez.
04:47 Vous faisiez surtout du golf à cette époque.
04:49 Oui, j'en fais toujours.
04:51 Parlons un peu de cet événement majeur qui a lieu à partir du 29 janvier.
04:55 Alors, effectivement, 14e édition, comme vous l'avez dit,
04:58 on est passé dans une transition tennis masculin féminin depuis 14 années.
05:02 Donc, NG Open, qui est notre partenaire fidèle.
05:07 Voilà, ça nous permet de recevoir un beau plateau de joueuses avec des filles qui sont dans le top 100 mondial, quand même, qui se présentent.
05:14 A peu près 70 joueuses. C'est ça, 70 joueurs en simple et en double.
05:17 En simple et en double. Et on va dire que notre tranche, c'est 100 à 200e mondial.
05:22 Mais on a quand même quelques joueuses top 100 mondiales.
05:24 On a des joueuses qui ont brillé, soit par le passé, soit qui brillent après le tournoi,
05:28 comme Armonitan, qui a gagné il y a trois ans, qui derrière a fait une belle performance à Wynn-Bledonne en battant Serena Williams, par exemple.
05:34 Donc, c'est toujours très valorisant pour Andrézieux.
05:37 Mais vous qui nous regardez, le tournoi, bien évidemment, qui est féminin depuis 14 ans, avant était masculin.
05:41 Et il y a quand même eu des joueurs comme Nadal ou Tsonga qui sont venus à Andrézieux-Gouthéon, s'il vous plaît.
05:45 C'est vous dire un peu l'empreinte de ce tournoi dans le paysage du tennis national et international.
05:52 Tout à fait. Alors, je crois que ça s'inscrit surtout dans la politique générale de la ville d'Andrézieux-Gouthéon,
05:55 qui aime le sport, qui aime la culture aussi, qui aime l'événement, qui aime sa ville et qui aime son territoire.
06:03 Il y a eu des personnes qui ont été motrices de ça.
06:07 J'ai quand même une pensée pour Jean-Marc Pango, qui était à l'initiative de ce développement de tennis professionnel.
06:16 Monsieur Schalke derrière son mandat et monsieur Driol, aujourd'hui maire d'Andrézieux, avec toute son équipe.
06:22 Et leur volonté, c'est effectivement de briller tout sport confondu. Le tennis en fait partie.
06:27 Exactement. Alors, ce tournoi a une dotation de 60 000 dollars.
06:31 C'est important pour des joueurs, on va dire, qui sortent de l'ombre professionnels, mais qui ont une appétence, un appétit à briller.
06:39 C'est très important pour ces joueuses. Mais il y a aussi une qualité, une qualité d'accueil.
06:44 On va en reparler, mais surtout des animations qui complètent vraiment cet événement.
06:50 Et ça n'est pas qu'un tournoi de tennis. Voilà tout à fait ce qui est important.
06:53 C'est que oui, le tournoi paraît important avec 60 000 dollars, mais ça reste.
06:56 On est dans les deuxièmes catégories de tournois du circuit féminin.
07:01 Le sport féminin aujourd'hui ne rayonne pas fatalement comme le sport masculin.
07:06 Donc, c'est toujours difficile à porter. Et ces filles sont courageuses, prétendent être des futures championnes de demain.
07:12 Il n'y a pas la place pour tout le monde. C'est de quoi je parle. Donc, à partir de là, nous, il fallait aussi habiller le tournoi autour.
07:18 C'était une volonté également encore partagée avec la ville.
07:21 Je tiens à dire quand même que depuis quatre années, c'est un tournoi qui est co-organisé avec la ville d'Andrésieux Boutéon.
07:27 Avec les énergies municipales. Les énergies municipales qui sont ô combien importantes.
07:31 J'aimerais venir sur un sujet. Sophie Gickel, la marraine du festival, j'allais dire.
07:35 On a trop l'habitude des cultureux. La marraine du tournoi, qui est une championne de golf internationale,
07:41 va animer justement une conférence sur ce thème là, la place de la femme dans le sport international, dans la compétition.
07:50 Tout à fait. Donc, l'égalité homme-femme aussi. Et tout à fait. C'est ça.
07:53 C'est à dire que Sophie étant une ancienne joueuse professionnelle de golf qui a évolué sur le circuit américain européen,
07:58 qui a gagné, qui était numéro 1 française, s'est reconvertie également.
08:02 Et donc, elle va montrer toutes les valeurs du sport et aussi l'implication de la femme dans notre société.
08:08 Cette parité que l'on souhaiterait tous, en tout cas, nous concernant, c'est important.
08:13 On est un tournoi féminin. Il nous semblait important, en tout cas, dans notre réflexion commune de dire
08:19 qu'il y ait une journée de la femme typiquement qui va se marier ce même jour, d'ailleurs, également sur la journée des seniors.
08:26 J'en profite pour glisser que c'est le jeudi. En tout cas, à l'Open NG, les seniors sont accueillis gratuitement.
08:33 Justement, vous me donnez la perche ou on va dire le manche de la raquette.
08:36 En l'occurrence, vous avez bon nombre d'animations. J'entends par là le mardi, par exemple.
08:42 Le mardi, vous avez une journée spéciale sur le paratennis. Là aussi, sujet important, sujet sensible.
08:48 Tout à fait. On a des collégiens de 6e qui vont s'initier au paratennis avec des professionnels qui jouent en paratennis.
08:58 Pour certains, peut être se qualifieront-ils pour les Jeux olympiques de Paris.
09:03 Donc c'est important. Ils mesurent pleinement que ce n'est pas facile, mais que quel que soit le handicap,
09:09 quel que soit ce que l'on peut faire, on peut aussi pratiquer du sport.
09:13 Donc le mardi, effectivement, est sous le paratennis avec le soir.
09:17 On convie également tous les présidents de clubs de la Loire à participer à cette manifestation parce qu'il y aura un match exhibition.
09:25 Un match d'exhibition et le lendemain, le mercredi, le Kids Day.
09:27 Vous comprenez, vous, même si vous ne parlez pas anglais, ce que ça veut dire.
09:30 Vous invitez tous les licenciés enfants des clubs de la Loire à venir autour, accompagner le tournoi international.
09:41 Alors ça, c'est la volonté qui a été mise en place avec un de nos partenaires titres et majeurs dans le monde du tennis, qui est BNP.
09:47 Donc ils animent le Kids Day BNP Paris-Bas, effectivement, avec tous les enfants des clubs environnants.
09:54 Leurs coachs peuvent venir, leur président encore une fois, leurs élus.
09:58 Et l'idée, c'est de faire toute une animation autour de l'NJ Open.
10:00 Comme ça, ils voient des beaux matchs, ils voient le haut niveau.
10:03 Mais en même temps, on fait toute l'animation avec eux.
10:05 Pour votre information, c'est à peu près 4000 personnes qui vont fréquenter l'NJ Open Andrézieu Boutéon 42, le tournoi international féminin.
10:12 4000 personnes sur la semaine.
10:14 Ça demande une grosse, on en parlait tout à l'heure, une grosse logistique, une grosse cohésion d'équipe au niveau du TCAB,
10:18 mais également au niveau de la ville d'Andrézieu Boutéon.
10:21 Et là, maintenant, on va donner la parole à Marc Monteux, qui est l'adjoint, homère, monsieur de Riol,
10:26 et qui va venir vous parler un peu de ça, de toute cette enveloppe.
10:29 Parce qu'Andrézieu, il y a une bouffée d'animation, une bouffée événementielle et une bouffée culturelle vraiment notoire.
