Les conseils du mardi - L'éducation d'hier à aujourd'hui (02)

  • il y a 8 mois
Les conseils du mardi
Thème : "L'éducation d'hier à aujourd'hui" (tome 02)
Présentation : Coach Mada Sangaré

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Transcript
00:00 Je dis encore Alhamdulillah, parce que grâce au Seigneur Tout-Puissant, nous sommes encore
00:13 là ce mardi très bien portant.
00:15 Recevez la meilleure des salutations.
00:17 Que la paix et la miséricorde de Dieu soient avec nous et chez vous.
00:23 J'espère que vous allez bien.
00:26 Pour vous qui n'avez pas pu être encore devant votre poste téléviseur, vous avez
00:30 cette possibilité de vous connecter sur nos pages Facebook Télévision Albaïane, la
00:36 page Kotsch Mada Sangaré et vous avez aussi la possibilité d'aller sur l'application
00:42 Télévision Albaïane IP, TV Orange et puis bien évidemment toujours 50 minutes à passer
00:50 ensemble à tout à l'heure.
00:51 La Télévision Albaïane et Chez Bechad en Côte d'Ivoire vous présente les conseils
00:56 du mardi.
00:57 [Musique]
01:27 Alhamdoulilah wa rabbi l'alamin, c'est toujours votre émission les conseils du mardi,
01:32 une émission d'écoute, une émission de sensibilisation.
01:35 N'oubliez surtout pas, c'est aussi une émission des conseils.
01:39 Je ne suis jamais seule, je suis toujours avec mes personnes.
01:43 Comme je l'ai dit, seule on va vite mais c'est ensemble qu'on va plus loin.
01:49 Kotsch Baba, quand tu devis spécialiser en connaissance de soi.
01:57 Mamina connaît de ce.
01:59 Oui, alaikum salam.
02:01 Maman entrepreneur, conseiller matrimonial et bientôt aussi.
02:06 Inchallah.
02:07 D'accord.
02:08 Le thème est déjà connu, c'était le thème de la semaine passée mais il se trouvait
02:14 que les téléspectateurs sont restés sur leurs vins.
02:17 C'est vrai qu'on se plaint, les enfants, l'éducation des enfants, qu'on va rattraper,
02:22 l'éducation d'hier à aujourd'hui, qu'est-ce qui n'a pas marché, nous avons parlé,
02:26 c'est pas bon, c'est pas bon, mais une chose c'est de dire que ce n'est pas bon.
02:30 Mais qu'est-ce que nous proposons ? Suivons avec ce micro-topo.
02:33 [Musique]
02:40 Bon, il faut dire que l'éducation des enfants, de nos jouets, a quasiment raté,
02:45 voilà, comme il faut le dire, parce qu'aujourd'hui les parents fuient la responsabilité
02:51 de pouvoir éduquer leurs enfants.
02:53 Voilà, d'autres même ont carrément démissionné et comme ça c'est un peu plus compliqué.
02:57 Et ça fait qu'aujourd'hui on a nos enfants qui veulent forcément ressembler à ceux
03:02 de l'autre côté.
03:03 Pourtant nous sommes en Afrique, on a nos cultures, nos valeurs, nous-mêmes.
03:07 De nos jours, les enfants ont une mauvaise éducation en fait, parce que dû à, je sais
03:13 pas, peut-être il y a le fait des parents aussi.
03:16 L'absence des parents dans l'éducation des enfants.
03:19 Ensuite, les mauvaises imitations.
03:25 Concernant l'éducation des enfants, il est bon de faire désécolariser les enfants.
03:30 Et en premier lieu, il faut dire qu'aujourd'hui, l'éducation des enfants, on a tendance
03:36 à laisser nos enfants se faire éduquer pour dire quoi ? Non, l'enfant doit être éduqué
03:42 seulement par l'école, c'est-à-dire par l'institutrice ou bien l'institutaire à l'école.
03:47 Alors qu'en réalité, le travail fondamental doit se faire d'abord à la maison.
03:51 Il faut que l'enfant sache que, oui voilà ceci, voilà ceci, papa me dit de faire telle
03:55 chose, je dois faire telle chose.
03:57 Parce qu'à l'école, c'est tout autre chose.
04:00 Si on veut que tout vienne de l'école, c'est comme si nous sommes en train de construire
04:05 une meuble sur le sable.
04:07 Ah oui, chers parents, toujours nous, toujours nous, quand ça nous va pas, c'est nous.
04:12 Quand c'est bon, c'est pour tout le monde, quand c'est pas bon, c'est pour les parents.
04:15 Coach Baba, la dernière fois, vous nous avez parlé des cinq piliers dans l'éducation
04:19 de l'enfant.
04:20 Vous pouvez nous rappeler les cinq piliers parce qu'aujourd'hui, nous allons chercher
04:24 la solution à ces cinq piliers.
04:26 D'accord.
04:27 Alors, merci Coach Mada et puis seulement les spectateurs.
04:30 Écoutez, j'ai parlé des cinq piliers en parlant d'abord de la tradition.
04:35 Après la tradition, nous avons parlé donc, on va dire de la religion, donc l'éducation
04:40 religieuse.
04:41 Et puis, nous avons parlé de l'éducation sociétale, de la société.
04:44 Et puis, nous avons parlé du système éducatif, donc l'éducation de l'État.
04:49 On peut dire ça comme ça, de crochet.
04:51 Et puis, finalement, nous avons parlé des mass médias, donc des tics.
04:54 Voilà, donc voici les cinq piliers de l'éducation que nous devrions peut-être harmoniser.
04:58 D'accord.
04:59 Donc, nous allons commencer bien évidemment par l'éducation traditionnelle.
05:03 Mamina, l'éducation traditionnelle.
05:05 Effectivement, l'éducation traditionnelle me parle beaucoup parce que c'est dans la tradition
05:09 que se trouvent nos valeurs.
05:10 Un grand penseur a dit comme ça qu'on peut tout peindre, sauf sa culture.
05:14 Voilà, c'est dans la culture qu'on va puiser ce qu'il, l'essence qu'il nous faut pour
05:19 nous développer.
05:20 La culture consiste et représente nos racines.
05:23 C'est elle qui nous permet de rester bien debout et puis les pieds bien fermement arrêtés
05:28 au sol et puis avancer la tête haute.
05:30 D'accord.
05:31 Aujourd'hui, on retourne dans nos cultures.
05:33 Qu'on arrête de penser que forcément dans les villages, il y a des sorciers.
05:36 Il y a des sorciers partout.
05:37 Le sorcier ne se déplace pas avec de l'argent.
05:39 Il peut te trouver à Biguin où tu es.
05:41 Il faut qu'on retourne au village, qu'on aille apprendre auprès de nos bibliothèques
05:45 vivantes qui, quand elles sont mortes, c'est une bibliothèque entière qui est brûlée.
05:49 Il faut qu'on amène les enfants à savoir, mais le peuple dont je viens, quelles sont
05:53 les valeurs de ce peuple-là?
