Les conseils du mardi
Thème : "Planter la bonne graine en nos enfants"
Présentation : Coach Mada Sangaré
Thème : "Planter la bonne graine en nos enfants"
Présentation : Coach Mada Sangaré
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ÉducationTranscription
00:00 Au zubillahim nachtan noorajim bissim la roh rahman noorahim
00:03 Allahou ma soli ala mawadin wa la li mawadin
00:05 koman solei talib rahima librahim
00:07 wa barik ala mawadin wa la li mawadin
00:09 koman barak talib rahima librahim
00:11 fil aala minina kamidin majid
00:13 Recevez la meilleure des salutations chez vous
00:16 Salaam alaikum wa rahmatullahi wa barakatuh
00:19 Que la paix et la miséricorde de Dieu soient avec nous et chez vous
00:23 Merci Seigneur de nous avoir permis encore d'avoir un autre mardi
00:26 et ce mardi nous permettra encore d'être à cette émission les conseils du mardi
00:31 une émission de conseils, une émission de sensibilisation, une émission d'écoute
00:36 Nous sommes ensemble pendant 50 bonnes minutes
00:39 soit sur votre téléviseur le 193 du Buki Canal
00:43 ou sur nos pages Facebook ou sur l'application mobile de la télévision albayenne
00:49 50 minutes à passer ensemble, à tout à l'heure
00:52 La télévision albayenne et Chez Bechad en Côte d'Ivoire vous présente
00:56 les conseils du mardi
00:58 [Musique]
01:28 Marcher souvent seul est signe de ne pas reconnaître ses propres valeurs
01:32 parce que celui qui reconnaît la valeur des autres c'est reconnaître sa propre valeur
01:36 c'est pour cela que j'ai toujours mes compagnons de conseils du mardi
01:40 Je suis avec Koche Baba, Koche Baba salam alaikum
01:43 Wa alaikum salam Koche Mada
01:45 Ah ben attends cette salutation
01:47 Wa alaikum salam Koche Mada
01:49 Ah ben c'est un honneur, moi aussi je partage l'honneur avec vous
01:52 Koche de vie verticale spécialisé en connaissance de soi
01:56 Mamine Ankono deso, c'est un plaisir de te voir, regarde comme tu rayonnes
01:59 tu m'as donné aussi envie de porter le basin aujourd'hui
02:01 Vraiment
02:02 Ben voilà, c'est une histoire de conseils du mardi basé
02:06 Basélic oui
02:08 Ben voilà, ensemble nous irons à la découverte du thème d'aujourd'hui
02:13 avec ce micro-trottoir
02:15 [Musique]
02:21 Bon je dirais pour moi que les paroles jouent un très grand rôle
02:25 Premièrement en favorisant l'éducation
02:30 C'est à dire en payant les coûts de leurs enfants
02:34 En... comment disons, achetant des livres
02:39 En suivant aussi de près leurs enfants
02:43 Voilà, pour moi il y a que les parents qui jouent un grand rôle dans l'éducation
02:49 Concernant l'éducation des enfants
02:52 On peut dire que les parents jouent un rôle fondamental
02:55 Voilà, un rôle fondamental
02:58 Parce que c'est eux qui suivent un peu les enfants
03:03 En payant leurs couloirités, en payant leurs fournitures et autres
03:09 Voilà
03:10 L'éducation a une base
03:13 Voilà, cette éducation a une base
03:15 Quand je parle de l'éducation a une base
03:17 Je parle de ces parents qui inculquent les enfants au niveau culturel
03:24 Voilà, au niveau culturel
03:27 Connaître en fait leurs origines
03:30 L'école est obligatoire pour tous
03:32 Donc il est inadmissible que l'enfant soit mis en dehors du système
03:38 Et donc l'école et la famille vont ensemble à faire son éducation
03:46 Traditionnellement on avait une éducation qui était confiée aux parents
03:51 Assez rigoureuse, les parents assez sévères
03:55 Je crois qu'avec l'évolution aujourd'hui, tout ce qu'on assiste, tout ce qu'on constate
04:01 L'évolution des hentiks et tout
04:03 On ne peut pas demander à nos enfants de se comporter comme il y a 15-20 ans en arrière
04:10 Donc il faut pouvoir faire, je peux dire, des jumelages et tout cela
04:17 Il faut dire que l'État fait tout déjà
04:20 Seulement c'est les parents qui doivent apporter le plus
04:26 Parce que aujourd'hui quand tu parcours presque toute l'étendue du territoire
04:32 Il y a des zones où les parents négligent l'éducation
04:37 Donc il faut franchement la sensibilisation
04:42 Un, la sensibilisation
04:44 Le deux, comment dirais-je, les structures d'accueil
04:48 L'État aussi doit, comment dirais-je, construire des structures d'accueil
04:53 Dans les Zamo, dans les villages
04:57 Avoir un enfant est une grâce de Dieu
05:00 Et avoir la grâce de Dieu est une bénédiction
05:03 Aujourd'hui on se rend compte que l'éducation d'un enfant dépend d'abord des parents
05:08 Les enfants sont devenus des fleurs
05:10 Et ces fleurs là, pour avoir les meilleures
05:13 Il faut vraiment planter les bonnes graines qu'il faut pour avoir les fleurs que nous souhaitions
05:18 C'est le thème d'aujourd'hui
05:20 Comment planter les bonnes graines à nos enfants
05:24 Et bien voilà, qui plante les bonnes graines ?
05:28 L'émission passée, l'imam nous disait
05:31 Depuis que l'enfant est dans le ventre de sa maman
05:34 Il faut savoir déjà que c'est une plante qui va naître
05:37 Il faut savoir planter la bonne graine
05:39 Et on nous dit qu'aujourd'hui l'État a fait ce qu'il pouvait
05:42 Et cela est comme aux enfants
05:44 Comme il s'agit d'enfants, Koti Baba vous permettrez que je me retourne vers Mamina
05:48 Mamina, comme je l'ai dit, une chose est de faire les enfants
05:53 Une chose est de réussir, de se mettre d'abord une bonne graine
05:58 Et de pouvoir mettre cette bleue fleur au monde
06:01 Est-ce que c'est le choix du partenaire pour avoir cette graine ?
