Farioli ball, Ligue des champions... l'interview intégrale de Sanson dans l'After Foot
Auteur d'une très bonne saison à l'OGC Nice - qui fait du surplace ces dernières semaines - Morgan Sanson était l'invité de Génération After. L'ancien joueur de l'OM a évoqué le management de Francesco Farioli et les ambitions niçoises en fin de saison.
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00:00 Il est l'heure pour nous d'accueillir un des piliers de l'une des équipes surprises de la saison,
00:03 le milieu niçois Morgan Sanson est l'invité de Génération After.
00:07 Salut Morgan, bienvenue sur RMC.
00:09 Salut à tous, merci.
00:10 Salut Morgan.
00:11 Merci de passer quelques minutes avec nous.
00:13 Alors ce soir, on accueille qui ?
00:14 On accueille le milieu terrain relayeur,
00:18 travailleur ou le buteur prolifique ?
00:20 Je dirais un peu des deux,
00:24 mais c'est sûr que par rapport au dernier week-end,
00:27 on peut m'appeler le buteur,
00:28 mais même si ce n'est pas ce que je recherche,
00:30 on va dire le relayeur.
00:31 C'est vrai que blague à part,
00:32 tu m'es en doublé ce week-end en Coupe de France contre Bordeaux,
00:34 c'était tes deux premiers buts de la saison avec Nice,
00:36 et je crois que tu les attendais quand même particulièrement.
00:38 Oui, forcément, comme je l'ai dit,
00:41 même si je ne suis pas attaquant,
00:42 ça fait toujours plaisir de marquer des buts
00:44 qui sont importants,
00:46 et c'est clair que ça me manquait un petit peu,
00:47 surtout que j'ai toujours eu l'habitude
00:49 de marquer quand même dans mes saisons précédentes en Ligue 1,
00:52 donc c'est sûr qu'il s'est fait attendre un petit peu ce but cette saison.
00:57 Nice, dauphin du Paris Saint-Germain après 18 journées,
01:00 est-ce que tu es aussi surpris que les observateurs du foot ?
01:03 Surpris, oui et non.
01:05 Surpris bien sûr parce qu'on va dire que derrière Paris,
01:10 les équipes se valent,
01:11 et du coup d'être à cette place-là, c'est bien,
01:13 mais après, pas forcément,
01:15 parce que dès que je suis arrivé dans ce club,
01:17 et dans cette équipe, et dans ce groupe,
01:19 j'ai tout de suite senti qu'il y avait quelque chose à faire,
01:22 avec un staff compétent et des joueurs talentueux,
01:25 donc je ne suis pas vraiment surpris,
01:28 et j'espère que ça va continuer comme ça en tout cas.
01:30 Jimmy Brune.
01:31 Morgane, justement sur le staff,
01:32 tu as un entraîneur qui fait beaucoup parler dans tous les débats,
01:35 on parle énormément de Farid Yodi,
01:36 comment tu le comparerais à tes autres coachs ?
01:39 Quels sont les particularités du travail au quotidien ?
01:42 Est-ce que tu sens qu'il a une approche différente
01:43 de ce que tu as pu connaître avant peut-être ?
01:46 Oui, il a une approche assez différente,
01:48 il est passé par l'Italie,
01:50 donc tactiquement, on va dire qu'il tient vraiment la route,
01:53 ça se ressent tous les jours au quotidien,
01:55 que ce soit même dans les vidéos,
01:56 et tous les chemins du ballon,
01:59 tout ce qui est tactique, tout ce qui est coaching même.
02:02 C'est un jeune coach qui est dynamique,
02:04 qui a des idées très claires et très précises,
02:08 et à son âge de faire ça,
02:12 chapeau à lui, il a un groupe aussi qui répond présent,
02:16 qui est derrière lui,
02:18 et ça je pense que pour avoir des résultats, c'est le principal.
02:21 C'est quoi ces idées claires et précises dont tu parles ?
02:23 Est-ce que tu peux les expliquer ?
02:24 Tu as vu les commentaires depuis le début de la session,
02:26 beaucoup de monde s'est posé des questions.
02:28 Pour toi, c'est quoi le "Farioli Ball" ?
02:30 En fait, c'est ce qui fait que ça fait un peu parler,
02:32 c'est que c'est un football offensif,
02:35 mais qui peut parfois paraître un petit peu lent.
