• il y a 10 mois
PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé ! 




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Transcription
00:00 – Karine Le Marchand, excuse-moi Karine,
00:01 mais les Français ne sont pas prêts à mettre plus cher,
00:03 les Français aujourd'hui ne sont pas prêts à mettre plus cher sur rien du tout.
00:06 Voilà, je te le dis.
00:07 C'est… voilà, alors ça partait, je vous le dis, d'un bon sentiment,
00:10 mais c'est une énorme connerie. Raymond, qu'est-ce que tu en penses ?
00:11 – En parlant d'un bon sentiment, il y a eu un sondage à risque qui est sorti,
00:13 8 Français sur 10 soutiennent le mouvement des agriculteurs.
00:16 – Ah oui ? – 8 Français sur 10.
00:17 – C'est normal.
00:18 – 7 Français sur 10 sont contre l'intervention de la police envers les agriculteurs.
00:22 Et pour revenir à ce que tu dis, 1 Français sur 5 ne dit ne pas pouvoir consommer français.
00:26 C'est pas moi, c'est un sondage à risque.
00:28 1 Français sur 5 dit que ce n'est pas possible, ils ne peuvent pas le faire.
00:30 Donc après c'est bien de faire des sorties sur RTL, c'est sympa.
00:33 Peut-être après demain il faut aller dans une tente avec des SDF,
00:36 c'est super sympa tout ça, mais ce n'est pas comme ça qu'on règle les problèmes.
00:39 Il ne faut pas dire aux gens "les Français veulent".
00:41 Non, les Français ne peuvent pas, ce n'est pas qu'ils veulent, ils ne peuvent pas.
00:44 – Les Français ne veulent pas, Karine Le Marchand croit que les Français
00:46 peuvent acheter des produits plus chers, n'importe quoi.
00:49 – Les privilégiés, oui, mais pas les…
00:51 – Exactement, mais privilégiés il y en a combien ?
00:53 – C'est surtout même débile économiquement parlant.
00:57 Si chaque pays dit manger de votre propre pays, on ne pourra plus exporter.
01:00 L'économie ça ne marche pas comme ça, on exporte, on importe.
01:04 Ce qu'il faut c'est avoir une juste rétribution pour les agriculteurs,
01:07 leur faciliter la tâche, ne pas leur mettre des bâtons dans les rues
01:10 de façon administrative, les aider comme on peut.
01:13 Mais ce n'est pas de manger que ce qu'on fait,
01:15 les autres mangeront plus ce qu'on fait.
01:17 – C'est ça qu'il aurait dû dire, des accords avec la grande distribution.
01:19 – Il y a des accords qui existent mais ils ne sont pas respectés.
01:21 Il y a la loi EGalim qui a été votée en 2018.
01:22 – Elle n'est pas respectée.
01:24 – Qu'est-ce que tu voulais dire mon Radouane ?
01:25 – Je disais que justement il y a des accords qui existent.
01:27 En 2018 il y a une loi qui a été votée qui s'appelle la loi EGalim,
01:30 c'est pour mieux rémunérer les agriculteurs,
01:32 simplement la grande distribution ne joue pas le jeu.
01:34 – C'est ça.
01:34 – Et aujourd'hui personne ne vient taper la grande distribution.
01:37 – Exactement, c'est au gouvernement d'aller taper la grande distribution.
01:39 – Mais il s'accueillait, il y a eu le contrôle pour que cette loi…
01:42 – Oui mais on attend là, il est 19h30, on attend.
01:44 Moi aussi je peux dire qu'il va y avoir plus de contrôle dans TPMT.
01:48 – Qui ne va pas autoriser dans certains pays des pesticides
01:50 qu'on n'a pas le droit d'utiliser etc.
01:52 – Bien sûr, les règles ne sont pas les mêmes partout.
01:54 On sait, on va recevoir des agriculteurs encore demain.
01:57 Non mais je vous le dis, les agriculteurs, vous le savez bien,
02:00 on va recevoir des agriculteurs dans un instant.
