Les conseils du mardi
Thème : "Mère d'un enfant différent"
Présentation : Coach Mada Sangaré
Thème : "Mère d'un enfant différent"
Présentation : Coach Mada Sangaré
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ÉducationTranscription
00:00 Au zubillahimnachshaytanirrajim bismillahirrahmanirrahim
00:02 wa salatu wa salam ala rasulillah
00:04 Alhamdulillah hiurra bilal amina
00:06 Aujourd'hui, mardi, une autre émission des conseils du mardi
00:10 une émission de sensibilisation, une émission d'écoute et une émission des conseils
00:15 Recevez chez vous la meilleure des salutations
00:17 Assalamualaikum warahmatullahi wabarakatuh
00:19 Que la paix de Dieu et la miséricorde de Dieu soient avec vous et chez vous
00:23 Aujourd'hui, très belle émission
00:25 On est ensemble, tout à l'heure
00:27 [Musique]
00:56 Alhamdulillah hiurra bilal amina
00:58 Vous pouvez nous suivre toujours sur l'application IP de la télévision albayan
01:03 Vous pouvez nous suivre sur nos pages Facebook
01:05 Koch Mada Sangari, télévision albayan
01:08 TV Orange, mais en ce moment, précisez-vous votre poste téléviseur
01:12 Nous sommes sur les 93 du bouquet canal
01:15 Pourquoi je dis aujourd'hui très très belle émission
01:17 Toutes les émissions des conseils du mardi sont de belles émissions
01:19 Mais aujourd'hui très très belle émission parce que aujourd'hui c'est un sujet particulier
01:24 Il arrive un certain moment, nous désirons être mère
01:27 Ces enfants là arrivent au monde, c'est toute une joie dans la famille
01:30 Et quelques mois après, c'est un désespoir
01:35 C'est de la souffrance parce que ces enfants deviennent malades
01:39 Mais bien avant ça, je ne suis pas seule
01:41 Je vais vous présenter déjà Mme Marcelle Opeli, épouse de Baou
01:45 Bonjour Koch
01:46 Bonjour, ça va bien ?
01:47 Merci
01:48 Mme Baou, présidente fondatrice de l'ONG, coeur de maman, amour d'enfant
01:52 C'est ça
01:53 Et de l'autre côté, je suis avec Nancy Alou, épouse Amani
01:57 Secrétaire générale de l'ONG, coeur de maman, amour d'enfant
02:00 Bonjour Nancy
02:01 Bonjour
02:02 Vous allez bien ?
02:03 En tout cas, vous êtes très très belle aujourd'hui
02:04 Je vous ai rendu visite à votre siège
02:06 Je sentais un peu, ça déprime, c'est un peu fatigué
02:09 Mais comme vous le dites, vous avez un slogan qui dit
02:12 Je suis maman d'enfants IMC, je brille
02:15 Je suis maman d'enfants IMC et je brille
02:18 Ensemble, allons-y visionner ce miroir trottoir
02:21 (Musique)
02:28 Être parent est une expérience particulière dans la vie de tous
02:31 Toutefois, l'être d'enfant en situation de handicap est une épreuve bien souvent difficile à gérer
02:37 Et afin de soulager les parents de ces enfants, Dame Koulibaly, institutrice, estime que l'État devrait encore plus s'impliquer dans la prise en charge de ces enfants
02:46 Il faut vraiment qu'il y ait des subventions pour aider ces parents-là qui ont des enfants atteints de handicap
02:52 Pour qu'ils puissent, n'est-ce pas, les inclure dans l'éducation pour éviter qu'ils soient marginalisés
02:59 Parce que sans moyen, l'enfant sera marginalisé puisque les structures normales ne peuvent pas, n'est-ce pas, lui offrir cette éducation qu'on veut
03:08 Donc il faut que l'État, n'est-ce pas, se penche sur ces cas-là, trouve des subventions pour que ces enfants ne se sentent pas lésés
03:16 Ces enfants en situation de handicap physique ou mental, dès le diagnostic de leur État, le centre spécialisé La Page Blanche se charge de leur instruction et insertion socio-professionnelle
03:27 La structure a une trentaine d'années d'expérience et œuvre significativement pour ces enfants
03:33 La prise en charge à La Page Blanche, elle est pluridisciplinaire, pluridisciplinaire parce qu'il y a beaucoup de spécialités qui vont graviter autour de chaque enfant
03:43 On a donc une équipe médicale, une équipe paramédicale et une équipe éducative
03:51 Et l'équipe médicale, on aura par exemple le médecin, du côté paramédical, la psychologue, l'orthophoniste, le kinésithérapeute, l'assistante sociale
04:04 Donc c'est toute une équipe qui va prendre en charge chaque enfant, chaque membre de chaque équipe ayant bien sûr un rôle à jouer dans la prise en charge des enfants
04:15 La structure a une trentaine d'années d'expérience et œuvre significativement pour ces pensionnaires
04:21 Le handicap est un état d'incapacité souvent lié à une maladie acquise ou génétique, à une malformation congénitale, à un traumatisme dû à un accident ou au vieillissement
04:32 Il en existe cinq types, le handicap moteur, sensoriel, psychique, mental et les maladies invalidantes
04:40 Effectivement, c'est le thème d'aujourd'hui, comment vivent les enfants de notre enfant, les mères de notre enfant
04:48 Madame Marcelle Opély, vous êtes la mère de notre enfant, un enfant qui a atteint de handicap, mais pas n'importe quel handicap
04:56 L'handicap de votre enfant c'est l'IMC, l'IMC c'est quoi ?
05:01 L'IMC c'est l'infimité motrice cérébrale, c'est une pathologie qui touche les enfants que ce soit pendant la grossesse, pendant l'accouchement ou après l'accouchement
05:15 Mais est-ce que cette maladie peut se savoir au moment où la maman est enceinte du bébé ?
05:19 C'est difficile, c'est difficile
05:21 C'est après l'accouchement ?
05:22 Très souvent c'est après l'accouchement
05:23 Mais comment l'enfant arrive à atteindre cette maladie à l'accouchement ? Qu'est-ce qui se passe ? Est-ce par négligence la mère ou bien au cours de l'accouchement ?
05:30 Au cours de l'accouchement il peut y avoir beaucoup de choses
05:32 Il peut y avoir la négligence de la mère qui n'a pas bien suivi sa prénatale
05:38 Il peut aussi s'agir de, pendant la délivrance de la mère, les soignants qui sont là qui peuvent faire des erreurs
05:48 Ça peut arriver aussi que l'enfant après la naissance il fait un palud, qu'on appelle néropalud, il fait une méningypte ou bien il fait un AVC
05:58 Et l'enfant se retrouve après avec des dommages qui sont très importants
06:02 D'accord, et si je comprends bien, la dernière fois quand j'étais chez vous, l'IMC ce sont des enfants qui n'ont pas eu de l'oxygène dans le cerveau au cours de l'accouchement
06:13 Elle, elle est la secrétaire générale de l'ONG Coeur de Maman Maud Enfant
06:17 Nancy Allou, Madame Amani, l'enfant qui naît, à quel moment vous vous rendez compte que c'est un enfant IMC et comment il devient un enfant IMC ?
06:29 Non, pour mon enfant j'ai su qu'il avait l'IMC
06:33 Oui vous êtes maman aussi d'enfant IMC ?
06:34 Oui, je suis maman d'enfant IMC, mon fils a 6 ans aujourd'hui
06:36 C'est des enfants handicapés ?