05:54 Qu'est-ce qui caractérise ce peuple et qu'est-ce qui fait la différence entre ce peuple
05:58 et d'autres peuples?
05:59 C'est là que les enfants vont puiser les valeurs traditionnelles et venir être de
06:03 grands hommes demain.
06:04 D'accord.
06:05 Prenons l'exemple des Chinois, Kochi Mada.
06:07 Aujourd'hui, tout le monde en vit la Chine parce qu'elle est grande, mais pourquoi?
06:11 Parce qu'ils sont restés inracinés dans leur culture.
06:14 Ça, je suis d'accord.
06:15 Kochi Baba, voilà, vous nous avez dit parmi ces cinq piliers, le premier pilier, c'est
06:21 la tradition.
06:22 Est-ce que vous pensez qu'il faut forcément aller au village?
06:25 Est-ce que les parents ne pouvaient pas déporter encore la tradition chez eux-mêmes ici?
06:30 Oui, bien évidemment, parce qu'elle a tellement bien dit.
06:34 Aujourd'hui, il faut dire que l'évidence, c'est que nous devons cultiver nos traditions.
06:40 Nous devons cultiver les paroles sachantes de nos parents, le krasa, le krasa sachant
06:46 de nos parents.
06:47 Vous voyez, dans la tradition, nous avons tout.
06:49 Nous avons la médecine, nous avons tout.
06:51 Nous avons des coachs, nous avons des leaders.
06:55 Et tout ça, ce sont des piliers, un pilier fondamental qui nous permet de pouvoir aller
07:02 de l'avant.
07:03 L'une des solutions que moi, je peux peut-être préconiser, comme elle a si bien dit d'aller
07:07 au village, c'est beau parce que quand tu ne connais pas chez toi, mais tu n'es nulle
07:12 part, parce que pour être quelque part, il faut d'abord connaître là où tu viens.
07:15 Il ne faut pas être déraciné.
07:17 Et donc, ce que nous pouvons dire aujourd'hui, en Côte d'Ivoire surtout, nous avons la chance
07:22 que par exemple, dans notre loi fondamentale, dans notre constitution, il y a une institution
07:27 qui a été donnée, n'est-ce pas, en faveur des us et coutumes.
07:31 C'est-à-dire les rois et chefs traditionnels ont une institution.
07:35 Pour moi, ça doit être une aubaine pour cette institution-là de pouvoir mettre en
07:40 place un système ou du moins de pouvoir, je vais dire, faire une étude de toutes les
07:47 valeurs ancestrales, de toute l'éducation ancestrale et faire peut-être un livre, un
07:54 compadrium pour pouvoir permettre à l'État de savoir quelles sont les réalités éducationnelles,
08:01 les valeurs sur lesquelles sont posées les ethnies en Côte d'Ivoire et les peuples
08:07 ivoiriens.
08:08 Et une fois qu'on a un tel document, ça peut permettre donc au ministère de la culture
08:14 ou au ministère de l'éducation de puiser vraiment ces valeurs fondamentales qui ont
08:20 été données par les sachants parce que justement, ce sont eux les sachants, les rois et chefs
08:25 traditionnels, ce sont eux qui ont nos cultures, qui ont nos valeurs.
08:29 Et ça, c'est une des solutions qui me paraît vraiment être importante.
08:33 D'accord, nous allons maintenant du côté religieux et vous pensez que dès le moment
08:39 quand l'enfant connaît Dieu, tout peut se rattraper.
08:43 Oui, la religion énerve les enfants.
08:45 La religion, c'est celle-là même qui nous éduque sans qu'on ne fasse des erreurs.
08:50 Vous savez, le fait de prier même en l'avant nous, c'est un mauvais comportement.
08:54 Il y a des choses que tu faisais, quand tu te mets à prier, tu te dis, tu t'auto-contrôles
08:58 toi-même, tu te dis mais attends, je ne peux pas prier et puis faire ça.
09:01 Et quand on inculque la religion à nos enfants, quand on inculque la valeur Dieu à nos enfants
09:06 et quand on a réussi à le faire, on a tout gagné.
09:09 Il faut que nos enfants se rapprochent de nos guides religieux.
09:12 Et là, je voulais lancer un appel à nos guides religieux.
09:15 Je ne veux pas faire de comparaison avec une autre religion mais je pense qu'il faut
09:18 qu'on mette en place des dispositifs pour que les enfants se retrouvent.
09:22 Il y en a mais je pense que ce n'est pas vulgaire.
09:24 Mamine, en fait, il ne faut pas se gêner.
09:26 Nous sommes à une émission de sensibilisateurs.
09:29 Vraiment.
09:30 Si vous avez remarqué chez nos frères chrétiens, ils font le catechisme,
09:35 ils font la jecque avec les élèves, effectivement, ils font des sorties.
09:40 Et chez nous, quand ils arrivent dans les mosquées, on chasse les enfants.
09:43 Allez-y dehors, allez-y dehors, faites du bruit.
09:45 L'enfant commence à avoir du dégoût.
09:47 Ou bien on n'apprend pas à l'enfant à la maison, quand on arrive à la mosquée,
09:50 voilà comment on doit se comporter.
09:52 Donc, il se comporte comme il veut.
09:53 Il faut dire les choses exactement.
09:54 Merci Pochmala, merci de me mettre à l'aise.
09:57 Il faut que nos guides religieux se retrouvent et qu'ils créent des séances pour qu'on se retrouve.
10:02 Il faut qu'on crée des petits pèlerinages, si je peux appeler ça comme ça.
10:05 De temps en temps, il faut qu'on fasse sortie à nos enfants.
10:08 Et puis dans la récréation, leur inculquer des valeurs, leur apprendre Dieu.
10:12 On peut faire des petites sorties, comme les chrétiens le font.
10:15 Souvent, ils ramassent les enfants à Bordeaux.
10:17 Merci.
10:18 Aller à la plage avec les enfants, tout en leur apprenant Dieu.
10:21 Tout en leur parlant de Dieu.
10:23 Dans toutes ces choses naturelles, dans toute la beauté de la création de Dieu,
10:27 on montre à l'enfant qui est Dieu.
10:29 Et puis on montre la grandeur et la quintessence de Dieu.
10:32 En même temps qu'il s'amuse, il a trois.
10:33 En même temps qu'il s'amuse, on apprend mieux en s'amusant quand on est enfant.
10:35 Kachibaba, vous êtes d'accord?
10:37 Est-ce qu'on peut bien dire que ça?
10:39 Est-ce qu'on peut encore réfléchir encore?
10:41 Je pense que tout a été dit.
10:43 Moi, ce que je pourrais ajouter, n'est-ce pas, à ce qu'elle a tellement bien dit,
10:49 c'est inviter nos guides religieux.
10:52 Aujourd'hui, nous sommes dans le monde du savoir.
10:54 Et dans le monde du savoir, il va falloir que nos guides religieux puissent faire une certaine comparaison
11:01 entre la religion et la tradition.
