Les conseils du mardi - La mauvaise utilisation des réseaux sociaux par les femmes

  • il y a 7 mois
Les conseils du mardi
Thème : "La mauvaise utilisation des réseaux sociaux par les femmes"
Présentation : Coach Mada Sangaré
Transcript
00:00 Encore une autre émission Les Conseils du Mardi, une émission de sensibilisation des conseils et d'écoute.
00:15 Vous êtes sur le 193 de Bouki Canal, télévision albayane.
00:20 Vous pouvez aussi vous connecter sur nos pages Facebook "Kochi Mada Sangare" télévision albayane.
00:25 Et aussi l'application IP de la télévision albayane, sans oublier la télé TV Orange.
00:31 C'est pour dire qu'il n'y a aucune raison de ne pas être connecté pour suivre cette émission.
00:37 Recevez la meilleure des salutations, c'est vous.
00:40 Que la paix de Dieu et la miséricorde de Dieu soient avec vous et chez vous.
00:46 On se retrouve tout à l'heure.
00:48 [Musique]
01:17 Alhamdoulilah, le Père Créateur a permis que je me retrouve encore aujourd'hui avec mes deux personnes.
01:23 Je ne suis jamais seule.
01:25 - Koti Baba, salam alaikum. - Wa alaikum salam.
01:28 - Koti, en connaissant ce soir. - C'est ça.
01:30 - Allons-y nous découvrir ensemble chez Koti Baba, n'est-ce pas? - Inch'Allah.
01:34 - Vous allez bien? - Oui, ça va.
01:36 - Mamina Nkone Deso, entrepreneur Koti Aspi. - Oui.
01:39 - Vous allez bien? - Très bien, merci Koti Baba.
01:41 - Dommage, le mardi passé, tu nous as manqué. - Oui.
01:45 - Eh bien, on espère que ce mardi, ça va très très bien se passer. - Inch'Allah.
01:49 - Ben voilà, le thème d'aujourd'hui, c'est très pertinent.
01:53 Ça concerne plus nous les femmes.
01:55 Nous, on ira ensemble découvrir ce thème avec ce micro-tétoir.
01:59 [Musique]
02:05 - La mauvaise utilisation des réseaux sociaux fréquent de nos jours.
02:10 Mais je peux dire quoi? Chacun sait pourquoi il utilise les réseaux sociaux.
02:14 - Voilà. En partant sur les réseaux, peut-être je vais juste pour personnaliser mon activité.
02:21 Il y a d'autres aussi qui vont là aussi se vendre.
02:24 C'est-à-dire donc faire de la procession sur les réseaux sociaux.
02:27 Chacun envoie ce qu'il a envie d'envoyer.
02:29 Mais bon, je trouve que ça dépend de l'éducation que chacun a reçue.
02:32 - Les réseaux sociaux, comment moi je les considère personnellement?
02:36 - Certaines femmes abusent de l'usage des réseaux sociaux.
02:42 Elles s'exhibent et se font abusement appeler des influenceuses.
02:47 Ce côté, je pense qu'il faut le noter.
02:49 Par contre, il y a d'autres qui trouvent pour eux des problèmes sérieux.
02:52 Souvent, elles ont des problèmes de couple.
02:54 Elles veulent avoir des conseils auprès des internautes.
02:57 Elles expliquent leurs problèmes dans l'anonymat en vue d'avoir des conseils.
03:01 Dans ce cas, il y a des gens qui commentent et apportent des conseils pour eux.
03:05 Ça les aide. Je pense que ce côté, il faut le souvenir.
03:08 Mais cette façon de s'exhiber, de se faire passer pour des influenceuses,
03:14 ce n'est pas à quoi ça répond pour le bon avancement de la société.
03:20 - La mauvaise utilisation des réseaux sociaux par les femmes.
03:24 Encore nous, les femmes.
03:26 Kwati Baba, je préfère commencer avec vous.
03:29 Nous sommes tous sur TikTok, sur Facebook.
03:32 En général, les autres, c'est plus sérieux.
03:35 Surtout sur Facebook et en particulier TikTok.
03:39 Le comportement des femmes sur les réseaux sociaux et surtout sur TikTok.
03:45 Et tout à l'heure, le monsieur disait qu'il y en a d'autres qui s'exilent.
03:49 Nous parlons aujourd'hui de la mauvaise utilisation.
03:52 Vous comprenez ?
03:54 Les hommes même se plaignent, qui disent que c'est une question d'éducation.
03:58 C'est une grave injure à l'égard de certaines femmes qui se retrouvent sur les réseaux sociaux.
04:04 Qu'est-ce que vous en pensez ?
04:06 - Je partage carrément l'idée d'un espace téléspectateur qui dit que c'est une question d'éducation.
04:14 Voyez-vous, la femme est d'abord précieuse en Afrique.
04:18 Et surtout en Islam, chez nous, la femme ce n'est pas n'importe quoi.
04:23 La femme, c'est une valeur.
04:25 Et lorsqu'on constate que ces femmes sur les réseaux sociaux font ce qui est inadmissible,
04:30 ce qui est impensable, en s'exilant, on dit qu'il y a un problème quelque part.
04:35 Et ce qui fait mal d'ailleurs, ce ne sont pas seulement que des filles,
04:38 ce n'est pas seulement que des jeunes filles, il y a des mamans qui s'exilent sur les réseaux sociaux.
04:43 Et finalement, cela peut amener les jeunes filles à imiter cela et c'est dommage.
04:52 - Mamine Adesso, nous n'avons plus de vie privée.
04:56 Aujourd'hui, notre domicile est lié sur les réseaux sociaux en tant que femme.
05:01 Et souvent, c'est maman et tous les enfants.
05:04 D'autres l'utilisent à bon ishion pour faire leur commerce, pour faire leur publicité,
05:09 pour travailler, pour accompagner les gens positivement, comme nous autres.
05:13 Pour donner des conseils, humilité mise à part.
05:16 J'espère que je ne m'exile pas.
05:18 - Effectivement, non du tout.
05:20 - Qu'est-ce que vous en pensez surtout quand on parle de femmes et de la femme africaine,
05:26 qui est née dans des conditions assez coincées, où il y a les coutumes, les moeurs, la religion.
05:34 Qu'est-ce que vous en pensez ?
05:36 - Madame, sur ce sujet, je ne pense pas, je suis inquiète.
05:40 Je suis très inquiète.
05:42 Je suis inquiète pour la génération future, parce que la femme, c'est l'éducatrice, c'est la matrice, c'est elle.
05:49 Aujourd'hui, nos sociétés sont à l'image de nous, les femmes.
05:53 C'est nous qui donnons aux enfants un bagage intellectuel, émotionnel, éducationnel.
05:58 Mais si nous-mêmes, qui sommes censés accompagner nos enfants, nous ne sommes même pas éduqués,
06:04 comment est-ce qu'on peut éduquer sans être éduqués ?