10:35 Avec une belle place des bénévoles, en règle générale.
10:37 Je tiens à souligner tout particulièrement.
10:39 Laurent, merci d'être venu.
10:41 Bon vent et puis que tout se passe bien dans le meilleur des mondes tennis.
10:44 Merci beaucoup. Tout de suite, on accueille Marc Monteux.
10:52 Alors voilà, avec Laurent tout à l'heure, le président du TCAB, on parlait de l'organisation qui est très importante.
10:57 Allez-y, monsieur. Bonjour. Installez-vous. Il n'y a pas de souci.
10:59 Maintenant, j'ai le plaisir de vous présenter Marc Monteux, l'adjoint, homère de la ville d'Andrézieu Boutéon.
11:04 Marc, merci d'être là. Oui, merci.
11:06 Bon, c'est toute une organisation, ce tournoi, parce que ce n'est pas que organiser des matchs.
11:11 Non, non, il y a tout ce qui va autour, puisque c'est vrai qu'il y a des structures à monter.
11:15 Il y a donc que tous des équipements complémentaires à mettre en place.
11:18 Il y a été fait le choix de créer un cours central pour accueillir tout couvert.
11:23 750 places. Exactement. Qui permettent d'accueillir dans toute sérénité cette compétition.
11:28 Avant, ça avait été. C'était donc installé sur le palais des sports.
11:32 Mais là, c'était donc une mise en œuvre qui était encore beaucoup plus importante.
11:35 Et donc un investissement, une vraie volonté de la ville d'Andrézieu Boutéon.
11:38 Mais on va dire également que tous les services municipaux et on les on les salue.
11:43 La cantine, la cuisine collective, les services techniques, bon nombre de bénévoles.
11:48 Communication. Exactement. Et ça donne justement ce que me disait tout à l'heure Laurent en aparté.
11:53 Une ambiance, une ambiance qui est reconnue au niveau justement du monde du tennis féminin.
11:57 Sur la qualité de l'accueil Andrézieu Boutéon.
11:59 Alors nous, ce qui est que depuis 2020, on a choisi de confier au club l'organisation en les accompagnant.
12:07 Ça a pu être délégué, ce qui a permis de mettre en évidence et en valeur le travail qui est fait par les bénévoles.
12:13 Parce que les bénévoles, il y a ceux que l'on voit et puis il y en a qui restent les hommes de l'ombre et les femmes de l'ombre.
12:18 Qui font donc l'accueil des joueuses, mais aussi du public.
12:22 C'est leur tournoi aussi et qui donne justement cette chaleur que les joueuses apprécient tout particulièrement.
12:27 Alors cet effort particulier de la ville d'Andrézieu Boutéon, cette collaboration particulière est à l'image.
12:33 En fait, moi, je le ressens comme ça, d'un engouement sur ce territoire, sur ce micro pays de Saint-Yves-Métropole.
12:39 On parle le château d'Andrézieu Boutéon. On parle de l'histoire du train.
12:43 On parle du théâtre du parc. On parle du conservatoire. On parle du dojo.
12:46 On parle du notiforme. On parle des initiatives privées. Le bar à surf.
12:50 Je l'appelle comme ça. Je suis désolé pour vous. Le bar à lancer de hache, etc.
12:53 On parle des cavistes qui font des concerts. On arrive là sur un territoire qui est en train de se profiler comme l'un des coeurs
13:00 qui va peut être devenir majeur de l'événement sur le sud de la Loire.
13:05 Mais c'est une volonté. C'est un engouement. Ça a été une volonté qui date pas d'aujourd'hui.
13:10 Bien sûr que c'est une session d'installation et d'équipement. On a plus de 80 bâtiments municipaux.
13:17 Donc ça passe comme vous l'avez dit, par le château de Boutéon, qui est le phare d'Andrézieu.
13:22 Avec cette année, on est fier d'avoir franchi depuis 2017 sa mise en service.
13:28 Donc le millionnième visiteur en 2023, on a à peu près 75 000 personnes qui visitent le château,
13:36 ce qui en fait des sites les plus visités de la Loire après le zoo de Saint-Martin-la-Pleine.
13:41 Donc on en est très fiers. C'est vrai qu'on a le théâtre, mais Patrice va revenir nous en parler.
13:46 On a aussi tous les équipements autres, donc une médiathèque avec le navire amiral.
13:53 Mais aussi, on a trois bibliothèques pour que chaque quartier soit équipé d'une bibliothèque.
13:57 On a donc aussi tous les équipements sportifs qui sont connus avec un stade de rugby où on a eu la joie d'accueillir
14:03 et de servir de terrain d'entraînement pour l'équipe des Wallabies.
14:07 La dernière congoumonde, effectivement. Mais quel est le prochain gros événement que vous allez accueillir?
14:12 Le prochain gros événement, bien sûr, c'est l'année. Mais si vous voulez,
14:15 nos nouvelles manifestations sont avec quatre temps forts.
14:19 Le premier, c'est donc qui correspond aux quatre saisons.
14:22 On a donc le premier qui couleur nature qui se déroule au château,
14:25 qui est sur la base de tout ce qui est environnemental et développement durable.
14:29 On a Festivité qui se clôture par le feu d'artifice.
14:35 On passe à l'automne avec couleur d'automne et la fête de la courge qui accueille à peu près 25000 personnes chaque année.
14:42 Sur une journée, sur une journée, sur une journée et demie.
14:46 25000 personnes, ce qui est considérable. Exactement.
14:48 Et puis, qui permet de promouvoir les produits du territoire.
14:53 C'est complété maintenant par Décembre Magique sur cette période de Noël
14:57 où on a toutes les manifestations qui sont faites et des spectacles qui sont organisés autour du thème de Noël dans les différents quartiers.
15:05 Mais aussi depuis deux ans, on accueille le marché des producteurs, le marché de Noël, avec une grosse croissance.
15:11 Une effervescence à Andrés-Hieu Boutéon.
15:14 Et en termes d'effervescence, on va revenir avec Patrice Melka sur justement cette petite pépite qui est le Théâtre du Parc et sa programmation.
15:21 Oh, combien éclectique et riche. En tout cas, Marc, merci d'être venu et de nous rappeler à quel point
15:27 notre territoire compte des élus actifs. C'est très important. Très important.
15:33 Mais comme très bien dit, donc, Laurent, on s'appuie aussi sur des présidents d'associations,
15:40 sur des bénévoles et aussi sur toutes les sponsors, parce que c'est vrai qu'on a la particularité d'avoir un tissu industriel très fort.
15:48 Sinon, on ne peut rien faire. Permettre d'aider et de participer.
15:51 Et ça s'adresse autant à nos habitants qu'à nos résidents, puisqu'on a donc tous les gens qui viennent travailler sur la paix.
15:56 Bien sûr, de plus en plus de monde sur André Zieu.
15:58 Marc, merci d'être venu. A très bientôt. Je vous propose, on va refaire un petit crochet par le Théâtre du Parc avec Patrice Melka.
16:04 On va décrire, déconner un petit peu cette deuxième partie de saison, les grands rendez-vous et puis le final après le final de la saison.
16:09 Et puis toutes les opérations annexes qu'il est en train de mettre en place. Tout de suite, on revient avec Patrice Melka.
16:15 Alors voilà, Patrice, on revient. Le retour épisode 2.
16:22 Cette année, particulièrement, tu as présenté une saison unique.
16:26 Les deux autres, les deux éditions précédentes suite au Covid, etc.
