• il y a 10 mois
Quels films sortent au cinéma cette semaine ? La rédaction vous fait découvrir les films qui font l'actualité
Transcription
00:00 *Générique*
00:17 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:22 Thriller, drame, romance, comédie dramatique, documentaire et biopic sont au programme cette semaine.
00:28 Avec tout d'abord Yvan Attal, des deux côtés de la caméra, pour un coup de D.
00:32 Nous nous rendrons au 19ème siècle avec Captive d'Arnaud Despallières.
00:36 Nous découvrirons le premier film d'Annaïs Tellen, L'homme d'argile.
00:40 Première réalisation également pour Noé Debray, Le dernier des juifs.
00:43 Nous irons vivre avec les loups en compagnie de Jean-Michel Bertrand.
00:46 Todd Haynes viendra nous parler de May December.
00:49 Et nous n'hésiterons pas à monter sur le ring pour Iron Claw de Shanderkin.
00:54 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine, nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles,
01:00 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allociné.
01:04 En troisième position, Si proche du soleil obtient 3,4/5.
01:09 Juste au-dessus, avec 3,8/5, on retrouve Les chambres rouges.
01:15 Et cette semaine se place en première position, Pauvre créature qui obtient 4,2/5.
01:21 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:24 Yvan Attal est des deux côtés de la caméra pour son dixième film en tant que réalisateur, Un coup de dé.
01:32 Dans ce thriller immersif, il incarne un homme qui doit tout à son meilleur ami et tue accidentellement la maîtresse de celui-ci.
01:39 Je redéroule le fil, encore et encore.
01:44 Comment ai-je pu en arriver là ?
01:49 J'aime les films anglo-saxons, c'est les films qui m'ont donné envie de faire du cinéma.
01:53 Et c'est d'ailleurs un peu pour ça que j'ai voulu faire celui-là.
01:56 Parce que j'ai voulu m'attaquer à ce genre de film auquel on s'attaque peu en réalité chez nous.
02:01 Et puis c'est toujours marrant d'aller dans des films de genre.
02:04 Qu'est-ce que tu fais là ?
02:05 Je fais de l'étagère avec toi.
02:07 Tu veux que je me sente coupable ?
02:11 Quitte cette fille.
02:12 Ça me gêne vis-à-vis de Delphine.
02:15 Le grand Mathieu, incorruptible, monsieur bien sous tout rapport, c'est ça ?
02:18 Il y en a un qui est redevable de l'autre.
02:20 Et c'est ça qui augmente sa culpabilité.
02:24 Trahir quelqu'un à qui on doit tout, c'est très difficile.
02:30 Tu cautionnes en fait.
02:32 Vincent c'est mon ami depuis toujours, il nous a sauvé la vie.
02:34 Tu t'approches dans ce coin, je te crève les deux yeux.
02:37 J'y crois pas une seule seconde, Delphine est incapable de ça.
02:42 Regarde-moi, tu doutes de moi ?
02:46 Non, non.
02:47 C'est qui alors ?
02:48 À partir du moment où on se sent redevable de quelqu'un, les relations sont brouillées.
02:52 Il y a quand même un truc très difficile.
02:54 T'étais où ?
02:55 Tu la connaissais ?
02:57 Tu crois pas que tu me donnes une explication ?
02:58 Si c'était lui qui nous faisait porter le chapeau.
03:01 Ça m'a amené aussi à parler des probabilités, du hasard, des choses qui arrivent mais qui sont quand même complètement liées à notre comportement et à ce qu'on fait.
03:11 Parfois pour se consoler on dit c'est le destin, c'est le hasard.
03:14 Comment cette chose a pu arriver, c'est malgré moi.
03:17 Mais en fait, rien n'est jamais malgré vous.
03:19 On provoque toujours ce qu'on fait.
03:21 Je ne sais plus qui a dit, l'improbable a toutes les chances de se produire.
03:25 Captive d'Arnaud Despallières se penche sur la condition des femmes au 19ème siècle avec un casting exclusivement féminin.
03:38 Mélanie Thierry incarne une jeune femme qui se laisse enfermer volontairement à l'hôpital de la Salle Pétrière pour chercher sa mère, enfermée pour folie depuis 29 ans.
03:47 Je suis entrée ici volontairement.
03:50 Elle a reçu son traitement d'entrée la nouvelle.
03:59 Je repasse ce soir.
04:03 Mais l'eau va être glacée.
04:05 C'est un voyage assez mouvementé et assez rude dans l'univers de ces femmes enfermées.