06:04 C'est là où commence déjà la graine de l'enfant
06:07 Tout à l'heure on aura l'imam qui pourra mieux nous expliquer
06:09 Mais humainement, nous savons que le choix du partenaire est important
06:14 Pour pouvoir faire les enfants
06:16 Les moments doivent être choisis pour pouvoir faire les enfants
06:19 Où il faut demander à Dieu d'abord avant
06:22 Le genre d'enfant que tu souhaiteras avoir avant de le faire
06:25 Nous sommes tous croyants, nous essayons de fortifier notre foi tous les jours
06:30 Nous essayons de voir les hadiths du Pr Salallah
06:33 Est-ce qu'effectivement avant d'avoir ces enfants
06:37 Il est important de choisir son partenaire
06:39 Et de savoir à quel moment faire ses enfants
06:41 Bien sûr, Coach Mada, merci
06:43 Avant d'avoir un enfant c'est tout un processus
06:46 Choisir son partenaire, c'est choisir le cadre qu'on va offrir à l'enfant
06:50 C'est choisir un modèle pour l'enfant
06:53 C'est tellement primordial
06:56 Parce que le partenaire c'est lui qui va te soutenir dans ta vie de femme
07:00 C'est lui qui va te soutenir en tant qu'éducatrice
07:02 C'est lui qui va accompagner cet enfant
07:04 Et si c'est un mâle, vous savez que les enfants garçons ont pour modèle leur père
07:09 Et l'enfant deviendra ce qu'est son père ou ce qu'est sa mère
07:13 C'est très très important
07:14 En plus de cela, il faut demander à Dieu
07:17 De nous accorder une descendance musulmane et pieuse
07:20 Pour que nos paroles aient du sens
07:22 Il faut que les enfants puissent nous écouter
07:24 Il faut que ce qu'on dit soit quelque chose d'important
07:27 Soit important pour l'enfant
07:29 Il faut que nos paroles résonnent dans la tête de l'enfant
07:32 Parce que si tu es éprouvé par un enfant
07:35 Pour qui ta parole n'a aucune valeur
07:37 Ben ça tu es foutu
07:39 D'accord
07:40 Outre cela encore il y a le cadre dans lequel on évolue avec l'enfant
07:45 Il faut impliquer toute la famille
07:47 Seul on ne peut pas arriver à planter la bonne graine à l'enfant
07:51 Toute la famille doit contribuer
07:52 Ce n'est pas la famille nucléaire mais c'est la grande famille
07:55 Tout le monde
07:56 L'enfant copie plus qu'il n'entend
08:00 Parce que je dis toujours
08:01 Quand tu vois une petite fille
08:02 Quand sa mère est en train de se maquiller
08:04 Dès que tu lui poses le bâton de rouge à lèvres
08:05 Elle le prend et commence à le passer sur les lèvres
08:09 L'enfant regarde
08:10 Il photocopie plus qu'il n'écoute
08:13 Jusqu'à un certain âge
08:14 Moi je dirais, je ne suis pas experte
08:16 Mais je pense que jusqu'à 5 ans
08:18 L'enfant copie plus qu'il n'écoute
08:20 Donc il faut donner à l'enfant les bons exemples
08:22 Il faut donner à l'enfant un foyer paisible
08:25 Un foyer où règne le respect, l'amour et la considération les uns des autres
08:30 Pas forcément la richesse
08:32 Non pas la richesse
08:34 Katchou Baba, planter la bonne graine
08:37 Comment planter la bonne graine à ses enfants ?
08:40 Alors je voudrais déjà dire bravo à Mamine
08:43 Parce qu'elle a dit quelque chose d'extraordinaire
08:45 Vous voyez, pour planter la bonne graine à l'enfant
08:49 D'abord il faut savoir que l'enfant a des besoins
08:54 C'est ce qu'il faut définir
08:56 Il faut d'abord connaître le besoin de l'enfant
08:58 L'enfant a besoin de quoi au juste ?
09:01 Regardez, un enfant a besoin d'un certain nombre de choses
09:06 Premièrement, l'enfant a besoin de la présence de ses parents
09:10 La présence de son père, la présence de sa mère
09:13 C'est tellement important pour l'enfant
09:15 Quand je parle de la présence des parents
09:17 Je ne parle pas de vos 24 heures
09:18 Non, l'enfant n'a pas besoin de vos 24 heures
09:20 Mais l'enfant a besoin de savoir
09:22 Au moment où il a besoin de vous, vous êtes présent
09:25 Et ça c'est quelque chose de fondamental
09:27 Quand il a envie de parler, on veut l'écouter
09:29 Lorsqu'il a un examen
09:31 Ou on doit sanctionner l'enfant avec un diplôme
09:35 Par exemple, tu es là
09:37 L'enfant a besoin d'avoir un parent présent
09:40 Et non un parent absent
09:42 Un parent qui est présent physiquement
09:44 Mais qui est absent spirituellement
09:46 L'enfant est là et le parent est sur son portable
09:48 L'enfant est là et le parent est en train de regarder la télévision
09:51 L'enfant veut juste s'asseoir sur le pied de l'enfant
09:53 Mais quand tu veux parler, "ah, attends, après"
09:55 On dégage l'enfant
09:56 L'enfant a besoin de la présence du parent
09:58 Ça c'est la première chose
09:59 Deuxième chose dont l'enfant a besoin
10:00 L'enfant a besoin de la sécurité
10:02 Et quand on parle de la sécurité, on parle de trois choses
10:05 La première sécurité dont l'enfant a besoin
10:07 C'est la sécurité augmentaire
10:08 L'enfant a besoin d'avoir le minimum de nourriture qu'il faut
10:12 Pour son bien-être
10:13 On pourrait même dire l'essentiel
10:14 L'essentiel
10:15 Deuxième sécurité dont l'enfant a besoin
10:17 C'est la sécurité physique
10:18 L'enfant veut voir que son papa le protège
10:21 Que sa maman le protège
10:22 Troisième sécurité, c'est la sécurité physiologique
10:25 L'enfant veut voir, comme elle l'a dit
10:27 Un parent qui le galvanise
10:28 Un parent qui lui donne des mots positifs
10:31 Qui le valorise
10:32 Qui le valorise
10:33 Tu es le champion, tu es fort
10:35 Moi, je suis moi, par exemple
10:36 À qui on ne dit pas "tu es bête"
10:37 Tu es bête
10:38 Toi, tu as quel genre d'enfant ?
10:39 Un bébé, c'est un idiot, là
10:40 Un bébé, c'est un idiot, là, etc
10:41 L'enfant n'a pas besoin de ça
10:42 Psychologiquement, c'est une violence verbale
10:44 Que tu donnes à ton enfant
10:45 Et ça, c'est une mauvaise graine qu'on met à l'enfant
10:47 C'est une mauvaise graine qu'on donne aux enfants
10:49 Et en plus de cela, en dehors, par exemple, de la sécurité
10:52 L'enfant a besoin d'être valorisé, de la valeur
10:55 Et la semaine dernière, nous avons parlé de la valeur
10:58 N'est-ce pas ?
10:59 Et ça, c'est quelque chose de très, très, très important
11:02 L'enfant a besoin d'être valorisé
11:04 Et une fois qu'on met de la valeur
11:06 Et elle a cité des valeurs
11:08 Le respect, la discipline, l'union
11:11 Le travail
11:13 Ces valeurs-là, lorsqu'on incarne cela dans les enfants
11:16 Et que nous-mêmes, elle l'a dit
11:18 Nous-mêmes, nous sommes le modèle de l'enfant
11:20 C'est pourquoi, moi, je dis que l'enfant a besoin de trois principales choses
11:25 Valeur, sécurité, modèle
11:27 Quand toi-même, tu es le modèle de ton enfant
11:29 L'enfant est sûr d'aller de l'avant
11:32 Et c'est très important quand l'enfant dit
11:33 Mon père ou ma mère, c'est mon idole
11:35 C'est mon idole
11:36 Je me retourne vers toi, Mamina
11:38 Souvent, quand ta petite fille te dit
11:41 Papa, il est venu, pourquoi tu n'as pas fait le bisou aujourd'hui ?