06:38 Oui, des enfants handicapés, une paralysie cérébrale
06:40 Une paralysie cérébrale, ça veut dire que c'est des enfants toute leur vie ils risquent d'être dépendants
06:45 Ils ne peuvent pas s'occuper d'eux-mêmes, quel que soit l'âge
06:48 Ce serait un peu difficile, mais ils peuvent le faire avec beaucoup de soins
06:52 Mon fils, j'ai constaté ça au niveau, qu'il a eu 4 mois, parce que pour un garçon ça a parti de 4 mois qu'on arrive à le faire à soi
06:59 Quand je l'ai constaté, quand je l'ai fait à soi, il ne tient pas la tête, il tombe, il pleure beaucoup
07:05 Donc c'est comme ça que je suis allée voir le pédiatre, quand le pédiatre a fait des examens, quand il a vu qu'il n'attrapait pas les cheveux, il a vu que son cou ne tenait pas
07:13 C'est comme ça qu'il m'a envoyé chez le neurologue, c'est là que j'ai su
07:18 J'étais partie juste pour une petite consultation, chez moi j'allais partir, peut-être le pédiatre allait me donner un médicament
07:24 Il allait mettre une mineure carrément pour tenir le cou de mon enfant
07:27 J'arrive là-bas et on me dit comme ça
07:31 C'est le début de votre souffrance
07:32 Le début de ma souffrance
07:33 Et quand on vous a dit ça, comment vous avez perçu cette nouvelle ?
07:36 Non, Kocha, je ne peux pas expliquer
07:39 Il y a des choses qu'on ne peut pas expliquer
07:41 J'étais avec ma mère et j'étais avec ma belle-mère
07:44 Quand on est parti, j'ai bien habillé mon enfant, tout sapé, je pensais que j'allais aller à une consultation comme tout autre
07:51 Normal, oui
07:52 Donc quand j'arrivais là-bas, le pédiatre m'a dit "Maman, vous êtes chrétienne ?"
07:57 J'ai dit oui
07:58 Il m'a dit "Est-ce que vous croyez en Dieu ?"
08:00 J'ai dit oui
08:01 Il m'a dit "Priez beaucoup"
08:04 Quand tu vas à l'hôpital, que le médecin te dit "Priez beaucoup"
08:08 Ça veut dire beaucoup de choses
08:10 Ça veut dire que cette maladie-là, je vais traîner ça pendant longtemps
08:15 Et il m'a dit "Maman, ton nouveau nom, ça sera la patience"
08:20 La patience aussi qui fait partie des vertus, des bons croyants
08:24 Donc vous aussi, vous êtes maman IMC
08:27 Oui, ma pèche
08:28 Vous avez su que votre fils a cette maladie et pourquoi la création de cet ONG ?
08:34 Déjà à 3 mois et demi, 4 mois, moi je n'ai pas voulu attendre les 4 mois pour le faire asseoir
08:40 Donc déjà à 3 mois, j'essayais de le faire asseoir déjà sur les pieds
08:44 Et puis à 3 mois et demi, 4 mois, il tombe à la renverse
08:48 Quand tu le places sur le pied, il va comme ça
08:51 Et quand tu essaies de le faire asseoir dans le fauteuil, il va à gauche ou à droite
08:55 Je trouvais ça un peu bizarre, donc j'ai essayé de demander autour de moi aux mamans qui sont avec moi
08:59 Elles me disaient "L'enfant a son rythme, il faut être patient"
09:03 Ça ce sont des informations qu'il ne faut pas donner à des mères
09:06 Moi je regrette d'avoir entendu ça
09:09 Et j'ai pris mon enfant dans l'hôpital comme elle l'a fait, je suis le pédiatre
09:12 On m'a dit "Bon, ce n'est pas trop grave, on fait des analyses"
09:15 Et pas tant
09:16 C'était le début de l'histoire
09:18 L'une des histoires qu'aucune mère ne rêve de vivre c'était
09:22 Explique-nous un peu cette histoire
09:24 Ma coach, quand tu as ton enfant dans la main
09:30 Et que tu penses que tu viens de mettre au monde un avenir, une espérance, un héritier
09:37 Que tu vas dire à son père que tu lui as donné un enfant
09:41 Et qu'après 3 mois, 4 mois, tu te rends compte que tu rentres dans une spirale
09:46 Qui va te faire tourner à l'infini
09:48 Et en plus il n'y a pas de nom qui est donné
09:51 C'est à dire que mon fils, c'est à 9 mois, 10 mois qu'on m'a dit qu'il était en IMC
09:56 Mais depuis 3 mois jusqu'à ces 10 mois, je fais les CHU
10:01 Je fais les hôpitaux dans les centres
10:03 Je fais des cliniques
10:05 Mais personne n'a supposé une diagnostic
10:08 Je ne fais que examiner, examiner, examiner, examiner
10:12 Si ce n'est pas "sois patiente"
10:13 Si ce n'est pas "tu es trop pressée, l'enfant a son rythme"
10:17 C'est toujours ça
10:18 Jusqu'à ce qu'on me dit "va quelque part à Brenois"
10:21 Et là-bas le médecin me dit "on appelle ça infimité motrice cérébrale"
10:26 Il m'explique clairement que le cerveau de mon enfant, la partie motrice a été touchée
10:30 Et ce qui fait que toute information qui vient dans ses mains arrive mal
10:34 Donc l'enfant n'a pas de mouvements coordonnés
10:37 Il a des reflets qui sont brusques
10:41 Parce qu'il fait de l'éplepsie
10:43 Son cerveau fait de l'éplepsie
10:44 Et voilà le problème
10:46 En ce moment, ça commence à être très difficile
10:49 Très difficile
10:50 Je crois que les enfants IMC ont un message pour nous
10:53 Ils ont un poème
10:55 Puisqu'ils ne peuvent pas lire eux-mêmes
10:57 Il serait bien que vous puissiez nous faire cette lecture à haute voix pour que nous écoutions
11:02 D'accord
11:03 Ce poème a été écrit par une mère, je salue ici, Maman Bény
11:07 Elle a été inspirée une nuit quand elle avait son enfant sous les bras
11:10 Sa fille audit 4 ans
11:12 Je suis un enfant, mais un enfant IMC
11:17 Je souffre de ce que les médecins appellent infimité motrice cérébrale
11:22 En fait, mon cerveau a manqué d'oxygène à ma naissance
11:27 C'est ce qui a engendré toute cette infimité que j'ai aujourd'hui
11:31 Je n'arrive pas à tenir ma tête, ni à m'asseoir
11:35 Je n'arrive pas à me tenir debout, ni à marcher
11:39 Je n'arrive pas à parler, donc je n'arrive pas à exprimer ce que j'ai ou ce que je ressens
11:47 Raison pour laquelle je pleure beaucoup souvent
11:50 Des fois, je vais dire à Maman que telle partie de mon corps me fait mal pour qu'elle soigne
11:57 Que mon corps me démange pour qu'elle le gratte pour moi
12:01 Qu'il y a un insecte qui me pique
12:03 Ou même que je suis fatiguée d'être dans cette position-ci
12:08 Mais je n'y arrive pas
12:10 Je suis un enfant IMC
12:12 Je n'arrive pas à me nourrir comme les autres enfants de mon âge
12:17 Ma nourriture, c'est la farine et la bouillie de farine et d'aliments pâtés
12:25 Je suis un enfant IMC
12:28 Je dois toujours faire des analyses, des scanners, des radiographies
12:33 Et plein d'autres examens encore, sans oublier ma quotidienne rééducation
12:39 Je dois toujours prendre des médicaments
12:42 Je dois toujours porter des appareillages, des couches
12:46 Et j'entends mes parents dire que c'est très coûteux
12:50 Je suis un enfant IMC
