• il y a 11 mois
Retrouvez À Votre Écoute avec Alexandre Delovane, chaque jour de 16h à 17h sur Sud Radio.
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##A_VOTRE_ECOUTE-2024-01-23##
Transcription
00:00 Idealvoyance.fr, coaching de vie spirituelle par téléphone, chat et email présente
00:06 Sud Radio à votre écoute 16h-17h, Alexandre Delovane
00:11 Bonjour à tous, soyez les bienvenus dans votre émission à votre écoute,
00:24 ravi de vous retrouver jusqu'à 17h. Alors chacun a sa perception de voir les choses,
00:30 chacun a son vécu, ce qui forge aussi votre personnalité et en fonction de votre place
00:36 dans la société, il arrive que celle-ci change au cours de la vie. Elle est l'essence de votre
00:42 identité, c'est à la fois la génétique et l'environnement qui l'influencent et qui
00:47 influencent cette personnalité, votre personnalité, vos qualités, vos défauts,
00:52 vos émotions et vos raisonnements font de vous ce que vous êtes aujourd'hui. Et vous,
00:57 qui êtes-vous ? Alors racontez-nous à l'antenne et sans tabou, parlons vrai ensemble. Je suis à
01:02 votre écoute au 0826 300 300. Nous sommes en direct live sur YouTube et à la réalisation
01:09 de l'émission, c'est Lucille, au standard Aude et Zach. Sud Radio à votre écoute,
01:15 Alexandre Delovane. Et si aujourd'hui on parle de personnalité, c'est parce qu'il y a des
01:21 personnalités qui évoluent positivement avec un épanouissement de vie, d'autres vont changer de
01:27 tout, de leur personne au point d'un changement total, même de sexe, d'identité, d'autres s'enferment
01:33 dans des troubles de personnalité qui s'identifient avec différents types, tels que des comportements
01:39 compulsifs, borderline, de paranoïa, de narcissisme ou bien antisociable et j'en oublie car il y en a
01:47 au moins dix de répertoriés. Pas évident de le vivre ou d'être à côté d'une personne ayant
01:53 cette fragilité et avec nos auditeurs, nous allons parler tout le long de cette émission sur
01:59 justement les changements et les comportements de personnalité. Et pour cela, j'accueille notre
02:03 première auditrice Lou. Bonjour Lou. Bonjour Alexandre et bonjour à vous tous. Bienvenue sur
02:11 Sud Radio. Merci Alexandre. Alors Lou, vous avez 65 ans, vous habitez de Pau. 66. Désolé, je vous
02:20 ai rajeuni un petit peu. Vous habitez de Pau, de la ville de Pau. Oui tout à fait. Et vous avez été
02:28 aide ou vous êtes toujours aide soignante. C'est ça. Oui, vous accompagnez des personnes souffrantes
02:35 d'autisme. C'est bien ça. Également, entre autres. D'accord. Et vous, vous avez, si vous me permettez
02:41 de parler ainsi, une particularité dans votre vie qui a transformé votre vie, qui a complètement
02:47 changé. C'est au-delà de la personnalité puisque aujourd'hui vous avez changé de sexe. Complètement.
02:53 Racontez-nous un petit peu. Écoutez, moi mon cas est un peu particulier, il me semble, car très tôt,
03:02 c'était, personne ne se posait la question, c'était carrément une évidence chez moi. Et puisque déjà,
03:08 à l'âge de deux ans, entre deux ans et trois ans, je mettais les chaussures à talons, je voulais,
03:16 moi je n'ai jamais joué avec les camions de pompiers, le ballon, etc. Moi je coiffais les
03:23 poupées, je n'avais que des copines, etc. Donc je sors d'une famille, j'ai six frères et deux soeurs,
03:30 j'ai été élevé exactement de la même manière, sauf que j'avais un petit truc différent. Donc
03:37 mes parents l'ont très bien compris, très rapidement, et tout s'est installé comme ça,
03:44 naturellement. Donc l'adolescence s'est passée, puis aux alentours de mes 17-18 ans, j'ai quitté
03:53 ma ville pour partir à Toulouse et puis à Paris. Et là, tout a changé brutalement, j'ai commencé à
04:01 consulter un médecin qui m'a conseillé un endroit, un clinologue, pour ma prise d'hormones, et tout
04:09 s'est enchaîné. Tout s'est enchaîné très très rapidement. Et puis aux alentours, alors j'étais
04:17 déjà très androgyne. On m'a rarement dit "bonjour jeune homme", on me disait plutôt "bonjour
04:23 mademoiselle", ou on me parlait au féminin. J'étais très longiligne, j'avais des traits très fins,
04:30 j'étais androgyne. Et j'en jouais beaucoup en plus, ça me plaisait, je trouvais ça très drôle. Et
04:38 puis quand j'ai pris la décision de mon traitement hormonal, alors là ça va très vite, c'est-à-dire
04:46 que dans les mois, le troisième mois déjà, je n'avais plus de festes sévérones, j'avais la
04:53 gangue mammaire déjà développée. Et là, c'est tout un chamboulement dans notre corps, puisque vous
05:01 avez les graisses naturelles qui se déplacent, le conditionnement, tout change. J'étais un coup
05:11 heureuse, un coup triste, comme une femme ménopausée, vous voyez, dans cet état. Et puis au bout d'une
05:18 année, mon traitement s'est bien stabilisé et nous avons augmenté les hormones. Et j'ai vécu
05:24 ainsi, comme ça, jusqu'à l'âge de... jusqu'en 2000, oui, fin, début 2000. C'est-à-dire que moi,
05:35 je voulais être une femme, j'étais une femme dans ma tête, donc je voulais que tout soit naturel,
05:42 c'est-à-dire que je me levais en femme, je me couchais en femme, en fille, c'est-à-dire que je
05:47 ne voulais pas être déguisée, je ne portais pas de perruque, je ne me maquillais pas à outrance
05:54 comme dans le travesti, etc. Je voulais que tout soit naturel, donc j'avais déjà les cheveux très
06:00 longs, les ongles longs, etc. Et j'ai vécu ainsi très très bien. - Justement, pardonnez-moi Lou,
06:07 le temps de cette transformation, le regard des autres, est-ce que vous l'avez bien vécu ou est-ce
06:14 qu'il y a eu des passages un peu difficiles pour vous à vivre ? - Eh bien, écoutez, moi j'ai eu
06:19 beaucoup de chance, il me semble que j'ai eu beaucoup de chance. Je n'ai jamais rencontré
06:24 de problème, jamais rencontré de problème, jamais d'insulte, jamais... Toujours de la bienveillance,
06:30 toujours des compliments, et je ne tâchais pas la chose, j'expliquais comme ça ce que j'étais.