02:39 En fait, on joue beaucoup avec la capacité de l'adversaire à venir presser.
02:44 Ça veut dire que des fois,
02:45 quand les équipes ne viennent pas forcément presser très haut,
02:48 on attend quand même qu'elles viennent défendre
02:50 pour ouvrir les espaces qu'on travaille à l'entraînement.
02:53 Et je peux vous dire que tous les jours, on les travaille ces espaces.
02:55 Donc, ça dépend aussi de l'équipe et de la réponse qu'on a en face de nous.
02:59 Nous, ce qu'on préfère, c'est d'avoir des équipes qui viennent nous chercher fort,
03:03 parce que c'est là qu'on est fort.
03:04 Et c'est pour ça aussi que les équipes ne viennent pas ou plus trop nous chercher.
03:08 En fait, ils nous attendent.
03:10 Et c'est ça aussi la difficulté,
03:12 c'est qu'il faut arriver à trouver d'autres moyens d'aller marquer des buts.
03:17 Et le plus dur dans le football, c'est de marquer des buts.
03:20 Donc, c'est sûr que toute la semaine, on a un travail qui est fait
03:23 avec des vidéos, comme je l'ai dit, avec de la répétition sur le terrain.
03:27 Mais après, nous, en tout cas, on se prépare le mieux possible la semaine
03:30 pour être présent le week-end.
03:33 - Kevin. - Oui, bonsoir Morgan.
03:35 Est-ce qu'on peut dire que des fois, vous défendez avec le ballon ?
03:40 C'est-à-dire que des fois 1-0...
03:43 - Oui, mais c'est une très bonne question.
03:45 Et ça fait partie du dispositif, entre guillemets.
03:50 C'est qu'on est une équipe qui est équilibrée.
03:53 Et quand on attaque, on pense déjà à la suite.
03:56 Donc, c'est une de nos forces.
03:58 Ça peut être aussi parfois un peu compliqué,
04:01 parce qu'on est moins dans le déséquilibre.
04:03 Et on peut savoir que des fois, c'est en se déséquilibrant nous-mêmes
04:07 qu'on marque des buts.
04:09 Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est que quand on se déséquilibre moins,
04:13 on a forcément moins d'occasion en face de la part de l'adversaire.
04:16 Donc, forcément, potentiellement moins de buts pris.
04:18 Donc, c'est un équilibre qu'il faut trouver.
04:21 Et on essaie tous les jours, comme je l'ai dit, de le faire.
04:23 - Du coup, vous les écrasez 1-0.
04:26 - Ça suffit, non ?
04:29 - Ça fait 3 points.
04:30 Morgan Sanson, le militaire de GCNI,
04:32 s'étant en direction RMC dans Génération After
04:34 avec Kevin Diaz, avec Jimmy Braun et Wally Dacher-Schor.
04:36 - Oui, Morgan, je voulais te demander,
04:39 toi, qu'est-ce qu'ils te demandent précisément sur le terrain
04:41 en tant qu'un milieu relayeur ?
04:43 Tu parlais de pressing adverse.
04:45 - On a un poste... Pardon ?
04:47 - Tu parlais de pressing adverse tout à l'heure.
04:48 Est-ce que vous, ils vous demandent de presser très très haut, offensivement ?
04:52 Parce que pour moi, au-delà de ce que demande le coach,
04:55 moi, je trouve qu'offensivement, vous pouvez faire encore beaucoup mieux
04:57 parce que les gens ne le disent pas assez,
05:00 mais vous créez quand même pas mal d'occasion.
05:02 Il y a pas mal de matchs où il y a beaucoup, beaucoup d'occasion.
05:05 Est-ce que vous devez être plus juste ?
05:06 Qu'est-ce qu'ils vous demandent aujourd'hui en termes d'exigence ?
05:08 - Oui, on a surtout un gros travail, nous, en tant que relayeur,
05:11 au niveau de la construction du jeu.
05:14 Ce qui peut faire que des fois, on a un petit peu retard sur les zones offensives
05:16 où on se crée un petit peu moins d'occasion que d'habitude, on va dire.
05:21 Mais on a un super rôle à faire dans la construction du jeu
05:24 où on doit trouver le timing parfait pour décrocher au bon moment
05:28 et puis avec une certaine vitesse, parce que si on ne le fait pas assez rapidement,
05:32 ça foire un peu tout le circuit qu'on avait prévu.