11:03 Parce que généralement, on condamne trop vite la tradition,
11:07 sans même faire une étude approfondie de la tradition.
11:10 Il y a des uses et coutumes qu'on bannit tout de suite.
11:13 Non, ça c'est du haram.
11:15 Ça, c'est pas bon.
11:16 Alors que peut-être là-dedans, il y a une autre valeur que les parents voulaient faire ressortir.
11:21 D'ailleurs, aujourd'hui, on se tente de voir que la tradition, peu à peu,
11:26 s'est rajoutée un peu dans la religion.
11:29 Au niveau du mariage, par exemple, on parle des noix de collègue, etc.
11:32 Ce sont des vertus traditionnelles.
11:33 Donc, il va falloir qu'il y ait des sachants qui viennent...
11:37 Une certaine harmonie.
11:38 L'harmonie, c'est ça en fait.
11:40 L'un doit pouvoir accompagner l'autre tout en enlevant tout doucement ce qui gêne.
11:45 Et là, quand on parle de Dieu, on parle du supra.
11:49 Et voilà.
11:51 On revient tout à l'heure pour parler du supra, après cette pause publicitaire.
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12:57 Alhamdoulilah pour ceux qui viennent de nous prendre en cours de diffusion,
13:01 vous pourrez aussi nous appeler au 27 24 33 03 42,
13:06 27 24 33 03 42 pour participer ou réagir.
13:11 Koch Baba, le volet sociétal ?
13:14 Le volet sociétal, ici, il faut encore chercher à harmoniser.
13:18 Vous voyez, quand on était dans l'ancienne génération,
13:22 toutes les sociétés avaient pratiquement la même base éducationnelle,
13:26 c'est-à-dire le respect, c'est-à-dire le courage,
13:30 c'est-à-dire, on va dire, donnez-moi le mot, la discipline.
13:37 La solidarité.
13:38 La discipline, la solidarité.
13:40 Il y avait tellement...
13:42 La compassion.
13:43 La compassion, n'est-ce pas ?
13:45 L'unité, l'union, c'était des valeurs.
13:49 Et aujourd'hui, cette société...
13:51 L'individualisme.
13:52 L'individualisme.
13:53 Oui, moi je veux pas aller au Bèt.
13:55 Au moment où on était dans cette éducation partagée,
13:59 aujourd'hui on est dans une éducation sociétale séparée.
14:01 Je dois économiser, j'ai pas le temps pour ça, j'ai pas ceci.
14:05 Et on a séparé l'éducation, c'est-à-dire l'éducation que Koch Baba donne à ses enfants,
14:09 ce n'est pas l'éducation que moi je donne à mes enfants,
14:11 ce n'est pas l'éducation que Mamina donne à ses enfants,
14:14 et puis voilà, quand mes enfants vont chez Mamina,
14:16 on se retrouve quelque part,
14:18 et voilà, l'enfant est dans un tourbillon éducationnel
14:21 où il ne peut même pas arriver à en réagir.
14:23 Et ça se ressent dans nos mariages.
14:25 Et c'est cela le problème.
14:27 Il va falloir que la société, si chacun de nous va dans la profondeur de la tradition,
14:32 chacun de nous va dans la profondeur de la religion,
14:35 il n'y a pas de raison que nous soyons en règle.
14:38 Nous avons Conaïchata depuis à Niaman.
14:40 Salam alaykoum wa rahmatoullah.
14:42 Wa alaykoum wa rahmatoullah.
14:44 Conaïchata, comment ça va?
14:46 Alhamdoulilah, je vous présente.
14:47 Vous nous suivez depuis la page Facebook ou la télé?
14:50 De la télé.
14:52 D'accord, Conaïchata.
14:54 Dites-moi, vous pouvez réagir?
14:56 Oui.
14:58 Donc, j'appelais par rapport à l'accompagnement des enfants
15:01 sur la voie de l'Islam.
15:04 Inch'Allah.
15:05 Je prends par exemple, j'ai été éduquée dans cette sphère
15:11 de ce qui est l'accompagnement religieux islamique
15:15 grâce à mon père, à mes frères, à mes tantes et tout.
15:19 Pendant l'année scolaire, on allait à l'école normalement comme les autres enfants.
15:25 Et directement pendant les vacances, c'était l'école coranique.
15:28 C'est ça.
15:29 Et à l'école coranique, il y avait une association,
15:32 il y avait des sorties, des événements.
15:34 C'est-à-dire qu'à la fin des cours, il y avait un classement.
15:37 On invitait les parents même au sein de la mosquée.
15:40 On nous récompensait avec des cadeaux.
15:42 C'était des sorties au zoo.
15:44 On faisait des sorties vraiment dans des lieux
15:47 vraiment qui rapprochaient de notre créateur Allah,
15:50 sur Hana Wapa Allah, la forêt du Boko et tout ça.
15:53 Donc, en fait, au cours de ces sorties-là,
15:55 c'était vraiment des lieux de rencontre avec des Islams.
15:58 C'est ça.
15:59 Où on profitait comme ça de parler des dieux,
16:02 du prophète S.A.W. de qui il fallait faire en tant qu'enfant musulman.
16:07 C'est ça.
16:08 On parlait de la mort.
16:09 Donc, vraiment, c'était un moment, je vais dire, éduquant.
16:13 D'accord.
16:14 Aujourd'hui, moi, je suis mariée.
16:16 Je fais de l'effort de vraiment éculquer ces valeurs-là à mon fils.
16:20 Je crois que ce n'est pas facile, mais on y est quand même.
16:22 Félicitations, chère mère.
16:23 Merci beaucoup.
16:24 Merci beaucoup.
16:25 Merci beaucoup.
16:26 Merci beaucoup à nos parents de vraiment s'appuyer sur ces quelques événements-là
16:29 pour pouvoir accompagner nos enfants.
16:30 D'accord.
16:31 Voilà, merci beaucoup.
16:32 Merci de nous appeler.
16:34 C'est très gentil, comme vous l'avez dit tout à l'heure, Maminan,
16:38 c'est d'oxygéner en même temps le cerveau de l'enfant en lui apprenant sa religion.
16:41 Bien évidemment.
16:42 C'est très important parce que les gens pensent que les enfants ne réfléchissent pas beaucoup.
16:46 À partir de là, ils peuvent savoir ce que c'est que la mort.
16:49 Il y a des enfants qui ont perdu les parents très tôt,
16:51 mais le fait qu'on ne leur parle pas de la religion, de la mort dans sa religion,
16:54 ils n'arrivent pas à faire le deuil.
16:56 Mais dès qu'ils comprennent, ils font le deuil de leurs parents et puis ils avancent.
16:59 Effectivement.
17:00 Alors, on va parler de la société.
17:02 On pourra peut-être parler de l'éducation nationale, du système éducatif.
17:07 Parce que là aussi, c'est véritablement un autre problème.
17:10 On est encore là-dedans.
17:11 Oui, parce que hier, par exemple, les instituteurs et autres avaient des talents incroyables.