12:53 Je lis souvent la tristesse sur le visage de ma mère lorsqu'elle me porte sur ses genoux
12:59 Parfois même, ses lames coulent et tombent sur moi
13:04 Je veux bien lui dire "Maman, je t'aime"
13:08 Arrête de pleurer
13:10 Je sais ce que tu as dû à cause de mon état
13:13 Merci pour ton amour et tous les sacrifices que tu fais pour moi
13:18 Parce qu'à cause de moi, tu as tout perdu
13:22 Ta jeunesse, ton emploi, ta joie de vivre, tes amis, ta famille et même mon père
13:32 Tout le monde t'a conseillé de me tuer, de m'abandonner
13:38 Parce que pour eux, je suis un enfant sépant
13:41 Un enfant de malheur, un enfant maudit, un enfant sorcier
13:47 Mais tu as refusé
13:49 Je suis un enfant IMC
13:52 J'entends toujours mes parents prier pour moi
13:55 Leur souhait est que je marche, je parle, que je sois autonome
14:01 Et surtout, que je parte à l'école, comme tous les autres enfants
14:07 Quant à ma mère, elle rêve tous les jours de moi
14:12 Dans ma petite robe d'école et de mon joli petit sac
14:16 Raison pour laquelle elle pleure toujours à chaque rentrée
14:23 Je suis un enfant IMC
14:27 J'ai moi-même la foi qu'un jour, je serai autonome
14:33 Je serai une grande fierté pour mes parents et leurs plus grands témoignages
14:39 Mais pour eux, j'ai juste besoin de votre amour
14:44 De votre attention et de votre affection
14:48 Chers parents, ne versez plus une goutte de lait pour moi
14:53 Car Dieu connaissant le désir de votre cœur, l'accomplira
14:58 Rien ne lui est impossible
15:00 Je suis un enfant IMC
15:03 Je suis un enfant comme les autres
15:06 Je suis un avenir
15:08 Je suis un espoir
15:10 Merci pour tous, chers parents
15:12 Sachez que je vous aime très fort
15:15 Même si je n'arrive pas à être monsieur
15:18 Je vous remercie
15:19 Beaucoup d'émotion dans ce studio
15:21 Si je me rends compte, les enfants IMC, ils ne marchent pas
15:24 Ils ne peuvent rien faire
15:26 Ce sont des enfants dépendants toute la vie
15:28 Dites-nous, expliquez-nous un peu le quotidien d'un enfant IMC
15:32 Un enfant IMC, c'est deux heures au petit déjeuner
15:36 Pour pouvoir lui donner le petit déjeuner, il faut deux heures
15:40 Du coup, le mot "patience"
15:42 Justement, ça suffit, le mot "patience"
15:45 Deux heures au petit déjeuner
15:47 Pour le laver, ce sont des parables
15:49 Pas parce qu'il ne vient se baver
15:51 En fait, il reçoit le bain comme une agression
15:54 Donc il se débat
15:55 Et comme ses mouvements ne sont pas coordonnés, ça va dans tous les sens
15:59 C'est-à-dire que comment je lave mon fils ?
16:01 Je bloque ici, je bloque ici, puis je plie ses pieds
16:04 Maintenant, comme une mère est une araignée
16:06 J'ai encore une main pour attraper l'éponge et le laver
16:09 Donc il faut vraiment être dedans
16:11 Il faut être physiquement forte
16:12 À midi, c'est deux heures
16:14 Le soir, c'est deux heures
16:16 Et la nuit, il ne dorme pas facilement
16:19 Il faut mettre des vitamines pour dormir
16:22 Des médicaments pour dormir
16:24 Il ne passe pas de bonne nuit ?
16:25 Il ne passe pas de bonne nuit
16:26 Il faut le retourner
16:27 Il peut faire plusieurs nuits sans dormir ?
16:29 Oui, plusieurs nuits sans dormir
16:31 On peut aller d'une semaine à deux
16:33 Ah oui ?
16:34 Oui, plusieurs nuits
16:35 Et tant qu'il ne dorme pas, vous aussi, vous ne pouvez pas dormir ?
16:37 Ah oui
16:38 On ne peut pas dormir
16:39 Dites-moi, Maman Nancy
16:41 J'ai entendu dans le poème
16:44 On vous a abandonnés
16:46 Est-ce que parmi vous, il y a des mamans qui ont des enfants
16:49 Qui ont cet handicap et puis le père les a abandonnés ?
16:52 Comment ? Ils ont dit qu'en Afrique, on les appelle les enfants serpents
16:56 Ah si, je comprends bien
16:57 Ce sont les enfants, dans le temps passé, où on disait qu'il fallait les éliminer
17:00 Où on les récupérait pour les éliminer, on ne sait pas comment
17:03 C'est ça
17:04 Et celles qui refusaient ça, se trouvaient abandonnées par son époux, par sa belle famille, c'est ça ?
17:09 Oui, oui
17:10 À l'un des moments, nous sommes autour des 150 mamans
17:13 D'accord
17:14 Mais je vous assure qu'à 90%, elles ont été abandonnées par leur époux
17:18 Toutes les femmes ont été abandonnées par leur époux ?
17:19 Elles sont nombreuses qui ont été abandonnées par leur mari
17:21 Oui
17:22 Parce que quand le diagnostic a été posé, au début, le mari suivait
17:26 Mais parce que la prise en charge est longue
17:29 Donc, un an, deux ans, quand le mari voit que la situation et les finances aussi diminuent
17:34 Il a abandonné la mère
17:36 Parce qu'il lui dit que dans leur famille, ça n'existe pas
17:39 Ce genre d'enfant, dans leur famille, ça n'existe pas
17:42 Que c'est la mère, c'est du côté de la mère que ce problème est venu
17:47 Et que la mère, d'autres même dans les belles familles racontent que la mère allait dans la forêt
17:52 Racontent beaucoup de choses
17:53 D'accord
17:54 Les mamans sont délaissées, oubliées
17:56 Elles sont laissées pour quand ?
17:57 Et quand il a laissé la maman, ce n'est pas le déjeuner de l'enfant qu'il va donner
18:01 Alors que nos enfants coûtent cher
18:03 Pour les nourrir, pour s'occuper d'eux, c'est coûteux
18:06 Un enfant aime ses potes en moins quatre couches par jour
18:10 Sans compter la nourriture, il ne mange pas la nourriture comme tous les autres enfants
18:14 La nourriture pâteuse, la farine, ça coûte cher
18:18 Et les médicaments, si un enfant n'a pas de médicaments, je vous assure, il peut taper deux semaines sans dormir
18:25 Il agite
18:27 Il agite, il lui faut ses médicaments, les médicaments coûtent cher, il ne passe pas sur les assurances
18:33 Donc tout ça c'est à la charge de la mère, la rééducation
18:37 Donc les mamans, elles n'ont rien, elles ne peuvent pas faire de commerce aussi
18:42 Oui parce que ces enfants, personne ne va vouloir s'en occuper
18:45 Est-ce que vous arrivez à avoir des servants pour s'en occuper ?
18:47 Quand la madame la présente, est-ce que vous arrivez à avoir des personnes pour s'en occuper ?
18:53 C'est très difficile, on ne dira pas que c'est carrément impossible, on dira que c'est très difficile
18:58 Quelquefois on peut en avoir, mais là encore, quand elles voient nos enfants et qu'elles ont fait une journée avec elles
19:06 Ma secrétaire, elle me le dit, elle tue un parent et elles sont parties
19:10 Elles sont parties, oui
19:11 Et celles qui restent là, elles n'ont pas toujours la patience de les porter comme nous on peut les porter
19:16 Donc une mère qui a une...
