Les conseils du mardi
Thème : "Dépravation des mœurs, conséquences sur la jeunesse"
Présentation : Coach Mada Sangaré
Thème : "Dépravation des mœurs, conséquences sur la jeunesse"
Présentation : Coach Mada Sangaré
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ÉducationTranscription
00:00 Arozoubillahi mounachitanou wa rajim bissimillahi rahmani rahim.
00:03 Wa salatu wa salamu ala rasulillah.
00:05 Alhamdoulilah, Hira, Bil et El Amin.
00:07 Vous nous suivez sur le 193 du bouquet canal de la télévision albayana.
00:12 Donc, cette émission de tous les mardis,
00:15 les conseils du mardi, une émission d'écoute, de sensibilisation
00:19 et aussi de conseils.
00:22 Recevez la meilleure de salutation chez vous.
00:24 Salaam alaykom wa rahmatullahi wa barakatuh.
00:26 Que la paix de Dieu et la miséricorde de Dieu soient avec vous
00:29 et chez vous. Ne bougez surtout pas.
00:31 On a encore 50 bonnes minutes à passer ensemble.
00:33 A tout à l'heure.
00:34 (Musique)
01:04 Alhamdoulilah, Hira, Bil et El Amin.
01:07 Il a plu au maître du temps de nous garder encore jusqu'à ce mardi.
01:12 Mais je ne suis pas seule.
01:14 Je suis encore avec mes invités.
01:16 Mais aujourd'hui, nous avons encore une autre invitée spéciale.
01:20 Votre nom à l'état civil, c'est quoi?
01:23 Gede Madoussou.
01:24 Gede Madoussou. Je vous dirai salam alaykom wa rahmatullahi wa barakatuh.
01:27 Mais sur les réseaux sociaux, c'est reconnu.
01:29 Madouss, la star.
01:31 Comme j'aime bien bouger.
01:33 C'est ça.
01:34 J'aime danser. J'aime la joie.
01:35 Madouss, la star. Elle est influenceuse.
01:37 Elle est blogueuse.
01:38 Blogueuse, restauratrice.
01:39 Restauratrice, toujours sur les faits de société.
01:42 En tout cas, vous faites du très très bon boulot.
01:44 Merci.
01:45 Raison pour laquelle moi, j'ai voulu que vous veniez à cette grande télévision.
01:48 Merci coach.
01:49 Par rapport au thème d'aujourd'hui.
01:51 Parce que c'est sur une de vos vidéos que j'ai surtout vu.
01:55 Et j'ai compris effectivement que ce fléau était en train vraiment d'emmerder.
01:59 Cette jeunesse ivoirienne et même la jeunesse du monde entier.
02:02 Merci d'être là avec nous.
02:03 Merci coach.
02:04 Salam alaykom wa rahmatullahi wa barakatuh.
02:06 Mamina Desso.
02:07 Tu vas bien ?
02:08 Bien.
02:09 D'accord.
02:10 Entrepreneur.
02:11 Oui.
02:12 Coach Mamina.
02:13 Oui.
02:14 On peut confirmer maintenant.
02:15 Coach de vie.
02:16 C'est un plaisir pour moi d'être avec toi tous les jours.
02:19 Et plaisir partagé.
02:21 Aujourd'hui, nous avons un thème important.
02:23 Ceci parle donc de notre jeunesse.
02:25 C'est toujours un honneur de prendre une grossesse.
02:27 C'est une grâce de Dieu d'avoir un bébé.
02:29 Et quand il grandit, nous les envoyons à l'école.
02:32 C'est pour qu'ils évoluent, c'est pour qu'ils grandissent.
02:34 Effectivement.
02:35 Pour revenir dans ce studio, pour avoir le thème réel d'aujourd'hui,
02:39 nous allons suivre ensemble ce micro-trottoir.
02:41 D'accord.
02:42 D'abord pour lui, c'est un problème de base.
02:51 L'homme est né avec cette nature.
02:53 C'est un problème naturel.
02:55 Maintenant, un enfant qui naît, ça dépend des parents,
02:59 de chez qui il est et comment l'éducation est faite.
03:02 Et moi, je pense que la seule solution à ce problème,
03:05 c'est Dieu qui peut vraiment aider un enfant,
03:07 une personne à changer vraiment de nature.
03:10 Parce que l'homme ne peut pas en lui-même changer.
03:13 Il a besoin des conseils, on peut faire tout.
03:15 Mais il a besoin vraiment de la lumière divine
03:18 pour pouvoir vraiment prendre conscience des conseils
03:20 que les parents lui donnent.
03:21 Et de pouvoir vraiment, comme on l'a dit,
03:23 pouvoir essayer de vivre une vie vraiment normale.
03:25 Il faut dire d'abord qu'au niveau de la jeunesse,
03:27 je dirais qu'il y a ce qu'on appelle un abandon d'abord
03:31 au niveau des parents,
03:34 qu'ils n'ont pas vraiment cette possibilité de suivre les enfants
03:37 comme il se doit.
03:38 Les enfants sont laissés à...