06:07 Le monsieur l'a si bien dit, il dit que c'est un problème éducationnel.
06:11 Si nous-mêmes, les mamans, les femmes, nous n'avons pas d'éducation jusqu'au point de s'exhiber négativement
06:19 à la recherche d'une quelconque gloire passagère, éphémère, qui ne nous apporte rien,
06:25 qui ne change en rien notre quotidien, qui n'apporte rien à notre société ni à notre cellule familiale.
06:32 Mais c'est l'inquiétude.
06:34 Pourquoi est-ce qu'on se plaindrait si les enfants le font, si nous-mêmes, les femmes, on le fait ?
06:39 Si nous-mêmes, les femmes, nous sommes dedans ?
06:41 Aujourd'hui, c'est grave.
06:43 Les dérives sur les réseaux sociaux.
06:45 Mais quand on parle des femmes, allons-y, ce qui nous concerne, nous, les femmes musulmanes, nous, les djoulas,
06:52 hé, on a tué.
06:54 C'est-à-dire que l'impensable.
06:56 [Rires]
07:00 Elle dit nous, les djoulas, on a tué.
07:02 Effectivement, c'est vraiment inquiétant.
07:06 Parce qu'au jour d'aujourd'hui, quand on regarde, on ne pourrait même pas dire que ces femmes ne sont pas éduquées.
07:11 Elles sont en train de s'enlever l'éducation qu'elles ont reçue.
07:15 Parce qu'aucune femme africaine, de sucroi, aucune femme qui a une appartenance religieuse musulmane
07:22 ne peut pas dire qu'elle n'a pas d'éducation.
07:24 Elles sont elles-mêmes en train d'aller se faire opérer, sortir cette éducation et puis balancer ça négativement.
07:31 Coach Baba, au jour d'aujourd'hui, quand vous imaginez ces femmes,
07:36 une femme qui est censée utiliser sa langue pour accompagner,
07:39 une femme qui est censée utiliser sa langue pour éduquer,
07:41 une femme qui est censée utiliser sa langue pour sensibiliser,
07:45 et c'est cette langue-là que les femmes utilisent aujourd'hui pour être dans la grossièreté,
07:51 pour être dans des choses qu'on ne peut même pas imaginer qu'une femme doit dire.
07:55 Coach Mada, pour ne pas toger dans les poubelles avec les ordures.
07:59 Ah oui, c'est pas fort hein !
08:01 C'est tellement bien dit.
08:04 Vous savez, moi je dis qu'il faut aller à la source.
08:07 D'abord, il faut savoir que les réseaux sociaux, le petit piège, je sais que les réseaux sociaux c'est comme une drogue.
08:12 Lorsqu'on y entre et qu'on trouve des soi-disant fans qui doivent faire des pouces j'aime,
08:20 souvent l'adrénaline commence à pousser, à monter et on a envie vraiment de dire beaucoup de choses.
08:27 Et partant de là, on est pris en prison, on est emprisonné par ce phénomène d'avoir beaucoup de personnes qui nous regardent,
08:35 qui nous écoutent et donc on se met à dire tout et n'importe quoi.
08:39 Malheureusement aujourd'hui, pour des femmes musulmanes qui ne savent pas véritablement comment on utilise déjà les réseaux sociaux,
08:46 et qui ne savent même pas pourquoi les réseaux sociaux ont été créés, finalement vont s'exhiber.
08:50 Moi je prends un exemple banal.
08:52 Il y a des femmes aujourd'hui qui prennent pour demeure les réseaux sociaux pour pouvoir faire des clashs avec d'autres femmes.
09:02 Oui, c'est de ça que je parle.
09:04 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, deux amis qui sont en conflit se retrouvent sur les réseaux sociaux en train de se dénigrer
09:10 et en train de se dire des choses souvent même qui ne sont pas vraies, juste parce qu'on s'est déconnus.
09:16 Les gens n'ont pas encore compris que les réseaux sociaux, vous le faites aujourd'hui, mais dans 20 ans ça existe.
09:22 Ça va ressortir. Il suffit que quelqu'un aille dans la corbeille pour réveiller cela
09:26 et dans 60 ans tu vas te regarder toi-même en train de faire des choses inimaginables.
09:32 Moi je veux même peut-être m'adresser aux jeunes filles.
09:36 La vie ne s'écrit pas au brillon, encore moins sur les réseaux sociaux.
09:40 Aucune vie sur les réseaux sociaux ne peut être mise au brillon.
09:45 Tout est déjà sauvé-gardé et c'est quelque part.
09:49 Aujourd'hui tu es en train de t'exhiber, aujourd'hui tu es en train de montrer ce que tu as, ce que Dieu t'a donné comme chance, comme beauté.
09:57 Et peut-être que tu l'utilises très mal.
09:59 Tu as un langage hors du rien. Demain tes enfants viendront te redécouvrir.
10:05 Tes petits-enfants viendront te redécouvrir.
10:07 Et là ça va te rattraper.
10:11 N'essayons pas d'écrire notre vie au brillon.
10:15 Je suis d'accord avec cette manière de dire qu'on le veuille ou pas, il va arriver un jour où on est obligé d'arrêter cet inconfortement
10:23 parce qu'on pense que la sagesse est arrivée ou bien les donnes doivent changer.
10:27 Mais est-ce que ce que nous avons fait aujourd'hui par rapport à ces réseaux sociaux, par rapport à tout ce qui est informatique, ne nous suivra pas?
10:34 Bien sûr que si.
10:35 Mais si ça nous suit, coach Mada.
10:37 J'ai une histoire. J'étais dans un comité de recrutement un jour et il y a des jeunes filles qui sont venues postuler un emploi.
10:45 Mais ce qu'elles ne savaient pas c'est qu'on avait nos petits ordinateurs.
10:49 Et on posait la question banalement, est-ce que tu as un compte Facebook parce qu'on veut des gens qui peuvent interagir?
10:55 Et tout de suite elles donnaient leur page, celle qui change le nom.
10:59 Sinon on tape le nom.
11:01 Quand on ne trouve pas, on te demande le nom que tu as sur le Facebook.
11:05 Plusieurs ont été éliminés uniquement que sur ce qu'on a vu sur leur profil.
11:10 Plusieurs. On n'a même pas regardé leur formation professionnelle.
11:14 Mais il y a une chose qu'on ne sait pas.
11:16 C'est que les réseaux sociaux c'est une drogue pour nous.
11:19 Moi je peux dire que TikTok là c'est néfaste pour les Africains.
11:23 80% des Africains, le TikTok est néfaste pour eux.
11:27 Parce que c'est en train de nous ramener à l'état sauvage, à l'état animal.
11:31 Où on n'a plus de réserve, on n'a plus d'éducation, on n'a plus de savoir vivre.
11:36 Où on est omnibulé, on n'a même pas le temps d'aller travailler.