11:44 C'est une bonne graine ?
11:45 Parce qu'elle a l'habitude de te voir aller vers papa
11:48 Parce qu'on sait que tu es fâchée
11:49 Tu es là automatiquement, l'enfant peut-être ne sait pas que tu es fâchée
11:52 Mais quand il arrive et dit
11:53 Papa, viens ici
11:54 Quand son papa dit "y a quoi ?"
11:56 "Maman, elle n'a pas fait le bisou"
11:58 Est-ce que ça, c'est une bonne graine ?
11:59 Oui, c'est une bonne graine
12:00 On a sémé en l'enfant la graine de l'amour
12:03 On a sémé en l'enfant le bonheur
12:06 Donc cet enfant ne peut pas comprendre qu'on soit fâché
12:08 Au point de ne pas se faire les bisous
12:10 Et là, j'interpelle les parents
12:12 Arrêtez de vous bagarrer devant les enfants
12:14 On peut être fâché
12:15 Mais on se retrouve dans nos quatre mues
12:18 Devant les enfants, on continue de leur donner l'image qu'ils ont l'habitude de voir
12:23 L'image qui les sécurise et qui les met en confiance
12:26 Parce qu'un enfant qui est en confiance, qui se sent sécurisé
12:29 C'est un enfant qui est fort
12:30 C'est un enfant qui affronte la vie sans avoir peur de quelque chose
12:33 Et nous les mamans, il faut qu'on sache que nos enfants sont nos mous
12:37 Nous sommes les modèles de nos enfants
12:39 Quand ton enfant a l'habitude de te voir assis devant le télé-novela
12:42 Assis devant Zimagic du matin jusqu'au soir
12:45 Et tu dis à cet enfant que c'est le travail qui libère l'homme
12:48 Tu veux qu'il comprenne quoi ?
12:50 Quand tu n'es pas libéré, est-ce que tu travailles ?
12:52 Tu es assis devant Zimagic
12:54 Toi, tu es emprisonné par la télévision
12:56 En train de zapper toute la journée
12:57 Et toi, tu me dis
12:58 Mon premier mari, ça doit être le travail
13:01 Mais puisque mon modèle, c'est toi
13:03 Il n'y a pas de problème
13:04 Moi aussi, je vais chercher un mari
13:06 Où je vais m'asseoir au salon
13:07 Je vais m'asseoir devant la télé
13:09 Avec un grand fauteuil
13:10 Je mange et je m'assois devant la télé
13:12 Et moi aussi, je suis libéré
13:13 Et puis on va s'asseoir pour sortir le genre de phrase
13:15 Je n'envie personne
13:16 Non, moi je ne regarde personne pour faire
13:18 Mais il faut envier la réussite des gens
13:21 Pas envier dans le sens négatif
13:23 Mais il faut envier dans le but de faire comme ces personnes
13:27 Tout être humain a besoin d'un modèle
13:29 Que ce soit nos parents, que ce soit une personne extérieure
13:31 Mais en plus de nos parents, on a d'autres modèles
13:34 On a des modèles de vie
13:35 Il y a des personnes, quand tu les vois, tu te dis
13:37 Waouh, j'aimerais faire comme cette personne
13:39 Combien de jeunes femmes aujourd'hui
13:41 Encochent Madame pour modèle ?
13:43 Pourquoi elles l'ont comme modèle ?
13:44 Parce qu'elles savent que cette dame-là
13:46 Elle se réveille le matin, à la première heure
13:48 Elle se couche à la dernière heure
13:50 Elle travaille, elle donne de son temps
13:52 De son énergie
13:53 A éduquer toute une génération
13:55 A impacter toute une génération
13:57 Et c'est important
13:58 Parce que les enfants de Conch Mada ont besoin d'un autre modèle
14:00 Merci pour les hélos
14:02 Et le temps de revenir avec cette pause publicitaire
14:05 [Musique]
14:14 Vous perdez des cheveux ?
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14:56 [Musique]
15:06 Chers téléspectateurs, merci de nous suivre.
15:09 Vous pouvez nous appeler au 27 24 33 03 42
15:13 27 24 33 03 42
15:17 Ah Seigneur, si avoir un enfant est une miséricorde, chers parents,
15:21 pourquoi ne nous battons pas pour mériter cette miséricorde ?
15:24 - Korti Baba, vous pensez qu'un père qui rentre,
15:27 qui se soucie, qui vient, qui demande aux enfants
15:30 "Vous avez bien mangé ?"
15:31 Non, j'attends manger à table d'abord.
15:33 Un père qui se bat pour rentrer à temps,
15:35 pour manger à table, laisse ses enfants, juste pour habituer l'enfant
15:38 à tenir la cuillère, à manger correctement,
15:40 à ne pas manger auprès des autres,
15:42 à ne pas lever les yeux quand on mange,
15:44 parce que très souvent on dit quand on est ensemble,
15:46 c'est en ce moment là qu'on a le temps de savoir
15:48 celui-là est malade, celui-là ne se comporte pas bien,
15:50 celui-là est taquin, celui-là est gênant.
15:52 Est-ce que ça aussi c'est une bonne graine ?
15:53 - Bien évidemment, parce que, d'ailleurs,
15:56 c'est ce qui est frappant, parce que
15:58 lorsque vous travaillez en équipe,
16:01 quand vous mangez en équipe, en famille,
16:04 ça montre vraiment l'amour entre le père et les enfants
16:07 et l'enfant a le temps de copier son père.
16:10 Mais ce que je voudrais, là où je voudrais vraiment bondir,
16:13 c'est que nous sommes en train de parler de
16:15 sémer la bonne graine aux enfants.
16:17 Mais pour sémer une graine, il faut des outils.
16:19 Et les outils qu'il faut pour pouvoir sémer cette bonne graine-là,
16:22 il y en a deux.
16:24 Le premier outil qu'il faut utiliser pour sémer la bonne graine,
16:27 c'est la communication.
16:29 Il faut être une personne qui communique bien avec les enfants.
16:32 - C'est-à-dire qu'il faut beaucoup parler avec les enfants.
16:34 - Il faut beaucoup parler avec les enfants.
16:35 Et la meilleure manière de communiquer avec son enfant,
16:37 ce n'est pas de rester debout et puis de lui parler.
16:42 Quand l'enfant veut te parler, si l'enfant est un peu petit,
16:46 il faut t'abaisser et puis tu discutes avec ton enfant.
16:49 Il a cette liberté de discuter, de parler véritablement.
16:55 - Il a cette sensation de voir qu'on s'intéresse à lui.
16:57 - Voilà, à s'intéresser à l'enfant.
16:58 - On vient même à sa hauteur pour parler avec lui.
17:00 Il est rassuré.
