Inondations meurtrières sur la Côte d'Azur : au procès d'Orpéa et de l'ancienne maire, chacun se rejette la faute

  • il y a 9 mois
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Inondations meurtrières sur la Côte d'Azur : au procès d'Orpéa et de l'ancienne maire, chacun se rejette la faute
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Transcription
00:00 - Allez, retour en France et on revient ce matin sur ces inondations meurtrières sur la côte d'Azur en 2015.
00:05 - Une vague d'un mètre quarante déferlait sur le clos Saint-Grégoire, un Ehpad situé en zone inondable.
00:11 Trois vieilles dames perdaient la vie dans ce drame.
00:14 Malgré l'alerte orange, rien n'a été fait selon le parquet et les parties civiles pour éviter le pire.
00:18 Un an de prison avec sursis a été requis contre l'ancienne directrice,
00:22 12 mois avec sursis contre le responsable au risque naturel de la ville de Bio,
00:26 et 18 mois de prison avec sursis contre l'ancienne maire, Guylaine Debras.
00:30 Compte rendu d'audience avec Frédéric Michel.
00:33 - On n'a pas anticipé, on n'a rien fait, chacun dit "ce n'est pas ma faute".
00:36 Toute la semaine, les avocats des parties civiles ont exprimé leur indignation.
00:40 Ou à la huitan, que trois familles sont brisées attendant des explications qu'elles n'ont pas
00:44 parce que chacun des prévenus se défaussent sur d'autres.
00:46 Tout le monde est responsable à son échelle pour ne pas avoir pris les mesures nécessaires.
00:50 Quand on commet une erreur, on peut l'assumer.
00:52 Ça n'aurait pas été honteux, insiste au maître Philippe Soucy, avocat d'une famille en deuillet.
00:56 - L'ensemble des procédures ont été violées.
00:59 Il aurait suffi d'un simple coup de téléphone.
01:02 On est dans le déni.
01:02 J'ai été très surpris par la défense du groupe Orpea,
01:05 qui a consisté à dire, en s'adressant aux familles,
01:07 "c'est de votre faute, vous n'auriez pas dû les mettre en maison de retraite,
01:10 vous aviez qu'à les garder à la maison".
01:11 Pour la défense qui demande la relaxe, on s'attaque à des lampistes.
01:14 Guylaine Debras, l'ancienne maire de Bio.
01:16 - On l'a bien vu pendant ces quatre jours.
01:18 Même au plus haut point du département, ça n'a pas été anticipé.
01:22 Comment voulez-vous qu'une commune avec les moyens qu'elle a puisse anticiper ?
01:25 - Le jour du drame, il n'y avait que deux policiers municipaux sur le terrain,
01:28 dénonce le procureur.
01:30 On est dans l'impréparation totale face à une catastrophe exceptionnelle,
01:34 mais prévisible.
01:35 - Frédéric Michel pour Orpea.
01:36 Le jugement sera rendu le 25 mars prochain.

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