11:39 Il y a des gens qui font 2h, 3h de live avec leurs phrases magiques.
11:43 Tapoter l'écran, mettez les j'aime.
11:45 Mais c'est quoi ça?
11:47 Le temps que tu prends pour faire ça, mais prends ça pour travailler.
11:49 Par contre, il y a des femmes qui se développent sur TikTok.
11:53 Il y a des femmes qui partent de zéro et qui deviennent des grandes dames sur TikTok.
11:57 Elles sont félicitées et c'est pour ça que les réseaux sociaux sont là.
12:00 Les réseaux sociaux ne sont pas là pour les clashs.
12:02 On n'est pas là pour insulter nos maris, nos enfants, nos soeurs.
12:06 Mais quand tu me dis les problèmes de famille...
12:08 La vie conjugale se retrouve sur les réseaux sociaux.
12:10 Les problèmes secrets de famille qui nous tiennent disparus sur le marché se transportent.
12:15 Les problèmes conjugaux, mais pas de conjugaux, mais les problèmes de famille.
12:21 Entre des soeurs, entre des frères, entre des frères et des soeurs.
12:26 Parfois, ce qu'il faut comprendre, c'est que...
12:30 Ceux qui se mettent sur les réseaux...
12:32 J'en ai fait quelques petites enquêtes avec des jeunes dames.
12:36 Mais en fait, elles sont à la recherche de visibilité.
12:40 Et cette recherche de visibilité leur permet soit disant que ce réseau social va les payer par derrière.
12:48 Ils vont avoir de l'argent par derrière.
12:50 Donc en réalité, la monétisation au niveau des réseaux sociaux
12:55 fait que la personne voulant avoir plus de fans va pouvoir appâter.
13:01 Et quel est l'élément le plus important pour la femme pour appâter le public?
13:05 Surtout les hommes.
13:06 C'est se dénuder.
13:08 Ce que Dieu a demandé de cacher.
13:10 Elle ouvre, elle va se dénuder, elle va appâter, elle va faire de l'emméçonnage.
13:16 Les hommes vont venir à gogo et elle va voir...
13:18 Des langages grossiers, des langages impossibles.
13:21 Pour que les gens viennent dire "Waouh, mais celle-là, pourquoi elle fait ça?"
13:24 Mais en même temps que tu viens dénigrer, tu viens dire "je ne suis pas d'accord" etc.
13:27 Tu es en train de la suivre et peut-être par derrière, elle est en train de gagner de l'argent.
13:31 Je veux dire que gagner de l'argent de cette manière aussi, ce n'est pas la meilleure façon.
13:36 Parce que je le dis toujours, que vous le voulez ou pas, ça va vous rattraper.
13:41 Rien ne se fait gratuitement dans la vie.
13:43 La vie est faite d'un commencement à une fin.
13:47 Et il faut faire de telle sorte qu'à la fin tu sois plus heureux.
13:51 Ce n'est pas à la fin quand elle te dirait "vieille con" ou "vieux con",
13:54 "voilà ce que tu fais, voilà ce que tu fais, voilà ce que... excusez-moi de l'excuser".
13:57 Mais c'est quelque chose de dévalorisant humainement.
14:02 Elle est en train de parler d'animalisation, mais moi je pense que c'est de la bestialité tout simple.
14:07 Et là, il faudra que la femme qui est pour nous, je veux dire, l'image de la paix,
14:13 l'image de l'amour, l'image de l'éducation, l'image du devenir, de la suce...
14:18 - Suce de valeur, de passion.
14:19 - C'est drôle. Mais ces femmes-là voient que des Africaines se rabaissent à ce niveau.
14:24 Mais c'est occurrent et ça fait mal.
14:28 Et je pense, d'ailleurs j'interpelle vraiment les leaders religieux,
14:34 tous les leaders, même pourquoi pas l'état de Côte d'Ivoire,
14:37 à pouvoir trouver un moyen pour pouvoir recadrer la vie.
14:42 - Mais je pense qu'ils ont commencé déjà parce que la police est juste derrière les réseaux sociaux.
14:46 - Voilà, nous avoir la police scientifique ici en Côte d'Ivoire,
14:49 vraiment qu'ils ne s'amusent pas avec ça, parce qu'il y a des gens qui décident de délirer quelqu'un,
14:54 il y a des gens qui veulent déstabiliser des gens, ils imaginent des choses qui n'existent pas,
14:59 ils viennent s'asseoir sur les réseaux sociaux, puis ils commencent à dire n'importe quoi.
15:02 Vous voyez telle personne ? Et pire encore, ils mettent ta photo par derrière, ils sont assis.
15:06 Vous avez vu telle personne ? Telle personne fait ceci, fait cela, fait cela.
15:10 Pourtant, il n'en est rien.
15:12 - Mais au-delà de cela, il n'y a plus de vie privée, il n'y a plus de privé.
15:17 Tu passes un coup de fil à quelqu'un, fais attention, parce que tous les téléphones enregistrent.
15:22 Tu fais un WhatsApp à quelqu'un, il enregistre.
15:26 Nous le voyons, quand les personnes commencent les clashs, je vais mettre le vocal, je vais mettre le vocal.
15:31 - Oui, après, il commence à... - Au moment où la personne...
15:34 - Le luce est créée, il commence à sortir. - Au moment où la personne te parlait,
15:37 elle n'était pas censée savoir que tu allais l'enregistrer,
15:41 les gens ne savent pas que c'est un délit.
15:43 Il faut maintenant que la justice commence à sévir,
15:46 parce qu'on est en train de perdre notre essence même d'Africaine.
15:49 Ce qui faisait notre fierté en tant que femmes noires, femmes africaines,
15:52 et puis en plus, en tant que femmes musulmanes,
15:55 le pays, tu vois, des femmes de Hadja, qui sont allées jusqu'à la Mecque,
15:59 qui mettent même leurs photos quand elles étaient à la Mecque, pour prouver qu'elles ont fait du Hadj.
16:03 C'est-à-dire qu'elles ont passé tous les piliers de l'islam en train d'insulter.
16:07 Mais nos enfants... C'est pas possible.
16:10 Les adolescents apprennent les injures sur TikTok.
16:13 Parce que c'est une spécialité là-bas.
16:16 Insulter, dénigrer, dévaloriser.
16:18 Et puis il y a une chose qu'il faut qu'on se dise.
16:20 Quand toi, une Africaine, tu vends des gaines,
16:23 eh! Faut penser à ce que Dieu t'a donné.
16:26 Nous ne sommes pas comme les blanches.
16:28 Les blanches sont obligées d'aller mettre de la graisse pour avoir ce qu'on a là.
16:31 En tant que nous, on a ça en vrai bagage.
16:33 Bon, te voici derrière, te voici devant. Tu viens t'arrêter comme ça, hein, gaine.
16:36 Est-ce que c'est faisable?
