Guy Carlier - "Pièces Jaunes 2024 : Brigitte Macron fait de la communication"

  • il y a 7 mois
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##GUY_CARLIER-2024-01-24##
Transcript
00:00 Le Grand Matin Sud Radio, 7h-8h30, Patrick Roger.
00:05 7h45, Carly Libre. Ce matin, Guy nous parle de quoi ma chère Laurie ?
00:09 Alors ce matin, Guy nous raconte sa nuit d'insomnie. Bonjour Guy !
00:13 Bonjour Guy !
00:14 Oui, bonjour Laurie, bonjour Patrick, bonjour à tous.
00:17 Oui, j'ai peu dormi, c'est des interrogations existentielles
00:22 qui dansaient dans mon esprit, l'infini, l'éternité,
00:26 le sens de notre présence sur Terre.
00:28 Et puis, surtout, si Dieu existe,
00:30 quel message a-t-il voulu envoyer à l'humanité en créant Luc Ferry ?
00:34 Alors, j'ai traîné sur mon smartphone
00:37 et j'ai vu Brigitte Macron et Didier Deschamps en visite au CHU de Reims,
00:41 s'ouvrir dans le cadre de l'opération des pièces jaunes.
00:44 Vous voyez ce que c'est les pièces jaunes ?
00:46 C'est une opération par laquelle la femme du président part en tournée
00:49 avec une personnalité populaire pour mendier des sous pour l'hôpital public,
00:54 pendant que son mari baisse les budgets de la santé.
00:58 Comme disait Coluche, il y en a un qui coupe les oignons et l'autre qui pleure.
01:01 Donc, à Reims, Brigitte Macron, qui avait appris par cœur une petite fiche
01:06 avec trois, quatre notes sur la ville, dit à Didier Deschamps pour meubler,
01:10 "Tiens, il paraît qu'ils ont une bonne équipe de foot à Reims."
01:14 Didier Deschamps répond, "Oui, oui, j'ai vu pas mal de bons joueurs à Reims,
01:19 et je regarde cette équipe comme tous les autres clubs,
01:22 j'en ai pas en équipe de France, mais je regarde, je surveille,
01:25 c'est très bien ce qui se passe ici."
01:27 Et là, Brigitte, qui se rappelle la deuxième ligne de sa fiche,
01:31 qu'elle lui avait préparée son conseiller, dit,
01:34 "Ah, il y a un japonais qui joue très bien à Reims, là, comment il s'appelle déjà ?"
01:38 Deschamps répond, "Itô."
01:39 Aussitôt, Itô.
01:41 "Ah oui, Itô, c'est ça, s'enthousiasme Brigitte, il est très bon,
01:45 il faut le sélectionner Didier, pourquoi vous le prenez pas dans l'équipe de France ?"
01:49 Didier Deschamps, "Bah, parce qu'il est japonais."
01:51 Alors, bien sûr, vous allez me dire, c'est que du foot,
01:54 elle a voulu faire son petit coup de com' de toute façon,
01:56 on la croyait pas, on croyait pas une seconde qu'elle s'y connaissait en voûte,
01:59 mais le problème, c'est la deuxième couche derrière,
02:02 parce que cette anecdote est finalement sans importance,
02:05 mais elle est quand même symptomatique d'un système dans lequel
02:08 on préconise des mesures à partir d'un manque de connaissances.
02:11 Alors, j'ai continué à regarder la télé
02:14 en espérant que les programmes nocturnes m'aideraient à trouver le sommeil,
02:18 et je suis tombé sur des pêcheurs véganes.
02:21 On aurait cru un sketch des Inconnus, le gars disait,
02:24 "Voilà, on a mis le vrai pêcheur, c'est-à-dire le gars qui pêche pour pêcher,
02:28 et l'autre, le mauvais pêcheur, qui pêche pour pêcher."
02:32 Et là, le gars explique qu'il est végane et donc adepte de la pêche no kill,
02:38 c'est-à-dire qu'il respecte le poisson en le remettant à l'eau,
02:42 vous savez, effectivement, on boit le gars sur sa barque,
02:45 il attrape un gardon qui se tortille, le pêcheur explique aux journalistes,
02:48 "Vous voyez ce poisson qui se tord en l'air, accroché par la gueule à mon hameçon,
02:52 c'est un être vivant, c'est mon ami, jamais je ne mangerai."
02:55 Et le gars, visiblement tout content de passer à la télé, commence à se la raconter,
02:59 "Voilà, je me souviens, quand j'étais petit, j'allais à la pêche avec mon père,
03:02 il m'avait inculqué le respect du poisson, tout ça,
03:05 et déjà, à l'époque, je le remettais à l'eau."
03:07 Là, le journaliste lui dit,
03:09 "Excusez-moi, mais il faudrait peut-être que vous le remettiez assez vite dans l'eau,
03:12 parce que là, il bouge quasiment plus."
03:15 "Ne vous inquiétez pas, on a tout le temps."
03:17 Il décroche l'hameçon qui lui avait arraché la moitié de la gueule du pauvre poisson,
03:20 et il dit, "Merci mon copain."
03:22 Il parle au poisson, le gars.
03:23 "Merci mon copain, tu vois, c'était juste pour s'amuser,
03:26 on s'est bien amusés tous les deux, allez, va vite retrouver ta compagne."
03:30 Et là, il remet le poisson dans l'eau,
03:32 le journaliste demande, "C'est normal qu'il reste sur le dos
03:35 et se laisse aller au gré du léger courant ?"
03:38 "Non, non, non, il se remet de ses émotions,
03:40 dans dix minutes, il sera frais comme un gardon."
03:43 Et là, il fit un clin d'œil.
03:44 Je dis "frais comme un gardon", c'est marrant, parce que c'est un gardon.
03:48 Ah oui, c'est des rigolos, ces pêcheurs,
03:50 qui remettent les poissons dans l'eau et qui font ça avec une fierté imbécile.
03:54 Mais si tu pêches, bouffe-le, ton poisson, ça justifie,
03:57 sinon, ne les emmerde pas, pour les remettre dans l'eau, la gueule déchirée.
04:02 Enfin bref, cette nuit à la télé, je me suis endormi avec dans la tête
04:06 une bande de thon qui remontait la rivière.
04:09 *musique*

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