19:18 Comment vous faites alors pour aller, pour vaincre vos occupations, pour être des femmes autonomes ?
19:22 Parce que vous devez aller travailler, vous devez aller vendre, puisque ces messieurs vous ont laissé en route avec ces bébés
19:27 Comment vous faites ?
19:28 Non, c'est à 90% on ne fait rien
19:31 Ah oui ?
19:32 On est obligé de ne rien faire
19:33 D'accord
19:34 La société nous impose de rester là et de ne rien faire
19:38 Comment vous dites la société vous impose ?
19:39 Parce que l'enfant IMC, ça ne date pas d'aujourd'hui, c'est une pathologie qui existe il y a très longtemps
19:44 C'est ça
19:45 Pour que nous aujourd'hui on ait des enfants qui soient là, ça veut dire qu'avant nous il y en a eu
19:49 Mais il n'y a rien qui est fait
19:51 Je suis une femme qui est allée à l'école, qui est arrivée à ce niveau, je fais mon enfant, il est handicapé
19:57 Vous avez un diplôme ?
19:59 Oui, j'ai arrêté en fac de doctorat de philosophie
20:03 Vous n'avez pas encore votre doctorat ?
20:04 Je peux pas
20:05 Depuis que le petit il est né ?
20:06 Depuis, il a fait 7 ans aujourd'hui
20:07 Et vous ne pouvez pas ?
20:08 Je ne peux pas
20:09 Je le dépose où ?
20:11 Aujourd'hui je suis là
20:13 Et même quand je suis là, je dois courir pour retenir la maison
20:15 Parce que la personne qui le garde aussi a un programme, je dois le jeter vers son pote pour sortir
20:20 Mais il n'y a aucun structure qui est là
20:22 Il n'y a rien qui est fait
20:24 Normalement dans un pays, on doit prévoir cela
20:27 Quand on dit l'école ivoirienne, l'école est obligatoire pour tout enfant
20:31 On doit penser à ces enfants aussi
20:33 Il faut qu'ils sachent que ces enfants aussi font partie des humains, font partie des enfants, ils ont le droit aussi
20:39 Ce sont des enfants de la nation
20:41 Ce sont des Ivoiriens qui les ont mis au monde, ils appartiennent à la cour d'Ivoire
20:45 Quand on fait un programme, on doit penser à eux
20:47 Et j'aime bien le dire, quand tu penses à un enfant, tu penses à ses parents
20:52 Moi je ne travaille plus
20:55 Déjà au terme de qualité, il y a un manque
20:59 Mon époux travaille
21:01 Mais quand il pense que son salaire doit aller 90% dans les charges de l'enfant, de quelle efficacité il aura sur le terrain ?
21:07 Vous touchez à l'économie mais sans vous en rendre compte parce que vous refusez de vous occuper des enfants qui en ont besoin
21:13 Le pays va aller mal
21:15 Quand on pense au progrès, on doit penser à toutes les couches sociales
21:22 On doit penser à toutes les formes de vulnérabilité
21:25 C'est cela qui fait la valeur de la société
21:27 C'est ce qui nous fait grandir
21:28 Aujourd'hui, votre ONG est comment ?
21:31 L'ONG est de l'expérience
21:33 Je suis mère, je suis avec mon époux, nous vivons une réalité
21:37 Si nous souffrons, il y a des parents qui voient la même chose
21:41 Au centre de réunification, je vais avec mon fils, je croisais Dame Amani, Dame Kassépi
21:49 Et à toi, on s'est associés pour faire un groupe de paroles
21:52 On se croisait régulièrement, ça nous faisait du bien
21:55 Et on s'est dit qu'il fallait aller sur la d'autres mamans pour pouvoir profiter de cela
21:59 Comme ça, on a appelé d'autres mamans à rentrer
22:01 Au fur et à mesure, on voit que les mamans viennent
22:03 Mais elles ne sont pas régulières
22:05 On allait vers elles pour demander ce qui se passait
22:07 Je n'ai pas de couche
22:09 Quand tu vas à la rééducation, tu peux payer le prix de la rééducation
22:13 Mais ton enfant est obligé d'avoir des couches
22:15 Sinon, il n'est pas reçu
22:17 Et quand la mère dit que je n'ai même pas son fonds pour payer la couche
22:21 Mon fils n'a pas eu ses médicaments sur moi
22:25 Donc, il est tout agité
22:27 Je ne peux même pas me déplacer avec lui
22:29 Vous comprenez qu'on est dans un pays où la parole ne suffit pas
22:33 Après 9 ans, 11 ans, 12 ans, il lui faut un fauteuil roulant
22:37 Parce qu'on ne peut plus le porter
22:39 Et il n'en a pas
22:41 Donc, on ne peut pas sortir avec lui
22:43 Madame la Secrétaire Générale, vous êtes combien de membres en ce moment ?
22:45 On est plus de 150 mamans
22:47 Elles ont tous des enfants atteints de IMC
22:49 Tout le monde
22:51 De 6 mois à 24 ans
22:53 A 24 ans
22:55 Ils sont vraiment des enfants
22:57 Ils sont des légumes
22:59 Ils ne peuvent rien faire d'eux-mêmes
23:01 Ils ne peuvent rien faire d'eux-mêmes
23:03 On fait tout pour nos enfants
23:05 Est-ce qu'il y en a parmi eux des enfants
23:07 Qu'on empêche de vivre avec leurs frais qui sont bien portants
23:11 Sous prétexte que ce sont des enfants serpents ?
23:13 Je vous dis Kocha, il y a une maman qui a un témoignage comme ça
23:15 Elle est dans une cour
23:17 Sa voisine d'à côté
23:19 Ses enfants veulent bien jouer avec l'enfant IMC
23:23 Mais elle empêche les enfants de venir jouer avec les enfants
23:25 Et même quand les enfants français vont chez la voisine
23:27 Dont l'enfant est malade
23:29 Vous savez ce qu'elle fait ?
23:31 Quand ses enfants viennent chez elle, elle les lave
23:33 Elle les met avec de l'eau de Javel
23:35 Comme s'ils étaient contagieux
23:37 Elle les empêche carrément
23:39 Et maintenant, il y a une autre maman
23:41 Qui a perdu son enfant, mais il n'était pas IMC
23:43 Son enfant IMC était là
23:45 Et le bien portant est décédé
23:47 Mais qu'est-ce que les voisins ont fait ?
23:49 Ils ont demandé au propriétaire
23:51 De dire à la maman
23:53 De quitter la cour
23:55 Parce qu'ils disent que l'enfant IMC
23:57 C'est un sourcier
23:59 Il a fini de manger son frère
24:01 Il va manger maintenant les enfants
24:03 Et effectivement, on a mis la dame dehors
24:05 On lui a donné deux jours, elle et son mari, pour quitter
24:07 Ce n'est pas vrai
24:09 C'est ce qui s'est passé
24:11 Vous avez un service juridique au sein de l'ONG ?
24:13 Non
24:15 Vous n'avez pas encore ces moyens ?