16:38 Tu as des courbes en un point fini.
16:41 La femme blanche, même quand elle porte colons, même elle n'est pas vulgaire.
16:44 Parce qu'il n'y a pas de forme.
16:46 Mais nous-mêmes là...
16:48 Aujourd'hui, quelqu'un me disait comme ça,
16:50 qu'avant, c'est les hommes en crochet qui violaient les femmes.
16:54 Mais aujourd'hui, c'est les femmes qui violent les hommes.
16:56 Surtout sur les réseaux sociaux.
16:58 Il y a un élément qu'il faut noter.
17:00 Les femmes, malheureusement,
17:03 je dirais qu'un des plus mauvais comportements de la vie
17:06 ou la valeur la plus exécrable pour moi,
17:09 n'est-ce pas, c'est l'envie.
17:11 Et l'envie pousse ces femmes-là
17:14 à faire ce qu'elles ne peuvent pas faire.
17:16 Vous allez voir qu'une femme peut-être a affiché,
17:19 peut-être de façon mensongère,
17:21 elle a affiché son image près d'une voiture.
17:24 Et puis elle raconte une histoire.
17:27 Mais les centaines d'autres filles qui voient ça,
17:30 elles se disent "Waouh, mais elle a réussi.
17:32 Mais ça, ça, il faut que je fasse comme elle.
17:34 Mais comment on va commencer à chuchoter ici et là
17:37 l'histoire de cette dame
17:39 et puis chacun va commencer à copier.
17:41 Ça dit toute une vie de mensonge.
17:43 On construit du mensonge
17:45 et on crée l'envie sur les autres
17:47 et les autres aussi ignorants, malheureusement,
17:50 vont suivre le pas
17:52 et ça devient vraiment de la bestialisation.
17:54 Alors que celui-même qui a créé ces réseaux sociaux,
17:57 il a fait ça rien que pour s'enrichir.
18:00 Pourquoi nous ne profiterons pas de ces réseaux sociaux?
18:03 Nous aussi, pour nous valoriser,
18:06 pour nous prêter plus d'attention,
18:08 pour nous prêter plus d'importance en tant qu'Africaines
18:11 parce que nous sommes censés être des femmes bien éduquées.
18:14 On revient tout à l'heure après la pause publicitaire.
18:18 [Musique]
18:28 [Musique]
18:29 Aujourd'hui sur la télévision albayane
18:32 Très chers téléspectateurs de la télévision nationale ibérienne albayane
18:38 soyez les bienvenus dans votre émission préférée
18:42 Ayatul Ahkam
18:44 [Musique]
18:52 Après Arafat, vous avez déferlé pour partir
18:57 pour le Mosharraf Moussa Al-Iffa
18:59 Après avoir passé alors la période de Moussa Al-Iffa,
19:02 déferler, où est-ce que les gens vont déferler avec vous?
19:06 Télévision albayane, la chaîne de l'islam éternel pour l'éternité
19:12 Pour vous qui venez de nous prendre en cours de diffusion,
19:14 sachez que vous recevez le conseil de mardi,
19:17 une émission de conseil d'écoute et de sensibilisation.
19:20 Le thème d'aujourd'hui, si je me le rappelle bien,
19:24 la mauvaise utilisation des réseaux sociaux par les femmes.
19:29 Tout à l'heure, nous étions en train de dire qu'il y a un gros problème qui se pose,
19:34 c'est qu'il est difficile de vivre une bonne spiritualité
19:37 en restant connecté en permanence sur les réseaux sociaux.
19:41 Surtout, imagine-toi, dès que tu as su ce TikTok,
19:44 que tu tombes sur quelque chose qui attire ton attention,
19:47 même quand c'est négatif, quelle que soit l'heure de la prière,
19:50 tant que ce n'est pas fini, il est difficile pour toi de te lever et d'accomplir ta prière.
19:55 Et en plus encore, quand tu te retrouves seule,
19:58 il y a des femmes aujourd'hui qui ont créé de gros problèmes dans leur vie de couple,
20:02 qui ont créé un gros silence dans leur vie de couple à partir de ces réseaux sociaux.
20:06 Oui, effectivement.
20:07 Monsieur rentre à la maison, elles sont en train de faire le WhatsApp de Voco,
20:13 comme on a dit, elles sont à l'éberée, comme on le dit.
20:16 Monsieur y passe, on n'a même pas le temps de l'accueillir, de lui dire bonjour,
20:21 de le regarder s'il est rentré malade ou pas.
20:23 Et très tard dans la nuit, au moment où le pauvre y rentre pour aller se coucher,
20:27 impossible d'aller rester auprès de son mari pour son devoir conjugal.
20:35 Eh bien voilà, on est sur les réseaux sociaux souvent jusqu'à une heure du matin,
20:40 deux heures du matin, on ne peut pas se réveiller pour faire nos prières de nuit.
20:44 Souvent, même fadj, pour qu'on puisse se rattraper, il faut que quelqu'un puisse nous réveiller.
20:49 Et tout ça pour des futilités.
20:52 Et dites-moi exactement, est-ce que ces réseaux sociaux, c'est fait même pour nous arranger, nous les Africains?
21:00 Coach Madame, c'est pas fait pour nous arranger.
21:04 Non, pour celles qui n'ont pas un commerce à faire,
21:07 celles qui n'ont pas un métier à développer sur les réseaux sociaux.
21:12 Par exemple, vous êtes sur TikTok, mais vous apportez quelque chose.
21:16 Pour celles qui n'ont pas tout ça à apporter, je ne crois pas qu'il soit nécessaire de rentrer dans les clashes.
21:23 Et en plus des clashes, ça va au-delà.
21:25 Parce qu'une personne qui est focus sur les réseaux sociaux a besoin d'un téléphone qui donne les images qu'il faut.
21:34 On voit nos petites filles. Moi, j'ai été surprise de voir une jeune fille dont les parents vivent avec tout l'honneur qu'il leur est dû dans des baraques.
21:43 C'est ce que le père peut offrir à sa famille.
21:45 Mais la jeune fille a un iPhone 14.
21:48 Ah oui, elle a un iPhone 14.
21:50 Son père ne sait même pas ce qu'elle en met, il ne sait même pas ce que ça signifie.
21:54 Même si tu lui dis le prix, il ne te croira pas.
21:56 Parce qu'il ne peut même pas comprendre qu'un téléphone puisse coûter aussi cher.
21:59 Ce sont elles qui appellent pour dire "Tantie, est-ce que tu peux me trouver le fonds de commerce ?"
22:03 Elle a un iPhone 14 en main et peut chercher le fonds de commerce à 150 000 francs.
22:07 Le pire, c'est qu'elle a eu l'iPhone 14.
22:09 C'est à travers les réseaux sociaux.
22:11 Il y a des prédateurs sexuels qui poursuivent nos filles sur les réseaux sociaux.