03:39 Les jeunes sont laissés à eux-mêmes.
03:41 Et on les juge sans vouloir les comprendre.
03:43 Donc, les jeunes aujourd'hui ont besoin vraiment
03:46 de, promettez-moi l'espoir, d'un tuteur,
03:48 de quelqu'un qui puisse les aider à comprendre les choses.
03:51 Par exemple, à l'école, les enfants, les parents ne vont plus,
03:53 par exemple, à l'école pour voir les éducateurs,
03:55 pour voir comment l'enfant se comporte à l'école.
03:57 Par exemple, on peut avoir un comportement à la maison,
03:59 puis un autre comportement dehors.
04:00 C'est tout ça qui fait que, comme on dit,
04:01 nos enfants sont en train de se perdre.
04:03 C'est l'habillement qui fait qu'on te juge.
04:07 Ça dépend de ton habillement.
04:09 Automatiquement, quand quelqu'un te voit, tu es habillé.
04:11 Même si tu es une bonne personne, on te juge selon ton habillement.
04:15 La première... La première conseil que j'aimerais donner,
04:18 c'est que le monde intérieur revoie un peu l'habillement.
04:22 C'est pas au fait... Les gars, c'est basé sur la religion.
04:26 C'est pas automatiquement la religion.
04:29 Il y a des gens qui ne sont pas musulmans, mais qui s'habillent bien.
04:33 Il y en a, par contre, qui sont des musulmans,
04:34 et puis qui s'habillent très mal.
04:36 Quand on veut parler à la personne,
04:38 c'est parce que c'est par rapport à la religion.
04:40 OK, c'est pas par rapport à la religion.
04:42 Dans la société, nous sommes là.
04:44 Le monde, il devient trop vulgaire.
04:46 C'est pour ça que chacun éduque son enfant.
04:48 Vous avez tous entendu au même moment que moi.
04:52 Je retiens la dernière phrase de cette femme.
04:55 Le monde est devenu trop vulgaire.
04:57 Les humains sont devenus vulgaires,
04:59 ou bien c'est le monde lui-même qui est devenu vulgaire,
05:01 ou bien nous qui composons le monde,
05:03 qui sommes devenus vulgaires.
05:04 Vous avez constaté pour ma conférence du 8 juillet,
05:08 le thème "Quelle vie de couple pour une jeunesse vante".
05:11 Est-ce qu'effectivement, le problème aujourd'hui,
05:14 c'est la dépravation ?
05:16 La dépravation et notre jeunesse,
05:18 qu'est-ce qui ne va pas aujourd'hui ?
05:20 Mamie Nata, tu es mère.
05:22 Je crois que Madouce aussi est mère.
05:26 Elle est aussi sur les réseaux sociaux.
05:28 Qu'on voit plus ce qui se passe
05:30 par rapport à la dépravation.
05:32 Je vais commencer comme c'est notre invitée.
05:34 Madouce, aujourd'hui, la dépravation,
05:36 nos enfants avec la dépravation des mœurs,
05:38 nos enfants exposés,
05:40 est-ce qu'on pourrait dire déjà que c'est la faute des parents ?
05:42 Parce que ce qu'on dit, c'est la faute des parents.
05:46 Moi, je dis oui.
05:48 Parce que, coach, aujourd'hui,
05:50 beaucoup de parents ont démissionné.
05:52 La faute aux parents,
05:54 la faute aussi,
05:56 excusez-moi si je peux me permettre de dire ça,
05:58 voilà, au ministère de l'éducation.
06:00 C'est-à-dire,
06:02 ceux qui sont chargés même d'éduquer nos enfants à l'école.
06:04 Parce que les enfants, ils montent un visage
06:06 à la maison, et puis,
06:08 dehors, ils ont un autre visage.
06:10 Mais maintenant, l'école,
06:12 là où on dit l'enfant va pour apprendre,
06:14 l'enfant va pour devenir quelqu'un,
06:16 mais les enfants ont transformé l'école
06:18 aujourd'hui en bas,
06:20 surtout.
06:22 Et ce que je n'ai pas compris,
06:24 quand nous nous réveillons le matin,
06:26 on se dit quoi ? Les enfants vont à l'école pour apprendre.
06:28 Ils vont encore pour améliorer
06:30 encore leur éducation,
06:32 mais ils se trouvent que le gros problème de la dépravation
06:34 aujourd'hui, c'est en milieu scolaire.
06:36 Comment l'enfant fait une vidéo ?
06:38 Il est dénudé. C'est-à-dire que le bas,
06:40 la jipe est là, le haut est comme ça,
06:42 et puis il est en classe. Ça, c'est pas à la maison, chez nous.
06:44 C'est en classe, il fait ça. Le parent aussi,
06:46 il voit la vidéo sur Internet, il ne se prononce pas,
06:48 il ne dit rien. Parce que si moi,
06:50 je t'ai dit, c'est que la vidéo que tu as faite là,
06:52 faut plus que tu aies fait là. Je ne veux plus voir ça.
06:54 Les gens ne vont pas voir.
06:56 Mais à la maison, je me demande si quelqu'un parle.
