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Vidéo publiée le : 20/01/2024 à 14:00:00

Lien vers l'article de Maritima.info :
https://www.maritima.info/actualites/live/miramas/15781/maison-sante-miramas.html

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Transcription
00:00 Donc ça représente plus que dix ans d'engagement mais il y a toute une histoire
00:04 qui peut pas se résumer en cinq minutes. Mais dix ans, oui, c'est une...
00:12 Je n'aurais pas assez de temps pour synthétiser déjà là le discours que j'ai fait en dix minutes pour résumer dix ans, c'était un peu compliqué.
00:23 Là c'est un engagement. Moi je suis issu du monde mutualiste,
00:28 donc de la médecine sociale, voilà.
00:30 L'histoire a débuté quand le
00:34 Grand Conseil a licencié une partie de ses professionnels de santé en 2012-2013 et en descendant sur le tapis
00:43 près d'un million de patients sur les bougies rondes. Donc tous les médecins qui ont été évincés
00:52 ont travaillé comme moi dans leur
00:58 commune ou dans leur secteur pour recréer des structures qui correspondent un peu plus à notre éthique.
01:05 Moi je suis attaché à la médecine sociale.
01:08 Et c'est vrai que c'est un peu une réponse aux déserts médicaux, à la pénurie de médecins généralistes. Là on a entendu que
01:15 c'est que le début, il y a d'autres projets derrière et surtout que vous attendez peut-être des spécialistes pour
01:20 finaliser vos équipes. Est-ce que vous êtes enthousiaste
01:25 vis-à-vis du fait que Miramas peut devenir une ville vraiment au top niveau santé?
01:30 Après c'est une... Malheureusement la pénurie s'impose à tout le monde. Donc les médecins on peut pas en fabriquer là où il n'y en a pas.
01:37 Donc c'est simplement l'attractivité qui peut faire la différence. Effectivement nos structures, comme je l'ai dit,
01:42 nos structures sont attractives du fait de tout ce que ça représente, du travail en équipe, de l'exercice coordonné, du confort.
01:48 Aujourd'hui,
01:51 le profil moyen d'un médecin c'est une femme et qui travaille à temps partiel, donc il y a souvent des enfants, des obligations.
01:57 Elle ne peut pas être là tout le temps, donc c'est très confortable et sécurisant pour elle de travailler dans une équipe,
02:02 de pouvoir prendre deux ou trois jours
02:05 de temps en temps, d'avoir des jours fixes dans une semaine, d'avoir un emploi du temps malléable.
02:10 Voilà, ça c'est quelque chose aujourd'hui qui s'impose. Et puis comme le disait monsieur le maire,
02:16 les générations d'aujourd'hui sont des générations qui
02:21 de médecins je parle, qui ont tendance à
02:24 intégrer dans leur vie la vie familiale et une vie
02:28 chose qui n'existait moins de notre temps.
02:32 C'était plus un apostolat, alors c'est quelque chose qui est tout à fait normal et comme le disait le sous-préfet, il faut que les pouvoirs publics
02:38 intègrent un petit peu ce qu'est la fonction du médecin aujourd'hui.
02:43 Et puis les conditions dans lesquelles on vit, je pense que souvent on est, il y a
02:49 un peu une schizophrénie entre nos dirigeants,
02:52 les responsables, je parle au plus haut niveau,
02:55 des ministères et des fonctionnaires qui décident sans avoir la conscience de ce qui se passe sur le terrain, sur le vrai terrain.
03:03 Mon projet c'est de faire
03:05 une oeuvre qui soit pérenne et d'assurer une continuité dans laquelle le patient est au centre de notre
03:14 activité. Et le médecin se greffe
03:18 dans l'éthique qui est la sienne.
03:20 -D'accord.