05:36 Donc c'est vraiment de la concentration, je dirais, 100% dans les matchs.
05:40 C'est pour ça que des fois, on est fatigué des jambes,
05:42 mais aussi fatigué de la tête parce qu'on est toujours en train de suivre
05:45 ce que font les partenaires, mais aussi ce que font les adversaires.
05:48 Aussi et surtout les adversaires, parce que comme je l'ai dit,
05:51 on s'adapte beaucoup aux courses et à tout ce que fait l'adversaire.
05:55 Donc c'est vraiment une concentration de 90 minutes.
05:58 - Du coup, quand on t'entend parler,
06:00 et ça me fait un peu penser à Valentin Ronger qu'on avait reçu l'année dernière
06:03 où il nous avait parlé de son expérience avec Sam Paoli et même avec Igor Thudor.
06:09 Est-ce que tu considères que cet entraîneur, sans me citer les noms des autres,
06:14 mais ils ringardisent un peu certains entraîneurs que tu as eus ?
06:17 Parce qu'on dit souvent que les entraîneurs étrangers, quand ils arrivent en Ligue 1
06:20 ou quand les joueurs français, comme ça a été ton cas, vont à l'étranger,
06:23 on se dit qu'on travaille...
06:25 Je ne sais pas si on peut dire qu'on travaille plus, mais qu'on travaille mieux.
06:28 - Non, je n'ai pas envie du tout de dire ça.
06:30 J'ai eu des super entraîneurs français qui ont été très compétents quand je les ai eus.
06:36 Mais c'est sûr qu'il y en a... Pardon ?
06:39 - Français ou étrangers, mais des fois il y en a aussi...
06:41 - Oui, oui, français ou étrangers, bien sûr.
06:42 J'ai eu de tout depuis le début,
06:46 mais je peux vous dire qu'il a des idées que j'avais très peu vues
06:49 et des choses qu'il m'a apprises qu'on ne m'avait jamais encore apprises.
06:53 Déjà sur ça, ça montre quand même les compétences de ce coach.
06:57 Et encore une fois, il n'a que 34 ou 35 ans,
07:00 donc je me dis qu'il va être encore meilleur peut-être dans le management,
07:03 dans l'approche des matchs.
07:03 Donc il a encore une marge de progression comme les joueurs qui est très importante.
07:07 Mais à son âge, de faire ce qu'il fait, bravo à lui,
07:10 parce qu'il est dans son truc et il le tient.
07:13 Donc nous, en tant que joueur, on ne peut être que satisfait de tout ça.
07:18 - Morgan Sanson, milieu de terrain de l'OGC Nice,
07:20 en direct sur RMC ce soir dans Génération After.
07:22 Alors malgré tout, quand même, ça va un peu moins bien depuis quelques semaines.
07:25 Morgan, il y a trois défaites sur les cinq derniers matchs de Ligue 1.
07:27 Comment tu expliques ce coup de moins bien ?
07:29 Est-ce qu'il y a un petit doute ou c'était une mauvaise période ?
07:35 - Ce qui a été le plus important à chaque fois,
07:38 c'est qu'on a rebondi après la défaite du Havre
07:42 et après l'autre défaite qu'on a subie.
07:44 Maintenant, on a perdu encore contre Rennes,
07:46 mais à chaque fois, on a su rebondir.
07:49 J'espère qu'on réussirait encore à rebondir contre Metz.
07:52 Mais voilà, ça fait partie d'une saison.
07:53 Il y a toujours des hauts et des bas.
07:55 Et on peut dire que depuis le début de saison,
07:57 on était beaucoup dans le haut quand même.
07:59 - Vous voulez rester ? La Ligue des Champions, c'est devenu l'objectif ?
08:01 Morgan, la Ligue des Champions, c'est devenu l'objectif et c'est toujours le cas ?
08:05 - Comme je l'ai dit et répété,
08:08 on n'est vraiment pas sur le classement en ce moment.
08:10 Il reste presque 20 journées, enfin un peu moins maintenant.
08:13 Mais voilà, nous, on se focalise vraiment sur tous les matchs.
08:17 Chaque jour de la semaine, on est focus sur le match du week-end.
