En cas d'urgence, il y a le 15, le 17, le 18 et le 112. Mais, qui connaît le 114
Ce sont les résultats du Baromètre Viavoice sur la notoriété du 114 qui le disent : moins d’un Français sur cinq déclare connaître le 114, ce qui est trop peu pour un numéro d’urgence qui concerne près de 7 millions de personnes en France et qui permet de sauver des vies tous les jours !
Lancé en 2011 par les ministères de la Santé et de l’Intérieur, et piloté par le CHU Alpes-Grenoble, le 114 est le service public d’urgence gratuit, disponible 24h/24h et 7j/7, réservé aux personnes sourdes, sourdaveugles, malentendantes et aphasiques, pour contacter, grâce au dispositif de Conversation Totale (visio, texte, voix, images) les secours les plus proches par SMS, internet et via l’application « Urgence 114 ». Il est urgent de faire connaître le 114 !
À moins d’être directement concerné, personne ne se pose la question : comment font les millions de personnes ayant des difficultés à entendre et/ou à parler pour contacter les secours (SAMU, pompiers, police, gendarmerie) lorsqu’elles sont victimes ou témoins d’une situation d’urgence ? Pour elles, ne pas connaître le 114 est synonyme de mise en danger.
Une notoriété trop limitée pour un numéro d’urgence vital
Dévoilé le 30 janvier prochain et réalisé du 4 au 8 décembre 2023 auprès de 1000 Français représentatifs de la population française de 18 ans et plus, le Baromètre Viavoice témoigne du déficit global de notoriété du 114 non seulement auprès de la population générale, mais aussi, de manière plus préoccupante, auprès des personnes concernées et de leur entourage.
Ainsi, en spontané, lorsque l’on demande aux Français de citer les numéros d’urgence qu’ils connaissent, seuls 3 % évoquent le 114. En assisté, s’il tend à être un peu mieux connu, moins d’un Français sur cinq qui déclare avoir déjà entendu parler de ce service (18 %).
Le plus étonnant est que les niveaux de notoriété sont équivalents auprès des publics-cibles : la notoriété du 114 est limitée auprès du public concerné, aussi bien s’agissant des personnes directement concernées (6 % le citent en spontané, 17 % le reconnaissent en assisté) que de l’entourage proche et/ou aidant (6 % en spontané, 21 % en assisté).
Par conséquent, le niveau de connaissance du fonctionnement du 114 s’avère également limité :
3 Français sur 5 (63 %) pensent que l’on peut contacter le 114 par un appel téléphonique alors que cela n’est pas possible, devant le SMS (42 %), le site internet (17 %) ou une application (18 %) ;
moins de la moitié des Français pense que le 114 est accessible à tout moment (43 %).
Les publics directement concernés ainsi que leur entourage ne se distinguent pas significativement s’agissant de ces indicateurs. Plus problématique : seules 24% des personnes qui sont dans la cible se sentent potentiellement concernées par ce service.
Une bonne nouvelle cependant, le retour d’expérience utilisateur est positif : parmi les 6 % des Français déclarant avoi
Ce sont les résultats du Baromètre Viavoice sur la notoriété du 114 qui le disent : moins d’un Français sur cinq déclare connaître le 114, ce qui est trop peu pour un numéro d’urgence qui concerne près de 7 millions de personnes en France et qui permet de sauver des vies tous les jours !
Lancé en 2011 par les ministères de la Santé et de l’Intérieur, et piloté par le CHU Alpes-Grenoble, le 114 est le service public d’urgence gratuit, disponible 24h/24h et 7j/7, réservé aux personnes sourdes, sourdaveugles, malentendantes et aphasiques, pour contacter, grâce au dispositif de Conversation Totale (visio, texte, voix, images) les secours les plus proches par SMS, internet et via l’application « Urgence 114 ». Il est urgent de faire connaître le 114 !