22:16 Il y a des personnes qui sont là pour gâter les couples, pour mettre de la zizanie dans les couples.
22:21 Si tu suis 10 personnes qui se rencontrent sur les réseaux sociaux pour se marier,
22:26 il y a peut-être deux qui marchent.
22:28 Mais une autre, ce n'est pas évident.
22:30 Le diable même est locataire des réseaux sociaux.
22:35 Souvent, on t'emmène des publicités du genre "Porte-monnaie magique", "Marmite magique", "Sac magique".
22:41 Mais en fait, tout ce qui se faisait confidentiellement se retrouve aujourd'hui public.
22:48 Ou on te dit par exemple, si tu fais ça, ton mari va faire ça.
22:51 Si tu fais ça, ton mari ne peut plus parler.
22:53 Si tu fais ça, ta femme va baver.
22:55 Il y a tellement de secrets qui détruisent les couples aujourd'hui.
22:58 Mais vous entendez déjà, moi je suis tombée sur une vidéo Tiktok
23:02 où une jeune fille demandait à une dame qu'elle est enceinte de quelques mois,
23:07 elle veut avorter et la dame était en train de lui donner des astuces.
23:11 Mais c'était écœurant.
23:13 Que Dieu nous pardonne franchement.
23:15 Que Dieu nous pardonne.
23:17 #Firololange
23:19 Ce que nous pouvons faire aujourd'hui, je pense que c'est vraiment prier pour ces femmes-là.
23:24 Parce que, je le dis, vraiment...
23:27 Mais coach Baba, ces femmes-là, elles s'exhibent sur les réseaux sociaux.
23:31 Mais nous aussi qui allons les suivre, est-ce que nous n'avons pas nos parts de réponse ?
23:35 C'est à là que je vais arriver.
23:37 Vous savez, l'être humain est toujours en penchant vers tout ce qui est péchéresse.
23:45 Et malheureusement, lorsque une femme commence à se dénuder,
23:51 lorsque une femme commence à montrer ce que tu n'avais pas, la vulgarité, etc.
23:59 Parfois, tu es curieux d'aller regarder.
24:03 Et quand tu vas regarder, tu es scoché et c'est fini pour toi.
24:06 Tu deviens toi aussi, tu rentres dans la drogue de la chose et puis elle t'emporte.
24:11 Elle a la colère déjà de son créateur et toi qui viens suivre aussi qu'elle est là-bas, tu rentres aussi dans ta colère.
24:19 Si vous pouvez me dire, coach Baba, il y a quelque chose qu'on n'a pas compris.
24:22 C'est que TikTok a des algorithmes très intelligents, l'intelligence artificielle.
24:26 Il te scotche ce que tu aimes.
24:28 Si par exemple, tu aimes les clashs, il t'envoie des clashs.
24:32 Que ce soit TikTok, il t'envoie les fesses.
24:36 Tout ce que tu aimes, il te donne sa prouf.
24:38 Il voit que tu es resté pendant longtemps, c'est ce qu'il ramène sur ta page très souvent.
24:42 Que ce soit TikTok, tous les réseaux sociaux font ça.
24:46 Et c'est pourquoi d'ailleurs, je le dis, ces réseaux sociaux faisons attention.
24:51 Parce qu'en plus qu'ils peuvent nous aider, les réseaux sociaux ne sont pas forcément négatifs.
24:56 Elle posait la question, ça peut nous aider, nous les Africains.
24:59 Oui, ça peut nous aider.
25:00 Moi, je suis Africaine, je suis sur les réseaux sociaux.
25:03 J'espère que j'accompagne.
25:04 Ça nous aide franchement parce qu'on peut vraiment l'utiliser à bon escient.
25:09 Ici, il s'agit de nos mamans, de nos filles qui l'utilisent de façon négative.
25:14 Et je dis que ces femmes-là peuvent même en tomber malades.
25:18 Parce que ça a été prouvé que ce genre de choses finit par te donner une certaine addiction.
25:26 Et lorsque tu n'arrives plus à le faire, tu commences à avoir un manque de confiance en toi.
25:30 Oui, mais quand elles perdent leur téléphone, tu as l'impression que le ciel vient de leur tomber sur la tête.
25:36 Donc c'est fini.
25:37 Et ce qui est difficile là-dedans, ce qui est marrant, c'est que ça diminue l'intelligence.
25:41 Oui.
25:42 Ça diminue l'intelligence.
25:43 On ne lit plus, on ne sait que dire plus.
25:46 Tu deviens carrément comme une personne un peu, entre parenthèses, bête.
25:51 Et ça, ce n'est pas bon.
25:52 D'accord.
25:53 Donc Mamina, au jour d'aujourd'hui, vous êtes d'accord avec moi, même nos enfants-filles.
25:59 Oui.
26:00 Il arrive par moment où tu es dans ta chambre et tu entends ta fille même en train de lire la musique à partir de son téléphone.
26:07 A 2h du matin, la femme ne dort pas encore alors qu'elle doit aller à l'école.
26:11 Oui, effectivement.
26:12 Et puisque toi-même tu restes au salon, tu laisses papa là-bas, tu es au salon jusqu'à 1h du matin.
26:16 Oui.
26:17 Et qu'est-ce que tu pourras dire à ta jeune fille?
26:19 Et du coup, cette jeune fille-là, lorsqu'elle n'a plus de téléphone Android, tout s'arrête pour elle.
26:24 C'est fini.
26:25 Au jour d'aujourd'hui, si tu veux sanctionner ta jeune fille à la maison...
26:27 Prends son téléphone.
26:28 Prends son téléphone.
26:29 Si tu as pris son téléphone, c'est comme si tu lui avais mis un couteau dans le dos et dans le ventre un peu partout.
26:35 Mais aujourd'hui, quand tu vois nos soeurs en train de s'injurier dans des conflits inutiles,
26:42 elles oublient elles-mêmes ce qu'elles doivent faire elles-mêmes pour leur bien-être.
26:49 Souvent, je me pose la question si elles pensent une seule fois qu'elles ont des enfants, si elles ont des frères, si elles ont de la famille.
26:56 Parce que ce que tu es en train de faire, de l'autre côté, ta fille est en train de regarder, ton fils est en train de regarder, ton frère est en train de regarder, ton père est en train de regarder.
27:05 Et les gens pensent que, comme mon papa n'est pas forcément intellectuel, il n'utilise pas forcément les réseaux sociaux, mais c'est faux.
27:13 Aujourd'hui, même les personnes qui ne sont jamais allées à l'école utilisent TikTok, utilisent les réseaux sociaux, utilisent WhatsApp.
27:20 Donc, d'une manière ou d'une autre, ça revient.
27:22 Nous avons vu des jeunes filles qui se regroupaient pour aller danser de façon dénudée, qui pensaient qu'elles étaient en train de se cacher.
27:33 Et puis après...