06:40 - Et même dans votre travail ? - Partout, partout. D'ailleurs,
06:44 lors de mes entretiens professionnels, j'étais obligée, puisqu'à ce moment-là,
06:49 je n'étais pas encore opérée, donc j'avais encore mes papiers en état civil masculin,
06:54 donc j'ai dit "voilà monsieur, selon le directeur qui me recevait, je dois vous préciser que je
07:03 suis en cours de transition". Et ça n'a jamais jamais jamais posé de problème. En tout cas,
07:09 chez moi, ça a toujours très bien fonctionné, j'ai été très chanceuse de ce côté-là.
07:14 - D'accord. Et Lou, ce qui peut m'intéresser par curiosité peut-être, et puis aussi pour
07:19 nos auditeurs, est-ce que vous avez pu construire une vie de femme ou pas ?
07:23 - Complètement. - Vous avez été amoureuse pendant
07:26 très longtemps ? - Oui, mon premier amour qui a duré 17 ans.
07:31 Et la vie a fait... Moi je voulais autre chose. Je l'aimais beaucoup, on s'est aimé,
07:40 il acceptait ma passion d'être au grand jour, c'est-à-dire que rien n'était caché,
07:48 je connaissais toute la famille, ma belle famille, etc. Tout se passait très très bien. Mais il
07:55 n'était pas tout à fait d'accord pour mon opération. - D'accord.
08:00 - Donc ça, ça a fait beaucoup... Il y a eu beaucoup de discussions, etc. Bon, nous nous sommes séparés
08:10 en amies, et puis là j'ai pris des choses en main, en 2000, j'ai dit c'est le moment,
08:19 j'ai senti, j'ai dit c'est le moment, maintenant il faut que j'entame le parcours. Et là commence
08:24 le parcours du combattant, le vrai parcours. Moi, en ce qui me concerne, j'ai été prise en charge
08:31 au CHU Pellegrin à Bordeaux par une équipe pluridisciplinaire composée de différents
08:39 chirurgiens, médecins et psychiatres, parce qu'il faut savoir qu'ici en France, ce n'est pas parce
08:46 que l'on veut devenir une femme, etc. opérée, que tout se fera. Pour obtenir les autorisations,
08:52 c'est très long, c'est un parcours très long, et c'est le psychiatre qui donne le feu vert.
08:57 En ce qui me concerne, ça a duré quatre ans, et au bout de quatre ans, elle a donné le feu vert,
09:05 et là tout s'est enclenché très rapidement. D'accord, alors comme on est un peu pris par le
09:10 temps, Lou, je suis vraiment désolé, et aujourd'hui, enfin depuis combien de temps on peut considérer
09:16 qu'aujourd'hui tout ça n'est pas derrière vous, mais vous avez réussi à aller jusqu'au bout de
09:22 cet accomplissement, depuis combien de temps vous vous sentez libérée et heureuse de tout ça ? Alors
09:27 dès le départ j'étais très heureuse, ne serait-ce qu'avec mon traitement hormonal, parce que j'avais
09:32 de très bons résultats. Mais réellement, je suis devenue la femme la plus heureuse au monde,
09:37 la veille de mon opération, où je savais qu'à mon réveil tout était terminé de l'autre côté,
09:45 et que j'allais rentrer dans une nouvelle vie, et ça ça a été pour moi, ça a été formidable.
09:51 D'accord, et aujourd'hui vous êtes en couple ? Bien sûr ! Ah très bien, très bien !
09:57 Donc vous ne regrettez pas et vous assumez complètement cette transformation ? Absolument pas,
10:10 seulement il faut que les gens comprennent que c'est un parcours, l'opération c'est une chose,
10:16 mais après il y a tout, la partie états-civils, le tribunal, le procureur qui peut ne pas vous
10:23 accorder le changement de nom, c'est très long, la carte vitale, les pièces d'identité,
10:31 c'est encore un autre chapitre. En tous les cas, de ce que j'entends et de ce que je ressens aussi,
10:36 en vous, il y a vraiment cet épanouissement de femme que vous êtes aujourd'hui, et malgré tout
10:46 c'est pas facile à franchir le pas et à assumer et à vivre pleinement sa vie. Merci Lou, merci
10:53 vraiment pour votre témoignage et puis n'hésitez pas à revenir vers nous pour d'autres questions.
11:00 Merci, moi aussi, et prenez soin de vous. Allez, on se retrouve dans quelques minutes avec Hélène,
11:08 elle nous racontera sa rencontre avec un pervers narcissique, il y avait une très forte emprise
11:13 sur elle et une double personnalité. A tout de suite ! Sud Radio, à votre écoute, 16h17,
11:20 Alexandre Delovane. Et de retour sur Sud Radio, merci d'être à l'écoute de cette émission,
11:26 au programme de l'émission "Les changements et les troubles de personnalité". Alors,
11:30 vous souhaitez témoigner sur le sujet ou tout simplement poser des questions concernant votre
11:35 devenir, je suis à votre écoute au 0 826 300 300. Vous pouvez aussi réagir sur le groupe à votre
11:42 écoute sur Facebook. Et c'est le moment du "saviez-vous". Alors, le "saviez-vous", d'après
11:47 des études, la première cause d'un trouble de la personnalité est un abus au cours de l'enfance,
11:53 par la négligence, la maltraitance sur mineurs, l'agression physique ou l'abus sexuel sont aussi
12:00 des facteurs à la source d'un trouble de la personnalité. Les blessures, les dysfonctionnements
12:05 et les maladies neurologiques ne sont pas forcément responsables des troubles de la
12:09 personnalité, mais peuvent y être associés. Et la parole est à Hélène. Bonjour Hélène.