08:20 - Alerte langue de bois, Morgan.
08:22 - Et quand on s'approchera de la fin de saison, on verra.
08:24 - Alerte langue de bois, là ?
08:26 - Hein ? Un petit peu, forcément.
08:29 - Mais toi, Morgan, t'es pas nuire pas mal.
08:32 - Pour être honnête, on reste humbles.
08:34 Et c'est sûr que c'est beau d'être deuxième du championnat,
08:37 mais de l'être au mois de janvier et au mois de mai, il y a une grande différence.
08:42 - Ouais, t'as dit "pour être honnête",
08:43 je ne suis pas sûr que ce soit très honnête comme réponse,
08:44 mais ce n'est pas grave.
08:46 Toi, Morgan, t'as l'air de t'épanouir pas mal.
08:48 J'ai vu une state passée chez nos amis de DataFoot.
08:51 Les joueurs éliminés en championnat,
08:53 t'es cinquième du classement des milieux de terrain,
08:56 qui élimine le plus d'adversaires.
08:57 C'est pas mal, t'es entre Florian Wirth et Bruno Guimares.
08:59 Je te promets, c'est hisco, t'as du bollingham.
09:01 - Ça va, t'es pas trop mal accompagné.
09:05 - C'est une belle state.
09:06 Après, c'est clair que c'est important, surtout au milieu de terrain,
09:10 de passer son adversaire et que l'adversaire direct soit plutôt derrière que devant.
09:14 Donc, ce n'est pas un truc où je suis focalisé.
09:16 Je ne savais même pas, on me l'a envoyé, j'ai vu ça sur WhatsApp,
09:19 donc j'ai apprécié.
09:21 Mais voilà, ce n'est pas des trucs sur lesquels je regarde.
09:24 Je suis vraiment, comme je l'ai dit, très épanoui ici.
09:27 Et ce qui compte, c'est le week-end, la victoire à la fin du match.
09:29 - Mais justement, tu dis que t'es épanoui,
09:31 mais si je ne dis pas de bêtises, t'es prêté par Aston Villa.
09:34 L'objectif, c'est de rester à Nice, de s'installer la saison prochaine,
09:37 surtout s'il y a la Coupe d'Europe.
09:38 - Oui, oui, en plus de ça, si on arrive à accrocher une Coupe d'Europe,
09:42 bien sûr que ce sera encore plus ma volonté.
09:44 Je l'avais déjà dit lors de ma conférence de presse que c'était ma volonté de rester,
09:49 de m'inscrire sur le long terme.
09:51 Tout de suite, dans les discussions, c'était le sujet numéro un,
09:53 que je ne venais pas faire une piste d'un prêt
09:56 pour me refaire la cerise ou pour prendre du plaisir dans le Sud.
10:00 Non, je venais vraiment ici pour un projet que je sentais cohérent.
10:03 On dira ça à la fin de saison, mais je pense que je ne me suis pas trompé.
10:08 - C'est-à-dire que si la Côte d'Ivoire t'appelle pour finir la canne sur le banc, tu ne vas pas ?
10:11 (Rires)
10:14 - Morgan, on va parler un peu plus de toi et globalement de ta carrière.
10:20 Qu'est-ce que tu penses de ta carrière aujourd'hui ?
10:23 Pour être honnête, il y a des moments où j'ai été déçu
10:26 parce que j'attendais beaucoup après tes années à Montpellier-Rennes,
10:31 où je te trouvais très fort.
10:33 Tu as eu des très bons passages aussi à l'Olympique de Marseille.
10:36 Est-ce que ce choix d'Aston Villa, tu le regrettes ?
10:39 Comment tu analyses un petit peu ta carrière avec le potentiel que tu avais
10:44 et où on t'attendait à l'époque ?
10:48 - Non, c'est une bonne question.
10:50 J'ai eu un bon passage à Marseille, voire un très bon passage de temps à autre.
10:55 Il y a eu des moments un peu plus compliqués.
10:57 J'ai fait quand même 4 ans à Marseille.
10:59 C'est une belle période de ma carrière où on a connu la finale de l'Europa League,
11:05 on a connu la Champions League, on a fini deuxième du championnat.
11:08 Il y a eu vraiment de beaux passages là-bas.
11:11 Il y a eu des moments un peu plus compliqués,
11:12 où j'ai eu des semaines où j'étais sur le banc, où j'étais un peu moins performant.