17:19 Moi, je me rappelle encore aux primaires, quand on travaillait très bien,
17:23 le maître était...
17:24 Quand ils écrivent au tableau, mais toi...
17:26 Au tableau, c'était avec majesté.
17:28 Quand on travaillait très bien, notre maître aimait nous faire des comptes.
17:32 En écrivant ceci, cela...
17:34 Et ça nous motivait, on voulait toujours être les premiers de classe,
17:37 parce qu'on voulait avoir ces comptes.
17:39 C'était vraiment beau.
17:41 Nous avons une téléspectatrice en ligne, Karidiatou, depuis Bwaké.
17:44 Ça, je me souviens encore.
17:45 Salam alaykum wa rahmatullah, Karidiatou.
17:47 Wa alaykum salam wa rahmatullah.
17:49 Vous allez bien?
17:50 Oui, je vais très bien.
17:51 D'accord.
17:52 Merci de nous suivre.
17:53 Nous vous écoutons, Karidiatou.
17:55 Je vous remercie.
17:58 Merci.
17:59 Je vous remercie pour le soutien que vous nous donnez.
18:02 Je vous tiens pour une petite discussion.
18:05 D'accord.
18:07 Je vous remercie pour vraiment de l'aide.
18:09 En quelques minutes, je vais vous parler, bien sûr, de l'islam, du Bouddhisme.
18:14 Parlez un peu plus fort, et puis, on sait bien le temps.
18:18 Approchez le téléphone.
18:20 On vous attend à peine.
18:22 Ok, d'accord.
18:23 Je disais que je vais vous parler de ma fille de 12 ans.
18:28 Il faut que vous éteignez votre poste téléviseur parce qu'on entend l'écho.
18:33 Ok, d'accord.
18:35 Je disais que, moi, par exemple, je vais parler de ma fille de 12 ans,
18:42 parce qu'elle a 30 ans de plus, c'est l'Arabie.
18:46 Donc, je me dis que son guide a vraiment dit qu'il voulait regarder son calisson.
18:54 Des choses qui m'ont vraiment dessus.
18:58 Je n'en revenais pas.
19:00 Je me dis que ma fille va à l'école, où je peux mieux continuer mon enfance,
19:06 à un guide islamique, vraiment comme j'ai été éduquée.
19:11 Vraiment, je vous promets de mieux.
19:14 Merci beaucoup, Karidja.
19:16 Merci de nous appeler.
19:18 Effectivement, les conseils du mardi, c'est une émission de sensibilisation, d'écoute et de conseils.
19:24 Vous vous raccrochez, nous allons parler de ça.
19:26 Vous voyez, effectivement, le gros problème qui se pose.
19:29 On confie l'enfant à un guide et il se trouve que c'est un gros pervers.
19:33 Ce que je veux dire à Karidja, c'est que le guide, avant d'être guide, c'est un être humain.
19:37 Un être humain, il a ses valeurs, il a ses qualités, il a ses défauts.
19:41 On ne confie pas un enfant à un guide parce que c'est un guide.
19:45 Il faut regarder la moralité de la personne à qui tu confies le guide.
19:48 Ce n'est pas parce qu'il a le savoir qu'il est un exemple.
19:51 Dieu lui-même a dit, le prophète nous a dit dans un hadith,
19:55 que Dieu a peur de deux personnes.
19:57 Il a peur du savant pervers et de l'ignorant croyant.
20:01 Parce que le savant pervers, il sait ce que Dieu dit de ne pas faire.
20:05 Et il le fait parce qu'il pense qu'il peut le contourner.
20:07 Et l'ignorant, il ne sait rien de ce qu'on lui demande de faire ou pas.
20:11 Mais lui, c'est un suiveur. Il faut faire attention.
20:13 On ne doit pas être découragé. Au contraire, tu dois t'armer,
20:16 prendre ta fille, trouver un autre guide qui a des valeurs.
20:20 Un guide qui est un modèle.
20:22 Où il y a un groupe d'enfants.
20:23 Et puis éviter de laisser les enfants seuls avec un être humain.
20:27 Un être humain est un être humain.
20:29 On ne connait pas à quel moment est-ce que Satan passe par là pour le chatouiller,
20:32 pour qu'il... son esprit change.
20:34 On a la chance aujourd'hui même d'avoir des guides, des femmes.
20:37 Oui, oui, on a des mollies matoune qui peuvent enseigner des filles.
20:40 Il ne faut pas y jouer sur tout cela.
20:42 Non, non, mais c'est clair. Je pense aussi que la dame doit pouvoir...
20:46 J'ai Mme Touré depuis Bassama. Apparemment, les téléspectatrices sont en tête ligne aujourd'hui.
20:51 Salamou alaikum wa rahmatoullah Mme Touré.
20:53 Wa alaikum salam wa rahmatoullah.
20:55 Vous allez bien?
20:56 Oui, Kaval, alhamdoulilah.
20:58 D'accord, Mme Touré, dites-nous.
21:02 Moi, je voulais participer à l'émission.
21:04 Il faut que vous éteignez la télévision et on va aller un peu plus vite.
21:08 Oui, parce que le thème est très important.
21:12 D'accord.
21:13 Voilà, l'éducation des enfants.
21:15 Donc, le plus important, c'est de communiquer avec les enfants.
21:21 C'est le plus important.
21:25 D'accord.
21:26 Du tout avec les enfants.
21:28 D'accord, merci beaucoup.
21:30 Merci beaucoup. C'est compris, la communication, toujours la communication.
21:34 Comme vous l'avez dit tout à l'heure, Kaché Baba, merci beaucoup d'appeler à l'école.
21:39 Le maître, il était bon.
21:41 Il était bon.
21:42 Quand il écrit, quand il parle.
21:44 Maintenant, d'autres même sont au tableau et les enfants ne disent pas de rien.
21:46 Mais ce n'est pas comme ça d'écrire.
21:47 Mais c'est clair.
21:48 C'est clair.
21:49 Et donc, je pense qu'aujourd'hui...
21:51 Et puis, ce qu'il fallait faire, c'est qu'avant, l'éducation à l'école se rapprochait un peu à l'éducation traditionnelle.
21:58 A l'éducation religieuse.
22:00 A l'école, nous, on nous apprenait ce qu'était union, discipline, travail.
22:05 Ça, c'était des choses que tu ne peux pas...
22:08 Et puis le drapeau.
22:09 Le drapeau. Ce sont des choses qu'on donnait aux enfants.
22:11 Mais aujourd'hui, l'ivoirien ne sait pas ce que c'est que la discipline.
22:15 Mais il y a quelque chose qu'on faisait souvent au service militaire, là. Comment on appelle ça?
22:18 Avant, j'ai vu mes grands-frères aller faire ça.
22:21 Oui.
22:22 Le service militaire obligatoire.
22:24 Oui, obligatoire. Est-ce que ça se fait encore?
22:26 Je ne crois pas.
22:28 Il va falloir y penser, si c'est arrêté.
22:30 Parce que je dis qu'au niveau de l'école, de l'éducation nationale, il va falloir que les gens puissent s'inspirer véritablement.