12:15 Bonjour Alexandre, bonjour Désac. Merci de me recevoir à l'antenne.
12:20 Merci, c'est avec grand plaisir de vous avoir aujourd'hui à l'antenne de Sud Radio. Alors
12:25 Hélène, vous avez 70 ans et voilà, vous habitez Toulouse et vous êtes retraitée.
12:32 Exact.
12:34 Alors Hélène, vous avez un parcours assez tulmutueux parce que vous avez rencontré un
12:40 homme que vous considérez, ou en tous les cas, qui est pervers narcissique et qui a eu une forte
12:46 emprise sur vous et c'était votre amant, c'est ça ?
12:50 Tout à fait, en fait j'ai eu une liaison pendant six mois avec un pervers narcissique, j'étais
12:57 mariée lui aussi, je l'ai rencontrée par Minitel, à l'époque c'était le Minitel, il m'a fait croire
13:04 que j'étais la femme de sa vie et je suis en fait devenue très dépendante de ses demandes.
13:10 C'était il y a combien de temps ?
13:12 Oh il y a longtemps, il y a 30 ans. Il trouvait toujours les mots pour me dire on se retrouve
13:22 là, à telle heure, tel endroit et souvent il me faisait faire une heure de route, je laissais mes
13:27 enfants chez la nourrice etc. Il était jaloux de tous les hommes qui m'approchaient, il me disait
13:33 toujours qu'il était l'homme de ma vie, que c'était avec moi qu'il voulait vivre etc.
13:37 Alors pardonnez-moi Hélène, à cette période là vous étiez mariée ?
13:41 Oui j'étais mariée, mon mari s'absentait souvent, mais j'étais mariée.
13:46 Excusez-moi si cette question est un peu maladroite, mais pourquoi aller vers un autre
13:53 homme si vous vous étiez mariée, même s'il était absent ?
13:56 En fait mon mari partait du lundi au vendredi et le vendredi quand il rentrait on n'arrivait
14:03 pas à se retrouver au bout d'un moment. J'ai eu besoin d'aller voir ailleurs et je suis tombée
14:10 sur la mauvaise personne.
14:11 Et durant cette période, donc ça a duré six mois, il a été menaçant,
14:18 il a eu quoi comme attitude vis-à-vis de vous ?
14:20 Il a été plus que menaçant parce que quand on est amant on se raconte tout.
14:26 Je le retrouvais, ma fille faisait beaucoup de squash, je le retrouvais sur les cours de squash.
14:30 Il a fait en sorte qu'on se retrouve des amis communs.
14:34 Il m'a fait, enfin il ne m'a pas obligé, mais par ses mots et sa manipulation,
14:42 j'ai quitté mon mari et mes enfants pendant huit jours pour partir en Espagne avec lui.
14:47 Et quand je suis allée en Espagne avec lui, j'avais une copine et ma soeur dans la combine,
14:53 je me suis rendu compte qu'il était extrêmement jaloux et manipulateur.
14:57 Et là je me suis dit non, ce n'est pas l'homme de ma vie,
15:00 j'arriverai jamais à vivre avec lui.
15:02 Et quand je suis rentrée, mon mari était très mal,
15:06 mais quand je suis rentrée je lui ai dit que je ne vivrai pas avec lui.
15:10 En fait il a envoyé à mes parents, il a envoyé à mon mari une lettre en expliquant
15:15 tout ce que j'avais fait, tous nos six mois.
15:21 Et en fait mon mari ne l'a pas accepté et en fait nous avons divorcé, il m'a fait divorcer.
15:29 Et même après le divorce, il m'a harcelée.
15:32 À l'époque j'habitais en Angers, j'ai déménagé sur Toulouse et à Toulouse il me poursuivait,
15:39 il avait réussi à savoir où je travaillais, il m'attendait,
15:42 il me disait où tu sors, où je fais un scandale.
15:44 Il m'a poursuivie même après mon deuxième mariage parce que je me suis remariée
15:49 et j'ai expliqué à mon deuxième mari que j'avais eu un amant, qu'il était pervers,
15:55 qu'il était prêt à tout en fait.
16:00 Il téléphonait chez moi à n'importe quelle heure du jour de la nuit, il me harcelait
16:05 et il a même gâché ma vie de couple parce qu'en fait je m'entendais bien avec mon premier mari.
16:11 - Bien sûr, ça a eu des dégâts importants puisque vous vous êtes séparée.
16:16 - Oui et même sans mes enfants parce que mes enfants s'en souviennent encore.
16:20 - Et alors d'après vous pourquoi il s'est acharné sur vous ?
16:24 - J'ai l'explication en fait, c'est que sa femme l'avait trompée
16:32 et c'était joué de faire payer à travers toutes les femmes qu'il rencontrait
16:35 ce que sa femme lui avait fait subir, sauf que j'ai été la première des femmes à lui dire non
16:41 et ça il ne l'a pas supporté en fait.
16:43 - Bon, ça c'est un mauvais chapitre de votre vie malheureusement mais aussi une expérience,
16:49 c'est pour ça qu'il faut être vigilant et prudent avec qui que ce soit
16:53 quand on fait des rencontres.
16:54 Et aujourd'hui vous êtes en couple, comment ça se passe ?
16:59 - Aujourd'hui je viens de perdre mon mari, ça va faire un an et je n'arrive pas à accepter la solitude,
17:05 il est mort brutalement juste à côté de moi, ça va faire un an le mois prochain.