06:58 L'école aussi, qui a dit que
07:00 ici, là, c'est pas là-bas.
07:02 L'école aussi, on ne comprend pas.
07:04 Parce que ces enfants, leurs visages sont connus.
07:06 Ils ont pas peur, ils ne se gênent pas.
07:08 Sinon, en temps normal, en vente,
07:10 on sait que l'école, là, si tu n'es pas bien comporté,
07:12 à l'école, on va te chicoter.
07:14 Si tu n'as pas bien fait comme ça, on va te faire comme ça.
07:16 Mais aujourd'hui, là, l'enfant s'embrasse à l'école,
07:18 entre midi et deux. Ils sont en classe.
07:20 Et puis, ils s'embrassent.
07:22 On a des vidéos qu'on montre chaque fois.
07:24 On répète le ministère de l'Éducation nationale.
07:26 Il faudrait que quelque chose soit fait pour que vraiment...
07:28 Il faut qu'il y ait un décret, peut-être.
07:30 Oui, un décret. Ça, j'ai dit, ça a toujours passé.
07:32 Pour sanctionner fortement tous les enfants qu'on verra, par exemple, en teumé scolaire.
07:38 Oui, oui, oui. Quand tu ne payes pas à l'école, là, on renvoie ton enfant, non?
07:42 Quand l'enfant vient à l'école, le gouvernement doit dire à l'enfant que, ici, là, c'est pour apprendre.
07:47 C'est pour devenir de même ministre. C'est pour devenir de même comme coach Mada Sengaye.
07:50 Parce qu'une société, quand ils ne sont pas éduqués, c'est un problème.
07:53 Eh, coach Mabina, tout à l'heure, Madouce nous disait...
07:58 On va conjuguer.
08:00 Moi, je vais répondre à Madouce qu'on a déjà conjugué.
08:03 Eh, Seigneur.
08:04 On a déjà conjugué.
08:05 Il y a un adage malinqué qui dit, on va se laver où et puis on va le sécher où?
08:11 L'endroit qui est censé nous aider à éduquer nos enfants, sécuriser nos enfants.
08:16 On parle aujourd'hui du milieu scolaire et, effectivement, c'est ce qui devient encore plus choquant.
08:23 Comme toi, tu dis qu'on a déjà conjugué.
08:25 On a déjà conjugué.
08:26 Bon, dis-nous, la conjugation commence par où?
08:28 Nos enfants, là, coach Mada, ce qu'on leur a appris, c'est-à-dire que nous, les mamans, on se lève le matin, on dit, il faut prendre la lave-assiette.
08:35 Elles ne savent pas faire ça.
08:37 Il faut préparer.
08:38 Elles ne savent pas préparer.
08:39 Mais il faut demander en cas de décortique à un garçon.
08:43 Toi-même, depuis que tu es mariée, il y a combien d'années, tu n'as jamais arrivé à ce niveau-là.
08:47 Nos enfants sont gâtés.
08:49 Et ce n'est pas l'éducation nationale, ce n'est pas les parents, c'est la société toute entière.
08:53 Nous tous, on a démissionné.
08:56 Et moi, je te dis aujourd'hui que les femmes que nous sommes, on doit avoir honte de dire que nous sommes des mères.
09:03 Parce que nous, nos mamans, nos grandes mamans, c'était des femmes, c'était des mères.
09:07 Elles pouvaient assumer ce nom-là.
09:09 Mais est-ce que nous, on peut s'arrêter pour dire, je suis une mère?
09:13 Je suis une mère quand ma fille de 9 ans est dépucelée et puis je ne suis même pas informée.
09:19 Je suis une mère quand je suis tout le temps devant la télé.
09:23 Je suis devant tous les programmes de Canal Horizon, de Al-Bayan, de RTI, je ne sais pas.
09:27 Mais je n'ai même pas le temps de jeter un coup d'œil dans la chambre des enfants.
09:32 Pour savoir quand ma fille soit avec la rongle-robe là, qu'est-ce qu'il y a en bas?
09:36 Souvent dans la rue.
09:38 Parce que quand je vais arranger le placard de la fois, il y a des choses qu'on va découvrir.
09:41 Tu vois des choses.
09:42 Tu vois une petite fille dans la rue qui est en train de soulever sa robe pour enlever et puis elle le fout dans son sac.
09:46 Oui, son hijab, oui.
09:47 Oui, parce qu'à la maison, sa maman l'a vu sortir.
09:50 Elle est en train de sortir sa robe. Mais ce n'est pas ça.
09:53 Ce n'est pas ça de suivre les enfants.
09:55 Être mère, être parent, c'est un travail constant.
09:58 Il faut être dans le dos de l'enfant.
10:00 Je n'arrive pas à comprendre que des enfants qui n'ont pas encore 21 ans
10:04 aient des codes secrets dans leur portable que leurs parents ne connaissent pas.
10:07 Non.
10:08 Je ne peux pas comprendre que ta fille ait un Facebook où tu n'es pas amie à elle.
10:13 Ou que ta fille soit sur un compte TikTok où tu n'es pas connecté.