02:01 Oui, on aura le sujet, regardez le conducteur, ça s'arrivera après.
02:05 – Ne faites pas une carrine le marchand.
02:06 Merci.
02:07 – Non mais au contraire, dans les élites, arrête de dire
02:09 les Français doivent faire des efforts,
02:11 parce qu'ils veulent bien faire des efforts,
02:12 mais ils ne peuvent plus faire, ils ne peuvent plus faire.
02:14 – Bien sûr.
02:14 – Donc après, les élites de leur, quand on dit tour d'ivoire,
02:18 les Français doivent faire des efforts deux ans,
02:20 le temps qu'on arrête la guerre là-bas.
02:21 Les Français doivent consommer français pour faire des efforts.
02:24 Ils veulent bien les Français faire des efforts,
02:25 mais on ne peut pas, ils ne peuvent pas.
02:26 Pas nous, parce que nous on est privilégiés,
02:28 mais les Français, ils ne peuvent pas faire des efforts.
02:29 – Mais c'est la même problématique que l'électricité, c'est le marché commun.
02:31 – Ah bien sûr.
02:32 – C'est des normes européennes, des directives européennes.
02:33 – Non mais je vais vous dire, c'est le problème qu'il y a, c'est les marges.
02:36 C'est que le gouvernement, il achète, je ne sais pas,
02:38 les mecs ils vendent à 0,60, ils revendent après,
02:41 si vous voulez retrouver, des trucs à 7 balles, 8 balles.
02:44 – 2,04 pour le prix d'achat et 4,19 au prix de vente pour la pomme verte.
02:48 – Voilà, comment tu veux t'en sortir ?
02:52 Donc forcément, dire "consommer français", ce n'est pas le bon truc.
02:55 Ce qu'il faut dire, c'est que la grande distribution,
02:56 elle doit jouer le jeu et que le gouvernement, il doit serrer la vis.
02:58 C'est qu'à un moment, ils doivent taper du poing sur la table
03:00 et ils disent, comme on avait dit pour l'essence,
03:02 "tout ce qui est au-dessus, terminez".
03:04 Voilà, donc Gilles, qu'est-ce que tu voulais dire mon chéri ?
03:06 – Ce qui me choque doublement, c'est le côté, effectivement,
03:10 on est nantis, donc on donne des grandes leçons de morale.
03:13 Et puis, elle fait une émission "L'amour est dans le pré",
03:16 moi j'ai regardé hier les portraits, c'est sans doute louable,
03:19 mais c'est du bon sentiment, on n'en parle pas du tout.
03:21 Donc elle débarque comme ça, d'un coup, nous faire une grande tirade.
03:24 Moi j'ai trouvé ça malaisant.
03:26 Pour tout vous dire, j'ai trouvé ça presque indécent de sa part.
03:29 C'est-à-dire qu'il y a un côté, j'arrive et puis voilà la vie
03:32 telle qu'elle devrait être, mais c'est sa vie rêvée,
03:34 ce n'est pas la vie des gens.
03:35 Donc je suis extrêmement choqué.
03:36 – Tu es un peu dur, tu es un peu dur, mais bon.
03:38 – Je vous donne mon point de vue, je trouve que dans ces cas-là,
03:41 il vaut mieux se taire.
03:42 – Après l'écologie punitive que tu défends souvent,
03:44 Gilles déteste les agriculteurs et met tout le temps des bâtons
03:47 dans les roues avec les agriculteurs.
03:48 – C'est vrai, je suis d'accord avec elle aussi.
03:49 – Avec les normes, avec les restrictions.
03:50 – Et je vais te dire, ils sont grandement…
03:53 – Beaucoup plus responsables que Carine Lemarchand.
03:55 – Elle a raison, ils sont grandement responsables,
03:57 ils sont plus responsables que Carine Lemarchand.
03:58 – Bien oui, bien sûr.
03:59 – Je vais m'attendre à 19h45 pour vous donner, mais je te le dis,
04:02 non, non, non, je vais te dire un truc, arrête un peu.
04:04 – Les vacuoles, les vacuoles.