17:01 - C'est vraiment important.
17:02 Deuxième élément qui est vraiment fondamental, c'est l'action.
17:05 Parce qu'un enfant, il apprend vite par action que par parole.
17:10 Et moi, j'ai des anecdotes qui peuvent peut-être être cas d'école.
17:15 Je prends le cas de mon père
17:17 qui, lorsqu'on était encore enfant, on a eu à se bagarrer.
17:21 Et notre papa voulait nous apprendre à être dans l'union, dans l'unité.
17:28 Et il nous envoie deux balais et il nous appelle tous,
17:31 mes petits frères, mes grands frères et moi.
17:33 Et il nous dit, il prend un balai et il le coupe et puis il jette les brindilles.
17:37 Il demande à chacun de prendre des brindilles du balai et de les casser.
17:40 Et chacun, nous avons pris les brindilles, on a tout brisé,
17:42 chaque brindille, on les a brisées.
17:44 Il dit, c'est fini? Il dit oui.
17:45 Il dit, prenez, jetez ça dans la poubelle.
17:48 On jette les brindilles du balai dans la poubelle.
17:50 Il dit, bon d'accord. L'autre balai qui est là, on l'a attaché, ils sont ensemble, ils sont unis.
17:55 Que chacun vienne casser le balai unis.
17:59 Moi, je l'ai fait, j'ai échoué.
18:01 Mon aîné l'a fait, il a échoué.
18:04 Tout le monde est venu passer, chacun a échoué.
18:06 Nous sommes venus en groupe pour pouvoir casser ce balai, on n'a pas pu.
18:10 Ça veut dire que quand le mur est bien scindé, il ne peut pas se fissurer.
18:13 Mon père me dit, mes enfants, voyez-vous, soyez comme un balai.
18:17 Si vous êtes comme ça, soudés ensemble, personne ne pourra vous briser.
18:23 Et puis d'ailleurs, vous pourrez bien nettoyer n'importe quelle mauvaise graine qui vient,
18:27 vous pourrez la nettoyer dans votre corps, dans votre intérieur, quand vous êtes soudés.
18:32 Or, si vous êtes seuls comme des brindilles de balai, les gens vous briseront.
18:36 C'est comme un loup, quand vous êtes seul, le loup vous avale rapidement.
18:39 Vous voyez, ça veut dire qu'il n'a pas eu besoin de dire, non, soyez unis, non, faites ceci, non, faites ça.
18:45 Il est parti par ses moules.
18:46 Comme ils étaient sages nos parents d'avant.
18:48 Effectivement.
18:49 Comme ils étaient sages.
18:50 Ils étaient sages.
18:51 Effectivement.
18:52 Vous avez remarqué qu'il y a un adage qui dit Andula, que les pintades regardent dans la nuque les premiers.
18:59 Ça veut dire que quand le premier a réussi, on considère que les derniers enfants doivent fortement réussir.
19:04 Et puis effectivement, quand on arrive à semer de la très bonne graine aux premiers, les premiers s'occupent de semer,
19:10 de contaminer les autres qui viennent après.
19:13 Effectivement.
19:14 Parce qu'au-delà des parents, les enfants se regardent.
19:17 Le premier enfant est un enfant stratégique.
19:20 C'est un enfant sur lequel on doit miser beaucoup.
19:24 Parce que c'est cet enfant-là qui va vous aider à 80% à éduquer ses petits frères.
19:30 Dans toutes les fratries, on remarque que quand le premier est un gâchis, c'est difficile de rattraper le reste.
19:37 Il faut vraiment s'appuyer sur le premier.
19:40 Au-delà de ça, comme quoi tu m'as bien dit, il faut que les parents aient un moment avec les enfants ensemble.
19:45 Mais il faut qu'on s'arrange à avoir des moments privilégiés avec chaque enfant.
19:50 Parce que les besoins des enfants ne sont pas les mêmes.
19:52 Ils ne sont pas pareils.
19:53 Il y a des enfants qui ont besoin de beaucoup de tendresse et de beaucoup d'amour pour avoir confiance en eux.
19:58 Comme il y a des enfants qui sont déjà tout confiants, ils sont très autonomes, il faut juste un petit accompagnement.
20:04 Mais pour pouvoir déceler tout cela, il faut avoir des moments privilégiés avec les enfants.
20:09 Pouvoir parler avec les enfants, pouvoir se rapprocher des enfants,
20:13 pour pouvoir faire une complicité avec les enfants pour avoir un bon résultat.
20:17 Donc, Coach Baba, il est important souvent de poser la question à ses propres enfants,
20:20 qu'est-ce que tu penses de moi?
20:22 Parce que ce qu'ils diront, prouvera si la graine a été bien sémée ou pas, n'est-ce pas?
20:26 Je me suis mis à cet exercice et un bon jour, j'ai reçu quand même des phrases.
20:31 Papa, je trouve quand même que tu es un bon papa, mais quand tu es fâché, c'est ça qui nous fait peur.
20:41 Il faut que je m'énerve, quand vous ne faites pas des choses qui sont bien.
20:46 Papa, on trouve que tu nous accompagnes, j'aime les jeux, on aime tes contes.
20:52 Parce que je fais l'effort de reproduire ce que m'a enseigné mon père.
20:57 Vous voyez, moi j'aime vraiment que les parents comprennent que la meilleure manière d'éduquer les enfants,
21:03 en plus de la parole et de la communication, c'est bon que les parents posent des actions.
21:08 Je vais vous raconter quelque chose. J'ai été édifié, ici même à Albayane.
21:13 Il s'agissait de l'imam Sisi Djigba, lors d'une prière.
21:18 Et l'imam, il n'était pas lui l'imam, il y avait un autre qui devait être l'imam.
21:24 Mais nous tous, moins âgés que lui, on était arrêtés, n'est-ce pas?
21:28 Et puis, on était là, on attendait l'imam.
21:31 Et quand il est venu, il a trouvé que le tapis de prière de l'imam n'était pas bien mis.
21:36 Et qu'il y avait de la poussière.
21:38 Ce sage homme, quand on parle de l'imam Sisi Djigba, on te parle d'une soumité en islam.
21:44 Ce sage homme vient, il ne nous dit absolument rien.
21:48 Il s'accroupit, il prend le tapis, il dépoussière le tapis, il place bien le tapis.
21:54 Et puis il demande à l'imam, bismillah.
21:57 Imaginez-vous, est-ce qu'il a besoin de me dire, moi encore, prochainement, ton guide là.
22:04 Quand il vient, il faut regarder son tapis.
22:06 Il faut t'assurer que c'est bien fait.
22:08 Vous voyez, éduquer par l'action est quelque chose de formidable.
22:11 Au passage, je voudrais vraiment saluer ce grand maître.
22:14 Il nous a éduqués. Personnellement, je sais que des personnes qui étaient arrêtées ce jour.
22:18 Peut-être d'autres n'ont pas fait attention.
22:20 Et quand je vois son âge, je me suis dit, je me suis giflé en fait.
22:26 Mais toi, comment est-ce que tu peux agir comme ça?