10:16 Mais elle nous bloque.
10:18 Comment je peux mon enfant me bloquer?
10:20 En fait, demande d'ami, elle n'accepte pas.
10:22 Je ne peux pas demander d'ami, tu as 6 ans et puis je te dis il faut m'ajouter sur ton compte.
10:26 C'est de ça qu'il s'agit.
10:27 Tu m'ajoutes, il n'y a pas de discussion.
10:30 Surtout, même les statuts WhatsApp.
10:32 Mais oui, ton statut WhatsApp là, je suis dans ton WhatsApp, je suis là.
10:37 Tu ne peux pas me bloquer.
10:38 Si tu veux que je n'ai pas accès à tes statuts, c'est que tu m'as bloqué.
10:41 Tu as été élevée comment même pour me bloquer?
10:43 Qui est le parent entre nous deux?
10:45 On n'a qu'à arrêter de penser.
10:47 Quand tu fais de ton enfant un commandant, tu as payé l'impôt dans sa main.
10:52 On n'a qu'à arrêter cette histoire qui vous dit qu'on traumatise les enfants.
10:57 Depuis qu'on a arrêté de traumatiser les enfants, on n'a plus de poissons frais.
11:01 Ce sont les enfants qui nous traumatisent maintenant.
11:02 On a plus de poissons frais, on a des adjuvants.
11:03 Ce sont toi qui nous traumatise maintenant.
11:06 Aujourd'hui, le sexe est devenu une monnaie courante.
11:10 C'est devenu un jeu.
11:11 Quand on parle de meurtre, il n'y en a même plus.
11:13 Quand on dit qu'on va dépraver Meuse, il y a Meuse qui est là et qui va dépraver.
11:17 Mais moi-même, je dis que Meuse, il n'y en a plus.
11:20 Il n'y en a plus.
11:21 Madouce, vous qui êtes blogueuse sur les réseaux sociaux,
11:25 vous voyez beaucoup de vidéos qui passent.
11:28 Les enfants, des mineurs, des enfants dans des tenues scolaires.
11:32 Dites-moi, comment ça se passe?
11:34 Avant d'aller à l'école, dans la cour des parents, devant la porte.
11:41 Oui, elles font des vidéos.
11:43 Mais avant d'aller à l'école, l'enfant se réveille le matin,
11:46 il porte un truc, soit il porte un soutien.
11:48 Et puis, elle fait une vidéo.
11:49 Quand on regarde les maisons, on sait que c'est une cour familiale.
11:52 On sait que c'est à la maison, l'enfant a fait la vidéo.
11:54 Ça, ce n'est pas un TP.
11:55 D'abord, le parent n'a rien dit.
11:57 Il traverse, il va avec à l'école.
11:59 Arrivé à l'école, étant en tenue de l'école, il fait une vidéo.
12:02 Il s'embrasse, il fait des challenges.
12:04 Parce qu'aujourd'hui, ils ont compris quelque chose.
12:07 C'est le buzz qui marche.
12:09 Tout ce qui est bizarre, médiocre, ce qui est bien, on ne t'appelle pas.
12:14 On ne t'invite pas, on ne débat pas de ça.
12:16 Sinon, normalement, les vidéos qu'on montre chaque fois,
12:19 moi, Madou, étant blogueuse, les vidéos des enfants,
12:21 je fais passer ça chaque fois pour interpeller les parents et les institutions
12:26 pour que Mme la ministre de l'Éducation nationale,
12:29 Marie-Ato, qu'on ait, fasse quelque chose.
12:31 Parce que de la manière qu'on ne paye pas l'école de l'enfant,
12:33 et puis on dit tu es renvoyé, c'est comme ça,
12:35 le parent d'élève, quand il vient, on lui dit,
12:37 où tu es inscrite comme enfant là ?
12:39 Dis-lui qu'ici, on ne fait pas de vidéos.
12:41 Ici, on ne se filme pas en classe pour danser.
12:43 S'il veut danser, il n'a qu'à danser à la maison.
12:45 Ici, c'est pour apprendre.
12:47 Ici, il va quitter le futur cadre.
12:49 Mais aujourd'hui, là, chaque jour même qu'on parle,
12:51 j'ai l'impression que c'est maintenant même là.
12:53 La dose monte.
12:55 Ça se répète. Il y a des vidéos, mais on ne peut pas montrer.
12:57 Coach, il y a des vidéos, si on vous montre là,
12:59 vous allez, vous allez...
13:01 Peut-être un pas de temps après,
13:03 je vais...
13:05 C'est fort.
13:07 En tenue scolaire. En pleine classe.
13:09 D'autres même dans des fumoirs.
13:11 Dans des fumoirs avec...
13:13 En tenue scolaire,
13:15 à la cigarette, ils ne se gênent pas.
13:17 Devant l'établissement, quand ils sortent de l'école,
13:19 ils font des challenges.
13:21 Le nom est là. La vidéo même où les enfants
13:23 étaient en sextape, en classe,
13:25 l'établissement même, j'ai appelé.