17:09 Et là je me suis inscrite sur un site de rencontre où j'ai rencontré un homme qui me semble bien
17:14 mais qui est complètement différent de moi, qui est très gentil, qui est adorable,
17:20 qui a toutes les qualités mais qui physiquement ne me correspond pas.
17:24 Et ma question c'est quel avenir sentimental vous me voyez ?
17:30 Parce que je ne dois pas rester toute seule.
17:32 - Effectivement, Hélène, pardonnez-moi, je vais vous répondre,
17:35 je sens que vis-à-vis de cette histoire il y a besoin de temps
17:38 et parce que tout simplement vous avez besoin de vivre votre deuil aussi
17:41 et de ne pas trop se précipiter par rapport à vos émotions,
17:46 par rapport à ce que vous avez besoin de vivre
17:48 et donc laisser ce temps se mettre en place.
17:50 Pour moi je sens qu'avec cet homme ça va se construire,
17:53 il y a un besoin de réajuster, il y a un besoin d'observer,
17:57 peut-être aussi non pas de tester mais de mettre en place des petites stratégies
18:03 non pas liées à de la manipulation mais tout simplement pour voir si vous,
18:06 vous êtes capable de pouvoir vous engager et aller plus loin dans cette histoire.
18:10 Et moi je vous sens pouvoir arriver à lâcher avec ce qui vous emprisonne
18:15 et arriver à aimer autrement et différemment et avoir une continuité.
18:20 Mais ce que je vous invite c'est à nous rappeler dans quelques temps
18:23 pour vous suivre un petit peu vis-à-vis de cette histoire-là, d'accord ?
18:27 - D'accord, j'avais une dernière question, juste rapide,
18:30 je dois vendre un appartement suite au décèlement de Marie,
18:32 est-ce que vous pensez que je vendrai rapidement ?
18:34 - Alors moi pour moi oui, à la période du mois de juin
18:37 il y a des choses qui se décident par rapport à ça.
18:38 - D'accord.
18:39 - Merci Hélène, merci, prenez soin de vous.
18:42 - Bonne soirée.
18:43 - Allez, si vous aussi vous souhaitez poser des questions
18:45 sur votre vie sentimentale professionnelle,
18:48 vous souhaitez témoigner à l'antenne,
18:50 je suis à votre écoute 0826 300 300, ne bougez pas,
18:53 on revient dans un instant avec Mélanie, diagnostiquée bipolaire,
18:56 elle nous racontera comment elle le vit
18:58 et notre émission d'hier a remporté un vif succès
19:01 et c'est pour ça que nous aurons aussi Mathilde
19:03 qui nous parlera de sa reconversion professionnelle, restez à l'écoute.
19:11 - Et de retour sur Sud Radio, il est bientôt 16h30,
19:14 alors vous pouvez nous suivre en direct live sur Youtube
19:17 et si à présent vous voulez témoigner ou réagir dans l'émission de demain,
19:20 le sujet sera se sentir libre.
19:22 Pour vous, comment s'exprime la liberté ?
19:25 Venez témoigner à l'antenne, haute standard,
19:28 je vous attends 0826 300 300.
19:31 Et à présent j'accueille Mathilde, bonjour Mathilde.
19:34 - Oui bonjour Alexandre.
19:36 - Bienvenue sur Sud Radio.
19:37 - Merci, merci beaucoup de m'accueillir dans votre émission.
19:40 - Avec grand plaisir.
19:41 Mathilde, vous avez 50 ans, vous vous appelez du Pays Basque.
19:45 - Tout à fait.
19:46 - Et auparavant vous avez travaillé dans le secteur administratif
19:49 et aujourd'hui vous êtes en pleine reconversion, c'est bien ça ?
19:52 - Oui c'est ça, oui oui.
19:54 Et du coup j'ai des interrogations par rapport à mon avenir professionnel,
19:59 à ce changement-là.
20:00 - Alors justement parce que hier nous avons fait une émission
20:03 un peu spéciale "Reconversion professionnelle"
20:06 et je sais que vous avez réagi par rapport à l'émission.
20:09 Est-ce qu'il y a eu des choses qui par rapport à ce que vous avez pu entendre
20:13 ou qui ont résonné en vous ?
20:15 - Oui oui oui.
20:16 Il y a beaucoup de choses qui ont résonné
20:19 et je regrette de ne pas avoir pu témoigner hier mais...
20:21 - Mais vous le faites aujourd'hui, c'est déjà pas mal.
20:24 - Je me suis retrouvée dans plusieurs témoignages,
20:26 ces parcours de changement, les questions que l'on peut se poser,
20:29 la peur un petit peu de franchir le pas,
20:34 l'envie mais bon un peu de peur quand même.
20:38 - Exactement.
20:39 Mais je rappelle quand même à nos auditeurs que souvent
20:42 et parfois effectivement beaucoup de gens
20:44 essayent de passer à l'antenne et on essaye de faire notre maximum
20:47 pour prendre tout le monde mais il faut insister
20:51 parce que voilà, des fois ça peut fonctionner rapidement
20:55 puis parfois ça demande un peu plus d'attente.
20:58 Et là, ça a été votre cas puisque vous avez pu être prise à l'antenne aujourd'hui.
21:03 Alors en fin 2022, vous avez réussi à négocier une rupture
21:08 conventionnelle.
21:10 - Voilà.
21:11 - Exactement. Vous étiez chez un employeur dans le public ou dans le privé ?
21:14 - Dans le privé. J'ai récupéré un emploi administratif
21:18 dans lequel je ne m'y retrouvais plus puisque
21:20 j'avais fait le tour un peu de la question et je n'arrivais plus à évoluer dans ce poste-là.
21:25 Donc voilà, une lassitude m'a poussée à réfléchir un peu à mon avenir
21:31 et du coup j'ai quitté l'entreprise
21:35 avec un objectif d'ouvrir des gîtes ruraux.
21:40 - Bien. Ça faisait combien de temps que vous travailliez dans le secteur administratif ?