16:29 Tu avais fait une première moitié de saison et une deuxième en dévoilant le suspense à peu près au mois de décembre.
16:35 Donc cette année, là, on arrive à la deuxième partie de saison.
16:37 Alors, Juliette, le concert que tu coproduis avec Mohamed du Théâtre des Pénitents.
16:44 On salue le nouveau directeur du Théâtre des Pénitents qui est en restructuration, justement.
16:47 Dans le cadre du Festival des Polissons, c'est un partenariat qu'on a pu des années avec le Théâtre des Pénitents.
16:52 On va enchaîner avec du cirque. Pareil, on accueille des projets.
16:54 C'est un cirque australien.
16:55 C'est à dire qu'on a le bonheur et la chance de pouvoir accueillir des compagnies qui sont en tournée en région.
17:00 Et on discute beaucoup avec les collègues du territoire pour pouvoir mutualiser et effectivement pouvoir accueillir des spectacles de haute qualité.
17:06 Celui-là sera sous chapiteau ou pas ?
17:07 Non, non, celui-là, il est au plateau.
17:09 Parce que là, au mois d'octobre, tu as fait venir une compagnie qui était magnifique.
17:11 Exactement. Le Circus I Love You Too, sous chapiteau, vers le câble.
17:16 Tout à fait.
17:16 Tout à fait.
17:18 Et donc on continue comme ça, on développe la saison, toujours pluridisciplinaire, avec de la danse aussi, toujours.
17:23 Avec le spectacle "Et si c'est une fille ?" qui parle aussi de l'égalité homme-femme.
17:26 C'est à dire que la programmation du Théâtre du Parc, elle est pluridisciplinaire.
17:29 On a vu qu'il y a de la danse, mais elle est aussi en écho avec ce qui se passe sur la ville d'André-Jébouté, où tu parlais d'événementiel.
17:34 C'est vrai qu'on peut accueillir un bal pendant la fête de la Courge.
17:38 On va accueillir en fin de saison le temps du vivant.
17:41 C'est un événementiel autour de notre rapport à la nature, de notre rapport à l'environnement.
17:45 Tu as le marque-page ?
17:48 Je l'ai effectivement.
17:50 On a distribué un petit marque-page, c'est du papier fleur.
17:55 Vous pouvez le planter et ça crée des fleurs.
17:57 Qui est composé de graines.
17:58 Exactement.
17:59 Le propos artistique et culturel, le propos intellectuel est suivi également par un propos de maraîchers.
18:04 Non, je plaisante.
18:04 En petit col.
18:05 Non mais magnifique.
18:06 Non, mais voilà.
18:06 Donc on va accueillir des propos comme ça pendant le temps du vivant, qui font écho à couleur nature, à l'événementiel, à notre rapport.
18:13 On va avoir le projet Humus, par exemple, c'est de la danse en pleine nature.
18:16 On va avoir le projet Zona et Tendre, où ça va être une balade sur les bords de Loire.
18:20 Donc on va à l'extérieur du théâtre.
18:22 On va aussi à la rencontre des habitants, parce que c'est important de se délocaliser, d'aller aux quatre coins de la ville.
18:27 Avec le spectacle vivant, ça nous permet ça.
18:30 Et puis au théâtre du parc, avec par exemple l'Utopie des arbres, qui est un spectacle, un salon scène, un petit bijou théâtral qui clôturera la saison du théâtre du parc 23-24.
18:40 Une très belle programmation, encore une fois, avec toi aux manettes.
18:43 Une équipe également de six personnes, cette personne.
18:45 On est huit, c'est...
18:46 Petite équipe, hein ?
18:47 Mais vraiment...
18:48 Qui a envie du bois.
18:49 Oui, une bonne équipe.
18:51 On est aussi soutenus, on est scène départementale, le département nous soutient, la région, la drague, la ville, on est un service municipal.
18:57 On travaille aussi avec les collègues, que ce soit le château, le conservatoire, etc.
19:02 Voilà, tout à fait.
19:02 Qui n'a rien à voir avec les viticulteurs.
19:04 Voilà.
19:05 Tu vas finir en beauté avec les Sept Collines, encore une fois, cette année ?
19:07 Oui, on va accueillir un spectacle dans le cadre de FestiFamily, FestiJeux.
19:11 Le 29 juin, il y aura tout un événementiel vers le Cable, donc sur les Bords de Loire.
19:16 Comme l'an dernier.
19:16 Comme l'an dernier, c'est une compagnie belge qu'on va accueillir, League & Legend, qui va parler du lien entre sport,
19:22 encore une fois, parce qu'on est quand même dans une année particulière, c'est l'année des JO, entre le sport, André Dioboutéon et Terre de Jeux.
19:28 C'est aussi une terre de culture, donc ça va faire le lien, le cirque va faire le lien entre l'art, le spectacle vivant et le sport.
19:33 Ils sont trois, ils sont belges et c'est des petites compétitions.
19:36 Ça va être encore une pépite.
19:37 Et je salue Jean-Philippe Miranda, qui est le directeur du Festival des Sept Collines.
19:41 C'est Pauline, des programmateurs, qui fait un boulot formidable avec ses équipes.
19:43 Exactement.
19:44 Patrice, merci beaucoup.
19:45 Au grand plaisir de te retrouver sur un plateau, derrière une coulisse ou juste au coin d'un bar.
19:50 Merci pour l'invitation Thierry.
19:51 Avec grand plaisir.
19:52 Maintenant, on revient sur la ville de Saint-Etienne et on va aller à la rencontre de Marie-Caroline Jalland,
19:58 qui est la directrice du Pôle muséal de la ville de Saint-Etienne.
20:01 Et on va parler musée d'art et d'industrie.
20:04 Vous allez voir, c'est vachement bien.
20:05 Parmi les fers de lance, les fleurons de la culture stéphanoise et ô combien patrimonial.
20:14 Eh bien, il y a un phénix qui renaît de ses cendres, le musée d'art et d'industrie.
20:19 Donc, j'ai le plaisir de vous présenter la directrice Marie-Caroline Jalland.
20:22 Bonjour.
20:23 Bonjour Thierry.
20:24 Vous êtes la directrice du Pôle muséal depuis 2018.
20:26 Pôle muséal parce que c'est le musée d'art et d'industrie et le musée de la mine.
20:31 Il faut avoir des épaules quand même pour porter ces deux structures, non?
20:33 Ça va.
20:34 Voilà. Alors, vous êtes là aujourd'hui parce que depuis novembre 2023,
20:40 le musée d'art et d'industrie a fait peau neuve.
20:42 On va dire ça comme ça.
20:44 Alors, pas sur le bâtiment extérieur, mais à l'intérieur.
20:46 Un sacré boulot.
20:48 Oui, c'est un travail de trois ans en réalité.
20:50 Entre la conception à partir du moment où on a réfléchi à ce qu'on allait mettre
20:54 et le moment où on l'a réalisé, il faut compter trois bonnes années.
20:57 Puis, il y a un vrai travail de valorisation de pièces uniques,
21:00 des pièces qui ne sont pas sorties depuis les années 50, par exemple.
21:02 On les a restaurées, etc.
21:03 C'est aussi pour ça que c'est un temps très long.
21:05 Des pièces qui n'étaient jamais sorties depuis 70 ans, en fait,
21:09 qui étaient en réserve.
21:10 Et donc, c'est aussi pour les Stéphanois une manière de redécouvrir leur patrimoine.
21:14 Exactement, c'est ça.