13:27 J'ai appelé là-bas parce que je voulais me rendre là-bas.
13:29 Pour leur montrer la vidéo parce que le dos de l'enfant,
13:31 l'école est écrite derrière.
13:33 Et ça s'est passé... Excusez-moi pour...
13:35 Non, non, dites les choses exactement.
13:37 Mais on m'a dit comme ça est.
13:39 C'est passé, j'ai vu que l'école, c'est bon.
13:41 Mais si on ne fait pas quelque chose,
13:43 au lieu d'avoir des futurs cadres,
13:45 on aura des futurs fous.
13:47 Beaucoup de fous, beaucoup de folles.
13:49 Donc, pendant qu'il est temps,
13:51 on n'a qu'à vraiment parler.
13:53 Par rapport à ce qu'on dit,
13:55 c'est tellement choquant.
13:57 Les sextapes dans les écoles,
13:59 en tenue scolaire.
14:01 Et souvent même, il y a des vidéos où les parents sont assis,
14:03 tu vois l'enfant qui est presque dénudé,
14:05 qui vient jouer avec ses fesses devant son parent.
14:07 On fait la vidéo et ça passe sur les réseaux sociaux.
14:09 Et c'est la mère même souvent qui...
14:11 Oui, on est civilisé.
14:13 Ça on dit qu'on est civilisé.
14:15 Souvent même on danse avec nos enfants
14:17 dans un ras des fesses.
14:19 On est civilisé.
14:21 Et j'entends parler souvent d'une histoire de tontine...
14:23 Tontine sexuelle.
14:25 Avant de venir à la tontine sexuelle,
14:27 je voulais revenir un peu sur ce que Madou ça dit.
14:29 Au-delà même de l'éducation nationale,
14:31 il faut que notre gouvernement
14:33 prenne ses responsabilités.
14:35 Les écoles qui sont bordées
14:37 de maquis et autres là,
14:39 il y a des écoles qui doivent être fermées.
14:41 C'est même pas bon pour l'image du pays.
14:43 Ces enfants là qui sont censés être notre futur là,
14:45 quel futur on a?
14:47 Si cette génération là passe,
14:49 et puis la génération qui vient après passe.
14:51 La troisième génération,
14:53 moi j'ai pas de visibilité.
14:55 J'ai pas de visibilité.
14:57 Que Dieu nous en épargne.
14:59 Le ministère de la communication dit quoi?
15:03 On ne peut pas
15:05 modéler un peu cette affaire
15:07 d'internet là?
15:09 Tout le monde est devenu danseur depuis que TikTok est arrivé.
15:11 C'est à dire que quand tu vas regarder TikTok des Chinois
15:13 où les gens font des expériences,
15:15 on te montre les robots. Nous on n'a pas ça.
15:17 Tu vas regarder TikTok d'autres pays
15:19 où les enfants font des recherches,
15:21 ils font des expériences, ils montrent comment ils sont en train d'évoluer.
15:23 Non, non chez nous ici là.
15:25 Tout le monde est devenu danseur.
15:27 Enfants dansent, bébés dansent,
15:29 mamans dansent, même les grands-parents dansent.
15:31 Tout le monde danse.
15:33 C'est à dire que notre continent là,
15:35 moi je vais plus loin, notre continent là,
15:37 ce sera un continent de chanteurs,
15:39 de danseurs et de joueurs.
15:41 C'est tout ce qu'on sait faire.
15:43 Qu'est-ce que nous on a à présenter devant la réunion des nations?
15:45 Quand le monde entier sera en train de montrer ce qu'il vaut.
15:47 Qu'est-ce que nous on a à présenter?
15:49 Au moment où la Côte d'Ivoire parle d'une année de la jeunesse.
15:51 Nos enfants ne parlent pas français.
15:53 Ces enfants aujourd'hui qui sont à l'école,
15:55 dans cette tontine que vous appelez.
15:57 Tontine sexuelle.
15:59 En complicité avec les résidences meubles.
16:01 Les résidences meubles,
16:03 les revenants aux tontines sexuelles.
16:05 Bon voici d'abord,
16:07 premier phénomène,
16:09 résidences meubles.
16:11 Quelqu'un se lève,
16:13 il loue un appartement,
16:15 il met des meubles dans l'appartement,
16:17 il assiste chez lui,
16:19 il ne sait même pas qui rentre dans l'appartement.
16:21 Il pense que lui il y a les transferts monétiques.
16:23 Il reçoit son argent par un transfert.
16:25 Donc la vie est belle.
16:27 Les enfants vont,
16:29 le déjeuner que leurs parents leur donnent,
16:31 ils vont cotiser ce déjeuner.
16:33 Ils vont économiser.
16:35 Ils vont aller louer une salle et ils vont te faire
16:37 toute la saleté que le monde,
16:39 que nous les parents on répugne.
16:41 C'est à dire que digne d'un film de Rocco Sifflerie,
16:43 je ne sais pas,
16:45 des grands stars du porno.
16:47 Mais toi le parent,
16:49 si tu maîtrisais l'emploi du temps de ton enfant,
16:51 tu sais à quelle heure ton enfant doit sortir,
16:53 à quelle heure il doit rentrer.