À moins d’être directement concerné, personne ne se pose la question : comment font les millions de personnes ayant des difficultés à entendre et/ou à parler pour contacter les secours (SAMU, pompiers, police, gendarmerie) lorsqu’elles sont victimes ou témoins d’une situation d’urgence ? Pour elles, ne pas connaître le 114 est synonyme de mise en danger.
Une notoriété trop limitée pour un numéro d’urgence vital
Dévoilé le 30 janvier prochain et réalisé du 4 au 8 décembre 2023 auprès de 1000 Français représentatifs de la population française de 18 ans et plus, le Baromètre Viavoice témoigne du déficit global de notoriété du 114 non seulement auprès de la population générale, mais aussi, de manière plus préoccupante, auprès des personnes concernées et de leur entourage.
Ainsi, en spontané, lorsque l’on demande aux Français de citer les numéros d’urgence qu’ils connaissent, seuls 3 % évoquent le 114. En assisté, s’il tend à être un peu mieux connu, moins d’un Français sur cinq qui déclare avoir déjà entendu parler de ce service (18 %).
Le plus étonnant est que les niveaux de notoriété sont équivalents auprès des publics-cibles : la notoriété du 114 est limitée auprès du public concerné, aussi bien s’agissant des personnes directement concernées (6 % le citent en spontané, 17 % le reconnaissent en assisté) que de l’entourage proche et/ou aidant (6 % en spontané, 21 % en assisté).
Par conséquent, le niveau de connaissance du fonctionnement du 114 s’avère également limité :
3 Français sur 5 (63 %) pensent que l’on peut contacter le 114 par un appel téléphonique alors que cela n’est pas possible, devant le SMS (42 %), le site internet (17 %) ou une application (18 %) ;
moins de la moitié des Français pense que le 114 est accessible à tout moment (43 %).
Les publics directement concernés ainsi que leur entourage ne se distinguent pas significativement s’agissant de ces indicateurs. Plus problématique : seules 24% des personnes qui sont dans la cible se sentent potentiellement concernées par ce service.
Une bonne nouvelle cependant, le retour d’expérience utilisateur est positif : parmi les 6 % des Français déclarant avoi
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ÉducationTranscription
00:00 Il existe en France un numéro national unique d'appel d'urgence pour les personnes ayant
00:06 des difficultés à entendre ou à parler.
00:08 Plus besoin d'aller chercher une personne entendante pour contacter les pompiers, la
00:19 gendarmerie, la police ou les urgences médicales.
00:21 Un numéro national unique et gratuit qui traitera l'appel de façon centralisée pour
00:31 toute la France sur une plateforme basée au CHU de Grenoble.
00:37 C'est un gain de temps précieux.
00:40 En effet, une personne sourde, malentendante, aphasique ou dysphasique en situation d'urgence,
00:46 qu'elle soit victime ou témoin, peut désormais 24h/24, 7j/7, contacter cette plateforme
00:53 par SMS, fax et bientôt par conversation totale, vidéo, texte en temps réel ou voix.
00:59 Dès la réception d'un appel, un accusé réception est automatiquement envoyé à
01:08 la personne.
01:09 L'appel est alors traité, selon les besoins, par un agent sourd ou un agent entendant
01:17 spécialement formé.
01:18 Toutes les informations relatives au traitement de l'urgence sont recueillies le plus rapidement
01:25 possible.
01:26 Localisation, circonstances, identité de la personne, etc.
01:31 Puis, les informations sont transmises directement au service d'urgence local le plus proche
01:40 du lieu de la demande.
01:41 Police, sapeurs-pompiers, gendarmerie, SAMU.
01:47 L'appel peut ainsi être traité comme tout appel d'urgence classique et, si nécessaire,
01:55 les services d'urgence interviendront dans les plus brefs délais.
01:57 Avec cette plateforme unique de traitement de l'urgence, ce sont toutes les nouvelles
02:08 technologies qui sont aujourd'hui mises en pratique et observées.
02:10 A terme, c'est l'ensemble de la collectivité et des services d'urgence nationaux qui
02:22 pourront bénéficier de ces innovations.
02:24 Merci.
02:25 Au revoir.
02:25 [Musique]