27:35 Entre eux-mêmes, ils se filent et ça se retrouve sur les réseaux sociaux.
27:39 Et puis après, ça retombe chez le papa.
27:41 Mais ce ne sont même pas seulement les enfants. Il y a des femmes qui arrivent chez toi, à la maison, juste pour aller avoir certaines preuves et puis t'exhiber.
27:50 Et puis t'exhiber.
27:51 Mais il faut qu'elles comprennent qu'en ce moment, c'est condamné par la loi.
27:56 Elles peuvent se retrouver cinq ans, deux ans, trois ans de prison pour ces genre de choses.
28:00 Coach Mada, au-delà de ces clashs-là, moi, ces clashs-là impliquaient seulement les protagonistes.
28:06 Ça n'allait pas me déranger.
28:08 Mais il y a une nouvelle tendance aujourd'hui.
28:10 Quand deux personnes sont en clash, elles retournent dans les familles respectives.
28:15 Le problème, ce sont les followers qui prennent la relève et ça se retrouve dans les familles.
28:20 On a des photos d'une bonne femme, une maman.
28:24 Comme on dit, on va la filmer pour venir se moquer sur les réseaux sociaux.
28:31 Un papa, en train d'aller à la mosquée, il a une gratouille sur la fesse.
28:35 On le prend, on l'enverge et puis on insulte l'autre à travers son père.
28:42 Mais son père il t'a fait quoi? Le pauvre il t'a fait quoi?
28:45 On insulte les enfants, on insulte les maris, on insulte.
28:48 Mais si on insulte ses pères, quand tu fais...
28:50 Chez nous on dit, quand tu en parles avec quelqu'un,
28:53 quand la personne insulte ta maman, c'est toi qui a insulté ta maman.
28:57 C'est toi qui a permis qu'on insulte ta maman.
28:59 Mais où on va? Nos femmes n'ont plus de repère.
29:03 Quand tu n'as rien à faire, cette minute de gloire que vous cherchez, ça vous apporte quoi?
29:08 Et puis juste pour voir que mes fans m'ont reconnue.
29:11 Mais tes fans, quand ils t'ont reconnue, qu'est-ce qui s'est passé après?
29:15 En réalité, peut-être même que c'est 200, 300 personnes.
29:19 Et puis pour ça, on se dit, je vais pas aller sur les TikToks.
29:23 Non, moi je pense que, revenons aux valeurs.
29:26 Il faut que la femme comprenne que ce n'est pas en se dénudant qu'elle se donne de la valeur.
29:31 Au contraire, quand elle se dénude, plus elle se dénude, elle ne devient plus intelligente.
29:35 Plus elle se dénude, elle perd sa personnalité.
29:38 Plus elle se dénude, elle devient l'esclave de l'humanité.
29:41 Plus elle se dénude, elle devient une chose et elle ne devient plus une femme.
29:45 Se dénuder, c'est seulement ça.
29:47 Elle a grossière tête, elle a vulgarité.
29:50 C'est tout ça. Parce que quand je dis dénuder, c'est tout ça.
29:54 La femme, par son langage, peut se dénuder.
29:57 Par sa manière de réfléchir, peut se dénuder.
29:59 Par sa manière de se comporter, tout le reste, c'est de l'idée.
30:02 C'est du ça que je suis en train de dire.
30:03 Si on se réfère à nos cousins, on nous dit que la parole était avec Dieu.
30:14 La parole est tellement importante. La parole, c'est une énergie.
30:17 N'est-ce pas avec la parole que nous demandons à Dieu, nous musulmans, de nous bénir?
30:21 N'est-ce pas avec la parole que nous zikrons?
30:23 C'est pas avec la parole que nous prions?
30:25 C'est pas avec la parole que nous allons vers Dieu?
30:27 Mais cette bouche-ci, quand elle va se retrouver dans les poubelles pour patauger avec les ordux,
30:33 qu'est-ce qu'on va pouvoir dire à nos enfants?
30:35 Quand on est habitué à insulter sur les réseaux sociaux,
30:39 mais ton enfant qui est à côté de toi, l'enfant c'est une photocopie.
30:42 L'enfant voit plus qu'il n'écoute.
30:46 L'enfant, il copie, il regarde plus qu'il n'écoute.
30:49 Il regarde ce que sa maman fait.
30:51 Qu'est-ce que ma maman fait?
30:52 Mais c'est le bon exemple.
30:53 Parce que pour l'enfant, la maman est parfaite.
30:55 Tout ce qui est bon, tout ce qui est beau, tout ce qui est lumineux vient de la maman.
31:00 Mais si ta maman est parfaite, si elle sort des injures, je sais que c'est parfait.
31:04 Maintenant l'enfant sort ça.
31:05 Tu as une maman qui a amené, qui a dit à ton enfant,
31:07 voilà l'heure de se coucher, voilà l'heure de s'élever,
31:09 quand tu es sur TikTok et que ton enfant même est sur TikTok.
31:12 La science a montré aujourd'hui qu'il ne faut pas exposer les enfants aux écrans,
31:16 que ça réduit l'intelligence de l'enfant et puis ça atrophie le cerveau.
31:21 Mais on va se retrouver dans 10 ans, 15 ans, avec des gens qui ont un QI en déçà,
31:27 très loin en déçà de la moyenne.
31:29 Mais il est arrivé un jour, moi j'étais dans un restaurant avec mes enfants
31:34 parce que je voulais passer un moment avec eux.
31:36 On était là, à un certain moment, je leur ai dit,
31:38 personne ne touche à son téléphone, tout le téléphone dans le sac,
31:41 c'est un moment convivial, c'est pour que nous puissions parler,
31:44 pour comprendre un peu, ça fait un moment, je ne suis pas assise avec vous ou tout ça,
31:48 je veux comprendre qu'il y a un problème, qui veut me parler ou tout ça.
31:50 Et à un côté, je leur ai dit, regardez juste la famille à côté de nous.
31:54 Papa est sur son téléphone, maman est sur son téléphone, les enfants sont sur les téléphones.
31:59 Pourtant vous avez quitté la maison pour passer de bons moments ensemble,
32:02 mais personne n'est pas là sans camarade.
32:04 Et le bébé même qui est en train de manger a le téléphone dans la main droite
32:07 et c'est la main gauche qui prend les pommes des terres frites et met dans sa bouche.
32:10 Et personne ne...
32:11 C'est-à-dire que la siffle était presque en train de tomber,
32:13 jusqu'à ce que je disais à la maman, faites attention au repas de l'enfance,
32:16 ça va tomber et c'est en ce moment, elle était sur TikTok,
32:20 c'est en ce moment qu'elle va ranger son téléphone
32:22 et puis elle va dire à l'enfant de faire attention.
32:24 En fait, arrivé à un certain moment, on s'oublie.
32:27 Non.
32:28 Quand on est sur ces réseaux sociaux, on s'oublie.