21:45 - Alors dans cette entreprise-là, 15 ans et dans la précédente, 10 ans.
21:49 Donc j'ai tout le temps travaillé dans l'administratif.
21:51 - Donc vous avez au moins 25 ans d'expérience dans ce milieu-là.
21:54 Et alors là, l'idée vient des gîtes ruraux. Mais pour quelle raison ?
21:58 - Parce que mes parents ont des gîtes ruraux et qu'ils sont âgés
22:05 et que je me disais que c'était une opportunité pour moi de pouvoir les reprendre
22:09 puisque c'est une activité qui me plaît.
22:12 Je travaille avec eux l'été, sur les périodes de forte saisonnalité.
22:18 - Dans le Pays-Bas, ce coup-ci ?
22:19 - C'est dans les Landes.
22:20 - Dans les Landes, d'accord.
22:22 - Donc voilà, je me suis dit que l'occasion était toute trouvée pour m'installer et prendre la suite.
22:32 - Alors moi j'ai une autre information concernant une formation.
22:36 - Oui, alors parce qu'en attendant de pouvoir avoir mes propres gîtes,
22:42 je souhaite proposer un service de conciergerie.
22:45 Et pour cette raison, j'ai fait une formation pour faire mon site internet.
22:50 Et ça m'a énormément intéressée.
22:53 Donc je pense proposer aussi, je souhaiterais proposer dans les services de conciergerie,
22:58 la création de sites internet.
23:01 Et de marketing digital, la communication autour des biens touristiques.
23:10 Voilà, donc j'ai ces deux cordes à monarque là qui...
23:16 - Oui, en fait ce n'est pas forcément incompatible.
23:19 Parce que j'imagine qu'en fonction de l'occupation des gîtes,
23:23 c'est en lien et en rapport avec certaines saisons.
23:26 Et donc peut-être ça peut vous laisser plus de disponibilité pour travailler sur tout ce qui est le marketing digital
23:33 ou des choses comme ça, vous voyez ?
23:34 - Oui, tout à fait. C'est vrai que l'hiver c'est un peu moins rempli.
23:38 Donc ça laisse le temps pour préparer tout ça, du moins pour le moment en tout cas.
23:44 - Mais alors vous en êtes où exactement ?
23:46 Est-ce que vraiment l'activité des gîtes ruraux, vous avez repris la pleine activité de vos parents ?
23:51 Ou est-ce que c'est juste en cours ? Où c'est que vous en êtes ?
23:54 - Alors, je n'ai pas encore repris parce que je suis propriétaire pour pouvoir en retirer un bénéfice.
24:00 Donc là je compte créer ma propre société pour les services de conciergerie
24:06 que je vais proposer à des personnes que je connais déjà et que je vais démarcher.
24:13 Et on est en train d'acheter, mon mari et moi sommes en train d'acquérir la maison de mes grands-parents
24:19 pour y développer une activité locative.
24:24 Pour l'instant on n'a pas encore réfléchi à ce qu'on allait y faire.
24:29 Si on va faire des gîtes ruraux, des chambres d'hôtes ou une autre activité.
24:34 Et voilà. Donc pour l'instant j'ai tout ça en cours et ça bouillonne.
24:38 - Oui c'est bien, c'est bien parce que je vous sens assez motivée malgré tout.
24:43 Et puis je vous sens aussi être dans cette notion de mémoire familiale, de conserver certaines mémoires,
24:50 de les faire revivre, de les dynamiser, de les remettre au goût du jour.
24:55 Et donc il y a quelque chose de bien en vous et avec une volonté d'évoluer, de grandir avec votre temps aussi.
25:03 Et ça c'est très très positif.
25:05 Pour moi les choses vont se mettre en place et je vous sens vraiment arriver à du bon résultat
25:11 parce que de ce que je peux percevoir par rapport à ces projets là,
25:17 c'est que vous allez en faire des projets qui vont peut-être s'adapter avec les générations d'aujourd'hui,
25:24 avec l'environnement dans lequel aussi vous êtes.
25:28 Et c'est important parce que je vous sens que dans cette notion de restauration de lieux, d'endroits,
25:35 vous avez envie peut-être d'allier l'environnement à l'architecture intérieure,
25:43 ou en tout cas ça s'associe, il y a une alliance qui se fait avec ça.
25:47 Et puis tout ce qui touche effectivement à cette conciergerie,
25:52 là il y a quelque chose qui se mettra en place.
25:54 Mais j'ai l'impression que ça se fait de manière ou de parcimonie,
25:59 c'est-à-dire qu'il y a des moments où vous serez un peu plus dessus, un peu moins
26:03 et peut-être que vous aurez besoin d'une aide à vos côtés pour pouvoir développer toute une partie,
26:11 je ne sais pas si c'est une partie marketing, commerciale ou communication ou autre,
26:15 mais il y aura une autre aide et ce n'est pas forcément celle de votre mari.
26:19 Votre mari, je le sens plus être, on va dire, sur le terrain et notamment sur la partie tout ce qui est gîte,
26:26 ou en tous les cas habitation et tourisme.
26:29 Mais en ce qui vous concerne, pour vous, les choses vont se mettre en place, vont se développer
26:36 et progressivement ça va prendre place.
26:37 Donc moi j'aurais tendance à vous dire de foncer, de continuer,
26:42 bien entendu essayer d'avoir une bonne perspective,
26:47 mais surtout une bonne analyse sur les investissements financiers pour éviter de faire des erreurs,
26:54 mais ça semble se mettre en place et ça semble se positionner sur l'avenir, donc c'est plutôt positif.
27:01 Je suis ravie, je suis très contente.
27:03 Vous savez ce que vous voulez et ça c'est ce qu'il y a de plus important.
27:07 D'accord, très bien.
27:10 N'hésitez pas à nous tenir au courant.
27:11 D'accord, merci beaucoup Alexandre, merci beaucoup pour votre émission.
27:15 Merci Mélanie.
27:16 Et bonne continuation.