24:17 Non, on n'a pas ces moyens
24:19 Si l'ONG n'existait pas, cette femme
24:21 Elle aurait fait une dépression
24:23 Elle aurait fait la mort
24:25 Il a fallu les mamans de l'ONG
24:27 Pour se suicider régulièrement
24:29 Pour faire du corps à corps avec elle
24:31 Son mari et sa mère
24:33 Avaient demandé à la mère
24:35 D'emmener l'enfant ailleurs de la maison
24:37 Parce qu'ils ne supportaient plus tous
24:39 Il a demandé à sa femme
24:41 De partir ailleurs
24:43 L'enfant doit quitter la maison
24:45 La pression était telle
24:47 Qu'elle a pris l'enfant pour l'emmener sur sa maman
24:49 Au sein de l'ONG, on est un groupe de papas
24:51 Les pères qui sont restés
24:53 Des vaillants pères
24:55 Nous les saluons au passage
24:57 Merci les papas, que Dieu vous bénisse
24:59 Ses papas sont allés rencontrer ce monsieur
25:01 Et échanger avec lui
25:03 Quand il est rentré à la maison
25:05 Il a demandé que son enfant revienne
25:07 Aujourd'hui, il vit en famille
25:09 C'est pour dire que ses parents
25:11 Doivent être accompagnés
25:13 Vous-même, vous faites des prises en charge
25:15 Sans vous en rendre compte
25:17 C'est une pratique
25:19 Mettre une femme dehors
25:21 Parce qu'elle a un enfant handicapé
25:23 Son frère étant décédé
25:25 On pense que c'est cet enfant handicapé
25:27 Donc il faut les vider
25:29 Avec cet enfant handicapé
25:31 On vit des choses très terribles
25:33 C'est difficile
25:35 C'est difficile pour vous
25:37 Les mères ne peuvent pas faire du commerce
25:39 Quand elles vendent de la nourriture
25:41 Personne ne veut venir acheter
25:43 Vous avez dit
25:45 Personne ne veut venir acheter
25:47 À cause de la salive
25:49 Ils se disent que la salive tombe dans la nourriture
25:51 Donc ils ne veulent pas acheter
25:53 C'est difficile pour les mères de faire quelque chose
25:55 Même quand tu vends quelque chose au bord de la porte
25:57 Puisque tu ne peux pas sortir avec l'enfant
25:59 Les gens refusent d'en acheter
26:01 Parce qu'on trouve qu'à cause de la salive de l'enfant
26:03 L'état de l'enfant, ils refusent
26:05 La maman de l'enfant sait pas qui va aller payer sa nourriture
26:07 Avec la salive de son enfant
26:09 Qui coule à tout bout de son lit
26:11 Vous êtes vraiment stigmatisés
26:13 Non, on est humiliés
26:15 Stigmatiser, c'est joli
26:17 On est humiliés, on est virilisées
26:19 On est marginalisés
26:21 C'est difficile de vivre dans cette société
26:23 Avec un enfant
26:25 Cet enfant n'a pas demandé à venir au monde
26:27 On l'a désiré
26:29 On l'a souhaité
26:31 Et quand il vient, quand il a un mal
26:33 Est-ce que nous en tant que parents, on a le droit de juger sa vie ?
26:35 Non, si nous en tant que mère
26:37 Ou en tant que famille, on désire garder
26:39 D'assumer cela
26:41 Normalement, nos proches doivent nous accompagner
26:43 Mais ils vont pas nous jeter la pierre
26:45 Nous emmener, nous faire comprendre
26:47 Que nous sommes le déchet de la société
26:49 C'est de l'irresponsabilité pure et simple
26:51 Ces familles et ces hommes
26:53 Qui abandonnent ces femmes
26:55 Parce que personne ne veut de ce genre d'enfant
26:57 Mais quand c'est une épreuve de Dieu
26:59 Il faut prendre ça comme ça
27:01 Parce que vous ne l'avez pas souhaité
27:03 Votre dernier mot, Maman Nancy ?
27:05 Avez-vous quelque chose à dire ?
27:07 Oui, j'ai quelque chose à dire
27:09 C'est de dire à tout le monde
27:11 D'apprécier la vie
27:13 Apprécier ce que vous avez
27:15 Aimer vos enfants
27:17 Même s'ils ne sont pas intelligents
27:19 Même s'ils ne sont pas beaux
27:21 Comme vous le pensez
27:23 Mais aimez-les
27:25 Parce que c'est très important d'aimer son enfant
27:27 Nos enfants ont droit à la vie
27:29 Du moment où un enfant respire encore
27:31 Il a droit à vivre
27:33 Nous appelons les autorités
27:35 Toutes ces personnes qui peuvent être ces mamans
27:37 A venir nous aider
27:39 Nous avons vraiment besoin de vous
27:41 Auprès de nous
27:43 Pour que ce combat-là puisse se terminer
27:45 Nous voudrons se sensibiliser sur cette maladie
27:47 Ce n'est pas de la sorcellerie
27:49 Nos enfants ne sont pas de ces pas
27:51 Ils ont juste eu un problème
27:53 C'est ce qui fait qu'ils sont comme ça
27:55 Donc nous voulons se sensibiliser sur la maladie
27:57 Pour ne plus qu'aucune maman
27:59 Ne puisse enfermer son enfant dans la maison
28:01 Les mamans d'enfants IMC
28:03 Elles ne peuvent pas s'enfermer
28:05 Les mamans d'enfants IMC
28:07 Sortez avec vos enfants
28:09 Sachez que vous avez des trésors
28:11 Ce sont des trésors pour vous
28:13 Nous voilà aujourd'hui à Albayane
28:15 Une grande chaîne
28:17 Grâce à nos enfants
28:19 Grâce à ce que les gens appellent "Sépan"
28:21 Aujourd'hui nous sommes là
28:23 Mais nous continuons de lutter
28:25 Venez les mamans, le combat continue
28:27 Merci beaucoup Maman Nancy
28:29 J'ai tellement la chair de poule
28:31 Il y a tellement d'émotions
28:33 Les enfants bien portants ne s'en occupent pas
28:35 Voici des moments où il y a des enfants handicapés
28:37 Quand on parle d'handicap
28:39 C'est vraiment un handicap sérieux
28:41 Ces enfants ne peuvent rien faire de leur vie
28:43 Tout leur vie
28:45 Ces femmes sont fières
28:47 Vous êtes de braves femmes
28:49 J'ai du respect personnellement pour vous
28:51 Merci
28:53 C'est un honneur pour moi
28:55 Je vous ai déjà rendu visite
28:57 Sachez que je suis auprès de vous
28:59 Albayane est auprès de vous
29:01 Toutes les personnes qui souhaiteront vous aider
29:03 Prendront attention à la télévision
29:05 Ou à Coach Mada
29:07 Le combat continue
29:09 On se retrouve tout à l'heure
29:11 Après cette pause publicité
29:13 Pour continuer cette émission
29:15 Sous-titres par J'ai du respect
29:17 Sous-titres par J'ai du respect
29:19 Sous-titres par J'ai du respect
29:21 Bienvenue sur la plateforme de la première radio télé IP de Côte d'Ivoire
29:25 Mon nom est Albayane
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29:33 Et le monde de l'information vous est gracieusement ouvert
29:35 Ici c'est du 100% gratuit
29:37 Sur Android
29:39 Allez vite avec ce petit clic de quelques minutes
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29:43 Le All-in-One d'Albayane
29:45 Vous avez un iPhone ? C'est aussi facile que tout !
29:47 En seul clic
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29:51 Pour télécharger gratuitement votre joyau
29:53 L'application mobile d'Albayane
29:55 J'ai dit All-in-One
29:57 Le tout en un
29:59 Oui !