22:29 Ton père, regarde ce qu'il a pu voir.
22:32 Il faut dire qu'à la maison, on n'a pas besoin de se plaindre tout le temps.
22:36 C'est comme quand un homme rentre à la maison, il voit les désordres, il n'a pas besoin de se plaindre.
22:39 Il prend tout, il commence à ranger.
22:42 Il dérange en même temps les enfants, il dérange en même temps Madame.
22:45 En fait, il est en train d'apprendre à sa progéniture que soi-même, on peut se rendre utile.
22:51 On n'a pas toujours besoin de montrer son autorité aux autres.
22:54 Parce que montrer son autorité de la mauvaise manière peut être une mauvaise graine qu'on plante à un enfant.
22:59 Comme j'ai dit, coach Mada, les enfants copient les gestes.
23:04 Les enfants copient plus qu'ils n'entendent.
23:07 Il est très souvent important qu'on mette la main à la patte pour inculquer aux enfants la bonne éducation.
23:14 Vous savez coach, nous on a une tradition, quand on finit de faire la prière,
23:19 chacun vient s'agenouiller pour dire à notre mari,
23:24 "Allah m'a amené" pour qu'il fasse des doigts individuels pour chacun.
23:28 Mais la petite de deux ans, elle n'avait pas encore deux ans, elle n'avait que un an et demi,
23:32 elle aussi, elle vient, elle met ses tout petits genoux là, elle s'accroupit et elle dit bonjour.
23:37 Et quand quelqu'un vient à la maison, elle se sent obligée d'accroupir ses tout petits genoux pour saluer.
23:43 Parce que c'est ce qu'elle a vu faire.
23:45 Quand on finit de manger, les enfants viennent s'accroupir pour saluer les mamans.
23:49 Les mamans vont saluer le père et les enfants copient.
23:52 En fait c'est l'exemple qu'on donne aux enfants.
23:54 Et quand on se lève un matin et puis aujourd'hui on met la patte au grand ménage,
23:58 mais tout le monde se met à la tâche.
24:00 On ne dit pas que c'est la nounou qui doit faire.
24:02 Effectivement, moi c'est arrivé.
24:03 Les enfants ils savent, je me lève un matin, je commence à tout ranger, je prends le balai,
24:07 tout le monde court après moi, "non maman laisse, maman laisse, maman laisse".
24:10 Un jour je suis assise comme ça et je disais, ma fille vient me trouver, elle me dit "mais tu es triste ?"
24:18 Je dis oui. Je dis en fait je suis fatiguée.
24:22 Je commençais fatiguée, je travaillais trop.
24:24 Elle me dit "tu sais quoi maman, si j'avais juste les 1% de la valeur que tu as, j'essayerais la femme la plus heureuse".
24:32 Mais automatiquement elle m'a boostée.
24:36 J'ai compris qu'en fait je n'avais pas à me plaindre.
24:38 Et la petite importance elle a tenu pour dire "maman, chaque instant, dis Alhamdoulilah Yorabil Alamin".
24:44 Tu ne peux pas savoir combien de fois nos amis t'aimeraient avoir comme maman.
24:49 Vous voyez, effectivement il y a des gestes quand on pose à la maison,
24:53 souvent c'est les enfants même qui nous ramènent à l'ordre.
24:56 Donc il faut faire présentation.
24:58 Les gestes que nous posons à la maison sont source de bonnes graines.
25:01 C'est la meilleure manière même de planter, de sémer la bonne graine aux enfants.
25:07 Vraiment agir, agir, agir.
25:10 Vous voyez, aujourd'hui ça sera pour moi des cas d'anecdotes.
25:15 Et puis il faut avoir ce grand respect pour vos enfants.
25:19 Moi je dis l'enfant est un don de Dieu.
25:21 Dieu nous a donné l'enfant, peut-être il nous a confié cet enfant en nous disant
25:27 parce qu'il pense que nous sommes capables de modéler cet enfant pour qu'il soit un homme demain
25:33 ou une femme demain.
25:35 Et quand tu as un enfant devant toi, il faut faire présentation à tout ce que ton enfant te dit.
25:41 Il ne faut pas croire que c'est seulement un enfant.
25:43 Non, il faut écouter ton enfant.
25:45 Et puis il faut parfois accepter de ne pas humilier ton enfant.
25:50 Ce n'est pas parce que c'est un enfant et qu'il est parmi ses enfants que tu vas le rabougriller comme ça.
25:55 Tu vas le vilipender comme ça.
25:58 C'est-à-dire lui apprendre qu'on peut se traiter comme ça aussi avec les gens.
26:02 Moi je me rappelle, j'avais fait un dégât quand j'étais encore très jeune.
26:05 J'avais fait un dégât à la maison.
26:07 Et puis je savais que ce dégât-là, bon, c'était la chicotte.
26:11 Mais comme j'aimais le football, je partais jouer au football.
26:14 Et puis mon père est venu voir le dégât tellement qu'il était énervé.
26:19 Il voulait aller me frapper.
26:21 Et là, arrivé, il me trouve au stade. Je suis en train de jouer.
26:25 Et puis il me regarde.
26:27 Il retourne à la maison.
26:29 Quand j'ai regardé le regard de mon père, il ne m'a pas insulté.
26:31 J'étais tellement content.
26:33 Et pour me retourner, j'appelle tous mes amis qui jouaient au foot avec moi.
26:38 Je dis "allons-y, on ne demande pas de pardon, papa".
26:40 Parce que je sais que tu battais.
26:42 Et là, tous les amis sont partis.
26:44 Je me rappelle, on était sur le ciment.
26:46 Et nous, tous on s'est ingénués pour demander pardon au papa.
26:48 Et il m'a dit "pourquoi vais-je te frapper encore si tous ces enfants me demandent pardon?"
26:53 Bonjour, mon frère.
26:55 Vous allez bien, mon frère?
26:57 Oui, très bien.
26:59 Vous nous suivez.
27:01 Le thème d'aujourd'hui, c'est comment planter la bonne graine à son enfant.
27:05 Ok.
27:07 Bon, moi, je...
27:09 Je souhaiterais que, souvent,
27:12 on revienne à la maison.
27:15 Et que les enfants, ils soient bien.
27:17 Et que les enfants soient bien.
27:19 Je souhaiterais que, souvent,
27:21 on revienne à l'ancienne éducation.
27:25 Pas tous, mais quelques-uns.
27:27 Avant, nos parents,
27:29 quand l'enfant sortait,
27:33 il faisait des dégâts.
27:35 Il y a un autre qui était pélé.
27:38 Quand il a fait ça, souvent, il peut aller pêcher du côté.
27:41 Mais aujourd'hui,
27:43 il voit un enfant, quelqu'un de très très haut,
27:46 il peut le frapper.
27:48 Tu prends l'exemple d'un mocatieux.
27:51 Quand je ne suis pas au travail,
27:53 je suis assis à l'encre.
27:55 Et tu vois les enfants,
27:57 ils font des décoloris.