27:18 A vous aussi.
27:19 Et avant de retrouver notre prochaine auditrice, je vais en revenir sur notre sujet du jour.
27:27 Je vais vous donner des conseils pour identifier une personne avec un trouble de personnalité.
27:31 Alors généralement on peut commencer à suspecter un trouble de la personnalité
27:36 lorsque le comportement et le caractère impactent ou empêchent la vie quotidienne
27:41 en raison de problèmes liés à l'image de soi, de difficultés pour établir des liens avec autrui,
27:47 des émotions si ressenties, désagréables avec une tension émotionnelle,
27:52 un comportement face aux pulsions entre restriction et satisfaction des besoins,
27:57 un comportement mal adapté par rapport aux normes sociétales
28:01 et une détresse ou un changement du comportement.
28:05 Alors il existe effectivement des pistes et les professionnels de la psychologie sont aptes
28:11 à proposer une prise en charge adaptée afin de limiter les symptômes d'un trouble de la personnalité.
28:17 Et la parole est à Mélanie. Bonjour Mélanie.
28:21 Bonjour. Vous avez presque tout dit en fait.
28:25 C'est à dire Mélanie ?
28:27 Alors en ce qui me concerne, mauvaise image de soi, au niveau des émotions très fortes,
28:37 surtout quand il s'agit d'injustice, à la limite c'est plus de l'injustice envers les autres qu'envers moi.
28:46 D'accord. Pardonnez-moi Mélanie parce que vous avez très vite enchaîné et c'est très bien au contraire.
28:53 Mais vous avez 53 ans, vous êtes de Montpellier et anciennement vous travailliez dans le secrétariat
28:59 et notamment dans le secteur de la santé. Aujourd'hui vous êtes sans activité professionnelle.
29:04 Alors la question que je pourrais vous poser, est-ce que le fait que vous ne travaillez plus,
29:09 est-ce que c'est lié justement à ce problème de bipolarité que vous avez ou pas ?
29:15 Alors non parce que le fait que mes employeurs aient voulu se séparer de moi,
29:25 c'est parce que bizarrement j'ai eu un problème au genou avec une grosse absence.
29:29 Donc c'est pas le mental. Par contre je pense que quand même c'était lié à la base
29:35 parce qu'en fait j'ai été embauchée chez eux en 2011 et fin 2014 j'ai eu un gros épisode dépressif
29:45 et j'en avais pas eu depuis 8 ans, vous voyez j'avais été tranquille 8 ans.
29:50 Et en fait au niveau de la médecine du travail, on m'a conseillé le temps partiel.
29:56 Le médecin du travail de la sécurité sociale m'a carrément mis en invalidité catégorie 2,
30:02 c'est-à-dire avec un gros risque de rechute et donc obligation d'être en travail à temps partiel.
30:09 Et ça, ça a énormément gêné mes employeurs au niveau planning.
30:16 Enfin ça les a gênés et ça pouvait s'arranger.
30:19 Je travaillais dans le privé, j'aurais été dans le public, c'était beaucoup plus simple en fait.
30:24 Ils ont refusé mon bitant thérapeutique. Alors après j'ai joué de malchance.
30:29 Et bon j'arrive à en sourire maintenant mais bon c'est...
30:34 C'est bien de prendre les choses un peu avec de la dérision aussi, c'est important pour avoir un peu de recul.
30:41 J'ai tellement pleuré et bon ça m'a pas aidé.
30:45 Et alors par contre, ce que vous disiez par rapport à s'apercevoir qu'une problème a des troubles de la personnalité,
30:52 moi c'était... Alors quand je suis en haut, parce qu'en fait on m'a diagnostiqué ayant un trouble bipolaire catégorie 2,
31:00 c'est-à-dire que ce qu'ils appellent la manie, c'est-à-dire quand je monte, moi je suis exaltée, je suis rigolote,
31:06 alors je dors pas beaucoup, je mange pas beaucoup. Alors par contre je parle très vite.
31:10 Justement et pardonnez-moi, je fais une petite parenthèse parce que dans la bipolarité, il existe cinq types de bipolarité.
31:17 Et si vous me le permettez, je vais redéfinir un peu les types.
31:21 Les types 1, c'est juste avec des comportements maniaques.
31:25 Les types 2 sont souvent avec des troubles de l'humeur, des dépressions, c'est ce que vous avez eu sûrement.
31:31 Le type 3, c'est un fort trouble émotionnel avec de l'hypomanie, c'est le trouble de l'humeur et une dépression plus accentuée.
31:39 Le 4, c'est un peu la même chose que le 3 mais avec des cycles.
31:43 Et le 5, c'est une hyperactivité non contrôlée avec une dépression bipolaire qui finit avec un burn-out.
31:50 - Et vous, vous avez été déclarée type 2, c'est ça ?
31:54 - Alors oui, je savais même pas que maintenant on disait type 3, vous me l'apprenez.
32:02 Et surtout que dernièrement, on m'a appris que j'avais un fonctionnement borderline.
32:07 On m'a dit que je l'avais et c'était en sommeil mais avec cette injustice d'être chassée du travail.
32:15 Et donc ça a été affreux pour moi. Je me suis dit, ça y est, encore autre chose.
32:22 Vous voyez, moi ce qui est dur, c'est de me sentir pas normale, pas comme les autres.
32:28 En fait, c'est une hypersensibilité et en fait, je me sens presque comme inadaptée tellement je suis hypersensible.
32:37 Et que je ressens plus les choses que je ne les comprends.
32:41 Et ça c'est difficile, surtout à mon âge maintenant parce que je pensais vraiment qu'avec l'âge ça s'arrangerait.
32:48 Et est-ce que je peux vous dire ce qui m'aide ? Ça peut peut-être aider des auditeurs.
32:52 - Allez-y, évidemment.
32:53 - Alors la chance que j'ai eue avec ce problème, c'est qu'en fait j'ai rencontré une psy très bien.