22:38 Et puis, ce qu'on écrit dans nos livres, il faut que ça vienne de nous, de chez nous.
22:42 D'accord.
22:43 Djabaté Mawa depuis Abobo.
22:45 Djabi Mawa.
22:47 Salam alaykom wa rahmatullah, Djabi.
22:49 Wa alaykom salam.
22:51 Vous allez bien?
22:52 Oui.
22:53 D'accord.
22:54 Depuis Abobo.
22:56 Vous nous suivez depuis où?
22:58 Depuis Abobo.
23:00 D'accord. Dites-nous, vous voulez réagir?
23:02 Oui.
23:03 D'accord, on va aller un peu plus vite.
23:05 Ok.
23:06 Je veux m'adresser aux parents.
23:09 D'accord.
23:10 Voilà, nous les parents, on doit suivre l'éducation des enfants.
23:14 Parce que demain, je vais avec les réseaux sociaux, Facebook, Youtube, n'importe.
23:21 Donc, juste par, les enfants sont exposés.
23:25 Souvent quand tu rentres sur les réseaux sociaux, tu vois des élèves de 14 ans, 16 ans,
23:30 ils font des vidéos et puis balancent sur les réseaux.
23:34 Oui, oui.
23:35 Les parents, voilà.
23:37 Justement, les parents sont concernés.
23:40 On doit beaucoup faire attention.
23:42 D'accord.
23:43 Je crois que ces enfants-là, même si on peut les rattraper quelque part,
23:46 on doit les envoyer en formation comme ceux qui ont obligé l'école obligatoire
23:50 pour savoir qu'il y a des choses qui ne se font pas.
23:52 Et les parents aussi.
23:53 Donc après, l'autre pilier c'était quoi?
23:56 Le dernier pilier c'était les mass médias, c'était l'éthique.
24:00 Oui, oui, c'est comme la dame parlait tout à l'heure, il faut faire attention.
24:03 Il faut faire très attention.
24:04 Parce qu'on pense que donner un téléphone Android à un enfant, c'est être gentil avec l'enfant.
24:09 Le vrai problème au niveau des mass médias, c'est la démocratisation de l'information.
24:15 Franchement là, si tu permets, avant qu'on aille sur ce thème, je voulais revenir ici de l'éducation.
24:19 Il faut que les parents évitent de confier l'enfant totalement à l'école.
24:24 Avant, comme vous avez dit, nos professeurs et nos maîtres enseignaient par passion.
24:29 Ils étaient passionnés du métier d'enseignement.
24:31 Et ils le faisaient avec le cœur, ils le faisaient avec les trics.
24:34 Aujourd'hui, on voit des jeunes hommes qui viennent à l'enseignement
24:36 parce qu'ils n'ont pas d'autre point de chute.
24:38 Il faut bien payer son loyer, il faut bien nourrir la famille.
24:41 Donc aujourd'hui, c'est ne plus une passion, c'est juste avoir quelque chose.
24:46 Donc il faut aujourd'hui que les parents s'impliquent dans l'éducation des enfants.
24:50 Il faut que les parents se lèvent le masque au moins une fois par semaine, deux fois par semaine.
24:54 Aller à l'école, voir comment ton enfant se comporte.
24:56 Les enfants sont très forts, ce sont comme des caméléons.
24:59 Un enfant peut être un ange dans la maison, mais c'est un petit démon dehors.
25:02 Et si tu ne sors pas pour aller voir dehors qui est ton enfant,
25:05 comment tu sauras la double personnalité que ton enfant, le double jeu que ton enfant joue.
25:10 Il faut que de temps en temps on s'implique, il faut qu'on arrête de se décharger.
25:13 J'entends des parents dire "ah on n'a pas le temps, c'est l'école, l'enfant apprend-toi à l'école".
25:17 Mais l'école là c'est quelqu'un qui va travailler, ce n'est pas le père ni la mère de l'enfant qui est à l'école.
25:21 Il va donner une instruction et il n'est pas obligé, il donne un savoir à l'enfant, mais il ne le fait pas.
25:27 C'est toi qui fais ton enfant par les conseils, par l'éducation.
25:31 Pour qu'il soit apte, qu'il soit disposé à recevoir l'éducation et les conseils que le maître lui donne.
25:37 J'aimerais parler du dernier pilier avant.
25:39 Vous savez qu'avec cette émission ça va tellement vite.
25:42 Effectivement au niveau du dernier pilier, ce que nous constatons c'est qu'il y a assez de démocratisation de l'information.
25:49 Les enfants ont droit à toutes les informations.
25:55 Dites les choses exactement.
25:57 Et là, ce que papa et maman vous cachez dans la chambre, l'enfant connait mieux que vous.
26:02 Qui sait déjà ça.
26:03 Ce que vous dites tout bas, l'enfant a déjà vu.
26:06 Et puis en plus il y a tellement que c'est démocratisé, et que le professeur, l'enseignant, lui-même invite l'enfant à aller regarder des vidéos sur Facebook, des vidéos sur TikTok, etc.
26:18 Parce que là, tout le monde est devenu enseignant, tout le monde est devenu conseiller, et ça se parle à ne point finir.
26:25 Les enfants ne savent plus quoi choisir.
26:28 Je dis que l'état a pour responsabilité de pouvoir réguler tout ça.
26:33 Pour que les enfants de moins de 10 ans...
26:36 D'ailleurs par exemple, pourquoi on interdit pas...
26:38 Pourquoi on interdit déjà le téléphone à l'école?
26:43 Non seulement on interdit le téléphone à la maison, les parents aussi doivent savoir qu'à un certain âge l'enfant n'a pas le droit à un certain téléphone.
26:50 Il peut aller partout se balader.
26:52 Et de temps en temps il faut qu'on jette un coup d'œil dans le téléphone des enfants.
26:56 Mais souvent même tu le prends en tête.
26:58 D'accord.
26:59 Vous voyez que ça va tellement vite.
27:02 Khoj Baba, un plaisir de vous avoir avec les 5 piliers que nous avons appris.
27:07 Comme je dis, le plus important ce n'est pas à chaque fois de se plaindre, mais c'est de trouver, de faire des propositions.
27:14 Et les propositions étaient très très bien faites.
27:16 Merci.
27:17 On se retrouve le mardi prochain.
27:19 Merci d'être là encore avec nous, que Dieu te donne encore longue vie.
27:23 Et bonne santé pour le mardi prochain.
27:25 Pour nous tous.
27:26 Selon moi les coranes vont aller comme ça.
27:28 Et puis voilà, après cette pause publicitaire, nous passons au dernier virage de notre émission.
27:33 [Musique]
27:43 Vous perdez des cheveux ?
27:44 Vous avez des pellicules dans vos cheveux qui vous démangent sans cesse ?
27:47 Vous n'êtes pas satisfaites de la couleur de vos cheveux ?
27:49 Vous aimeriez avoir de longs cheveux ?