27:59 Bon, quand tu parles,
28:01 ses parents sortent,
28:03 ils disent non, non, non,
28:05 ce n'est pas à toi d'éduquer mon enfant.
28:07 L'enfant, en fait, c'est pas bien.
28:09 Donc, ce n'est pas...
28:11 Nous, les parents, on peut éduquer,
28:13 mais ce n'est pas seulement...
28:15 On ne peut pas éduquer parce que,
28:17 quand tu es dehors,
28:19 tu laisses les enfants tous,
28:21 pour que tu éduques l'enfant qui est dehors,
28:23 qui n'est pas bon,
28:25 tu le fais aussi.
28:27 Même t'être pélé, ne fais pas ça.
28:29 Même si tu peux même prendre,
28:31 ne fais pas ça.
28:33 D'accord.
28:35 Quand il vient à la maison,
28:37 et que toi, tu sois en train de te plaindre,
28:39 pourquoi est-ce que tu as frappé mon enfant?
28:41 Alors, tu éduques l'enfant qui est en dehors,
28:43 tu ne le fais pas.
28:45 Quand tu les plaindres,
28:47 elles sont bien à pied,
28:49 mais c'est dans le taxi,
28:51 elles se changent.
28:53 Merci.
28:55 Merci, monsieur.
28:57 Merci beaucoup.
28:59 Merci de nous appeler et de continuer de nous suivre.
29:01 Effectivement, comme le disait le monsieur tout à l'heure,
29:03 un jour, je suis allée à du passage,
29:05 je vois deux jeunes filles en train de se battre,
29:07 et puis je vois deux grandes personnes,
29:09 comme des parents, qui dépassent les enfants.
29:11 On les dépasse.
29:13 Je suis obligée de garer ma voiture.
29:15 Je descends, et il y a une dame qui me dit
29:17 "Ah, c'est vous, mes tantes, là-bas, les enfants,
29:19 ils ne sont pas polis, vous faites tomber."
29:21 Et quand j'arrive, je sépare les filles,
29:23 et l'autre est tellement fâchée,
29:25 je lui ai dit "Tu sais que tu es tellement belle,
29:27 rien comme tu es belle quand tu es fâchée,
29:29 mais je sais que si tu t'étais calme, tu serais encore plus belle."
29:31 Elle s'est arrêtée, puis elle a commencé
29:33 à pleurer à flot.
29:35 Et l'autre, au loin, je les ai appelées.
29:37 Quand j'ai fini de parler avec eux, après, ils se sont salués,
29:39 et j'arrive devant la dame, elle m'a dit
29:41 "Ah, merci, hein?"
29:43 Vous voyez un peu, comme le monsieur l'a dit tout à l'heure,
29:45 mais dès le moment, on pense que
29:47 comme ce n'est pas mon enfant,
29:49 je n'ai pas le droit d'intervenir, mais les gens ont raison.
29:51 Parce que souvent, quand tu interviens, on vient te rappeler
29:53 que ce n'est pas toi qui as...
29:55 Même entre nous, les frères et soeurs,
29:57 quand ta soeur envoie ou son frère envoie
29:59 son enfant en vacances chez toi,
30:01 qu'il ait un vilain caractère,
30:03 pour ne pas qu'il contamine tes enfants pendant les deux mois de vacances,
30:05 quand tu essaies de redresser l'enfant,
30:07 mais quand il s'appelle, sa maman vient me chercher,
30:09 parce qu'ici, on m'est maltraitée.
30:11 Tu vois ta soeur venir?
30:13 Avant, on nous disait "Tu as dit quoi?
30:15 Que tu es maltraitée là-bas, tu vas faire de l'année scolaire là-bas cette année."
30:17 C'est comme ça.
30:19 Elle est plus ta maman que moi.
30:21 Ou bien quand tu es fâchée avec ton enfant,
30:23 au lieu d'aller ailleurs, cours pour aller chez ta soeur.
30:25 Juste pour rappeler que c'est la même famille.
30:27 C'est réel.
30:29 D'ailleurs, la semaine dernière,
30:31 si vous vous rappelez, nous avons parlé de l'individualisme.
30:33 Aujourd'hui, c'est réel.
30:35 C'est ça.
30:37 Chacun dit pour moi.
30:39 Si pour toi, tu veux seulement t'occuper de ton enfant,
30:41 et les autres, si les autres ne peuvent pas...
30:43 Vous savez pourquoi la société aujourd'hui
30:45 tourne le dos aux enfants?
30:47 Si vous aussi, ce jour,
30:49 vous aviez tourné le dos à ces enfants,
30:51 est-ce que c'est bien?
30:53 On se confond dans des phrases
30:55 qui ne nous évoluent pas.
30:57 "Elle ne t'aime pas parce qu'elle ne t'aime pas son enfant."
30:59 "Elle te maltraite parce que..."
31:01 Mais quand tu commences à dire à un enfant
31:03 qu'il est duc, qu'il ne l'aime pas, qu'il lui fait du mal,
31:05 comment veux-tu que ce que la personne
31:07 va lui donner comme enseignement,
31:09 ça puisse rester?
31:11 C'est pas possible.
31:13 Aujourd'hui, encore, voilà, c'est tellement court.
31:15 Quand c'est bien dit, c'est court.
31:17 L'émission, oui.
31:19 On va passer à cette pause publicitaire.
31:21 Coach Baba, avant cette pause publicitaire,
31:23 je vous dis encore merci.
31:25 Que serais-je le conseil du mardi sans vous?
31:27 On se retrouve encore mardi prochain
31:29 à la même heure, inch'Allah.
31:31 Merci beaucoup d'être passés.
31:33 Et après cette pause publicitaire,
31:35 nous revenons encore au studio.
31:37 ...
31:47 ...
31:49 ...
32:17 ...
32:29 ...
32:39 Vous suivez "Le Conseil du mardi",
32:41 cette émission qui passe tous les mardis
32:43 à partir de 18h50.
32:45 Tout à l'heure,
32:47 la vie de notre imam.
32:49 ...
32:55 C'est toujours un plaisir pour moi
32:57 d'avoir un homme de Dieu,
32:59 un homme, un grand guide spirituel
33:01 pour nous expliquer les choses exactement.
33:03 La semaine passée, l'imam nous disait
33:05 que l'enfance est depuis le ventre
33:07 de sa maman. Et aujourd'hui,
33:09 on nous parle de la bonne graine.
33:11 Salam alaykoum, imam Kouyati.
33:13 ...
33:15 Ça serait un plaisir pour nous
33:17 et ses téléspectateurs de savoir
33:19 la bonne graine c'est à quel moment.
33:21 Le choix du partenaire, au moment
33:23 où les conjoints se rapprochent
33:25 l'un de l'autre, au moment de la grossesse
33:27 ou au moment de la naissance.
33:29 Nous vous prions de bien vouloir
33:31 nous éclairer sur cela. Comment créer
33:33 la bonne graine chez son enfant?
33:35 ...
33:37 ...
33:39 Que le Seigneur soit loué.