33:01 C'était à l'âge de 22 ans, il y avait une structure à l'hôpital de Montpellier qui recevait les patients.
33:06 C'était très bien, on était dans un cocon et on repartait du bon pied.
33:11 Ça vraiment c'était super, malheureusement ça a été fermé.
33:14 Et en 2015, bon ben suite, vous voyez, c'était le mal pour un bien ou ce que la psychiatre appelle le cadeau caché.
33:21 Suite à deux tentatives de suicide, j'ai rencontré une infirmière qui m'a proposé de rencontrer une jeune psychiatre
33:28 qui a mis en place sur Montpellier pour les troubles de l'humeur,
33:32 une thérapie qui fait partie de ce qu'ils appellent des TCC, des thérapies comportementales, la troisième vague.
33:41 Voilà, merci.
33:42 Et c'est pas une baguette magique, mais à un moment, ça m'a énormément aidée.
33:48 Et là, par contre, je n'arrive plus à rentrer dans la méditation parce qu'en fait, c'est basé sur de la méditation, de la respiration.
33:55 On fait ça en groupe, en visio ou en présentiel et c'est un peu orienté vers le bouddhisme, mais pas...
34:04 Alors je ne sais pas comment dire...
34:06 Alors moi, j'ai quand même une petite information, si vous me permettez, Mélanie,
34:10 c'est que dans mes notes, j'ai eu comme information que vous avez appelé Alexandre, moi-même,
34:17 et que ça vous a fait un bien fou.
34:19 Vous nous avez appelé il y a combien de temps ?
34:22 Il y a un mois et demi ou deux mois. Ah oui, ça m'a fait un bien fou parce que...
34:27 Mais écoutez, pourtant je suis en surpoids.
34:30 Je me suis sentie plus légère, je me suis sentie assez libérée parce qu'évidemment, ce trouble, ça joue dans ma famille.
34:38 Et en fait, comme proche et active, j'ai ma maman,
34:42 mais en proche très absente, même si je comprends qu'il m'aime, mais c'est trop peu pour moi.
34:52 Et en fait, vous m'avez fait réaliser qu'effectivement, c'est difficile pour...
34:58 Ça concernait quel sujet, quand vous avez appelé ?
35:01 Moi, c'était la carence affective.
35:03 La carence affective, oui.
35:04 C'était l'appartenance ou la... Je ne me rappelle plus.
35:10 Oui, la dépendance peut-être, dépendance affective.
35:12 Parce que j'ai fait une émission sur ce sujet-là.
35:14 Comme quoi l'émission à votre écoute, ça peut faire du bien aussi.
35:19 Ça peut être thérapeutique.
35:20 Ah mais oui, je n'aurais jamais cru qu'un jour je vous appellerais.
35:24 Je vous ai connue sur mes trajets maison-travail, je vous ai connue comme ça il y a au moins quatre ans.
35:31 Et parfois, vraiment, c'est pour ça que je parle de cette psychiatre des troubles de l'humeur à Montpellier
35:37 puisque ça peut aider, j'espère, ça aidera des auditeurs.
35:41 Et moi, certains témoignages m'ont aidée.
35:44 Certains témoignages m'ont fait réaliser que je n'étais pas anormale.
35:49 Mais Mélanie, pardonnez-moi parce qu'on va devoir rendre l'antenne.
35:52 Mais en tous les cas, ce que je veux dire, et de ce que je ressens pour vous,
35:56 c'est que même si vous avez été diagnostiquée, ne vous sentez pas différente des autres.
36:01 Effectivement, vous avez une ultra sensibilité.
36:03 Effectivement, vous avez des émotions qui sont parfois exacerbées et tout ça.
36:07 Mais vous allez les contrôler.
36:10 Vous pouvez être capable de pouvoir contrôler parce qu'on est seul maître de sa personne,
36:15 de ce que nous véhiculons et de notre propre responsabilité.
36:21 Donc, vous êtes lucide face à tout ça.
36:25 Donc, pour moi, je sens quelque chose d'assez optimiste.
36:28 Je ne dis pas que tout ça va s'enrayer parce que déjà, je ne ferai pas de diagnostic à l'antenne.
36:32 Mais en attendant, pour moi, restez optimiste et soyez avec cette énergie,
36:37 cette force que vous véhiculez aujourd'hui à l'antenne de Sud Radio.
36:41 D'accord ?
36:42 Merci beaucoup.
36:42 Merci à vous.
36:43 Prenez soin de vous.
36:45 Merci.
36:46 Merci.
36:47 Et si vous aussi, vous avez besoin de mon ressenti, d'être accompagné dans votre évolution de vie,
36:52 je suis à votre écoute.
36:54 On se retrouve avec Marie.
36:57 Sud Radio à votre écoute, 16h17, Alexandre Delovane.
37:02 Et de retour sur Sud Radio, pour cette dernière partie,
37:06 avant de retrouver les vraies voix, présentées par Philippe David et Cécile de Minibus.
37:10 Il vous reste quelques minutes pour passer encore à l'antenne.
37:13 Et la parole est à Marie.
37:14 Bonjour Marie.
37:16 Bonjour Alexandre.
37:17 Je suis ravie d'être avec vous cet après-midi.
37:19 Écoutez, nous aussi également, ravis de vous accueillir à l'antenne de Sud Radio.
37:23 Marie, vous avez 47 ans.
37:25 Vous êtes de Toulouse.
37:27 Et actuellement, vous êtes en reconversion professionnelle.
37:30 Alors, je vais rebondir un petit peu par rapport à notre précédente auditrice,
37:35 qui parlait justement de sa bipolarité.
37:38 Et vous, vous avez un exemple dans votre famille, c'est votre tante, c'est ça ?
37:41 Exactement.
37:43 Donc, sous l'angle de l'entourage, en étant proche de quelqu'un qui est bipolaire.
37:48 Moi, ce que je voulais partager, c'est que souvent, on a de l'appréhension.
37:53 Oui.