11:16 Mais c'est la vie d'un footballeur et je dirais même,
11:18 c'est encore plus la vie d'un Marseillais parce qu'on sait très bien que jouer dans ce club,
11:21 c'est très difficile et d'être toujours là-haut là-bas, encore plus.
11:26 Après, pour parler du choix de Aston Villa,
11:29 moi quand je les vois où ils sont aujourd'hui,
11:31 je me dis que je ne m'étais pas trompé.
11:33 Ce qui a fait que je me suis "trompé", enfin pas trompé,
11:36 ce qui a fait que ça a été compliqué,
11:38 c'est que sur les 12 premiers mois, j'ai été blessé peut-être 9 ou 10 mois,
11:42 que derrière j'ai enchaîné les blessures que je n'avais jamais eues dans le passé,
11:47 j'ai fait 2 Covid d'affilée, donc il n'y a vraiment rien qui a tourné pour moi.
11:50 C'est pour ça que quand Emery est arrivé, moi j'ai pris la décision de partir,
11:53 et même s'il aurait aimé me garder,
11:56 je lui avais dit que moi et Aston Villa c'était terminé,
11:58 qu'il y avait quelque chose là-bas qui n'allait pas,
12:00 et c'est pour ça que j'ai été à Strasbourg et que je me suis refait la cerise là-bas.
12:03 Après moi j'étais sûr de moi, sûr de mes qualités,
12:06 c'est juste qu'il y a eu des choses avec un coach qui se sont très mal passées
12:10 et qui ont été un peu injustes.
12:11 - Quand on voit Camara avec son choix,
12:12 on se dit que tu as peut-être été 2 ou 3 ans en avance.
12:17 - Non, le seul problème c'est que ce soit Steven Gerrard
12:20 ou qu'il soit arrivé à la place d'Unai Emery, c'est tout.
12:22 - Après il a 29 ans, ce n'est pas terminé.
12:26 - Non, ça fera 30 ans cet été.
12:27 - Non, non, non, non, et puis en plus je me sens en pleine forme.
12:31 - Bah t'as Dante, il a 10 ans de plus que toi,
12:32 t'as même pas fait la moitié de ta carrière ça se trouve.
12:34 - Non, non, non, on verra,
12:36 mais j'aimerais bien continuer jusqu'à 36,
12:39 donc on va dire que je suis encore dans la fleur de l'âge.
12:41 - Une dernière petite question, il était sympa Sirigu ?
12:43 - Oui très sympa, très très sympa.
12:46 Du coup on ne l'a pas côtoyé énormément,
12:49 mais c'était un super gars avec une bonne mentalité vraiment,
12:52 et puis une super expérience.
12:53 - Il a fait un petit aller-retour express.
12:55 J'en précise, on est également direct sur YouTube Morgan,
12:57 il y a quelques Marseillais qui sont là,
12:59 Ydire notamment, qui m'a mis tout à l'heure OM Leipzig.
13:04 Pour lui, Morgan Sanson c'est OM Leipzig,
13:07 le quart de finale, toi aussi j'imagine un grand souvenir pour toi.
13:10 - Oui, ça fait partie de mes meilleurs moments là-bas,
13:14 et puis on m'en parle très souvent.
13:15 - Je croyais que quand on était ancien Marseillais,
13:18 c'était un peu difficile à Nice après.
13:20 - Non, il a eu un doublé, il est bon tous les matchs,
13:22 tout va bien, t'inquiète pas, tout va bien.
13:23 - Non, c'est ce qu'ils m'ont dit en arrivant les niçois.
13:26 Si t'es bon sur le terrain, il n'y aura pas de problème,
13:28 donc j'essaie de faire le maximum.
13:30 Après moi quand j'arrive dans un club,
13:31 je me bats toujours pour le club dans lequel je suis,
13:33 et je le montre tous les week-ends.
13:34 - Morgan Sanson, merci beaucoup d'avoir été directeur RMC.
13:37 - Merci à vous les gars.
13:38 - Ça a été un plaisir de parler ballon avec toi.
13:40 - Merci, plaisir pas très vite, ciao.
13:41 - Merci Morgan, ciao, bye bye.
13:42 - Ciao.
13:43 Merci à tous !
13:45 Merci à tous !