21:16 Le musée d'art et d'industrie est né en...
21:19 Je regarde mes notes, je suis désolé, je n'ai pas mes lunettes.
21:20 1832, à partir de collections privées d'oudingues, d'ingénieurs.
21:25 En 1851, il devient le musée d'artillerie.
21:28 Et en 1889, on est au musée d'art et d'industrie,
21:31 qui fait la part belle aux beaux-arts et aux arts industriels.
21:35 Oui, effectivement, jusqu'en 1889, c'était un musée technique, essentiellement.
21:40 On comptait l'artillerie, vous l'avez dit, donc l'armurerie et le ruban.
21:45 Et à partir de 1889, on introduit l'art
21:48 en en faisant un musée le prototype du design avec l'art et l'industrie.
21:53 Alors, effectivement, suite au Covid et puis les travaux,
21:55 la fréquentation du musée a un peu baissé.
21:57 Mais sachez quand même que de 2008 à 2018, j'ai fait la moyenne avec mon petit stylo.
22:01 C'est à peu près 40 000 visiteurs par an.
22:03 C'est vous dire l'engouement et l'intérêt réel
22:06 de ce fleuron patrimonial de notre territoire.
22:08 Et Dieu sait que j'en suis fier.
22:09 Là, on vient de parler d'une chose.
22:11 1889, on parle d'art, des beaux-arts et d'art industriel.
22:16 C'est exactement cette logique qui vous a fait retravailler
22:19 la scénographie de cette exposition permanente qui s'appelle "La mécanique de l'art".
22:23 Oui, le titre parle de lui-même.
22:25 L'idée, c'est d'introduire la technologie avec la mécanique et de la comparer avec l'art.
22:29 C'est ce qui présidait au musée d'art et d'industrie,
22:32 dont l'idée était de former l'ensemble des Stéphanois au bon goût,
22:37 au goût, de manière à faire des produits qui vont bien se vendre par la suite.
22:40 Mais c'est quand même hallucinant parce qu'on pourrait même parler à l'époque
22:43 précurseur d'espionnage industriel, d'espionnage artistique,
22:46 où les grands voyageurs, les grands du cinéma industriel,
22:49 partaient en Orient sur les mers de Chine pour piquer des motifs,
22:52 pour piquer des idées, c'est ça ? Et les réappliquer ici ?
22:55 Oui, en fait, on s'inspire des motifs, par exemple, d'extrême Orient,
23:00 non seulement pour inonder de rubans le territoire européen ou l'Amérique du Nord,
23:04 mais aussi pour vendre des rubans avec des motifs orientaux en Chine et au Japon.
23:08 Exactement, on parle de gravure sur les armes, on parle de marqueterie.
23:11 Il y a vraiment eu ce travail-là de...
23:15 Ah, pas plagiat ! Réinterprétation de certains courants artistiques.
23:18 Et puis alors, n'oubliez pas que Saint-Etienne, c'est trois axes.
23:22 Les armes, évidemment, la rubanerie, la passementerie et le cycle.
23:27 Avant, le musée, c'était, allez, classico-classique, excusez-moi du terme,
23:31 un thème, un étage, point barre et pas d'ascenseur.
23:35 Là, la mécanique de l'art, vous avez une vision transversale
23:38 sur ces trois thèmes-là, ces trois savoir-faire, en fait.
23:41 Oui, en fait, ce qu'on souhaitait mettre en évidence,
23:43 c'est les liens entre ces trois industries,
23:45 qui sont les industries phares historiques du territoire,
23:48 mais qui, en réalité, communiquent entre elles
23:51 sur des savoir-faire technologiques, esthétiques, etc.
23:55 Économiques aussi, puisque souvent, ce sont les mêmes entreprises
23:57 qui vont faire, par exemple, des armes et des cycles.
24:00 Et donc, l'intérêt de ce nouveau parcours
24:03 réside dans le fait qu'on est transversal à ces trois collections.
24:06 Exactement, vous allez voir des rouages et non pas que des rouages.
24:10 Vous allez voir des rouages à la fois dans les métiers à tisser,
24:12 à la fois peut-être dans les armements, etc.
24:15 Vous avez une vision transversale sur...
24:17 Et ça, c'est... Excusez-moi du terme, mais sans flagornerie,
24:20 je trouve ça très intelligent en termes de parti pris de scénographie.
24:22 C'est vraiment bien vu.
24:24 On attaque par une salle immersive, une salle vidéo, en fait.
24:27 Et puis ensuite, on a ces trois grandes parties,
24:29 on va dire, parcelées, émaillées de pôles sur la rubanerie,
24:32 parce que vous avez près d'un million de rubans,
24:35 de typologie de rubans, c'est ça ?
24:37 Oui, en fait, on est le premier musée du monde en matière de rubans.
24:39 Donc, on a plus d'un million d'échantillons.
24:42 C'est énorme. Donc, parfois, ils sont dans des registres.
24:44 Parfois, ils sont laissés seuls comme ça.
24:47 Donc, l'idée, c'était de montrer, entre cette idée de la mécanique
24:51 que vous avez donnée et l'art, c'était de retravailler le parcours du ruban
24:55 à partir notamment des usages, c'est-à-dire, on pose la question
24:59 à quoi ça sert un ruban ?
25:00 On parle de l'expo permanente, la mécanique de l'art,
25:03 mais vous accueillez jusqu'au 28 janvier.
25:05 Attention, c'est après-demain, à quelque chose près.
25:08 Deux expositions flash, vous l'intitulez comme ça.
25:11 Une exposition sur la maison Neyret.
25:13 Attention, à Gramont et à Saint-Etienne, c'est ça ?
25:17 Oui, c'est ça. La production est à Gramont et le siège est à Saint-Etienne.
25:20 C'est une maison qui a 200 ans, Neyret,
25:22 qui s'articule autour d'articles extrêmement précis,
25:25 notamment l'étiquette textile, tous les tic-tacs avec des données
25:28 aujourd'hui qui sont collectées de manière informatique.
25:31 Enfin, ils sont très, très pointus dans les nanotechnologies.
25:34 Et donc, du coup, 200 ans de Neyret et un partenariat très fort
25:38 avec le musée, puisque Neyret a fait un mécénat autour d'un métier
25:42 à tisser pour le refaire fonctionner.
25:44 Très bien, avec de la médiation spécifique, des visites, du test, etc.
25:48 Et puis, la deuxième expo, éphémère jusqu'au 28 janvier,
25:51 c'est une collaboration avec des créateurs du territoire ?
25:54 Oui, ce sont des créatrices textiles, parce que curieusement,
25:57 le textile attire beaucoup les femmes.
25:58 On n'a pas trouvé de créateur textile.
26:01 Des créatrices textiles contemporaines, mais artistiques.
26:04 Ce n'est pas du vêtement, en fait, c'est vraiment de l'oeuvre d'art.
26:08 Et donc, pour accompagner ce nouveau parcours,
26:10 nous avons souhaité mettre en valeur ces créatrices du territoire.
26:14 Alors voilà, vous l'avez compris, de 6 à 99 ans,
26:18 vous trouverez de quoi avoir les yeux qui pépitent,
26:22 de quoi satisfaire vos curiosités au musée d'art et d'industrie.
26:26 Marie-Coline, merci beaucoup. Merci à vous.
26:28 Et à très bientôt. À bientôt.
26:29 Alors, comme à l'accoutumée, dans chaque émission,
26:36 qu'est-ce qui se trame ? Eh bien, bien sûr, un sujet sur l'hôte
26:39 qui nous accueille, la Stas. Eric, bonjour.