37:54 Mais si on arrive à vraiment comprendre le fonctionnement de la personne qui est bipolaire,
37:59 si on arrive à déceler les périodes positives où elle est bien,
38:03 et les périodes de moins bien,
38:05 l'idée c'est vraiment de multiplier les moments bonheurs,
38:09 j'appelle ça les petits bonheurs, dans les périodes positives.
38:13 Ça peut tenir à pas grand-chose, partager du temps avec elle, des balades, des repas,
38:18 vraiment se nourrir de ces moments-là,
38:20 pour supporter les moments qui sont plus compliqués.
38:23 Parce que parfois, la personne bipolaire, elle peut être ingérable.
38:28 Donc, c'est vraiment se nourrir de ça, et un équilibre est toujours possible à trouver
38:34 avec la compréhension et avec l'amour.
38:36 Et est-ce que vous pensez que votre tante, aujourd'hui, a trouvé justement cet équilibre-là,
38:40 si elle est bien entourée, écoutée aussi, et entendue ?
38:45 Aujourd'hui, je pense qu'elle vieillit, elle a 70 ans aujourd'hui,
38:50 très très bien grâce à ça, grâce à cette forme d'équilibre qu'elle a pu trouver avec son époux,
38:55 et le fait de profiter vraiment des instants qui sont positifs.
39:00 Alors, ça répond un petit peu à ce que je disais avec notre précédente auditrice,
39:05 où je sentais qu'elle peut essayer de trouver un équilibre, et voilà un exemple.
39:09 Merci de votre témoignage, vraiment Marie.
39:11 Alors vous, vous avez occupé pendant 17 ans un travail dans le secteur immobilier,
39:18 et il y a 6 mois, vous avez tout arrêté, c'est bien ça ?
39:22 C'est bien ça, oui, c'est tout à fait ça.
39:24 Et pour aller vers une reconversion professionnelle, et laquelle ?
39:27 En fait, j'ai développé des compétences en formation,
39:32 et le développement personnel, tout ce qui porte sur la conduite du changement,
39:37 ou le management, m'intéresse aussi beaucoup.
39:40 Donc voilà, j'ai eu des entretiens récemment,
39:46 mais j'ai l'impression d'être bloquée,
39:49 et de toujours avoir des entretiens liés à mes compétences passées.
39:58 Donc je me sens bloquée en fait.
40:00 Donc ma question c'était de savoir si j'allais pouvoir trouver une activité salariée
40:05 dans ce domaine-là, dans le domaine de la formation, ou le conseil.
40:08 Pour moi, effectivement, je sens qu'il y a quelque chose de possible.
40:11 J'ai du mal à vous dire si c'est formation ou conseil,
40:14 parce que c'est assez lié, même si c'est deux secteurs très distincts de l'un de l'autre.
40:19 Mais en tous les cas, je sens qu'il y a cette possibilité d'aller vers ce domaine-là.
40:24 Après, c'est juste un petit souci de confiance en vous,
40:27 c'est normal, parce que vous manquez d'expérience,
40:29 même si vous avez été formé, et même si vous avez besoin d'être formé,
40:32 il y a ce petit manque de confiance en vous.
40:34 Mais persévérez, persévérez, parce que l'été 2024,
40:38 il y a un changement positif,
40:40 il y a une possibilité avec une opportunité qui va se présenter à vous,
40:44 et peut-être que ça vient par le biais d'un entourage proche de vous,
40:47 où là, ça vous ouvrira des portes.
40:49 Mais foncez et continuez comme ça, d'accord ?
40:51 - Merci beaucoup Alexandre. - Merci à vous Marie, prenez soin de vous.
40:55 - Merci beaucoup.
40:57 - Et pour conclure, je dirais,
40:59 quel que soit le regard des autres,
41:01 le plus important est celui que vous avez envers vous.
41:04 Allez, on se donne rendez-vous demain, le sujet sera "Se sentir libre".
41:08 Alors n'hésitez pas à venir témoigner à l'antenne de Sud Radio,
41:11 ou alors tout simplement à laisser votre commentaire sur le groupe.
41:15 A votre écoute, passez une belle fin de journée,
41:17 et la place est aux vraies voix. Bonsoir Philippe David.
41:19 - Bonsoir Alexandre Delovane.
41:21 Au menu des vraies voix, ce soir évidemment,
41:24 on va beaucoup parler de ce drame dans l'Ariège
41:26 où une agricultrice a été tuée et deux personnes blessées,
41:29 dont sa fille et son mari, sur un barrage à Pamier.
41:32 Et on vous pose cette question, agriculteur, taxi,
41:34 est-ce un mouvement comparable au gilet jaune,
41:36 puisque le mouvement de colère, on a l'impression qu'il est en train de se transmettre,
41:40 les agriculteurs, maintenant les taxis qui vont bloquer certaines villes demain,
41:44 et est-ce que c'est votre avis, est-ce que c'est un mouvement comparable
41:47 au gilet jaune qui occupe les routes, les ronds-points,
41:49 venez nous le dire au 0826 300 300.
41:52 A 18h35, notre coup de projecteur,
41:55 l'électricité qui augmente de près de 10%,
41:58 mais ce n'est pas l'électricité, c'est une taxe sur l'électricité qui est rétablie,
42:01 qui va rapporter 6 milliards,
42:03 hausse de l'émutuel augmente, évidemment comme on dérembourse
42:06 de plus en plus les soins par la Sécu,
42:07 hausse de l'électricité et des mutuels, sommes-nous en train de payer le quoi qu'il en coûte
42:11 qu'il y a eu pendant le Covid et qu'il faudrait bien rembourser un jour ou l'autre ?
42:14 Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
42:19 Nos trois éditorialistes, Philippe Bilger, Françoise Degoy et François Derugy.
42:23 Bonne émission.
42:25 Sud Radio à votre écoute, 16h-17h.
42:29 Alexandre Delovane.
42:31 Avec Idealvoyance.fr
42:33 Coaching de vie spirituelle par téléphone, chat et email.

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