04:11 La Salle Pétrière à cette époque, c'est un piège qui se referme très vite sur toi.
04:18 De quoi souffrez-vous ?
04:19 Je ne suis pas malade.
04:20 Ah oui c'est vrai.
04:21 Je l'oublie toujours.
04:23 Ici aucune femme n'est folle.
04:25 Ce qui m'a passionné ça a été de raconter un collectif imaginaire de femmes.
04:34 Une espèce de micro société de femmes.
04:36 Mesdames, comme chaque année à la même saison, on se tiendra à notre balle costumée.
04:41 À condition que vous m'aiez dit à préparer ce balle, je vous sors d'ici.
04:46 Et comment à l'intérieur de toute cette dureté, des sentiments assez inattendus de douceur et de tendresse peuvent prendre le dessus.
04:57 Je cherche ma mère.
04:58 Elle a été internée ici il y a des années.
05:02 29 ans exactement.
05:04 Elle aurait 68 ans.
05:05 T'es entrée pour ça ?
05:06 C'est de la folie.
05:07 Je t'ai fait entrer aux archives.
05:09 Je commencerais par là si j'étais toi.
05:11 C'est un endroit où c'est de la survie, c'est de la cruauté et elle décide de se confronter à ça malgré tout.
05:20 Je vais avoir besoin de votre aide.
05:22 Et tu peux faire quoi si tu la retrouves ?
05:25 Je vais le faire sortir avec moi.
05:28 On a même du mal à distinguer qui sont les internés et qui sont celles qui travaillent.
05:34 Vos asiles sont des abattoirs, des cavernes de voleurs où on dévalise les gens !
05:39 Ce qu'avait le particulier de la salpêtrière, c'est qu'au nom de la psychiatrie, on se débarrassait des femmes qui ne remplissaient pas le rôle qu'on attendait d'elles dans la société.
05:51 Alors comme ça, vous êtes domestique.
05:54 Sans emploi naturellement.
05:57 Le seul intérêt de faire des films qui racontent des histoires du passé, c'est dans le dialogue que ces histoires entretiennent avec aujourd'hui.
06:04 Personne peut sortir.
06:06 La notion du regard de l'autre et le conte sont au centre de L'Homme d'Argile, premier film d'Anaïs Tellen.
06:17 Un gardien-borgne d'un manoir habite avec sa mère un petit pavillon situé à l'entrée du domaine.
06:22 Son existence va être bouleversée quand l'héritière revient dans la demeure familiale.
06:27 Elle était comment quand elle était petite ?
06:29 Elle était un peu spéciale.
06:31 Son travail consiste à faire de sa vie une œuvre.
06:34 Toutes ces fioles, ça représente tous mes chagrins depuis 1992.
06:38 On se retient une famille.
06:40 Ça se réfère beaucoup à l'univers du conte.
06:43 C'est souvent deux classes sociales très opposées.
06:46 Dans les contes, c'est la petite bergère amoureuse du grand prince et j'avais envie de prendre ça.
06:51 Cette situation initiale est très commune aux contes.
06:54 Pour derrière, m'amuser à revisiter certains mythes.
06:59 On va parler du golem, de Pygmalion et Galatée.
07:03 En m'amusant avec tout ça.
07:06 Ce n'est pas vous vraiment. C'est ce que vous m'inspirez.
07:10 Quand je vous regarde, j'ai l'impression de me promener.
07:12 Le plus compliqué pour moi, c'était de trouver la distance juste entre l'acteur et le personnage.
07:20 Pour éviter de se sentir trop submergé par les émotions.
07:24 Je voulais passer des jours à vous parcourir.
07:27 C'est pas à 58 ans qu'on fait une crise d'adolescence.
07:32 Ce qui s'est passé avec Anaïs, c'est la confiance.
07:36 L'espace de liberté aussi.
07:38 On a travaillé comme un accord tout le temps.
07:40 Si tu veux jouer, j'ai pris les mots libres à toi.
07:43 Mais ça aura toujours la même tête.
07:45 Tu ne comprends rien. Je suis un paysage.
07:50 Le dernier des Juifs
07:52 Le Dernier des Juifs, premier film de Noé Debré,
07:55 met en scène un jeune homme de 27 ans qui mène une vie de retraité aux côtés de sa mère.
08:00 Le jour où celle-ci se rend compte qu'ils sont les derniers Juifs de la cité,
08:04 elle n'a qu'une idée en tête, partir.
