Xavier Bertrand,président LR de la région Hauts-de-France, est l'invité d'Apolline de Malherbe dans le "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC, ce lundi 22 décembre
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00:00 On s'étonne que la colère monte, mais comment ils prennent le pouls des Français, ces gouvernants-là ?
00:05 Comment ce gouvernement comprend ce qui se passe dans le pays ?
00:08 Ils ne comprennent pas ce qui se passe dans le pays et ce n'est pas nouveau.
00:11 Ça avait été le cas avec les Gilets jaunes, c'est le cas aujourd'hui avec l'agriculture.
00:15 Ils ne comprennent pas ce qui est en train de se passer sur la santé.
00:18 Ils ne voient pas le drame national qui est celui aujourd'hui du logement.
00:22 De toute façon, ce n'est pas un gouvernement pour les gens qui ont des problèmes.
00:24 Ce n'est pas un gouvernement pour les gens qui ont du mal.
00:26 Vous allez dire quoi ? C'est un gouvernement pour les riches ?
00:30 Ils sont déconnectés, ils ne se rendent pas compte.
00:32 Tout se décide ici dans un carré de 5 km² à Paris.
00:36 Quand il y a des déplacements, je le vois bien sur le terrain,
00:39 aux côtés des sinistrés, des inondations,
00:41 pardonnez-moi, mais avec des tonnes de caméras,
00:44 tout ça, comment vous voulez comprendre les choses ?
00:45 Le Premier ministre est venu le 9 janvier.
00:48 C'était son premier déplacement.
00:50 Aussitôt il est venu.
00:51 Je lui ai fait une proposition concrète, très concrète,
00:55 pour les artisans, les commerçants,
00:56 qui eux peuvent se payer une franchise de catastrophes naturelles
00:59 de plusieurs milliers d'euros.
01:00 Je lui ai dit, Monsieur le Premier ministre,
01:02 la région, j'ai la compétence économique et l'État,
01:05 ont fait moitié-moitié de façon à les soulager de plusieurs milliers d'euros.
01:09 Il a répondu quoi ?
01:09 Il me dit, je vous donne réponse à la fin de la semaine.
01:11 Et ce n'était pas la semaine dernière, c'était la semaine d'avant.
01:13 Vous n'avez toujours pas de réponse ?
01:14 Oui, mais pendant ce temps-là, moi j'ai revu l'autre jour à Arc,
01:18 j'ai revu les commerçants, ils m'ont dit, Monsieur Bertrand,
01:19 On en est où ? On en est où ?