04:05 – J'ai accès à l'eau.
04:06 – Attendez, s'il vous plaît, s'il vous plaît,
04:08 je vais m'embrouiller avec lui à 19h32,
04:10 parce qu'il va encore sortir des illepsies.
04:12 Je vais te dire, à un moment, tu sais,
04:14 le problème c'est que tu ne peux pas tout avoir.
04:16 À un moment, tu sais, tu dois faire des choix
04:19 quand tu es à la tête d'un pays.
04:20 Et à un moment, tu ne peux pas faire plaisir
04:22 aux écologistes, complètement.
04:24 Tu ne peux pas faire plaisir aux agriculteurs.
04:26 Tu ne peux pas faire plaisir aux fonctionnaires.
04:29 Tu ne peux pas faire plaisir à tout le monde.
04:30 Donc à un moment, il faut que tu fasses des choix.
04:32 Et à chaque fois, c'est, tu dois trouver le curseur
04:35 pour essayer de faire plaisir aux uns et aux autres.
04:38 Mais ça, faire plaisir aux uns et aux autres,
04:40 quand c'est de faire plaisir aux uns et aux autres,
04:41 tu ne fais plus plaisir à personne.
04:42 Parce que les écolo, ils ne sont pas contents,
04:44 et les agriculteurs, ils sont en difficulté.
04:46 – Pas tous les écolo, les ayatollahs écolo.
04:48 – Exactement, oui, les ayatollahs écolo,
04:53 ils ne sont pas contents, parce qu'ils disent qu'on ne fait pas assez.
04:55 Et les agriculteurs, ils sont dans la merde,
04:56 parce qu'on a des normes ici en France
04:58 qui ne sont pas du tout les mêmes qu'en Allemagne par exemple.
05:00 – Et on les étrangle.
05:01 – Et donc on les étrangle.
05:02 Et donc, Gilles Vernez, il n'y a pas de nom,
05:05 tu t'appelles bien Gilles Vernez.
05:06 [Rires]
05:08 Voilà, tu t'appelles Gilles Vernez,
05:09 donc ne me dis pas non, tu t'appelles Gilles Vernez.
05:11 Gilles Vernez, mon ami Gilles Vernez jusqu'à 19h45.
05:14 – Merde.
05:15 – Et après, on retourne à 20h15.
05:18 Gilles, je te le dis, ce que vient de dire Géraldine,
05:21 c'est pour moi le meilleur argument qu'on ait eu autour de la table.
05:24 Je vais te dire…
05:25 – Elle n'a pas eu aucun argument ?
05:26 – Si, si, elle a eu le meilleur argument en fait,
05:27 et j'aurais dû y penser.
05:28 Tu sais, quand tu sais que quelqu'un a dit quelque chose d'intelligent,
05:31 tu te dis pourquoi je ne l'ai pas dit moi.
05:33 Eh bien quand tu parles, ça ne m'est jamais arrivé.
05:34 [Rires]
05:36 Eh bien, je vais te dire, Gilles, Géraldine a raison.
05:40 Aujourd'hui, si les agriculteurs sont aussi dans la situation où ils en sont,
05:45 c'est aussi à cause des écologistes qui sont…
05:48 enfin, comme elle dit, les agri-atollards de l'écologie,
05:51 ceux qui veulent aller trop loin.
05:53 – Ceux qui considèrent les agriculteurs comme des méchants,
05:55 qui n'aiment pas les animaux, qui n'aiment personne,
05:57 qui torturent les bouteilles…
05:58 – Aujourd'hui, si tu écoutes ton monde, tu n'as plus de bouchée,
06:03 tu n'as plus de fruits, tu n'as plus de légumes,
06:05 tu n'as plus de poissons, tu n'as plus de voitures,
06:09 tu n'as plus de quéquettes.
06:10 [Rires]
06:11 – Ça, c'est déjà fait, ça.
06:12 – En fait, tu n'as plus rien.
06:13 Tu veux que je te dise ?