32:31 Quand on ne vient pas pour faire quelque chose de type,
32:33 il y a des femmes aujourd'hui qui font le business sur ces réseaux sociaux
32:37 et ça marche.
32:39 Il y a des femmes aujourd'hui qui prétendent qu'elles accompagnent la nouvelle génération,
32:44 mais de parler un langage, mais ce n'est pas possible.
32:47 Non.
32:48 Qui disent des choses impossibles.
32:50 Et puis, en général, il faut que nous-mêmes qui sommes sur les réseaux sociaux,
32:54 nous fassions attention.
32:55 Parce que dès le moment où tu commences à avoir beaucoup de followers,
32:58 c'est-à-dire beaucoup d'abonnés,
33:00 et quand les gens croient un peu trop en toi,
33:02 tout ce que tu dis, que ce soit négatif, les gens te suivent automatiquement.
33:07 C'est impactant.
33:08 Il faut que nous fassions très attention.
33:10 Nous autres qui sommes sur les réseaux sociaux,
33:12 parce qu'il ne faut pas écarter cela aussi.
33:15 C'est clair.
33:16 C'est vrai. Moi, quand je me dis aujourd'hui que je suis sur les réseaux sociaux,
33:19 c'est vrai que j'accompagne, je donne des conseils, je motive les gens.
33:22 Quand on me voit un peu partout, "Merci, grâce à toi aujourd'hui, ça va.
33:25 Grâce à toi aujourd'hui, je suis soulagée.
33:27 Grâce à toi aujourd'hui, j'ai suspendu, comment on appelle ça, mon projet de divorce."
33:34 Mais voilà.
33:35 Mais quand des femmes te voient être trampe, pratiquement,
33:37 "Oui, quand tu m'as dit ça, franchement, merci pour tout."
33:39 D'accord.
33:40 Mais il suffit qu'aujourd'hui, je ne tourne pas ma langue 10 fois,
33:45 que je sorte des choses impossibles.
33:47 Mais ce n'est pas possible.
33:48 C'est parti.
33:49 Je refais plein, plein de victimes.
33:51 Oui.
33:52 Non, c'est clair.
33:53 Et ça, ça existe.
33:54 Je dis, il y a des femmes, il y a des femmes qui peuvent construire.
33:58 Mais il y a des femmes comme Koutoumada.
34:00 Oui, ça serait votre dernier mot.
34:01 Voilà, comme Koutoumada, qui sont des femmes qui arrivent à construire.
34:04 Et il y a des femmes qui sont en train de détruire.
34:06 Moi, j'ai dit les réseaux sociaux, ça commence par R.
34:09 Et S.
34:10 Réseau, R.
34:11 Réseau, S.
34:13 Faisons attention pour ne pas que les réseaux sociaux soient des réels satans.
34:18 Parce que ça peut nous détruire.
34:20 Merci beaucoup Koutoumada.
34:21 On se retrouve le mardi prochain, Inch'Allah.
34:24 Pour une autre émission, les conseils du mardi.
34:26 Inch'Allah.
34:27 Et puis, je vais vous dire au revoir.
34:29 Merci.
34:30 Et puis, nous allons aller pour le dernier virage de notre émission,
34:34 La vie de notre imam.
34:37 La vie de notre imam.
34:43 Alhamdoulilah wa rabbil 'alamin.
34:44 Salam alaykoum wa rahmatoullah.
34:46 Docteur Toure Fetegué Imadou.
34:49 Tout à fait.
34:50 Imadou.
34:51 J'espère que vous allez bien.
34:53 C'est encore un plaisir de vous retrouver aujourd'hui pour une autre émission des conseils du mardi.
34:58 Vous êtes d'accord avec moi, imam, que Dieu a élevé la femme au plus grand rang.
35:03 Aujourd'hui, à partir des réseaux sociaux, les femmes sont en train elles-mêmes de sortir de cette grande zone de confort
35:10 pour se retrouver pratiquement dans le ridicule, si je ne parle pas un peu plus fort.
35:14 Aujourd'hui, c'est vrai que vous êtes guide spirituel, mais vous êtes aussi sur les réseaux sociaux.
35:19 Tout à fait.
35:20 Je suis sûr que souvent quand vous passez, vous dites "A'ouzubillah minash shaitanir rajim" et puis voilà, vous passez à autre chose.
35:25 Dites-nous, qu'est-ce que vous en pensez en tant que guide spirituel ?
35:29 Bien. "A'ouzubillah hisami'un 'alim minash shaitanir rajim, bismillahirrahmanirrahim, wa salat wa salam ala ashrafil mursalin, sayyidina Muhammadin wa ala alihi wa sahbihi wa man wala"
35:39 Bien, coach Mada, je pense que le point de vue de l'islam en matière de...
35:44 D'abord, l'islam a tellement considéré la femme que dans les principes islamiques, la femme fait partie de fondements de la vie, de fondements de la famille en l'islam.
35:57 Donc, comme vous le saviez, la sharia islamia est venue pour protéger cinq entités, cinq choses.
36:03 Parmi ces choses-là, la femme, disons la vie fait partie.
36:07 Donc, la femme qui donne la vie en l'islam, je dirais, ça fait partie des bases, des principes de l'islam.
36:14 Mais quand on parle de femme en l'islam, on parle en termes de considération et d'éducation.
36:22 La femme est tellement respectée, donc il y a un certain nombre d'éducations que l'islam...
36:27 Un certain nombre de principes d'éducation que l'islam a imposés aux femmes.
36:32 Donc, je pense que si les femmes musulmanes comprennent cela et qu'elles s'adonnent à cette logique-là,
36:41 elles seront vraiment... Elles vont vraiment occuper réellement la position que l'islam les a attribuées.
36:51 Et ça va les éviter tout ce que nous constatons actuellement, ce qui se passe sur les réseaux sociaux.
36:58 Il faut que la femme comprenne qu'elle est très importante pour sa religion, elle est très importante pour elle-même,
37:03 elle est très importante pour sa famille. Et que quand elle apparaît, elle représente et son époux, et son enfant, et sa famille biologique.
37:11 Et sa communauté. Et sa communauté surtout. Et par conséquent, nous devons faire attention à tout ce que nous faisons.
37:16 Vous imaginez par exemple ces femmes aujourd'hui, quand elles ont des problèmes avec leurs soeurs ou leurs amis,
37:23 elles se retrouvent sur les réseaux sociaux en train de se dénigrer, en train de sortir les secrets, en train de donner des injures impossibles.
37:30 Subhanallah. J'ai dit subhanallah parce que le musulman, par exemple, la femme bien sûr, mais le musulman en général doit retenir une chose,
37:40 qui est Allah subhanallah, comme nous a dit dans le Sion Quran, au Prophète sallallahu alayhi wa sallam, il dit
37:45 "Qul innama harrama rabbiyal fawa hisha mazo haramin hawama batin"
37:53 Donc Allah subhanallah a dit au Prophète sallallahu alayhi wa sallam, il dit que lui, Allah subhanallah a interdit toutes sortes de trupetudes,
38:00 c'est-à-dire des grands péchés, ce qui est apparent et secrète.