16:55 Même quand il prend les transports en commun,
16:57 même si il y a l'embouteillage,
16:59 tu connais un peu.
17:01 Et puis quand un enfant vient de se faire sécouer,
17:03 de la sortie, une fille, quand tu la regardes,
17:05 tu lis dans ses yeux qu'il y a eu quelque chose.
17:07 Si les parents prenaient la peine
17:09 d'observer leurs enfants,
17:11 de regarder leurs enfants,
17:13 d'écouter.
17:15 Parce que dans ces rencontres quand même assez dangereuses,
17:17 il y a la drogue.
17:19 Il y a l'alcool.
17:21 Mais quand je vois un truc sur les réseaux sociaux,
17:23 où les enfants payent tout ce que vous connaissez
17:25 comme le liqueur forte,
17:27 ils renversent dans un seau.
17:29 Mais il y a un qui a bu,
17:31 il y a un qui a bu, il a eu le souffle coupé.
17:33 Il était à plat.
17:35 Et les autres riaient tellement
17:37 qu'ils étaient dans la chose,
17:39 ils n'ont même pas mesuré le danger.
17:41 Nos enfants boivent l'alcool,
17:43 ils fument la drogue, ils fument la cigarette.
17:45 Mais le sexe va finir par aliéner le cerveau.
17:47 Parce qu'ils consomment le sexe
17:49 à un niveau
17:51 où on ne peut même pas le dire.
17:53 Et dans quelles conditions ils consomment le sexe ?
17:55 Ils ne consomment pas dans une condition saine.
17:57 Dans toutes les conditions.
17:59 C'est-à-dire que dans toutes les positions,
18:01 dans tous les chemins que l'on peut imaginer
18:03 et que ce qui même est inimaginable.
18:05 Que la religion peut répugner,
18:07 qu'un humain sensé peut répugner.
18:09 Mais c'est la bestialité.
18:11 C'est-à-dire que je suis tellement choquée.
18:13 Madouce, oui ?
18:15 Oui, coach. Les parents même.
18:17 On est deux fois dedans.
18:19 Parce que le parent même est content d'être dehors.
18:21 Aujourd'hui, il y a plein de familles.
18:23 On va faire exception.
18:25 Quand M. est dehors,
18:27 Mme est dehors,
18:29 chacun est content d'être dehors.
18:31 Dehors est plus doux qu'à la maison.
18:33 On oublie qu'on a une responsabilité
18:35 à la maison qui sont les enfants.
18:37 Parce que souvent, le monsieur peut dire à Mme
18:39 "Mais tu as une grosse maison,
18:41 tu as une grosse voiture, vous voulez quoi ?"
18:43 Le week-end est fait pour se reposer.
18:45 Le week-end, c'est pour se reposer.
18:47 Du lundi au vendredi, on considère que M. et Mme
18:49 sont fonctionnaires. Chacun au boulot.
18:51 Mais dans cette histoire des enfants,
18:53 on doit faire double vacations.
18:55 Quand M. se repose
18:57 samedi, vendredi,
18:59 c'est là qu'il doit prendre la route
19:01 pour aller servir.
19:03 Ce qui ne va pas apporter.
19:05 C'est ça qu'il va servir.
19:07 Il peut faire une journée et demie.
19:09 Du lundi au vendredi, il y a une fille
19:11 qui est allée à l'école.
19:13 On doit comprendre, on doit regarder pour savoir.
19:15 Quand Maman assise, quand Papa assis,
19:17 il y a le comportement, il y a la manière de faire.
19:19 Tu vois ses faits et gestes. Mais là sont les parents
19:21 aujourd'hui qui s'asseyent. Quand ils sont assis
19:23 devant une bière, devant un vin,
19:25 devant des amis, dans des coins de sport,
19:27 ils sont plus contents. Les baptêmes, les mariages.
19:29 Les femmes même vont dans les baptêmes
19:31 aujourd'hui. Anniversaire.
19:33 Quand elles vont dans les baptèmes, c'est tardivement.
19:35 A peine elle veut rentrer. Une heure du matin.
19:37 C'est pour aller faire le djeli,
19:39 c'est pour aller faire le dénoui. On fait dénoui.
19:41 L'enfant, on le fait comment? On ne l'éduque pas,
19:43 on n'apprend rien, on l'élève.
19:45 Aujourd'hui, on ne l'éduque plus.
19:47 Et l'enfant qui maîtrise maintenant le programme des parents,
19:49 ils sont tellement intelligents.
19:51 Ils m'amènent maintenant. Ils m'amènent.
19:53 Les enfants, ils m'amènent. Ils nous connaissent,
19:55 ils connaissent notre esprit. C'est pour ça que moi,
19:57 je voulais que l'école, le gouvernement
19:59 prenne ses responsabilités là-bas.
20:01 Là, quand le parent ne prend pas ses responsabilités,
20:03 l'enfant revient à la maison. Comme tu ne veux pas
20:05 l'éduquer, tu vas t'asseoir avec lui.