30:01 Albayane vous offre en live
30:03 Direct TV en continu
30:05 Télévision Albayane
30:07 La chaîne de l'Islam éternel
30:09 Pour l'éternité
30:11 Bonjour et bienvenue
30:13 Vous êtes sur la télévision Albayane
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30:27 Et rester connecté à tout moment
30:29 Partout et sur tout support
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30:33 La première radio télé IP
30:35 Des Côtes d'Ivoire
30:37 Alhamdoulilah
30:39 Télévision Albayane
30:41 La chaîne de l'Islam éternel
30:43 Pour l'éternité
30:45 Pour vous qui venez de nous prendre en cours de diffusion
30:47 Sachez que vous suivez le 193 de Bokeh Canal
30:49 La télévision Albayane
30:51 La télévision Albayane
30:53 Aujourd'hui, le thème d'aujourd'hui
30:55 C'est la mère d'un enfant différent
30:57 Un enfant handicapé
30:59 Pas n'importe quel enfant handicapé
31:01 Un enfant atteint de IMC
31:03 Infimité motrice cérébrale
31:05 Ce sont des enfants à la naissance
31:07 Qui n'ont pas eu d'oxygène dans le cerveau
31:09 Et après quelques mois, les mamans se rendent compte que
31:11 Le bonheur d'être mère
31:13 Se transforme en un stress permanent
31:15 De tous les jours
31:17 Parce qu'on se rend compte que l'enfant ne sera pas comme les autres enfants
31:19 C'est un enfant comme disait tout à l'heure
31:21 Maman Marcel Opelli
31:23 Un enfant ce qui on comptait pour aller à l'école
31:25 Un enfant ce qui on comptait pour faire des courses
31:27 Un enfant ce qui on comptait
31:29 Voilà pour l'envoyer faire des petites courses
31:31 Un enfant ce qui on comptait pour rire dans la maison
31:33 Devient plutôt dépleur
31:35 Parce qu'il devient un enfant dépendant
31:37 Je retrouve en cœur
31:39 Kachi Baba
31:41 Kachi Baba, Salam alaykom
31:43 Kachi Devi spécialisé en connaissance du soi
31:45 Vous avez écouté tout à l'heure
31:47 Ces mamans
31:49 Aujourd'hui qui ont 16 enfants
31:51 Vous vous rendez compte comme la vie est
31:53 Complexe, Kachi Baba
31:55 Les voies de Dieu sont insondables
31:57 Il y a des gens
31:59 Qui cherchent des enfants tous les jours que Dieu fait
32:01 Qui mettent des millions
32:03 Qui n'arrivent pas à en avoir
32:05 Il y en a d'autres qui ont des enfants très bien portants
32:07 Et qui ne s'en occupent pas
32:09 Et voici des mères aujourd'hui qui ont des enfants
32:11 En son temps qu'on appelait des enfants serpents
32:13 On les arrachait de leurs mamans
32:15 On les éliminait sous prétexte qu'ils se
32:17 Transformaient quelque part en serpents
32:19 Les mamans ont compris aujourd'hui
32:21 Elles se sont réunies en une ONG
32:23 Pour protéger leurs enfants
32:25 Mais ces enfants coûtent excessivement cher
32:27 Et grave encore
32:29 Ces mères sont abandonnées
32:31 Par ces hommes qui leur ont fait ces bébés
32:33 Elles sont
32:35 Pratiquement refoulées
32:37 Par leur belle famille
32:39 Sous prétexte que ces enfants sont
32:41 Sources de sorcellerie
32:43 Sont source de problèmes
32:45 Des enfants à ne pas garder à la maison
32:47 Vous avez entendu tout à l'heure une histoire
32:49 Parce que tout simplement
32:51 Le frère de cet enfant IMC étant
32:53 Décédé, on trouve que c'est la faute de cet enfant
32:55 Donc cet enfant devait quitter la cour
32:57 La mère devait s'en débarrasser
32:59 Vous en tant que spécialiste
33:01 Qui accompagne les personnes
33:03 Dans leur bien-être
33:05 Qu'est-ce que vous pensez de cette situation ?
33:07 Alors c'est
33:09 C'est dommage de voir la société
33:11 Traiter ces femmes
33:13 Et ces enfants de la sorte
33:15 Je voudrais d'abord dire bravo à ces femmes
33:17 Vous savez
33:19 Un enfant
33:21 Quel qu'il soit
33:23 Est d'abord une preuve
33:25 C'est vrai c'est une bénédiction
33:27 Mais c'est aussi une preuve
33:29 Et dans un enfant IMC
33:31 Il y a à la fois
33:33 L'épreuve qui est peut-être haute
33:35 Mais il y a aussi la bénédiction
33:37 Je voudrais simplement dire à ce moment
33:39 Qui se bat contre
33:41 Vent et marée
33:43 Pour pouvoir supporter ces enfants
33:45 Bravo, merci maman
33:47 Merci pour tout
33:49 Ce que nous devrons faire
33:51 Je crois que c'est clair
33:53 Ces mamans sont
33:55 Amenées à être attaquées
33:57 De trois parties
33:59 Premièrement, ils ont le regard sur elles-mêmes
34:01 Leur propre regard sur elles-mêmes
34:03 De façon intérieure
34:05 Parfois ces mamans se poseront
34:07 Que fais-je à Dieu
34:09 Pour subir un tel sort
34:11 Pourquoi moi avec un tel enfant
34:13 Est-ce que je ne suis pas maudit
34:15 A la base
34:17 Est-ce que je ne suis pas ceci
34:19 Je ne suis pas cela
34:21 Les mamans elles-mêmes
34:23 Leur regard peut les amener
34:25 A se détruire en tant que personne
34:27 Avant même d'atteindre les enfants
34:29 Je voudrais simplement dire à ces mamans
34:31 Qui se retrouvent dans cette situation
34:33 De regard négatif envers
34:35 Non, vous n'êtes pas
34:37 Une femme maudite
34:39 Vous n'êtes pas une femme abandonnée de Dieu
34:41 Vous n'êtes pas une femme
34:43 Qui soit moins bien
34:45 Que les autres femmes
34:47 Mais vous êtes quelque part
34:49 Une bénédiction
34:51 Parce que Dieu passe par vous
34:53 Pour conseiller l'humanité
34:55 Dieu passe par vous pour enseigner l'humanité
34:57 Dieu passe par vous pour envoyer un message
34:59 A l'humanité
35:01 Et vous êtes porteur de ce message-là
35:03 Le regard de la société
35:05 Le regard de la société
35:07 Qui a tendance à marginaliser
35:09 Ces femmes mais aussi ces enfants
35:11 Non seulement les femmes
35:13 Mais aussi les enfants
35:15 On les marginalise en disant par exemple
35:17 Que ces femmes-là sont parfois des sorcières
35:19 Et que ces femmes sont allées
35:21 Peut-être faire un travail
35:23 Pour gagner de l'argent
35:25 Adorer quelque chose
35:27 Pour avoir de l'argent pour pouvoir rendre leur enfant comme ça
35:29 Ou bien des papas carrément qui ont vendu
35:31 Par exemple son enfant
35:33 Ça peut être le père, ça peut être la mère
35:35 Mais la société...