33:41 Si vous vous rappelez bien, la dernière fois, nous avons parlé de préparer même la venue de l'enfant.
33:48 Et parce que l'enfant c'était un don. Dieu donne cela à qui il veut.
33:55 Mais en même temps qu'il nous donne cet enfant, il nous demande aussi de prendre des responsabilités.
34:01 Donc s'aimer, comme vous le dites, la bonne graine, comment je pourrais dire même,
34:08 le choix, comme tout à l'heure ça a été dit, de votre épouse ou de votre conjoint ou de votre conjoint.
34:15 Parce que le prophète a dit, mariez-vous dans des bonnes familles car le mauvais comportement est héréditaire.
34:22 Mariez-vous dans des bonnes familles.
34:25 Donc dans une famille où chaque jour, monsieur frappe madame, ou madame frappe monsieur,
34:31 ou bien il n'y a pas de respect ou il n'y a pas d'éducation, évitez d'aller là-bas.
34:37 Et sans oublier la bénédiction que nous faisons pour les enfants.
34:41 Mais au-delà de cela aussi, je tiens à le signaler, la meilleure des éducations pour un enfant,
34:48 c'est l'éducation de l'exemple. Il faut que votre enfant puisse vous prendre un exemple.
34:57 Vous rappelez quand le prophète a dit, ne faites pas de vos maisons des cimetières.
35:03 Vous devez s'en ignorer qu'on ne prie pas dans un cimetière. Une prière obligatoire en tout cas.
35:10 Et dites-donc, n'en faites pas de vos maisons un cimetière parce que si vous ne priez pas dans votre maison
35:15 et que vous priez seulement à la mosquée, comment l'enfant va savoir comment on prie ?
35:20 Il faut prier avec l'enfant. Mais au-delà de cela, il faut même écouter l'enfant de la manière qu'il parle.
35:28 On ne dit pas comme ça, on dit comme ça. On ne fait pas comme ça, c'est comme ça qu'on fait.
35:34 Quand on se réveille, on va dire bonjour à tout le monde. Il faut remercier Dieu. Voilà ce qu'il faut faire.
35:42 Il faut toujours être en constant contact avec ton enfant. Parce que c'est ce que vous dites à votre enfant
35:49 que l'enfant n'oubliera pas. Parce qu'il y a ces choses, il y a ces sens, ça peut être des sens olfatifs,
35:55 ça peut être des sens chichiques, que l'enfant à partir de cela capte des choses et n'oublie pas.
36:02 Combien de fois nous sommes passés devant une cour et nous avons eu la senteur d'une source
36:07 et automatiquement nous nous sommes rappelés de notre maman. Oui, oui. Donc n'oubliez pas que l'enfant garde tout cela.
36:15 Tout ce que vous dites à l'enfant. Ne rends pas le mal par le mal. Fais le bien. Fais la prière à l'heure.
36:22 Sache que tu dois te réveiller avant que le coq ne chante. Car ceux qui se lèvent après que le coq ait chanté
36:29 n'auront pas la grâce de Dieu. Tous ces enseignements, vous devez apporter à l'enfant.
36:34 Mais le prophète va dire un certain nombre de choses pour parfaire l'éducation. Il va dire apprenez à vos enfants la prière.
36:42 Il va dire apprenez à lire à vos enfants. Parce que donner l'éducation à un enfant, vous avez tout donné à l'enfant.
36:51 Il pourra distinguer le bien du mal s'il est sachant. Mais s'il est illiteré, il ne fera que suivre la masse.
37:00 Et la masse n'est pas toujours source de vérité. Alors il dira aussi, il dit ces enfants là sont des dépôts auprès de vous.
37:13 Veiller sur ces enfants là est une adoration. Tant que le père n'a pas compris que causer avec son enfant, c'est comme s'il était en train de faire la tawaf autour de la cave.
37:26 Prendre son enfant dans sa main, c'est ce qui s'est passé avec le Bédouin. Quand il a vu le prophète prendre l'enfant avec affection
37:33 et porter l'enfant sur sa poitrine et faire une bise à l'enfant, il a dit oh prophète nous ne faisons pas cela.
37:41 Cela ne fait pas partie de notre culture. Et le prophète dit que puis-je moi, le prophète Mohamed s.a.w. faire pour toi le jour de la résurrection
37:50 si tu as ôté de ton cœur la miséricorde. En un mot, le fait de ne pas avoir cette miséricorde là, le prophète dit qu'il ne pourra rien faire pour ce Bédouin.
38:01 Il faut faire présentation. Et au-delà, n'est-ce pas, de ces actes là, il faut savoir aussi que souvent nous pouvons poser des actions
38:15 qui vont mettre à mal à jamais l'amour que notre enfant nous porte. Parce que les enfants n'oublient pas.
38:22 Une personne qui donne des friandises aux enfants, dès qu'il est là, tous les enfants sont sortis. Moi où je prends mon pain, la dernière fois j'étais là
38:34 et les enfants étaient attroupés. Et je les ai demandé à quoi, qu'est-ce qui se passe. On dit non le tonton qui paye du lait avec du pain pour nous n'est pas encore venu.
38:43 Et pour cela, tout l'avenir lui était rempli d'enfants. Vous voyez, ça c'est l'enfant des autres qui l'aime autant.
38:51 Imaginez alors l'enfant qui vous cohabite avec lui, quand l'enfant sait que vous l'aimez.
38:56 J'imagine quand ce dernier décède, les enfants ne savent pas, ils auront à l'attendre pendant toute la journée. Ce jour là, je suis sûre que Dieu lui-même, il aura pitié de ses enfants.
39:05 Vraiment, vraiment, vraiment que Dieu donne longue vie à cette personne. Je veux dire que les enfants reçoivent tout ce que vous les amenez.
39:14 Ils sont comme des disdus, comme Hadja disait tout à l'heure. Ils en résistent tout. Donc il faut faire très attention. Il faut savoir comment parler à l'enfant.
39:22 Même quand l'enfant est malade, le fait d'aller payer l'américainement pour l'enfant ne fera pas que l'enfant se sente aimé.
39:33 Le fait de passer, de le toucher, de le prendre dans sa main.
39:36 Comment tu vas ? Tu vas bien ? Tu veux manger quoi ?
39:38 Tout ça montre que l'enfant... Il y a des enfants même qui restent au lit tant que leur papa ne vienne pas.
39:44 Il est malade, ça va un peu, mais tant que papa ne vient pas, il dit "comment ça va ?" Là, il sait qu'il est important. Il a une place dans la famille.
39:53 Et très souvent, comme je le disais avant d'ouvrir cette parenthèse, c'était qu'il faut faire très attention. Les enfants n'oublient jamais.
40:02 Quand vous montrez à votre enfant qu'il n'est pas l'objet de votre amour, ou bien des paroles méchantes sortent, l'enfant garde cela.
40:12 Et quand il grandit, on dit "non, mon enfant, il ne m'aime pas".
40:14 Il ne m'aime pas. Non, non, non.
40:16 Il ne s'occupe pas de moi.