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27:57 associée à la poudre de Shebae, est la solution à vos problèmes de cheveux.
28:01 Notre gamme comporte 5 produits,
28:03 shampoing, démélant, masque air, crème et huile.
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28:35 Alhamdoulilah Rabbel Alamin, à les Conseils du Mardi, tous les mardis,
28:39 à partir de 18h50,
28:42 Dieu étant le meilleur repère dans l'éducation des enfants,
28:46 nous avons ici sur le plateau notre imam pour son avis.
28:51 Imam Salaam alaikum wa rahmatullahi wa barakatuh.
28:58 La dernière fois que vous étiez avec nous,
29:00 nous avons parlé de l'éducation d'hier à aujourd'hui.
29:03 Qu'est-ce qui n'a pas marché ?
29:05 C'est vrai, nous nous sommes plaints,
29:07 mais le plus important, est-ce que c'est la plainte ?
29:09 C'était de trouver les solutions puisque la situation est déjà là.
29:12 Et c'est ce que nous avons essayé entre nous tout à l'heure,
29:15 de débattre sur 5 piliers.
29:17 Maintenant, nous voulons même l'avis de notre noble religion
29:22 sur l'éducation réelle des enfants au jour d'aujourd'hui.
29:25 Quelles sont les solutions que nous pouvons apporter islamiquement
29:29 pour rattraper cette situation dans l'éducation de nos enfants ?
29:34 Alhamdoulilah Rabbel Alamin, nous rendons grâce à Dieu pour tous ses bienfaits.
29:40 Je pense que quand nous écoutons chacun,
29:45 le constat est là, tout le monde est unanime
29:49 que nous avons perdu un trésor, un trésor éducationnel,
29:56 un trésor comportemental et même un trésor spirituel.
30:01 Parce qu'il n'y a pas de spiritualité sans éducation.
30:05 C'est ce qu'on appelle un Tarbiyah.
30:07 Cet Tarbiyah, c'est une éducation à plusieurs niveaux.
30:12 Aujourd'hui, malheureusement, comme l'a dit le prophète Mohamed,
30:17 il dit le meilleur des siècles, c'est mon siècle.
30:21 Après cela, de siècle en siècle, il y aura des difficultés.
30:26 Donc nous voyons que ces difficultés viennent pour nous confirmer
30:31 la prophétie du prophète Mohamed, il a dit que le comportement,
30:39 oui, ce comportement-là va fuir de nos maisons, de nos mosquées et partout.
30:49 Et compte tenu d'un certain nombre de remarques que la direction a faites,
30:57 nous devons prendre en compte les appels qui sont parvenus aujourd'hui.
31:03 J'aimerais vraiment rassurer une de nos mamans qui a appelé pour dire son découragement
31:13 vis-à-vis de l'effort qu'elle essayait de faire par rapport à l'éducation de son enfant et ses regrets.
31:22 Premièrement, je tiens à signaler qu'il faut faire présentation à ce que les enfants disent.
31:29 Ça, c'est la première des choses qu'il faut faire.
31:31 Quand un enfant dit quelque chose, il faut aller à la source, il faut tout faire pour avoir des éléments
31:38 qui vont venir confirmer cela.
31:42 Et deuxième élément, j'aimerais dire que le boubou, même si on dit que la Sultane fait le moine,
31:49 ce n'est pas avéré à 100%.
31:53 Il y a des personnes qui se déguisent, des anciens travailleurs de tel ou tel endroit
31:58 qui sont à la retraite mais qui ont eu la chance étant enfant d'apprendre quelques surates
32:05 qui se transforment aussi souvent en hommes de Dieu.
32:09 Et au-delà de cela aussi, il y a des personnes même qui ont appris.
32:14 Apprendre est une chose, mettre en application est une autre chose.
32:19 Donc, il peut y avoir des personnes qui ne sont pas...
32:21 Qui dévient un peu.
32:22 Qui dévient.
32:23 Qui n'ont pas de généralité bien évidemment.
32:24 Qui dévient et quand c'est comme ça, dès que vous avez ces gens d'information,
32:31 le conseil supérieur des imams est là.
32:34 Rapprochez-vous des imams et une enquête sera faite, signalée.
32:39 On va faire des enquêtes et ce qui est comme sanction sera, n'est-ce pas, mis en place.
32:46 Mais il faut faire en sorte de le faire et de le vérifier.
32:51 Parce qu'en disant une chose qui vient d'un enfant,
32:55 qu'un enfant c'est quelque chose qui n'est pas forcément en matière de crédibilité claire,
33:04 cela peut nous envoyer vers des problèmes.
33:06 On peut détruire, n'est-ce pas, la crédibilité de quelqu'un avec ce genre de choses.
33:13 Donc, il faut aller à la source.
33:15 Et quand vous allez à la source, je vous assure qu'au niveau du conseil supérieur des imams...
33:19 Les sanctions sont faites automatiquement.
33:21 Automatiquement.
33:23 Oui, je sais que là, il ne s'amuse plus avec ça.
33:26 Donc, pour assurer notre soeur, notre maman, et dire qu'elle doit continuer.
33:33 Et dire qu'en islam même, ce qui est conseillé, c'est de donner les filles aux femmes pour être formées.
33:44 C'est ça.
33:45 Voilà, et les hommes aux hommes pour être formés.
33:49 C'est ce qui est mieux.
33:50 Surtout.
33:51 Parce que comme j'ai l'habitude de le dire, l'instinct sexuel est comme un volcan.
33:55 Absolument.
33:56 Tôt ou tard, ça finit par exploser.
33:58 Soit ça s'explose dans le halal, ou bien ça s'explose dans le haram.
34:02 Et nous sommes tous tentés par le satan.
34:04 En tant qu'humains, oui.
34:05 Puisse Allah nous couvrir, n'est-ce pas, tout au long de notre vie, de sa protection,
34:11 et de dépasser nos envies.
34:14 Donc, pour revenir à notre sujet rapidement, nous dirons alors tout simplement à tous ceux qui nous suivent,
34:22 et qui vont nous suivre sûrement par d'autres moyens, que aujourd'hui le constat est fait,
34:27 l'éducation est un problème.
34:29 Donc qu'est-ce que nous pouvons faire ?
34:31 Puisque nous connaissons déjà nos problèmes.
34:33 Comme le dit le sage, il dit "C'est ce que je ne connais pas qui me fait peur,
34:37 mais ce que je connais, je sais comment l'appréhender."
34:40 Nous connaissons déjà les problèmes.
34:42 Ces problèmes-là sont quoi ?
34:44 Le manque de respect.
34:45 Ces problèmes-là sont quoi ?
34:47 Il n'y a plus de garde-fou.
34:50 Un enfant de 5 ans peut être plus proche de quelqu'un en Chine
34:54 que vous-même qui habitez dans la même maison avec lui.
34:58 À partir d'un téléphone.
35:00 Donc tout cela, il faut savoir qu'est-ce qui est bon pour mon enfant,
35:04 et qu'est-ce qui n'est pas bon pour mon enfant.