26:40 Bonjour Thierry. Tous mes voeux d'ailleurs.
26:42 Tous mes voeux également.
26:43 Exactement. Sérénité et plénitude.
26:44 Une bonne année qui est particulière.
26:46 On en reparlera dans quelques numéros,
26:47 mais je pense qu'il y a un anniversaire qui se trame.
26:50 Il se peut, il y a des chances. Il y a des chances.
26:52 Quel est le sujet ce mois-ci, du sujet Stas ?
26:54 Eh bien, le sujet, un sujet d'actu.
26:56 En ce moment, c'est les soldes. Tout le monde se rue dans les magasins,
26:58 sauf dans le nôtre, parce qu'on a un magasin à la Stas
27:00 qui est réservé aux salariés.
27:02 On va voir tout de suite ce que c'est.
27:04 En avant.
27:04 On démarre avec les sièges et ensuite,
27:07 tout ce qui est ailes, parchocs,
27:12 de tous les différents bus de la société.
27:16 Bienvenue au magasin central de la Stas,
27:18 là où toutes les pièces détachées,
27:20 des bus, des trolleys et des tramways sont entreposées.
27:24 Trois hommes travaillent ensemble dans ce service.
27:26 Trois hommes commandent, ordonnent, gèrent et sélectionnent
27:30 des milliers de références produits indispensables
27:33 au bon fonctionnement du réseau chaque jour.
27:36 Au quotidien, on reçoit une quarantaine de livraisons par jour.
27:40 On a en gros 12 000 références dans le magasin.
27:43 La particularité, c'est qu'on n'a pas de clients.
27:45 Ce sont les agents de la société qui viennent chercher les pièces dans le magasin.
27:49 Avec une petite zapette, ils viennent scanner les pièces dont ils ont besoin
27:54 pour leur ordre de travail.
27:56 Ensuite, ils peuvent aller travailler eux-mêmes sur les bus et sur les tramways.
28:02 La gestion des stocks est primordiale et pour s'y retrouver.
28:05 En jaune, les pièces des bus, en bleu, les pièces des tramways.
28:09 Un ordre toujours en mouvement qui accueillera bientôt,
28:12 avec la nouvelle génération de véhicules électriques,
28:15 une plateforme technique avec deux nouvelles références,
28:18 le temps d'une transition écologique.
28:20 Et juste un temps pour les autres événements.
28:22 Deux spectacles pour enfants qui vont vous enthousiasmer,
28:24 les Ogli et les Cafards version ciné-concert,
28:27 avec deux beatboxers qui refont les dialogues en rythme.
28:31 C'est génial et surtout, c'est un spectacle à partir de 3 ans.
28:35 Ne le ratez pas, c'est au fil.
28:37 Un autre moment inédit, de la danse et des bouquins.
28:40 Les danseurs de pyramide vous feront aimer les livres
28:43 et comment on s'engouffre et on se perd dans une bibliothèque bien garnie.
28:47 C'est un spectacle festival à la comète.
28:51 Enfin, deux rendez-vous, toujours livres et musique, décidément,
28:54 avec la nuit de la lecture, le 20 janvier, sur le thème du corps,
28:57 Jeux Olympiques oblige.
28:59 Et c'est bien plus festif que ce qu'on imagine,
29:02 vu qu'on a vécu les précédentes nuits de la lecture.
29:05 Et la nuit du conservatoire, c'est une première à Saint-Etienne,
29:08 avec plus de 10 rendez-vous sur les trois disciplines,
29:11 théâtre, musique, danse.
29:12 Ne ratez pas cet événement,
29:14 les voix de Léonore et Mathilde Gnegre
29:17 et un orchestre au service de la voix du jazz
29:19 et la fujéralde, de 17h à à peine minuit.
29:24 - Allez, on reprend la main.
29:25 - On va rester toujours dans le giron de la culture,
29:28 vous connaissez notre émission.
29:29 Avec là, j'ai l'immense plaisir de vous présenter
29:32 deux acteurs, deux brontosaures,
29:35 deux personnages hors normes du théâtre stéphanois,
29:39 les personnes de Daniel Pasquet et Philippe Zarch,
29:42 respectivement sur deux compagnies,
29:44 Graines de Malice et Malgraen.
29:45 Tout de suite, venez avec moi à la découverte
29:48 de ces compagnies et de ces personnages.
29:50 (Musique)
29:54 - Pour moi, c'est un grand plaisir d'accueillir
29:56 ces deux personnes que j'ai le plaisir de vous faire découvrir.
29:59 Pour certains, d'autres, revoir à l'écran.
30:02 Philippe Zarch, Daniel Pasquet, bonjour.
30:05 - Bonjour.
30:06 - Bienvenue dans "Qu'est-ce qui se trame".
30:09 - Merci de ton invitation.
30:10 - 40 ans de compétition, même plus que ça, de complicité.
30:14 - Ah oui, 40 ans, oui, oui, on va...
30:16 On n'y arrivera pas tout à fait, mais on s'en approche.
30:19 - Voilà, et on va effectivement clore une histoire
30:23 qui a démarré en 1985, qui s'est appelée Graines de Malice.
30:26 - Exactement. - Et puis après Malgraen.
30:27 - Enfin, et puis après, et en parallèle.
30:29 - Oui, et en même temps. - Et en parallèle.
30:31 Alors Philippe, tu es metteur en scène scénographe.
30:34 Daniel, tu es également scénographe,
30:36 mais tu es surtout comédienne.
30:38 - Oui.
30:39 - Vous êtes sur les planches comme à la vie,
30:40 vous êtes ensemble.
30:41 - Exact. - Ah, il fallait le dire.
30:42 - Bah oui, oui.
30:44 - Alors écoutez-moi bien.
30:45 Ces deux personnages, et pas que, pas que,
30:49 parce que seuls, on ne fait rien,
30:50 ont créé plus d'une trentaine de pièces en 40 ans.
30:52 On fait plus de...
30:55 Allez-y, je vous en prie, il n'y a aucun problème.
30:57 Vous, on fait plus de 3200 représentations en 40 ans.
31:01 On parcouru presque le monde entier
31:04 avec vos compagnies, avec vos spectacles.
31:07 Graines de Malice étant une compagnie plus...
31:09 jeune public, enfants, écriture, mise en scène,
31:13 jeu et Malgraen,
31:16 on est un peu sur du mal...
31:18 Enfin, sur des textes contemporains,
31:20 des parties pris sociétaires, sociétales.
31:23 Vous avez fait combien?
31:26 247 000 spectateurs.
31:29 Vous imaginez?
31:31 247 000 spectateurs.
31:32 Et ça, c'est vérifiable, tout simplement.
31:34 Eh oui, et les tickets d'entrée, c'est ce qui vous fait vivre.
31:37 Donc, vous le savez bien.
31:38 On est sur 40 ans d'une expérience,
31:40 d'une vie hors du commun sur Saint-Etienne.
31:43 Et là, vous êtes dans votre dernière ligne droite.
31:46 Vous avez envie de raccrocher les costumes, les accessoires?
31:50 Oui, on va raccrocher.
31:51 On va raccrocher fin 24.
31:53 Voilà, on se laisse encore une petite année
31:55 parce qu'il y a des spectacles qui vont encore jouer
31:58 la semaine prochaine et puis au printemps.
32:00 Et puis, on espère à l'automne.
32:01 Voilà, mais on va effectivement arrêter une vie de compagnie
32:04 qui a commencé en 85 et qui s'arrêtera en 2025.