08:06 Il va y avoir la guerre, je te dis.
08:09 Ah non, c'est officiel, genre ?
08:10 Non, mais tout le monde le sait déjà sur WhatsApp.
08:12 C'est parti, commune, ça !
08:14 C'est quoi ce boucan ?
08:15 Ça y est, ils ont raflé les Chinois ?
08:17 De nombreuses personnes de la communauté israélite déménagent de notre ville.
08:20 Il faut qu'on parte.
08:21 Très vite dans le film, la mère juive que je joue dit à son fils que tu joues,
08:27 "Regarde, regarde, il va y avoir la guerre en Israël, ça va nous retomber dessus."
08:31 Et c'est une comédie.
08:33 Allez, mec, j'ai attrapé un Juif cul, les gorgées, on va aller au paradis.
08:37 T'as éteint ton cours de Krav Maga ?
08:39 Oui, bien sûr, mais ça commence à être un peu trop facile pour moi.
08:42 Traiter du racisme et de l'antisémitisme avec humour, c'est bien, ça dépend comment on le fait.
08:46 Et je trouve que si c'est pour dénoncer, c'est là que ça devient intéressant.
08:51 Et je trouve que ce film est intéressant aussi à ce point de vue-là.
08:55 Qu'est-ce qui se passe ?
08:56 Tu sais que tu peux avoir une carte de stationnement spéciale avec ta maladie ?
08:59 On n'a même pas de voiture.
09:00 Je vais lui demander quand même, ce serait dommage sinon.
09:02 J'aime pas trop les Juifs de base, mais toi, je t'aime bien.
09:05 Je pense que c'est beaucoup plus le premier film de Mickaël que le mien.
09:08 Très sincèrement, et j'en suis ravi.
09:14 C'est bien, ça te fait une voix de canard.
09:16 Mais oui, c'est comme ça le rap, moi j'aime bien.
09:18 Vous voyez, moi j'adore les grands acteurs comiques.
09:21 On pense à Chaplin, mais vous voyez typiquement, le premier film de Tim Burton, c'est Pee-wee's Big Adventure.
09:26 Bon, c'est d'abord un film de Pee-wee Herman, il faut se le dire.
09:30 Et moi je serais très heureux si un jour ce film est conservé dans les mémoires comme le premier film de Mickaël Zendel.
09:36 Bonjour, je voulais vous réconforter un petit peu avec quelques petits plats du bien.
09:40 Merci.
09:43 Toi aussi, il faut que tu partes.
09:44 Vivre avec les loups est le troisième volet d'une trilogie initiée par Jean-Michel Bertrand en 2016.
09:54 Il va à la rencontre de ces animaux, décriés depuis des siècles, mais également de leurs détracteurs et leurs défenseurs.
10:01 Car il va bien falloir apprendre à vivre ensemble.
10:03 Belle, belle trace.
10:09 Ça fait 30 ans que les loups sont revenus et pourtant très peu de monde se prépare à leur retour.
10:14 On doit tous vivre avec les loups parce que le loup, c'est ce symbole d'une nature sauvage,
10:19 d'un animal opportuniste, prédateur, qui empêche de tourner en rond et qui est un vrai poil à gratter.
10:25 Et donc ça ouvre à ce questionnement, quel est notre rapport à la nature et qu'est-ce qu'on veut comme nature ?
10:30 Est-ce qu'on veut une nature carte postale, romantique, cliché, qui ne nous embête surtout pas
10:37 et qu'on interprète comme on veut ? Ou est-ce qu'on veut une vraie nature, une nature qui ne fait pas de cadeaux ?
10:42 Il y a un loup. Il y en a deux.
10:44 Hé !
10:46 Il faut tuer le loup, éradiquer le loup.
10:49 On ne se défait pas facilement de plusieurs siècles d'une culture de diabolisation de la nature.
10:55 Ce prédateur qui est là, il fonctionne selon des équilibres complexes, parce qu'il n'a pas de prédateur, donc il s'auto-régule.
11:03 Il est auto-régulé par la disponibilité en nourriture, on va dire, des proies.
11:07 Et c'est pour ça qu'il est territorial, c'est pour ça qu'il se disperse, etc.
11:10 Les loups sont d'excellents guides. Ils sont un indicateur de notre capacité à nous humains d'accepter la nature.
11:16 Si tu enlèves des loups de façon massive, tu crées des appels d'air, tu crées du mouvement, tu crées des reproductions plus importantes
11:23 et ce qui fait qu'ils se régulent à un moment pour être moins nombreux, eh bien va aussi dans l'autre sens.