38:04 Donc ça veut dire que tout ce qui peut nous nier, peut apporter des préjudices, peut être des péchés, le musulman est amené à s'éloigner de cela.
38:14 Et encore plus grave, comme on le dit, "Inna sama wal basala al fa'ad kaina anhumasu ulam"
38:20 C'est tout ce que nous disons, tout ce que nous allons dire, nous allons faire, Allah subhanallah va nous demander.
38:26 Donc c'est très important lorsque vous, même en privé, quand vous parlez, vous devez avoir raison gardée, vous devez vraiment vous réviser avant de dire.
38:35 Surtout, ça devient encore plus grave lorsque votre propos va être public, va être écouté par d'autres personnes,
38:44 et ça va au-delà de... ça devient très très grave parce que tout ce que vous allez dire, si ça va impacter d'autres,
38:51 vous rentrez dans une autre logique que l'islam nous dit "mansan nasu natan sayyia"
38:56 Donc vous, vous êtes en train d'initier une mauvaise pratique ou méthode.
39:03 Donc tout ce que vous allez initier en islam et que d'autres personnes vont copier après vous, si c'est des péchés, vous avez votre part dedans.
39:12 Donc c'est très important pour les musulmans ou la musulmane je dirais, de bien réviser ce qui va sortir.
39:21 Et je vais aller à la question que vous avez dit, les conflits entre nous, les divergences qui se passent entre nous,
39:29 l'islam nous donne la porte, disons la méthode pour résoudre cela entre nous.
39:37 Parce que c'est pour cela que vous allez constater que l'islam nous demande une chose.
39:42 Lorsque vous êtes en conflit ou vous êtes en mésentendre avec votre frère ou votre soeur, il vous demande d'aller parler à cette personne.
39:50 Et il vous interdit même, le professeur As-Salam, de ne pas couper avec votre frère ou votre soeur pendant plus de trois jours.
39:58 Si vous faites ça, vous tombez dans une autre phase.
40:01 Donc d'abord, entre vous, vous cherchez à résoudre le problème.
40:06 Dans la confidentialité.
40:08 Si cela n'est pas possible, vous faites intervenir des sages.
40:12 Hakaman, vous faites intervenir des sages, des personnes, il veut dire, des personnes en n'exposant pas.
40:19 C'est très très important de ne pas exposer.
40:23 Je vais poser même la question là.
40:25 Que dit l'islam dans le dénigrement, la médisance, exposer quelqu'un négativement ?
40:30 Parce qu'on voit des filles même qui se battent avec leurs camarades sur les réseaux sociaux, elles les déshabillent et puis elles les filment.
40:36 Subhanallah.
40:37 Vous comprenez ?
40:38 Oui.
40:39 Voilà, il y a des femmes par exemple qui vont trouver leur mari avec des femmes assises, sans prétexte peut-être.
40:44 Même si c'est la vérité, non c'est la maîtresse ou c'est la copine de mon mari.
40:49 Mais elles vont te déshabiller la fille, elles vont te taper la fille, elles vont filmer, elles vont mettre sur les réseaux sociaux.
40:54 Subhanallah.
40:55 Quand tu touches à la crédibilité de quelqu'un, quand tu fouines quelqu'un dans sa vie, quand tu dis des choses qui ne sont pas vraies sur quelqu'un, que dit l'islam là-dessus ?
41:03 Bien, vous le savez, coach madame, l'islam interdit fortement, d'abord on ne parle pas de la véracité ou pas,
41:13 mais l'islam interdit formellement d'exhiber ou soit de faire quelque chose qui va apporter...
41:22 Préjudice à la crédibilité de quelqu'un.
41:25 Préjudice à la crédibilité de quelqu'un.
41:26 Même si la personne c'est comme ça, elle...
41:28 Même si c'est la réalité, on n'a pas le droit d'exposer son vis-à-vis.
41:32 On n'a pas le droit d'exposer, même si c'est la réalité.
41:36 Je ne parle ici que si c'est la réalité, parce que quand ce n'est pas la réalité, ça rend dans ce qu'on a fait,
41:39 "Wa al-murjifu nafiz madina wa il-lam yantaw" comme ce qu'ils faisaient à les prophètes, les hypocrites,
41:44 ils se permettent de dire n'importe quoi de calomnie et tout.
41:47 Ça c'est un autre degré de péché.
41:50 Mais ici on parle de la véracité de la chose.
41:53 L'islam vous interdit de disposer un être humain négativement,
41:57 parce que c'est Allah SWT quand il nous dit dans le 5 courants,
42:00 "Wa laqad karamna bani adama"
42:02 c'est-à-dire que lui Allah SWT a honoré, a grandi l'être humain.
42:07 L'être humain qu'Allah SWT a créé, l'être humain est sacré.
42:11 Donc vous, quelle que soit votre divergence, vous n'avez pas le droit d'exposer cette personne.
42:16 Et ça devient très très grave parce qu'il y a ce qu'on appelle "Aura".
42:20 "Aura" c'est quoi ? C'est les parties intimes d'un être humain.
42:23 Que vous soyez femme ou homme, l'islam a donné certains critères et tout ça.
42:28 Vous, personnellement, vous n'avez pas le droit d'exposer.
42:31 Et celui qui vous impose, disons vous oblige à exposer cela, a encore un grave péché.
42:40 Parce que, comme je disais tout à l'heure, ça fait partie fortement des interdictions de l'islam.
42:47 Donc l'islam interdit fortement l'utilisation négative des réseaux sociaux par les femmes.
42:54 L'exhibition, la médisance, la calomnie, les injures, les grossièretés.
42:59 Merci imam d'être venu nous voir.
43:01 Et puis j'espère que vous serez encore avec nous le mardi prochain.
43:05 Tout à fait, ça me fait plaisir.
43:06 Et puis voilà, aujourd'hui c'est la fin de cette émission.
43:10 Pour vous dire que les réseaux sociaux peuvent s'utiliser positivement.
43:15 Et vous qui l'utilisez négativement, j'espère qu'à partir de cette émission,
43:19 vous pourrez quand même vous mettre en cause et de savoir que, après tout, nous sommes des humains.
43:24 Nous sommes des Africains, nous sommes bien éduqués, nous avons de belles religions,
43:28 nous avons de belles coutumes et nos parents n'ont plus le temps quand même de nous porter de bonnes éducations.
43:34 Profitons-en, évitons d'être autre personne que nous-mêmes.
43:38 Je vous dis "Salam alaikum wa rahmatullah" à mardi prochain.
43:43 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
43:46 "La vie est une aventure" - Albert Einstein