32:08 On est bien d'accord, une vie de compagnie et non pas une vie de créateur.
32:10 Ah ben la création, c'est...
32:11 C'est on jamais.
32:12 Non, non, ça, la création, c'est autre chose.
32:14 On va se réinventer ailleurs.
32:16 On va inventer autre chose, mais on va arrêter une compagnie.
32:18 OK, oui, c'est lourd à porter.
32:20 Il y en a marre. On a envie de passer sur d'autres
32:21 horizons.
32:24 Oui, puis une compagnie.
32:25 On a fait les calculs.
32:26 On a fait un bilan.
32:28 On s'est amusé à ça.
32:29 On s'aperçoit que sur 40 ans, il a fallu trouver 82% d'autofinancement.
32:33 On a beau être une compagnie mentionnée,
32:37 parfois un peu, parfois pas beaucoup, pas assez.
32:39 Mais ça ne suffit pas.
32:41 Voilà 82% d'autofinancement.
32:44 Oui, exactement.
32:44 Et on dira que voilà, les intermittents et les créateurs
32:47 sont la cinquième route du reste de notre société.
32:49 Je ferme la parenthèse.
32:51 J'ai une petite anecdote parce que là aussi, par exemple,
32:53 c'est messieurs dames, on fait le tour des Etats-Unis
32:57 avec un spectacle pour enfants.
32:58 Comment on fait?
33:00 Comment on produit un spectacle aux Etats-Unis?
33:02 Vous qui ne parliez pas anglais, d'ailleurs.
33:04 Un petit peu.
33:04 Mais du coup, c'est vrai qu'on a travaillé en anglais.
33:08 On a fait les habits neufs de l'empereur en anglais.
33:11 Et il a fallu s'habituer à un public qui n'est pas du tout comme en France.
33:15 Parce qu'il boit du coca, il mange pendant le spectacle.
33:19 Pendant le spectacle, il parle de stadium de baseball ou de football américain.
33:22 Donc, Philippe, pendant les répétitions en anglais,
33:25 pendant un mois, on a répété du bruit autour de nous pour qu'on s'habitue.
33:30 Parce que c'est vrai qu'en plus, la langue, jouer un spectacle dans une autre langue
33:33 et le bruit, ça a beaucoup changé.
33:36 On était un peu comme un spectacle japonais,
33:40 le du non.
33:41 Et c'était très différent que les autres spectacles aux Etats-Unis.
33:44 Alors, les habits neufs de l'empereur, un spectacle pour enfants que vous avez joué.
33:48 Je ne vais pas regarder mes notes.
33:49 580, 14 fois, il me semble.
33:51 Oui, c'est ça. Oui.
33:53 Alors, bien sûr, sur un nombre d'années, sur 15 ans.
33:56 Mais ça a été aussi un des axes de la compagnie.
33:59 C'était de faire vivre les spectacles le plus longtemps possible.
34:02 Exactement.
34:03 Et puis, on a une anecdote magnifique sur ce spectacle.
34:05 On l'a tourné pendant de nombreuses années.
34:08 Et dix ans après qu'on l'ait créé, il y a une éducatrice qui vient vers nous
34:12 et qui nous dit
34:13 "Eh bien, écoutez, j'ai quelque chose à vous dire.
34:15 Un enfant autiste qui a vu votre spectacle parle."
34:18 Et c'est vrai que cet enfant avait vu une petite burette
34:22 en forme de coque.
34:24 Et au moment du cocorico, il avait dit un mot et elle a regardé qui c'était.
34:29 En fait, il disait le nom du coque de son grand père.
34:32 Et depuis, il a parlé.
34:33 Et alors, avec vos comparses de toujours, Serge, Serge Latanzi,
34:37 qu'on salue bien en bas d'ailleurs, immense régisseur, régisseur lumière.
34:41 C'est clair. Encore un personnage du territoire.
34:43 Vous avez créé la dernière mouture.
34:46 Qu'est ce que c'est?
34:47 Alors ça aussi, c'est éponyme.
34:49 La fin de l'histoire?
34:50 Oui, la fin de l'histoire.
34:51 On s'est amusé à
34:53 à choisir ce titre pour un double titre.
34:56 Il y a effectivement la fin de l'histoire.
34:58 Ça, c'est le spectacle.
35:00 Et puis, il y a la fin de notre compagnie.
35:01 Voilà exactement.
35:02 On s'est amusé à ça.
35:03 La fin de l'histoire part d'une histoire vraie de vous deux
35:06 pendant le Covid, où vous devez déménager.
35:08 Oui, nous louions depuis 27 ans une maison qui avait une immense
35:13 dépendance dans laquelle on pouvait stocker tous nos décors et
35:16 créer même des spectacles.
35:17 Un souk pas possible.
35:18 Voilà.
35:19 Et ça peut toujours servir.
35:20 Et le propriétaire décède.
35:24 Et nous voici en charge de débarrasser 27 ans d'accumulation.
35:28 D'accord.
35:29 Donc, on sait, c'est une chose qui nous a vraiment
35:31 étonné, touché.
35:33 On dit, mais comment on a pu accumuler autant de choses en 27 ans?
35:37 Et on est parti de cette petite idée là pour se dire que nous,
35:40 on avait vécu un temps dans une société où accumuler ne posait
35:43 aucun problème et que maintenant, on était dans le temps de recycler.
35:46 Comment s'en débarrasser?
35:48 Exactement.
35:49 Daniel, j'aimerais, excuse moi, Philippe,
35:51 j'aimerais que tu me parles un peu de l'histoire de la fin d'histoire.
35:55 Eh bien, la fin d'histoire, c'est une femme qui vit dans sa deux chevaux.
35:58 Elle doit partir de sa maison parce qu'elle n'a plus les moyens de vivre
36:02 dans sa maison et elle n'arrive pas à se séparer de tous ses objets.
36:05 Donc, elle accumule, elle fait une montagne d'objets dans sa deux chevaux.
36:09 Et puis, c'est la rencontre entre son petit fils qui lui est éco anxieux.
36:13 Il veut pas d'objets.
36:16 Et c'est cette rencontre entre deux générations qui sont très opposées.
36:19 Magnifique.
36:21 Vous qui nous regardez, on retrouve la fin de l'histoire.
36:24 Donc, vous avez joué un petit peu partout là sur cette fin de 2023.
36:27 Début 2024, on vous retrouve très prochainement le 28 janvier, 26 janvier.
36:32 26 janvier à Saint-Genelair, à 20h à la salle Louis Richard.
36:38 Exactement.
36:39 Et on vous retrouve aussi à mes yeux pour un spectacle pour enfants.
36:42 Au mois de mai, il me semble.
36:43 Voilà pour "Poutou-Salé-Mimisucre", qui a été un des grands succès de la compagnie.
36:47 Plus de 400 dates là aussi.
36:48 Exactement.
36:48 Un spectacle pour enfants ce coup-ci.
36:49 Et là, on va avoir une série de 12 représentations pour les enfants de l'école.
36:53 Pardon, de la ville.
36:54 Exactement. Le 26 janvier, dernier barou d'honneur pour Philippe et Daniel.
36:59 Avec le spectacle "La fin de l'histoire" à Saint-Genelair.
37:01 Tous les deux, grand merci d'être venus.
37:03 Merci à toi Thierry.
37:04 J'ai vraiment un plaisir de vous avoir accueillis.
37:06 Mais je suis sûr qu'on va se retrouver encore parce que les créateurs ne meurent jamais.