35:37 Parce que tant que sa naissance coïncide avec la richesse d'une maman ou d'un papa
35:39 Automatiquement on dit ben voilà
35:41 Je voudrais simplement dire que
35:43 Vous savez, la société elle est importante
35:45 Mais il y a un être plus important
35:47 Que la société, c'est Dieu
35:49 Lorsque vous voulez
35:51 Déjà vivre selon la société
35:53 Vous allez rater votre vie
35:55 L'homme ne doit pas être la production de la société
35:57 L'homme ne doit pas être
35:59 La programmation de la société
36:01 L'homme ne doit pas être la copie de la société
36:03 L'homme doit pouvoir gouverner la société
36:05 Parce que ce qui gouverne la société
36:07 Est Dieu
36:09 Et Dieu t'aime déjà, c'est pourquoi tu vis
36:11 Alors la femme qui est dans cette situation
36:13 L'homme qui est dans cette situation
36:15 Doit pouvoir d'abord
36:17 Se connecter avec son divin
36:19 Avec Dieu
36:21 Et avec son intérieur parce qu'il sait
36:23 Qu'il est blanc comme neige
36:25 À l'intérieur
36:27 Il n'a rien fait pour pouvoir mériter ça
36:29 Et si Dieu lui a donné, c'est un message
36:31 Juste un message qu'il doit pouvoir décoder
36:33 Pour pouvoir comprendre
36:35 Vraiment les très fonds, les bas fonds
36:37 La profondeur de ce que
36:39 Vraiment Dieu veut lui donner comme message
36:41 Ça c'est déjà quelque chose
36:43 Jamais, jamais regarder la société
36:45 Pour se juger, voilà
36:47 Il faut se regarder soi-même et regarder Dieu
36:49 Troisième regard
36:51 C'est le regard
36:53 N'est-ce pas, des enfants
36:55 Vis-à-vis de leur mère et des mères
36:57 Vis-à-vis de leur enfant
36:59 Parfois les mères
37:01 Éprises de fatigue
37:03 Éprises de stress, éprises de colère
37:05 Parfois peuvent vouloir
37:07 Abandonner, même exterminer l'enfant qui est là
37:09 Pourquoi toi
37:11 Tu as tout gâché dans ma vie
37:13 Tu as été à la base de ma pauvreté
37:15 Tu as été à la base de ceci
37:17 Tu as été à la base de cela
37:19 Non
37:21 Cet enfant, il est
37:23 La conséquence d'un acte
37:25 Un acte involontaire
37:27 Dont il n'a pas demandé
37:29 Cet enfant
37:31 Sous d'autres cieux
37:33 N'allait jamais accepter d'être ce qu'il est
37:35 Cet enfant est
37:37 Parce que Dieu l'a voulu
37:39 Et cet enfant est un produit divin
37:41 Et cet enfant
37:43 A envie de
37:45 S'adresser à l'humanité pour dire
37:47 Qu'on ne peut pas être humain
37:49 On ne peut pas se dire que nous vivons dans une société
37:51 On ne peut pas se dire
37:53 Qu'on est une personne
37:55 Dans la grande définition du terme
37:57 Si on n'a pas une place
37:59 Pour de telles personnes dans ta vie
38:01 C'est pourquoi je voudrais aussi
38:03 J'entendais Coach Mada dire
38:05 Que j'ai été là-bas
38:07 Je voudrais aussi inviter les Ivoiriennes et les Ivoiriens
38:09 A rendre visite
38:11 A ces enfants
38:13 Parce que c'est cela qui va nous permettre
38:15 De mettre en place une politique
38:17 Parce que la politique avant d'être gouvernementale
38:19 C'est un lieu même d'interpeller toutes les grandes fondations
38:21 Ces mères ont besoin de crèches
38:23 Elle par exemple a un doctorat
38:25 Elle a besoin de déposer son enfant quelque part
38:27 Où l'enfant est suivi, on peut lui donner son repas
38:29 Pour confirmer son doctorat
38:31 Pour être aussi fonctionnaire, servi de la Côte d'Ivoire
38:33 Comment vous comprenez
38:35 Qu'on peut avoir de tels diplômes
38:37 Parce qu'on a mis cet enfant au monde
38:39 Donc on n'a plus le droit d'évoluer
38:41 Et il y a des fondations ici en Côte d'Ivoire qui existent
38:43 Il y a une fondation qui a accepté déjà
38:45 De les accompagner, la fondation Bitogo Initiatives
38:47 Nous les saluons
38:49 Mais il y a d'autres fondations que nous interpellons
38:51 Et sur ce champ, on pourrait même interpeller
38:53 La fondation du grand chèque
38:55 Cissé-Djigiba
38:57 Pourquoi pas ?
38:59 Nous sommes sur Al-Bayar aujourd'hui
39:01 Ce que je voudrais dire, c'est que
39:03 Cette communication est importante
39:05 Elle est tellement importante
39:07 Parce qu'il y a des Ivoiriens
39:09 Qui ne le savent pas
39:11 Il y a des personnes qui ne le savent pas
39:13 Parce qu'ils sont dans un endroit
39:15 Où tous les enfants sont pratiquement normaux
39:17 Mais jusqu'au jour d'aujourd'hui
39:19 Vous savez, ces enfants
39:21 Quand j'ai été les voir, le fait qu'ils manquent d'oxygène
39:23 D'autres sortent la langue comme ça
39:25 Donc ils sont à la recherche
39:27 De l'air, de l'oxygène pour eux-mêmes
39:29 Et c'est ça qu'on appelle des serpents
39:31 Il y a des gens encore au jour d'aujourd'hui
39:33 Qui pensent qu'effectivement ce sont des enfants serpents
39:35 Il faut que les gens comprennent
39:37 Que ce sont des enfants qui ont juste eu des problèmes
39:39 À la naissance
39:41 Ils n'ont rien de piton, de serpent, de sorcier
39:43 Ou de quoi que ce soit
39:45 Je crois que souvent on fait
39:47 On fait des marginalisations
39:49 On se fait des idées
39:51 Qui n'ont pas lieu d'être
39:53 Comment un enfant peut être un serpent
39:55 Il faut que les gens comprennent
39:57 Les gens sont un peu peu de foi
39:59 Les gens
40:01 Ce n'est pas à eux seuls que ça arrive
40:03 Ça peut arriver à tout le monde
40:05 Donc ça nous fera plaisir quand même
40:07 Que vous aussi vous leur entrez visite
40:09 Pour une prise en charge morale pour ces moments
40:11 Je voudrais leur dire déjà que je suis engagé
40:13 C'est déjà un acquis, merci beaucoup
40:15 Merci beaucoup Koach Baba
40:17 Merci pour toute cette positivité
40:19 Dans la parole pour ces moments
40:21 Je pense que ça nous a permis quand même
40:23 De dégager un peu
40:25 On vous dira au revoir
40:27 On se retrouve le mardi prochain
40:29 Pour une autre émission
40:31 Salam alaykoum wa rahmatollah
40:33 L'émission n'est pas encore terminée
40:35 Nous partons vers le dernier virage
40:37 Et juste après cette pause publicitaire
40:39 ...
40:41 ...
40:43 ...
40:45 - Nous allons bien. - Nous allons bien.
40:50 - Nous allons bien. - Nous allons bien.
40:54 - Nous allons bien. - Nous allons bien.
41:00 Je suis très heureux de vous présenter l'écrivain Slamé Sankoura.
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44:18 L'islam passe dans le preuve.
44:23 Le preuve d'Allah SWT en fait de tester le musulman,
44:27 en fait de tester cette personne là au degré de sa foi
44:31 et lui permettre d'atteindre le salut, d'atteindre le paradis
44:35 si vraiment il reste patient dans cette preuve.
44:39 Comme il dit, Allah SWT dans le Sankoura
44:41 "Quelqu'un qui a été attiré par le Slam, il a été attiré par la preuve."
44:45 Qu'est-ce que ça dit ? Allah SWT nous dit
44:48 "Mais vous, est-ce que vous les croyants, vous pensez que lorsque vous allez dire que vous êtes croyants
44:53 et que vous croyez en Dieu, en l'existence de Dieu, en l'existence d'un Maître suprême
44:58 et que vous n'allez pas être éprouvés ? Non.