11:28 Ils vont se réguler pour être plus nombreux parce qu'on en enlève.
11:32 Avec May December, Todd Haynes voulait jouer avec la perception du public en confrontant une actrice célèbre qui rencontre celle qu'elle va incarner à l'écran.
11:41 Il s'agit d'une personne dont la vie sentimentale a enflammé le pays 20 ans plus tôt en tombant enceinte d'un de ses élèves de 12 ans alors qu'elle en avait 34.
11:51 Merci de faire ça. Je veux que tu racontes la histoire, n'est-ce pas ? Ils sont mignons, n'est-ce pas ?
11:56 Oui, ils sont mignons.
11:58 On est ensemble depuis presque 24 ans maintenant.
12:01 C'est difficile de les croire.
12:02 Tu vas représenter les choses comme elles sont.
12:04 Qu'est-ce qui ferait que une femme de 36 ans ait un affaire avec un élève de 7 ans ?
12:10 C'est une histoire de la tiraillée de la vie dans ce pays.
12:14 Les femmes sont ici dans une position de pouvoir souvent attribuée aux hommes.
12:20 C'est une situation inversée.
12:23 Pourquoi ne pouvons-nous pas en parler ? Si nous sommes vraiment comme nous le disons, nous sommes amoureux...
12:27 En général, ce sont plus souvent les hommes qui ont tendance à avoir des relations avec une partenaire plus jeune dans leur vie.
12:33 Quand une femme est dans cette situation, le regard de la société est beaucoup plus dur à porter.
12:38 Pourquoi tu veux jouer quelqu'un qui est une personne mauvaise ?
12:42 C'est les zones plus grises qui sont intéressantes, n'est-ce pas ?
12:45 Il me fait mal au dos.
12:47 Il a fait un truc...
12:48 Les zones plus grises sont intéressantes, n'est-ce pas ?
12:50 Il me fait mal au dos.
12:52 Il est partout où je regarde.
12:54 Les deux protagonistes de cette histoire ont trouvé des moyens de satisfaire leur liberté et leur désir
13:02 plus facilement que beaucoup de femmes dans mes films et dans la vie de tous les jours.
13:11 Les gens insécures sont très dangereux, n'est-ce pas ?
13:15 Quand j'ai commencé à parler du scénario à Natalie Portman,
13:18 elle était très intéressée par l'ambiguïté morale et la façon dont cette histoire allait déstabiliser le spectateur.
13:26 Comment choisis-tu tes rôles ?
13:28 Je veux trouver un personnage difficile à comprendre.
13:36 Ça lui plaisait de se dire "mais comment les gens vont-ils se projeter dans cette histoire ?"
13:43 Julianne Moore est l'une des meilleures actrices vivantes de la planète.
13:48 Je pensais que tu étais plus grande sur la télé, mais en fait, nous sommes de la même taille.
13:53 Et ce qu'elle comprend particulièrement, c'est que la retenue, le minimalisme de son jeu,
13:59 lui permettent de donner plus de puissance à ses interprétations et à ses performances.
14:08 Pour son troisième long métrage, Ironclaw, Shunderkin s'attaque à l'une de ses passions, le catch.
14:14 Le film est un biopic sur les frères Von Ehrich qui ont marqué l'histoire du catch professionnel au début des années 80.
14:20 Pour son rôle, Zac Efron a dû augmenter sa masque musculaire de 18 kilos.
14:25 Harry est mon préféré, puis Kev, puis David, puis Mike.
14:28 Mais les rankings peuvent toujours changer.
14:34 Quelqu'un m'a appelé de l'ESPN.
14:41 Tout ce que nous avons travaillé pour, est arrivé à ce moment.
14:48 Oui, monsieur. Je vous ferai si fier.
14:51 Ce film parle surtout de personnages qui croient savoir où ils vont,
14:55 qui croient mener leur vie en toute conscience,
14:59 mais qui peu à peu réalisent que leurs certitudes sont fragiles,
15:02 et leurs sentiments de doute se révèlent justifiés.
15:17 J'ai choisi Zac Efron parce que son personnage a une bonne nature et une douceur qui correspondent à la sienne.
15:24 Quant à Jeremy, c'est un acteur extraordinaire avec lequel j'ai toujours voulu travailler.
15:29 Nous nous connaissons depuis une quinzaine d'années, et ces deux acteurs étaient parfaits pour incarner mes personnages.