37:11 Maintenant, et bien après cette séquence émotion, j'oserais dire, non, sans flagornerie,
37:15 on va retrouver, vous savez, au musée des transports de l'agglomération stéphanoise,
37:20 le groupe Grabou.
37:22 A tout de suite.
37:27 Alors voilà, vous les aficionados de "Qu'est-ce qui se trame",
37:29 vous le savez, en fin d'émission, on présente toujours une pépite du territoire.
37:32 Un des musiciens, ici en direct du musée des transports de l'agglomération stéphanoise.
37:38 Petit écran à découvrir.
37:39 Et aujourd'hui, eh bien, on a le plaisir de vous présenter Grabou.
37:42 Grabou, Enko, Grabou, Quentin, bonjour.
37:45 Salut.
37:45 Voilà, tu as commencé la fibre et tu es arrivé très tôt au collège.
37:48 Tu jouais de la basse et de la batterie d'ailleurs.
37:49 Oui, dans différents groupes, dans différentes formations musicales.
37:52 Ouais.
37:53 Et là, du coup, je mets un petit peu de tout dans ma musique au nom de la batterie.
37:57 On va y venir parce que ça s'est fait étape par étape.
37:59 Oui, après quelques notes, quelques mots couchés sur le papier.
38:04 Tu étais venu dans l'émission en 2022, il me semble.
38:07 Ça doit être ça.
38:08 Où déjà, j'avais remarqué un peu
38:12 le grattement de ta plume sur les feuilles de papier.
38:14 Intéressant.
38:15 Merci.
38:15 Vous allez pouvoir en juger.
38:16 Donc maintenant, tu es avec Colin, Robin, Arthur et Thibaut, qui n'est pas là, qui est le batteur.
38:21 La différence, c'est qu'avec Robin, Fidalgo, non mais avec Robin,
38:26 vous étiez en duo ou en trio sur une couleur plus ou moins électro rap.
38:29 Voilà.
38:30 Et là, on vous retrouve,
38:32 Grebou & Co, quatre musiciens sur le plateau.
38:35 Oui, c'est ça.
38:36 C'est ça.
38:37 Je voulais amener au live une couleur du coup un peu plus rock.
38:41 Ce sont un peu mes racines, on va dire.
38:42 Même si t'as un flow de rappeur aussi.
38:44 Voilà, comme je disais, c'est un mélange d'un peu de tout.
38:46 Alors sur scène, on retrouvera autant du rock avec des guitares électriques et du
38:49 coup, une vraie batterie avec Thibaut.
38:51 Il y aura autant des séquences électroniques.
38:53 Que de la romance.
38:54 Au bout du monde que vous allez découvrir en avant-première mondiale dans ce
38:58 trame en bois, juste après. T'écris comment en fait ?
39:01 T'écris dans quel état d'esprit ?
39:04 Enfermé dans une chambre, t'écris au gré du vent ?
39:07 Alors, c'est souvent, souvent seul.
39:09 J'ai beaucoup de mal à écrire entouré de monde, souvent la nuit.
39:14 D'où la chanson Insomnie, par exemple,
39:16 qui est typiquement une chanson qui a été écrite en insomnie.
39:20 Donc c'est souvent quand je suis dans mon lit et que
39:23 j'ai une mélodie dans la tête, mais c'est exactement les paroles de la chanson.
39:27 Et voilà. Alors, c'est pas tout le temps que ça vient.
39:29 Il y a souvent le principe de la page blanche.
39:35 Et je mets souvent trois jours à finir mes textes pour les peaufiner,
39:38 pour essayer de trouver. Des fois, il manque un bout de phrase.
39:41 Donc, c'est voilà.
39:43 On ne peut pas contrôler si ça vient ou ça vient pas.
39:45 Mais d'où ton travail avec Robin, au préalable, et d'autres artistes ?
39:48 Il y a vraiment une évolution dans la forme, dans le fond.
39:52 J'ai toujours vu pour preuve le nombre incalculable de singles que tu as sortis.
39:56 Il y en a eu un paquet, Béatrice, etc.
39:57 J'essaie d'en faire régulièrement.
39:59 Sur 2024, il y en a une bonne tripotée qui va sortir à partir du mois de mars.
40:04 Et là, Tintin, ça y est.
40:05 Tintin, c'est ce que je voulais dire, surtout.
40:08 Décembre 2023, un EP ? Insomniac ?
40:10 Oui, que j'ai sorti avec Robin.
40:13 C'est deux chansons qu'on a écrit et composé ensemble.
40:17 Donc on retrouve Insomnie qui était déjà sorti.
40:19 Mais il y en a surtout une nouvelle qui s'appelle Insomniac,
40:21 qui est un peu la phase B d'Insomnie,
40:25 qui est la chanson qu'on joue en fin de concert,
40:27 qui est très festive, très électronique, qui est faite pour danser.
40:31 Alors dans cette recherche, cette évolution, on en parlait tout à l'heure,
40:34 rap, rock, romance, tu vas même faire un grand écart à 360.
40:38 Oui, avec de la chanson française parfois.
40:40 Une chanson française ? Déjà, t'es écrit en français.
40:42 Vous allez le voir.
40:43 Mais Joe Dassin ?
40:44 Alors Joe Dassin...
40:46 Avec des "yo" ?
40:47 Pas tant.
40:48 Avec beaucoup d'électronique, par contre,
40:50 vous allez l'écouter sur YouTube.
40:52 Mais en fait, c'est juste une chanson que j'écoutais beaucoup quand j'étais petit,
40:55 que mes parents, ils mettaient dans la voiture.
40:56 C'est laquelle ?
40:57 C'est "Siffler sur la colline".
40:58 Ah, d'accord.
41:00 Et du coup, je me suis mis juste à la jouer à la guitare.
41:03 Elle me dit "Ah, j'adore la chanter".
41:04 Et du coup, je l'ai amenée en live avec tout le groupe.
41:06 Et en fait, on en fait une version presque punk rock, en fait,
41:09 qui vaut le coup à voir en live, qui est très bonne ambiance.
41:12 Et on adore la jouer en live, cette chanson.
41:13 OK, Grebou, Enko, 360.
41:16 Voilà, exactement. Ça touche à tout.
41:19 Et pour mémo, toute l'équipe se prépare en production
41:21 à développer une vingtaine de dates cet été.
41:23 Donc, soyez à l'affût.
41:24 Vous allez la retrouver dans le territoire, ça, c'est certain.
41:26 Là, du coup, résidence OPAX, il y a quelques temps,
41:29 vous avez joué plusieurs fois au Festival Phénomène.
41:32 Vous avez bossé aussi à Gerza.
41:35 Vous avez joué à Gerza.
41:36 Enfin, vous avez pas mal de dates à votre actif.
41:38 On vous retrouve, vous qui nous regardez, demain,
41:40 et ouais, samedi 20 janvier, au fil...
41:43 Tout à fait, tout à fait, en première partie de James Baker au fil.
41:46 Exactement. Belle date à ne pas renter.
41:48 Donc là, maintenant, bien sûr, je vais me taire.
41:50 On va écouter ces douces mélopées,
41:52 et notamment cette nouvelle chanson "Tour du monde",
41:54 qui est plus une romance.
41:56 Oui, c'est une petite chanson douce, une petite balade
41:59 qui sortira, voilà, courant mars, courant avril.
42:02 Et j'en suis assez fier,
42:04 donc j'espère qu'elle plaira au public.