40:17 Mais c'est parce que vous avez dit des choses. Je ne vais pas citer de cas, mais quand l'enfant est là, et la mère est fâchée contre le père,
40:26 c'est le premier enfant qui est un enfant, le deuxième, ça, je me suis débrouillé dehors là-bas.
40:32 Et quand l'enfant entend cela, chaque fois que le père le regarde d'une manière, il ne voit pas le regard du père.
40:41 Il se rappelle de ce qui a été dit. C'est parce que je ne suis pas...
40:45 Absolument, oui, c'est ça.
40:47 Il faut faire très attention. L'environnement de l'enfant doit être protégé.
40:51 Et surtout, le professeur Assam nous enseigne d'amener ses enfants à faire ce que nous faisons.
40:57 La prière, etc. Je vais vous donner un exemple.
41:00 Il n'y a pas longtemps, on a fait un examen.
41:04 Et comme je l'ai dit, j'ai été enseignant.
41:08 Tous les enfants étaient à l'heure.
41:10 Parce que depuis 4 heures du matin, on a réveillé l'enfant.
41:15 On l'a lavé, on l'a habillé. On était à l'école 2 heures même avant l'ouverture de l'école.
41:21 Pour un examen. Ce n'est pas ça.
41:23 Mais au-delà de cet examen, ce que nous devons comprendre, ça c'est le petit examen.
41:27 Vous envoyez l'enfant à l'école. Le jour que l'enfant va mourir, vous allez l'envoyer à la tombe.
41:34 Mais l'enfant rentre en classe, vous ne rentrez pas.
41:37 Le jour que l'enfant va mourir, vous ne rentrez pas dans la tombe.
41:41 Et on va lui poser des questions dans la classe, dans la tombe aussi.
41:45 On va lui poser des questions.
41:47 Et alors, s'il gagne, il viendra vers ses parents en étant heureux.
41:55 Et s'il gagne aussi dans la tombe, le jour de la résurrection, il courra comme Dieu le dit dans le Saint-Coran.
42:00 Voici mon livre, regardez, j'ai réussi, je vais au paradis.
42:04 Mais de ces deux examens, nous préparons le mieux lequel de ces deux examens.
42:11 Voilà pourquoi j'aime citer le philosophe Nietzsche qui nous dit que je me tente des hommes car ils aiment plus le fini par rapport à l'infini.
42:21 Voilà, ça c'est le fini.
42:23 On peut même avoir tous les diplômes du monde et ne pas gagner du travail.
42:27 Aujourd'hui, nous avons des gens qui ont plus qu'un BTS mais qui gèrent des cabines.
42:32 Voilà, alors que le grand examen, qui est l'examen de la résurrection, le jour de la résurrection,
42:39 parce qu'il est dit que Dieu dira à ses enfants là, aujourd'hui vous êtes dans le paradis, vous avez droit à quatre choses.
42:48 Mais je ne citerai qu'une en cause du temps, il dit vous avez le droit d'avoir, n'est-ce pas, la joie éternelle.
42:55 Moi Dieu, je ne serai plus jamais fâché contre vous.
42:58 Je ne serai plus jamais en colère contre vous.
43:01 Mais cela se fait comment ? On montre l'éducation.
43:04 Et l'exemple de l'éducation dans le Coran va arriver bientôt avec la fête de l'Eid al-Khébir, la fête, n'est-ce pas, de la tabasque, comme on le dit.
43:13 C'est le père qui aime son enfant, l'enfant qui sait que le père l'aime et le père lui dit je me vois en songe en train de t'immoler.
43:24 Et l'enfant dit, fais ce que tu es ordonné, dit Dieu.
43:31 J'aimerais que nous prenions Inchallah ici.
43:35 Il dit tu me trouveras plaisant à Dieu du nom des patients.
43:39 Cela veut dire que l'Ibrahim avait montré à son enfant que c'est ce que Dieu veut qui compte.
43:44 Qui compte.
43:45 Voilà pourquoi l'enfant dit tu me trouveras patient.
43:48 Et tous deux vont vers le lieu qui a été montré à Abraham, Ibrahim, à l'Islam.
43:56 Mais c'est l'enfant Ismaël qui tient la corde, c'est l'enfant qui tient le couteau qui doit servir à l'immolation.
44:04 Et c'est l'enfant qui est devant, du moins c'est l'enfant qui est derrière et c'est, comment on appelle, c'est Ibrahim qui est devant, le père.
44:13 Il aurait pu s'échapper mais il a suivi son père parce qu'il a cru à son père.
44:18 Il est sûr et certain que son père ne peut rien lui faire du mal.
44:23 Et cela parce que c'est tout un cheminement dans la vie.
44:27 C'est cette grande foi.
44:28 Mais je vous assure que nous avons des jeunes filles, depuis qu'elles ont atteint 16 ans, 17 ans, qui ont peur de rester seules dans la maison quand c'est leur père seulement qui est là.
44:40 Et nous ne pouvons pas nous taire là-dessus en tant qu'imam.
44:45 Parce que quand une jeune fille vient et te dit, "imam, même si la prière est finie, je vais attendre un peu parce que maman n'est pas là."
44:51 Et une fois, deux fois, trois fois, et tu dis, "ma fille, viens, qu'est-ce qui se passe?"
44:56 Nous, quand c'est papa seul qui est à la maison, je préfère rester ici.
44:59 Vous comprenez quelque chose.
45:01 Il y a quelque chose qui se passe, oui.
45:03 C'est-à-dire de la responsabilité du père au libertinage du père, il n'y a qu'un pas.
45:12 Et cela ne peut... voilà, c'est là où c'est un danger.
45:16 Donc il ne faut pas seulement parler de l'éducation qu'on donne à l'enfant, mais il faut aussi se demander, nous-mêmes aussi, quelle est notre identité vis-à-vis de l'enfant.
45:25 C'est très important, imam.
45:26 Voilà, parce que cet enfant qui a peur de son père, vraiment...
45:29 C'est un gros problème.
45:30 C'est un gros problème.
45:31 Il faut penser à être une sécurité pour son propre enfant.
45:33 Merci beaucoup, imam.
45:34 C'est toujours un plaisir de vous écouter.
45:36 Donc, si je comprends bien, il faut faire très attention.
45:40 Il ne faudrait pas que nous, parents, soyons une preuve pour nos enfants.
45:43 Nous soyons source de peur pour nos enfants.
45:46 Nous soyons source de crainte pour nos enfants.
45:48 Pour mieux installer, pour mieux planter la bonne graine dans son enfant, c'est simple, c'est d'être une sécurité pour son propre enfant.
45:54 On se retrouve encore le mardi prochain, incha'Allah, imam, à la même heure, 2h50, avec l'aide de Dieu.
46:01 Et je sais que Dieu permettra.
46:02 Assalamu alaikum wa rahmatullahi wa barakatuh.
46:05 Wa alaikum salam.
46:06 La télévision al-Bayan et Cheb Echad en Côte d'Ivoire vous ont présenté les conseils du mardi.
46:12 [Musique]