20:07 Moi, c'est ce que je préfère.
20:09 Ah oui, c'est lourd.
20:11 Ce sujet-là est tellement lourd
20:13 que même une année, on n'aura pas fini
20:15 de débattre dessus.
20:17 Le sujet-là est très lourd, il est trop profond.
20:19 C'est-à-dire que les parents que nous sommes,
20:21 on a démissionné. On ne peut pas demander au gouvernement
20:23 de déduquer nos enfants.
20:25 Maintenant, ce qu'ils font, c'est maquer autour de ces écoles.
20:27 L'institution.
20:29 Non, coach.
20:31 Quand le gouvernement vient
20:33 mettre, voilà nous les femmes,
20:35 notre premier slogan.
20:37 Mon mari est mort. C'est ça que je prends pour me débrouiller.
20:39 On était venus se débrouiller
20:41 ici. Le président est venu.
20:43 On ne peut pas rien avoir. On ne pense pas
20:45 à l'éducation. Comment devant un établissement,
20:47 tu vas me vous dire. Devant un
20:49 établissement, tu vas en cigarette.
20:51 Comment on appelle les petits sachets là? Les strikers là.
20:53 Est-ce que ça là, il y a besoin de faire un débat autour?
20:55 Ça se vend devant une école
20:57 que j'ai vue. Souvent, le gouvernement prend ses responsabilités
20:59 pour venir chasser les gens là.
21:01 Mais demain, c'est nous-mêmes les mêmes femmes là.
21:03 Il y a ça là où
21:05 mon mari est mort. C'est nous, toujours
21:07 nous, nos maris meurt. C'est toujours ça qu'on prend pour se débrouiller.
21:09 Donc là aussi, il y a un problème.
21:11 Est-ce que vous savez qu'il y a
21:13 des femmes, des mères de famille
21:15 qui vendent du chanvre indien aux enfants?
21:17 Oui, oui, oui. C'est elle qui le vend.
21:19 Oui, c'est elle qui le vend. Vous pensez
21:21 qu'elle le vend. Alors qu'elles ont des enfants. Oui, oui, oui.
21:23 C'est elle qui le vend. Parce que le
21:25 problème, c'est pas... En fait,
21:27 aujourd'hui, c'est l'égoïsme et l'égocentrisme
21:29 de l'ivoirien, de l'aide humaine.
21:31 Cette affaire de "je gagne quoi?"
21:33 Parce qu'en fait, ce qu'on doit
21:35 savoir, c'est que quand tu
21:37 gâtes l'enfant d'autrui, tu ne gâtes pas
21:39 ricocher ton enfant. C'est clair. Parce que ton
21:41 enfant fait combien de temps
21:43 chez toi à la maison? Ton enfant
21:45 est en contact avec la société.
21:47 Et cet enfant que tu as gâté,
21:49 c'est lui qui va devenir l'éducateur de ton enfant.
21:51 Cet enfant à qui tu as appelé à fumer
21:53 la drogue, cet enfant à qui tu as
21:55 vendu les excitants sexuels, pour
21:57 le mettre dans un autre état, pour qu'il aille faire la tontine
21:59 sexuelle et tout, cet enfant là, il sera
22:01 ami à ton fils. Et tes propres
22:03 produits vont revenir dans la bouche
22:05 de ton enfant. On a quand
22:07 se dit que... En fait, la loi de
22:09 l'énergie... La nature même.
22:11 La nature, l'énergie, rien ne se perd.
22:13 On est dans un labyrinthe.
22:15 On tourne autour. Voilà, on se retourne toujours.
22:17 Aujourd'hui, le problème de l'Afrique
22:19 aujourd'hui, c'est que tout le monde dit "moi". "Je".
22:21 C'est le "je" qui prime.
22:23 Notre problème, c'est "mon" enfant.
22:25 Avant, par exemple, si vous vous rendez
22:27 compte, pourquoi est-ce que j'ai fait appel à
22:29 Madouce? Avant, quand tu n'es
22:31 pas là, dès que le voisin voit ton
22:33 enfant en train de faire une bêtise,
22:35 automatiquement, il intervient. Quand
22:37 l'oncle sent que l'enfant fait une bêtise,
22:39 automatiquement, il intervient. Mais aujourd'hui,
22:41 un voisin qui s'amuse à faire cela...
22:43 Porte plainte. Aujourd'hui, par exemple,
22:45 les vidéos que vous avez présentées,
22:47 et je suis sûre que les parents ont dû reconnaître
22:49 leur enfant. L'établissement a
22:51 reconnu ses enfants. Ses
22:53 enfants qui se mettent en vacances de force.
22:55 Aujourd'hui,
22:57 ça s'est arrêté. Pourquoi?
22:59 Parce que
23:01 l'institution, voilà, qu'il fallait
23:03 appris des responsabilités.
23:05 Et ses
23:07 enfants ont été corrigés comme il faut.