42:06 Et encore une fois, les conditions techniques
42:08 dans lesquelles on reçoit les artistes chaque mois
42:11 ne permettent pas d'avoir, par exemple, une batterie.
42:13 Donc, ce que vous allez voir demain au fil 20,
42:15 c'est une forme beaucoup plus aboutie et complète.
42:18 Merci, Grebou. Merci, Colin, Robin, Arthur et Thibaut, qui n'est pas là.
42:22 Tout de suite, nous savourons ces deux petits morceaux.
42:25 Alors, en fait, je fais des prods tous les soirs, tard.
42:38 J'écris des tas de textes devant le miroir,
42:40 juste pour que ta tête bouge dans les couloirs
42:42 de ta fac, du collège ou de la barre à cathédrale.
42:44 J'écris des pamphlets sur du vide ou des couplets sur ma vie.
42:47 Ouais, mais c'est pareil.
42:48 Faut que j'arrête, j'ai mal les oreilles.
42:50 Au fait, on fait quoi ce soir ?
42:52 Comme d'hab, on va rester chez soi.
42:53 Et le petit gars que je suis va se croire au cinéma.
42:55 Il va se croire à la hauteur pour vivre une vie de star.
42:57 Trop tard d'être auteur de mon meilleur scénar.
42:59 Je fais des insomniaques à mes concerts.
43:01 -A mes concerts ? -A nos concerts.
43:03 Je suis mélomaniaque, je me déconseille.
43:06 Alors, en fait,
43:08 j'ai pas dormi depuis des nuits, depuis des semaines.
43:13 Alors, en fait,
43:15 en insomnie, j'ai cette mélodie dans la tête.
43:19 Alors, en fait,
43:23 depuis mon lit, je vis mes rêves, je me vois sur scène.
43:26 Alors, en fait,
43:31 en insomnie, j'ai cette mélodie dans la tête.
43:35 Alors qu'en fait, elle est dans la tienne.
43:38 Elle est dans la tienne.
43:41 Elle est dans la tienne.
43:49 Alors, en fait, j'ai raté mon réveil.
43:55 Autant se rendormir et se réveiller demain.
43:58 Ouais, je suis le mec de la veille avec une instru de plus
44:00 et putain, une mélodie de moins.
44:02 Et j'avais qu'à la noter, j'avais qu'à l'enregistrer
44:04 sur l'appli dictaphone, cette appli de base sur ton téléphone
44:07 qui sur le mien, un peu facilement, te gêne.
44:08 Et si tu l'écoutes bien, hier, j'ai encore rêvé éveillé,
44:11 recommencer le film comme un DVD,
44:13 rembobiner le record sur la cassette,
44:15 dégraver mes disquettes sur un vieux CD.
44:17 Putain, je suis excédé, j'avais pas décidé d'où j'allais la mettre,
44:19 mais j'ai retrouvé cette mélodie dans ta tête.
44:20 Donc, merci de la chanter et de la chanter bien.
44:24 Alors, en fait,
44:25 j'ai pas dormi depuis des nuits, depuis des semaines.
44:29 Alors, en fait,
44:33 en insomnie, j'ai cette mélodie dans la tête.
44:37 Alors, en fait,
44:41 depuis mon lit, je vis mes rêves, je me vois sur scène.
44:45 Alors, en fait,
44:49 en insomnie, j'ai cette mélodie dans la tête.
44:53 Alors qu'en fait,
44:54 elle est dans la tienne.
45:02 Elle est dans la tienne.
45:04 Elle est dans la tienne.
45:12 J'ai pas dormi depuis des nuits, depuis des semaines.
45:15 Alors, en fait,
45:19 en insomnie, j'ai cette mélodie dans la tête.
45:23 Alors qu'en fait,
45:25 elle est dans la tienne.
45:27 Elle est dans la tienne.
45:29 Alors qu'en fait,
45:31 elle est dans la tienne.
45:33 Alors qu'en fait,
45:35 elle est dans la tienne.
45:37 Alors qu'en fait,
45:39 elle est dans la tienne.
45:41 Alors qu'en fait,
45:43 elle est dans la tienne.
45:45 Alors qu'en fait,
45:47 elle est dans la tienne.
45:49 Alors qu'en fait,
45:51 elle est dans la tienne.
45:53 Alors qu'en fait,
45:55 elle est dans la tienne.
45:57 Alors qu'en fait,
45:59 elle est dans la tienne.
46:01 Alors qu'en fait,
46:03 elle est dans la tienne.
46:05 Alors qu'en fait,
46:07 elle est dans la tienne.
46:09 Alors qu'en fait,
46:11 elle est dans la tienne.
46:13 Alors qu'en fait,
46:15 elle est dans la tienne.
46:17 Alors qu'en fait,
46:19 elle est dans la tienne.
46:21 Alors qu'en fait,
46:23 elle est dans la tienne.
46:25 Et tant pis,
46:27 si l'on vit
46:29 à ta manière,
46:31 ce sera toi,
46:33 toi et moi.
46:35 On se ressemble
46:37 à 100%.
46:39 On partira
46:41 où tu voudras
46:43 et on fera le tour
46:45 du monde en restant là.
46:47 en restant là.
46:49 en restant là.
46:52 La la la la
46:55 La la la
46:58 La la la
47:01 La la la
47:04 La la la
47:07 J'ai enfin compris
47:09 ce qui m'était cher.
47:11 J'ai pesé le pour et son contraire.
47:15 J'ai pesé le pour et son contraire.
47:19 J'ai esquivé les blames
47:24 et les commentaires.
47:26 Et tant mieux,
47:29 parce qu'on va vivre
47:32 à notre manière.
47:34 Ce sera toi,
47:37 toi et moi.
47:39 On se ressemble
47:41 à 100%.
47:43 On partira
47:45 où tu voudras
47:47 et on fera le tour
47:49 du monde en restant là.
47:52 en restant là.
47:54 Toi et moi.
47:56 On se ressemble
47:58 à 100%.
48:00 On partira
48:02 où tu voudras
48:04 et on fera le tour
48:06 du monde en restant là.
48:09 en restant là.
48:11 La la la
48:13 La la la
48:16 La la la
48:19 La la la
48:22 La la la
48:25 Merci.
48:27 - Bon !
48:29 - Alors, encore une bien belle émission
48:31 sur ce joli mois de janvier
48:33 aux couleurs un peu grisonnantes.
48:35 Pour mémoire, le Théâtre du Parc,
48:37 jusqu'à la fin de saison,
48:39 avec un très beau cadeau
48:41 en fin de saison avec les 7 collines.
48:43 Bien évidemment, le 14e Open NJ Open
48:46 André Géboutéon, tournoi international
48:49 féminin. Vous retrouverez également
48:51 le Musée d'Art et d'Industrie
48:53 avec sa nouvelle exposition
48:55 "Les mécaniques de l'art"
48:57 et puis le grand barou d'honneur
48:59 de la compagnie Malgren,
49:01 de la compagnie Grenes de Malice,
49:03 Philippe Zarch et Daniel Pasquier
49:05 à retrouver le 26 janvier à Saint-Génére.
49:07 Et puis bien sûr, Gribou
49:09 à retrouver au fil en attendant.
49:11 N'oubliez pas, regardez,
49:13 vous le savez, notre territoire
49:15 est un territoire de l'art.
49:17 Respirez, aérez-vous la tête
49:19 et l'esprit, sortez !
49:21 Nous on vous donne rendez-vous
49:23 le mois prochain pour de nouvelles aventures.
49:25 Sous-titrage ST' 501
49:28 ...

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