45:01 Dieu dit "Quelle que soit votre croyance en Lui, Lui Allah SWT va vous éprouver
45:06 et cette preuve là vous est amené à supporter
45:09 et lorsque vous supportez, comme l'a dit la dame qui était tout à l'heure avant moi ici
45:16 vous allez constater que Allah SWT va vous faire d'autres ouvertures
45:20 ce que les gens pensent que peut-être que ça va vous mettre en retard dans votre vie
45:24 ça pourrait être une autre opportunité d'ouverture
45:27 mais ça vient lorsque vous êtes très patient
45:30 et interpeller la société, interpeller les musulmans
45:34 pour dire "Ces enfants ou ces personnes qui sont victimes d'un handicap
45:40 c'est pas une fatalité, c'est pas quelque chose que l'islam souhaite que vous vous en débarrassiez
45:48 ou vous les mettez à l'écart
45:51 donc vous êtes amené, vous musulmans, de soutenir cela
45:55 c'est pour ça que vous allez voir que dans la société musulmane bien construite
45:57 la charia ordonne aux dirigeants de s'occuper entièrement de ces enfants là
46:07 de ces personnes invalides
46:09 enfin qu'ils soient aussi, parce qu'en l'islam ces personnes
46:11 il faut les assister
46:12 il faut les assister, ils ont tous les droits comme nous tous ici
46:14 pourquoi? parce que c'est ce qu'on appelle "An-Nafs"
46:18 "An-Nafs" ça c'est la vie qui entre dans eux, la vie qui entre dans nous tous
46:24 c'est la même chose
46:25 parce qu'une vie en l'islam n'est pas mieux que l'autre
46:30 une autre vie
46:31 donc c'est pour cela que vous allez voir que Allah SWT interdit fortement de tuer un "Nafs"
46:37 il dit
46:38 "Va-yisa l'maou da tousse ilat bi-ayyezam bi-nkoutilat"
46:42 vous allez voir que dans plein de versets Allah SWT nous interpelle
46:46 lorsque vous vous adonnez en disant que ce sont les enfants serpents
46:49 donc il faut les éliminer comme d'autres le font
46:52 d'autres l'ont fait dans le passé, d'autres continuent de le faire
46:55 sachez que Allah SWT le jour de la résurrection vous serez appelé
47:01 il y a cette question que les enfants vont vous poser
47:04 "Bi-ayyezam bi-nkoutilat"
47:06 pour quel péché vous m'avez orté la vie?
47:09 donc vous aurez quelle réponse?
47:13 en disant que je n'ai pas les moyens
47:15 ou peut-être tous ces prétestes banals qu'on trouve maintenant
47:20 mais ce n'est pas évident
47:22 parce que vous-même étant en vie
47:24 qu'est-ce que vous apportez?
47:25 c'est Dieu qui fait vivre les choses
47:27 donc quand quelqu'un vient en vie
47:29 nous, dans notre devoir, c'est de l'assister
47:31 de faire ce qu'on peut en tant qu'être humain
47:33 et Allah SWT va accompagner cet effort-là
47:36 et la vie va continuer
47:38 donc j'ai terminé
47:39 et de ces papas qui aujourd'hui ont abandonné leur épouse
47:43 le mariage il est sacré
47:45 quand on s'unit c'est pour le meilleur et pour le pire
47:48 quand les hommes sont malades on dit aux femmes
47:50 vous n'avez aucun droit d'abandonner un mari malade
47:52 mais lorsque tu es un enfant handicapé au monde
47:54 que l'on t'abandonne, comment on appelle ça?
47:56 tout simplement c'est un manque de responsabilité
47:59 et ces genres de situations doivent être punies directement par la loi
48:04 et il faut dire que, islamiquement, c'est pas possible
48:08 si l'imam est informé de cela
48:10 ou la communauté est informée
48:11 ce monsieur doit être interpellé
48:13 il doit faire face à son devoir
48:14 parce que un enfant
48:16 quelque soit sa situation, il ne doit pas être abandonné
48:18 vous, quand vous faites un enfant
48:20 vous devez vous en occuper
48:21 avec le moyen que vous aviez
48:23 mais abandonner sous prétexte que c'est un enfant de génie
48:27 qui ne m'apportera rien de toutes les façons
48:29 c'est d'être très irresponsable
48:31 et ce qui est déplorable
48:33 souvent on trouve des musulmans qui s'adonnent à cela
48:35 il faudrait qu'on donne cette information
48:39 en l'islam c'est interdit fortement
48:41 de refuser de vous occuper de votre devoir
48:44 votre devoir c'est de vous occuper de votre enfant
48:48 qui est venu de vous
48:49 donc ça c'est le devoir que l'islam vous impose
48:53 c'est pas votre choix
48:54 donc c'est pour cela que si vous n'avez pas le moyen
48:56 vous êtes interpellé
48:57 vous pouvez prendre des mesures
49:00 pour pouvoir créer des moyens
49:02 mais abandonner
49:03 si la communauté est informée
49:05 on doit vous interpeller
49:07 afin de vous obliger
49:08 pour en prendre compte
49:10 mais je veux dire
49:11 au delà de la communauté
49:12 il y a Allah SWT qui est au dessus de nous tous
49:16 donc il faudrait tenir compte de ça
49:18 il faut que ces parents aient la crainte de Dieu
49:20 Madame la fondatrice de l'ONG
49:23 coeur de maman, amour d'enfant
49:25 votre mot de fin
49:27 nous sommes à la fin de cette émission
49:29 est-ce qu'il y a des papas qui ont franchement des moyens
49:32 mais qui refusent de s'occuper de ce genre d'enfant ?
49:34 oui il y en a
49:35 voilà pourquoi je demandais
49:36 si vous avez un service juridique
49:37 parce qu'un homme qui a suffisamment de moyens
49:39 et qui abandonne ce genre d'enfant
49:41 doit être appelé à l'ordre automatiquement
49:43 tout à fait
49:44 d'accord
49:45 votre dernier mot
49:46 qu'est-ce que vous voudrez bien dire à toute cette nation
49:49 aujourd'hui de par cette grande chaîne
49:51 la télévision albayenne
49:52 qu'est-ce que vous voudrez dire à toute la Côte d'Ivoire
49:55 et même au monde entier
49:56 déjà je veux dire merci à vos coachs
49:59 que nous avons invités
50:01 cette sensibilisation touchera certainement des coeurs
50:04 on veut dire merci à toutes ces personnes qui nous soutiennent
50:07 le chemin est long
50:09 et il est difficile
50:11 mais on le fait toujours par un pas
50:13 si vous pensez que nos enfants sont coûteux
50:16 qu'il faut peut-être des milliards pour les aider
50:18 commencez par donner ces fonds
50:20 c'est le peu qu'on donne
50:23 avec la volonté qui opère des miracles
50:25 parce que c'est l'amour qu'on mène à ce qu'on donne
50:27 parce que ces enfants ont besoin de couches
50:29 d'appareillages, de nourriture, de kinés
50:31 la preuve pour laquelle pour la conférence de Coach Madane
50:34 chaque ticket offre un ticket de reprise
50:36 à un enfant atteint de IMC
50:38 Imam, merci d'être là
50:40 on espère vous retrouver le mardi prochain
50:42 ça touche un plaisir de vous avoir avec nous
50:46 et puis on se dira
50:50 la semaine prochaine
50:51 pour une autre émission des conseils du mardi
50:53 tout à fait
50:54 Alhamdoulilah Hiro Abilal Amin
50:55 nous sommes à la fin de cette émission
50:57 le thème c'était la mère d'un enfant différent
51:00 moi je dirais tranquillement
51:01 que ce ne sont pas la mère d'un enfant différent
51:03 elles sont tout simplement
51:05 les mères des enfants comme tout autre enfant
51:08 merci de nous suivre
51:10 on se retrouve le mardi prochain
51:11 pour une autre émission des conseils du mardi
51:13 Salam alaikum wa rahmatullah
51:15 Musique