23:09 Aujourd'hui, ces enfants qui sont sur les réseaux
23:11 sociaux, à l'école, avec les tenues
23:13 de l'école, dans les classes, en train de
23:15 faire ce genre de choses, quand on récupère ces gens
23:17 d'enfants, de la même manière qu'on nous a présentés
23:19 les autres enfants qu'on a pu arrêter,
23:21 qu'on nous montre ces enfants-là, qu'on nous montre
23:23 comment ils rentrent dans le cadre
23:25 de la punition et ça va servir de
23:27 leçon aux autres enfants.
23:29 Mais Coach Mada, pour faire les vidéos, il faut quoi?
23:31 Un téléphone. Mais merci.
23:33 Il y a des familles qui ne mettent pas
23:35 à manger à la maison, les enfants,
23:37 les I-Phone. Alors, moi j'ai vu une fille,
23:39 une jeune fille qui vit dans une baraque.
23:41 Je salue
23:43 ses parents, ce sont des personnes d'honneur
23:45 qui font ce qu'ils peuvent
23:47 pour apporter à leurs enfants.
23:49 Mais leur fille a un I-Phone
23:51 en main. Toute publicité
23:53 mise à part. Un I-Phone
23:55 coûte combien? Le dernier en date,
23:57 il coûte combien? Je ne sais même pas.
23:59 Je ne sais même pas.
24:01 Mais toi, la mère,
24:03 même si tu n'es pas allée à l'école, aujourd'hui,
24:05 même le boueur d'habitants,
24:07 même la vendeuse de cola
24:09 devant la mosquée, c'est que I-Phone, c'est
24:11 un trésor. Quand toi, tu vois ta
24:13 fille rentrer avec I-Phone,
24:15 tu poses quelle question? Disons que
24:17 je ne suis pas sur Internet, je ne vois pas
24:19 les réseaux, je suis une femme rurale,
24:21 je ne suis pas sur Internet. Mais
24:23 quand je vois ma fille avec un téléphone
24:25 d'un certain temps en l'air. Elle se filme bien évidemment.
24:27 Qu'est-ce qu'elle fait avec ça?
24:29 Aujourd'hui, quand tu leur donnes de petits
24:31 téléphones, les enfants, ils ne veulent pas.
24:33 Aujourd'hui, là, elles ne vont pas,
24:35 elles ne sont pas instruites. Aujourd'hui, là,
24:37 si on pense que ce qu'on dit
24:39 c'est faux, allez-y d'un établissement scolaire
24:41 pour les 100 élèves.
24:43 Les 100 élèves, là, vous allez trouver 10
24:45 qui peuvent placer une phrase. Sinon, le reste, là,
24:47 c'est français congélé comme pour moi ici.
24:49 Parce que c'est le 1er, le 2ème et le 2ème dans la souffrance.
24:51 Mais eux, aujourd'hui, qu'ils soient
24:53 en 3ème, terminale, coach,
24:55 allez, ils ne sont pas instruits.
24:57 Parce que quand ils tapent sur Google, ils ne vont pas sur Google
24:59 aujourd'hui pour faire des recherches, pour apprendre,
25:01 pour savoir, pour faire des formations,
25:03 des petits trucs. Mais le téléphone, là, c'est juste
25:05 pour filmer.
25:07 Ils vont avoir portable, ils vont faire TikTok
25:09 photo, ils vont faire tant. C'est tout.
25:11 On ne s'instruit pas. Et puis, ils passent.
25:13 L'enfant... Regardez, aujourd'hui,
25:15 il y a des enfants qui sont en 3ème et 6ème
25:17 qui ne peuvent pas lire un livre de 6ème et 2ème.
25:19 Coach, vous serez choqué. On a ça dans nos familles.
25:21 Quand on parle comme ça, c'est pas parce que
25:23 tout est bling-bling. C'est pour que l'État nous aide.
25:25 Parce qu'il y a la plaie. Chacun a sa grosse
25:27 plaie chez lui à la maison, là-bas.
25:29 L'enfant est en 3ème et 6ème, mais le livre de 6ème
25:31 et 1ème, il ne peut pas lire.
25:33 Il passe. Qui l'a fait passer?
25:35 Que le pouce dessus, le parent n'a pas regardé.
25:37 Devant, là-bas, là. Tu ne vas pas quelque part.
25:39 Tu vas retourner ton oeuvre dans la maison.
25:41 Là, les parents vont appuyer. Décrets.
25:43 Décrets. C'est ce que je veux, coach.
25:45 Voilà, pour sanctionner
25:47 toutes ces choses-là. Décrets. De la manière qu'on ne paye pas
25:49 l'école. Et puis, on renvoie les enfants.
25:51 Je veux que ça se passe comme ça.
25:53 Avant de revenir dans ce studio,
25:55 en tout cas, Madou, c'est un plaisir
25:57 pour nous de t'avoir ici.
25:59 En tout cas, on espère te revoir
26:01 encore très prochainement.
26:03 Merci pour tout le boulot que tu fais sur les réseaux sociaux.
26:05 Tu interpelles les parents à tout moment.
26:07 Merci.
26:09 Et nous nous retrouvons pour la deuxième partie de cette émission.
26:11 Après cette pause publicitaire.
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