• il y a 10 mois
La colère perdure au sein du monde agricole. C'est le troisième jour que les agricoles bloquent une portion de l'autoroute A64 malgré la nuit et les températures négatives.

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Transcription
00:00 Cela fait maintenant trois jours qu'il bloque cette portion de l'autoroute à 64.
00:05 Des centaines d'agriculteurs toujours aussi déterminés à se faire entendre,
00:10 malgré la nuit et les températures négatives.
00:13 - On ne bougera pas, on ne restera pas.
00:18 - Si il faut monter à Paris, on ira à Paris.
00:20 Car quelques heures plus tôt, la réunion entre les agriculteurs et la préfecture n'a pas permis de trouver un accord.
00:27 - On ne veut pas attendre, on va vous donner une date qui sera début février.
00:31 Tant qu'on n'aura pas du concret, et la venue du Premier ministre avait du concret, on ne bougera pas.
00:35 Si d'un côté, les agriculteurs souhaitent le renforcement des barrages,
00:39 de l'autre, les autorités appellent à la suspension du mouvement.
00:43 - En tout cas, moi j'ai indiqué très clairement que la main reste tendue,
00:47 que le travail technique qui est à réaliser se déroulera,
00:52 compte tenu de la complexité, de la technicité de certains dossiers,
00:57 il n'est pas possible d'apporter des réponses dans l'urgence.
01:00 Une gronde que le gouvernement souhaite pourtant apaiser.
01:03 A l'image du ministre de l'Agriculture en visite dans une exploitation du chair,
01:07 et du Premier ministre Gabriel Attal promettant à la profession une meilleure rémunération.
01:12 - On a, ça vous l'avez dit, une agriculture qui est l'une des plus qualitatives,
01:18 si ce n'est la plus qualitative au monde.
01:20 - Faire en sorte que dans toute la chaîne, avec la grande distribution, le consommateur,
01:26 il puisse y avoir une juste part pour les agriculteurs.
01:28 Demain, le Premier ministre Gabriel Attal doit rencontrer plusieurs représentants syndicaux
01:33 pour continuer d'échanger sur la colère qui gronde au sein du monde agricole.

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