06:14 En fait, tais-toi, tu es une vieille ondive,
06:16 comme disait Karine Le Marchand,
06:17 tesséchée, qui vient donner son nez dans tes pimpins.
06:23 Donc, vas-y, mon ondive.
06:24 – J'ai encore rien dit, jusque-là.
06:25 – C'est trop, déjà.
06:26 [Rires]
06:28 – La moitié de ma famille, c'est des agriculteurs.
06:31 – Donc, la moitié de ta famille te déteste ?
06:34 – Non, oui, c'est vrai.
06:36 [Rires et applaudissements]
06:44 J'ai toujours défendu ici les agriculteurs, les chasseurs.
06:47 – Tu ne peux pas défendre tout le monde.
06:48 Si tu défends les agriculteurs,
06:50 tu ne peux pas défendre autant les écolonistes.
06:52 – En plus, tes amis détestent l'agriculture française.
06:54 – Fermez ta gueule, je t'ai déjà dit.
06:56 [Rires]
06:58 – Non, non, non, excusez-moi, je retire.
07:00 – L'autre jour, on a dit…
07:01 – Est-ce que tu peux dire "Pardon Stéphane Escher de Ouarzazate" ?
07:04 [Rires]
07:05 – Pardon Stéphane Escher de Ouarzazate.
07:06 – Je ne le ferai plus.
07:08 – Vas-y.
07:08 – Non mais, Cyril, très franchement,
07:10 il faut être entre les deux, je ne suis pas d'accord.
07:12 Là, vous dites "les écolos non, les agriculteurs oui".
07:15 On peut trouver un juste milieu.
07:16 – Attends, attends, attends.
07:17 – On peut le trouver.
07:18 – Le cul entre deux chaises, toujours.
07:20 – "L'agriculture bio, ça fonctionne".
07:21 – Voilà la phrase de l'échec humain.
07:23 On peut trouver un juste milieu.
07:25 – Mais c'est exactement la phrase que je ne voulais pas entendre.
07:28 – Mais ça part d'un bon sentiment quand même.
07:29 – Oui, mais ça part toujours d'un bon sentiment.
07:31 – Mais oui.
07:31 – Le problème, c'est que ça part d'un bon sentiment,
07:33 mais ça finit dans le mur.
07:34 – Dis-le moi.
07:34 – Non, non, mais, deux minutes, mamie,
07:36 tu veux que je te dise, c'est ça le problème.
07:38 C'est exactement ce que je viens de dire il y a un instant.
07:39 Je suis très gentil avec toi, je te le dis.
07:41 Je suis très gentil avec toi.
07:42 – Vous avez changé.
07:43 – Le problème, mon chéri, c'est que tu ne peux pas faire plaisir à tout le monde.
07:46 Et aujourd'hui, il y a une urgence.
07:48 Donc aujourd'hui, ton truc, faire plaisir à tout le monde
07:50 et trouver un juste milieu, ça n'est pas possible.
07:52 Ça aurait été possible il y a 20, 25 ans, 30 ans
07:54 quand on n'était pas encore dans l'urgence.
07:56 Aujourd'hui, il y a une véritable urgence pour les agriculteurs
07:58 et aujourd'hui, on ne peut pas être dans ton truc,
08:00 on fait plaisir à tout le monde.
08:01 Si tu fais plaisir à tout le monde, je te le dis,
08:02 aujourd'hui, il faut faire plaisir aux agriculteurs.
08:04 Voilà, là, je vais te dire.
08:06 – Ils sont moins de 300 000 et ils crèvent de faim.
08:07 – Exactement.
08:08 Aujourd'hui, la priorité, ce sont les agriculteurs.
08:11 Voilà, je te le dis.
08:12 – Exactement.
08:13 Tu te rends compte ?
08:14 Tu te rends compte ou pas ?
08:15 Qui aujourd'hui veut faire agriculteur ?
08:16 – Personne.
08:17 – C'est à cause de tes trucs en même temps.
08:19 – C'est pas mes trucs.
08:20 – C'est la loi du "en même temps".
08:21 Tu veux que je te dise ?