35:06 Souvent, il faut s'approcher, il faut parler à ses enfants,
35:10 c'est surtout pour la jeune fille.
35:13 Quand nous voyons les chiffres qui sont tombés les 3 dernières années
35:18 en matière de grossesse à l'école,
35:22 nous devons nous revoir.
35:24 Comprendre que ce tabou protectrice
35:30 que nos grands-parents avaient mis autour de la sexualité,
35:34 aujourd'hui n'existe plus.
35:36 Aujourd'hui, après les avoir vus, on veut expérimenter.
35:41 Et en expérimentant, on peut tout perdre.
35:44 Combien sont ces filles qui ne vont plus à l'école,
35:46 qui sont devenues des vendeuses ?
35:48 Combien sont ces filles aujourd'hui qui sont mères aujourd'hui,
35:52 alors qu'elles-mêmes n'ont pas encore fini de faire leur enfance ?
35:56 Donc tout cela, il faut faire très attention.
35:59 Donc il faut causer avec les enfants.
36:01 Et tout à l'heure, à la dernière émission,
36:04 on disait qu'en plus d'être imam, j'ai été enseignant.
36:07 Et j'ai vu des choses extraordinaires, voire même incroyables,
36:11 des jeunes filles qui ne savent même pas ce qu'on appelle, n'est-ce pas,
36:16 les monstrueux.
36:18 Et quand ça arrive comme ça en pleine classe,
36:21 elles sont affolées.
36:23 Elles se moquent d'elle, elle est publée, ça devient frustrant.
36:25 Ça devient frustrant.
36:27 Mais alors qu'elle a une mère, la mère, elle sert à quoi ?
36:30 Elle sert à ce que quand elle s'impose, les gens puissent en parler à l'enfant.
36:32 Voilà, elle doit rapprocher de ça.
36:34 Donc la mère doit être plus proche de la fille.
36:36 Tu n'es plus comme avant, maintenant tu es quelqu'un qui doit faire attention à lui.
36:40 Tu dois faire attention à ta personne.
36:42 Mais imam, imaginez, vous parlez aux mères qui utilisent les filles
36:45 juste pour leur apporter de l'argent.
36:47 Quand vous passez dans nos gares à Bobo, à Diaby,
36:49 ces jeunes filles qui sortent à 6h,
36:51 qui sont des enfants nés de familles musulmanes,
36:55 jusqu'à 20h, elles sont dans la rue,
36:57 elles ne se lavent pas,
36:59 elles ne prient pas,
37:00 elles sont là entre les voitures,
37:02 les jeunes gens passent, les tapotent comme ça de partout.
37:04 Qu'est-ce que vous diriez à ces mères
37:06 et surtout ces femmes qui sont musulmanes, d'une famille musulmane ?
37:10 Je dirais d'abord à ces dames, à ces mamans d'abord,
37:16 ce que ma mère me disait.
37:18 Elle me disait ceci,
37:20 "Mohamed, sache qu'il n'y a pas de femme qui va accoucher
37:24 qui peut dire, "gardez ma bouillie, je reviens".
37:27 Car mettre un enfant au monde, c'est passer à 2 cm de la mort.
37:32 Donc qu'elle pense d'abord à cela,
37:36 qu'elle pense aux 9 mois de souffrance,
37:39 et qu'elle pense aussi à cette grâce que Dieu a fait.
37:44 Il y en a qui en cherchent,
37:46 nous connaissons des personnes depuis 20 ans, 25 ans,
37:49 chaque vendredi qui vient nous demander des bénédictions pour avoir un enfant.
37:53 Souvent, vous-même vous êtes gêné quand vous voyez la personne venir.
37:56 Mais nous n'avons pas à être gêné parce que c'est Dieu qui donne,
37:59 et il sait pourquoi donner, et il sait pourquoi ne pas donner.
38:02 Donc ces jeunes filles, ayant peut-être de l'eau sur la tête,
38:06 des oranges, des arachides,
38:09 font en même temps la promotion de 2 choses.
38:12 Il ne faut pas avoir peur de le dire.
38:14 Font leur propre promotion.
38:16 Remarquez, quand elles viennent, elles sont nouvelles,
38:19 elles s'habillent n'importe comment.
38:21 Et plus elles duent sur la route, elles s'adaptent.
38:24 Parce que les autres disent, si tu n'habilles pas comme ça, on ne va pas t'acheter.
38:27 Si tu ne fais pas comme ça, on ne va pas t'acheter.
38:30 Et nous sommes même arrivés à voir des personnes
38:33 donner leur numéro sur un bout de papier à ces jeunes filles.
38:39 Et sans oublier les cas de viols qui ne seront jamais signalés.
38:45 Parce qu'en Afrique, le viol fait honte.
38:50 On n'en parle pas. Il y a tous ces cas.
38:53 C'est le violé qui doit avoir honte.
38:55 C'est le violeur qui devrait en pâtir, qui doit aller en prison.
39:01 Mais malheureusement, c'est celui qui a tout perdu.
39:04 Parce que vous savez, c'est stressant.
39:07 Nous avons eu des cas de mariage
39:09 où la femme était difficilement accessible sexuellement par son homme.
39:16 Mais après des discussions,
39:20 il s'est avéré qu'elle avait été victime de viol.
39:25 Elle ne ressent que la douleur de la peine.
39:28 À chaque fois que cela devait arriver,
39:31 il y avait un blocage.
39:34 C'est un traumatisme.
39:35 Ce traumatisme-là, il y avait un blocage.
39:37 Donc il faut que ces mères-là puissent ramener ces enfants-là,
39:40 les éduquer mieux que de les utiliser comme des...
39:44 Oui, mais c'est à cet endroit que nous allons rejoindre coach Baba.
39:49 Parce qu'il a dit que le gouvernement a une responsabilité.
39:53 Et aujourd'hui, en Côte d'Ivoire, on parle de tel âge à tel âge
39:57 que l'école est obligatoire.
39:59 Mais ces enfants sont toujours là.
40:01 Nous les voyons de 6 à 12 ans.
40:05 Et très souvent, c'est des étrangers même aussi.
40:06 Les bébés qu'on voit venir nettoyer,
40:08 les barbices, les trucs sales.
40:10 Tu vois, les parents sont assis là-bas.
40:12 Et puis, tu en vois des enfants de 3 ans, de 4 ans, de 6 ans dans la rue.
40:16 Oui, mais tout cela...
40:18 Je pense que nous avons des exemples que nous pouvons prendre.
40:22 C'est-à-dire, d'abord, féliciter la première dame de Monek Wattara.
40:27 Mais je pense qu'on peut faire encore mieux.
40:31 Parce que pour des pays que j'ai fréquentés,
40:34 comme le Maroc, la première dame marocaine
40:37 a mis en place un système pour rafler toute cette dame-là.
40:42 Une police de 900.
40:44 Et la police, non seulement vous êtes indignes de garder l'enfant,
40:48 l'enfant est pris en charge comme pépite de l'Etat,
40:52 et vous-même, vous êtes incarcéré,
40:54 ou même, elle voit même payer des amendes.