15:36 - Vous allez bien ? - Oui.
15:38 Notre grandeur sera mesurée par notre réponse à l'adversité.
15:44 Le récit parle de la masculinité, du tropisme masculin, et à quel point il peut être restrictif.
15:55 Même s'il s'agit là d'un cas extrême, qui concerne les années 80,
15:59 et la manière dont les fausses valeurs virilistes voudraient mettre ces garçons dans un moule,
16:04 un moule qui va se fissurer.
16:06 Et je crois que malheureusement, ce modèle imposé reste encore d'actualité.
16:12 Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref, et en images.
16:26 - Dites-leur que nous sommes tous ensemble. - Quoi ?
16:29 Ça pourrait être un peu amusant.
16:32 Il n'y a pas de façon de convaincre quelqu'un que nous aimons l'un l'autre.
16:37 - Croyez-moi.
16:40 - Croyez-moi.
16:41 - Bonjour. - Bonjour.
16:48 - Est-ce que vous connaissez Félix Mayol ? - De non.
16:51 - Oui, c'est un chansonnier toulonnais.
16:53 Mayol est quelqu'un qui aura chanté.
16:55 À travers ses chansons, il aura apporté un message.
16:58 C'était vraiment le bourreau des chœurs du public féminin de l'époque.
17:01 Je vois pas ce qu'il va le faire.
17:07 Mais Pascal, c'est normal avec ton âge.
17:09 Ah oui, mais il faut vivre avec son temps.
17:11 Oui, mais quand tu reconnais plus rien, tu vois rien.
17:14 Mais Pascal, tout est démoli, ma vieille.
17:17 Bordeaux, un jour ou l'autre, ça va être une mégapole.
17:32 - Je ne peux pas m'échapper.
17:38 - Je ne peux pas m'échapper.
17:39 - Où est-ce que je suis ? Où est-ce que je suis ?
18:05 - Où est-ce que je suis ?
18:07 - Où est-ce que je suis ?
18:09 - Où est-ce que je suis ?
18:11 - Où est-ce que je suis ?
18:13 - Où est-ce que je suis ?
18:15 - Où est-ce que je suis ?
18:17 - Où est-ce que je suis ?
18:19 - Où est-ce que je suis ?
18:21 - Où est-ce que je suis ?
18:23 - Où est-ce que je suis ?
18:25 - Où est-ce que je suis ?
18:27 - Où est-ce que je suis ?
18:29 - Où est-ce que je suis ?
18:31 - Où est-ce que je suis ?
18:33 - Où est-ce que je suis ?
18:35 - Où est-ce que je suis ?
18:37 - Où est-ce que je suis ?
18:39 - Où est-ce que je suis ?
18:41 - Où est-ce que je suis ?
18:43 - Où est-ce que je suis ?
18:45 - Où est-ce que je suis ?
18:47 - Où est-ce que je suis ?
18:49 - Où est-ce que je suis ?
18:51 - Où est-ce que je suis ?
18:53 - Où est-ce que je suis ?
18:55 - Où est-ce que je suis ?
18:57 - Où est-ce que je suis ?
18:59 - Où est-ce que je suis ?
19:01 - Où est-ce que je suis ?
19:03 - Où est-ce que je suis ?
19:05 - Où est-ce que je suis ?
19:07 - Où est-ce que je suis ?
19:09 - Où est-ce que je suis ?
19:11 - Où est-ce que je suis ?
19:13 - Où est-ce que je suis ?
19:15 - Où est-ce que je suis ?
19:17 - Où est-ce que je suis ?
19:19 - Où est-ce que je suis ?
19:21 - Où est-ce que je suis ?
19:23 - Où est-ce que je suis ?
19:25 - Où est-ce que je suis ?
19:27 - Où est-ce que je suis ?
19:29 - Où est-ce que je suis ?
19:31 - Où est-ce que je suis ?
19:33 - Où est-ce que je suis ?
19:35 - Où est-ce que je suis ?
19:37 - Où est-ce que je suis ?
19:39 - Où est-ce que je suis ?
19:41 - Où est-ce que je suis ?
19:43 - Où est-ce que je suis ?
19:45 - Où est-ce que je suis ?
19:47 - Où est-ce que je suis ?
19:49 - Où est-ce que je suis ?
19:51 - Où est-ce que je suis ?
19:53 - Où est-ce que je suis ?
19:55 - Où est-ce que je suis ?
19:57 et en attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.
19:59 !