08:22 La politique du "en même temps", je ne suis pas d'accord.
08:24 Quand tu veux faire plaisir à tout le monde,
08:26 je te le dis, tu ne fais plaisir à personne.
08:27 Et aujourd'hui, il y a une urgence.
08:28 Aujourd'hui, priorité aux agriculteurs.
08:30 La planète, bien entendu, c'est important.
08:31 Je le dis toujours, la planète, bien entendu, c'est important.
08:33 Mais la planète, je le redis à chaque fois,
08:36 mes chéris, il faut arrêter de rêver aussi.
08:38 La France, on est quoi ?
08:41 On est quoi ? On est rien ?
08:44 On est une cacahuète ?
08:45 – 0,8% du monde.
08:47 – Mais tu crois quoi ?
08:48 – 0,8% de la planète.
08:50 – On peut faire tout ce qu'on veut.
08:52 Tu sais quoi ?
08:53 Si la planète doit partir en cacahuète,
08:56 elle partira en cacahuète.
08:57 Ce n'est pas la France qui va changer le monde.
08:58 Le premier truc à faire en écologie,
09:00 je vais te dire, tu peux faire toutes les actions que tu veux en France.
09:02 Je vais te dire, le seul truc qu'il faut aller voir,
09:04 il y a trois pays qu'il faut aller voir.
09:05 Chine, Russie, Etats-Unis.
09:07 C'est tout.
09:08 Déjà, tu vas voir ces trois-là et tu essaies d'avancer avec eux.
09:10 Mais ce n'est pas la France qui va sauver la planète.
09:12 Et Chine, Russie, Etats-Unis, ils ne répondent même pas au téléphone.
09:14 Je t'ai dit, tu dirais "allô, c'est la France".
09:16 Qui ça ?
09:17 Tais-toi là.
09:18 Allez, faites partir des tchèques, les gars.
09:20 On s'en fout là.
09:21 Mais qu'est-ce que tu vois ?
09:23 Il faut arrêter.
09:24 Je t'aime beaucoup, justement, parce que tu es un utopiste.
09:28 Tout ce que tu dis, c'est de l'utopie.
09:32 Et aujourd'hui, les Français, ils ne peuvent plus être là-dedans.
09:34 Les agriculteurs, aujourd'hui, on ne peut pas leur faire des promesses.
09:37 Il faut agir.
09:38 Hier, on parlait d'un autre sujet où je t'ai dit aussi que c'était utopiste.
09:40 C'était quand tu as dit qu'il faut réquisitionner un immeuble haussmanien.
09:44 Mais Gilles, tu crois vraiment que le propriétaire de l'immeuble
09:47 qui a investi dans l'immeuble, il va dire "oui, on va mettre des sans-abri".
09:51 Mais arrête pas.
09:52 Je rêverais que ce soit ça.
09:54 Mais il ne faut pas rêver un moment.
09:55 À un moment, il ne faut pas faire rêver les gens.
09:57 Tu ne peux pas dire n'importe quoi.
09:59 Mais tu ne peux pas.
10:00 Aujourd'hui, tu ne peux pas et ce ne sera pas fait.
10:01 – Et tu vas braquer les gens qui sont des attractions.
10:03 – Exactement.
10:04 Et ce qui va se passer, c'est que, je ne crois pas,
10:06 le gouvernement, ils ne veulent pas se mettre mal avec Intel,
10:10 ils ne veulent pas se mettre mal avec les associations,
10:11 ils ne veulent pas se mettre mal aussi avec les plus riches.
10:12 Parce qu'ils disent "il est plus riche quitte la France,
10:14 et bien on est dans la merde".
10:15 Donc Gilles, tu es très gentil, mais malheureusement,
10:17 – À côté de la plaque.
10:18 – Je te jure, tu es utopiste.
10:20 – J'en ai absouti.
10:21 – Mais malheureusement, tu es dans un rêve,
10:22 comme dans ta vie amoureuse, puisque Fatou n'existe pas.
10:24 [Rires]
10:25 [Musique]

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