40:56 Donc, il serait bien d'abord qu'au niveau de nos frontières,
41:00 une seule personne qui rentre avec 10 enfants,
41:03 et on ne vérifie pas la filiation...
41:07 D'abord, la filiation.
41:10 Qu'est-ce qui prouve que ces enfants sont ces enfants?
41:13 C'est la filiation.
41:14 À partir de là, on peut les rafler.
41:16 Et ensuite, demander qu'est-ce qu'ils viennent faire.
41:19 Pourquoi tes enfants...
41:20 Ils vont chez qui?
41:21 Ils vont chez qui?
41:22 Par rapport à quoi?
41:23 Et souvent, vous savez, ils dorment devant des magasins.
41:26 À Trècheville.
41:27 Oui, je ne voulais pas parler de Trècheville,
41:29 puisque c'est chez moi.
41:31 Mais oui, à Trècheville, ça se fait.
41:34 Et ils dorment comme ça.
41:36 Et souvent, c'est malheureux.
41:38 Nous avons eu des cas comme ça, Aya,
41:41 qui sont décédés.
41:43 Et nous avons demandé aux fidèles.
41:46 C'est vrai que je ne suis pas imam à Trècheville,
41:48 mais plutôt à Cocody.
41:50 Mais je suis en parfaite harmonie avec mes confrères.
41:53 On a automatiquement activé toute la communauté
41:57 pour pouvoir enterrer ce dernier,
42:00 que nous considérions comme mendiant.
42:03 Mais au moment de laver le corps,
42:05 on s'est retrouvé avec plus de 800 000 francs sur lui.
42:09 Voyons donc, c'est ça.
42:11 C'est ce que je disais dans une télé de La Place.
42:14 J'ai dit aux 114 sourates,
42:16 "Montrez-moi une seule fois le mot mendicité,
42:20 n'est-ce pas, dans le Coran."
42:22 Ça n'existe pas.
42:23 Mais imam, pour vous conforter, c'est un commerce.
42:25 Ils viennent uniquement pour faire ça
42:27 et retourner chez eux au pays.
42:29 Oui, mais souvent encore plus grave.
42:33 Notre générosité nous amène à ne pas réagir.
42:39 Parce que le prophète, qu'est-ce qui est autorisé à demander
42:43 que celui qui n'a pas de quoi manger aujourd'hui.
42:47 Et dès qu'il a eu ce qu'il lui faut à manger,
42:50 tout rajout, tout excédent qu'il va demander est interdit.
42:54 Et le jour de la résurrection,
42:56 sa main sera transformée en cuivre
42:58 pour arracher toute la peau de son visage.
43:02 Il aura des bras transformés en cuivre.
43:04 Oui, en cuivre pour arracher toute la peau de son visage.
43:07 Parce que le beau visage que Dieu lui avait donné,
43:10 il prenait cela pour aller mendier avec.
43:12 Mais imaginez-vous, imam, une de nos réunions,
43:15 un monsieur qui rentre et qui vient,
43:17 qui nous trouve, qui nous montre une photo.
43:19 Voilà, je me suis mariée avec ma femme.
43:21 Elle est actuellement au CHU.
43:23 Elle est en train d'être défendeuse césarienne.
43:25 Il me faut de l'argent, il n'y a plus rien.
43:27 Et je lui dis, "Moi j'ai la chance d'avoir un m'excès
43:29 à l'hôpital de Port-Boué,
43:33 qui me dit, "Coach Mada, je vous apprécie tellement.
43:35 Si vous avez des gens qui n'ont pas de moyens,
43:37 envoyez-les-moi, je fais la césarienne gratuitement."
43:40 Je lui dis, "Donnez-moi votre numéro."
43:42 J'appelle Dr Bamba, il me dit qu'il n'a pas de téléphone.
43:45 J'appelle Dr Bamba, il me dit, "Non, c'est pas la peine.
43:47 Je vous demande seulement de me trouver de l'argent."
43:50 Mais on a compris là qu'il se promène de porte en porte.
43:54 Quelqu'un qui est vaillant, qui est bien portien,
43:56 qui a tous ses membres en train de mendier,
43:58 en train d'avoir une photo, c'est compliqué.
44:01 Et pire encore, c'est nous, notre communauté encore.
44:04 Et je vais emboîter votre part en disant que
44:09 les vrais nécessiteurs maintenant se retrouvent dans des problèmes.
44:13 Puisqu'on met tout le monde ensemble dans le même paquet.
44:17 Et il y a des gens qui sont vraiment nécessiteurs.
44:20 Il y a des gens qui ont vraiment des problèmes.
44:22 Il y a des gens qui vivent des situations vraiment difficiles.
44:25 Mais si malheureusement on mélange tout cela, ça devient un problème.
44:31 Voilà pourquoi la pertinence de la liste du prophète Mohamed
44:35 doit faire scintiller vos cœurs.
44:39 Et vous amener à être encore plus généreux.
44:42 Il dit, même si quelqu'un vient à dos de cheval blanc,
44:46 vous demandez un service, si vous pouvez,
44:49 rendez-le le service parce que vous le faites à cause de Dieu,
44:52 pas à cause de la personne.
44:54 Et si nous nous mettons à vouloir chercher trop,
44:59 nous ne allons plus aider ceux qui sont dans le besoin réel.
45:03 Sinon la mendicité n'existe pas en islam.
45:07 Le prophète a été clair dessus.
45:09 Et ces enfants en sont utilisés.
45:11 Vraiment, nous interpellons une fois de plus nos autorités
45:16 qui nous aident à mettre l'ordre.
45:19 Et surtout les parents qui mettent les jeunes filles dans les rues,
45:21 dans les gares et autres.
45:23 Aujourd'hui les parents qui ont même abandonné.
45:25 Merci vraiment imam.
45:27 Merci, vous avez un dernier mot rapidement.
45:29 Dire tout simplement que, vraiment,
45:34 ceux qui mettent ces enfants dans la rue,
45:37 sûrement ne connaissent pas la douleur
45:41 de ceux qui n'ont pas d'enfants.
45:43 Merci.
45:44 Absolument. Merci beaucoup imam.
45:46 Et bien voilà, l'éducation, l'éducation,
45:48 encore les parents interpellés, interpellés.
45:51 Chers parents, il faut que nous passons à l'oeuvre.
45:54 D'accord, les enfants sont mis au monde.
45:56 À un certain moment, nous n'avons pas pu respecter
45:59 nos engagements vis-à-vis de ces enfants.
46:02 Maintenant que c'est sûr, ça peut encore se rattraper,
46:04 comme l'a dit l'imam.
46:06 On se retrouve encore le mardi prochain, incha'Allah,
46:08 dès 18h50.
46:11 Salaam alaikum wa rahmatullah.
46:13 Wa alaikum.
46:15 La télévision al-Bayan et Cheb Echad en Côte d'Ivoire
46:17 vous ont présenté les conseils du mardi.
46:19 ...

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