• il y a 10 mois
Jaleh Bradea reçoit Grégory Galiffi, présentateur et rédacteur en chef de Direct Auto sur C8 ainsi que Vincent Cobée, ancien directeur général de Citroën. La nouvelle année 2024 annonce un changement dans le paysage automobile français : le malus écologique. Le gouvernement souhaite, via ce barème, diminuer les émissions de CO2 sur le long terme et promouvoir une transition écologique vers des véhicules plus respectueux de l’environnement. Un enjeu majeur autant pour les constructeurs que les consommateurs dans le contexte économique complexe. Jaleh Bradea, Grégory Galiffi et Vincent Cobée décryptent cette mesure et se projettent dans ce que sera le futur de l’automobile en France.

Flora Ghebali, fondatrice de l’association les Fourmis, soutient la vision d’une écologie universelle et inclusive. Elle se donne pour mission de dédramatiser la contrainte écologique et donne les grands axes à suivre pour le monde de demain. Aller tous ensemble vers une direction commune !

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Transcription
00:00 [Musique]
00:08 Bonjour et bienvenue dans Envie d'agir où je suis très heureuse d'accueillir aujourd'hui
00:11 Grégory Galifi et Vincent Cobet pour une émission spéciale Malus écologique 2024.
00:18 Alors tout d'abord messieurs, bienvenue.
00:20 Merci, j'allais bonjour pour voir tout le monde.
00:22 Bonne année puisqu'il en est encore temps, limite, mais c'est encore possible.
00:25 Meilleur mot.
00:26 Merci. Et avec ces nouvelles années qui arrivent,
00:28 il y a toujours des bonnes nouvelles mais parfois des mauvaises nouvelles d'augmentation
00:32 et les malus.
00:33 Donc Grégory, vous êtes rédacteur en chef et animateur de DirectoSauce sur C8,
00:38 les téléspectateurs de C8 vous connaissent bien.
00:40 Je suppose que le malus automobile c'est un maraudier pour vous.
00:45 C'est un maraudier pour tous les Français depuis le 1er janvier 2008.
00:48 Voilà, c'est voté par le gouvernement dans la loi de finances tous les ans
00:51 et tous les ans ça augmente.
00:52 Donc le 1er janvier 2024, ça a encore augmenté.
00:55 Et est-ce que vous pouvez nous dire simplement, si on ne le sait pas encore,
00:59 c'est quoi ce malus ?
01:00 Alors le malus touche les voitures première matriculation en France,
01:05 donc pour des voitures neuves,
01:06 ou si vous achetez à l'étranger une voiture d'occasion,
01:08 elle sera forcément malusée.
01:10 Si les voitures datent d'après le 1er janvier 2008,
01:13 ça touche les émissions de CO2,
01:15 donc il y a des barèmes qui sont abaissées, qui sont drastiques d'année en année.
01:19 Et depuis le 1er janvier 2020, il y a également un malus au poids,
01:22 donc c'est la double peine qui a été rajoutée notamment pour pénaliser l'ESUV,
01:27 qui était un peu dans le collimateur du gouvernement.
01:29 Parce que les grosses voitures polluent davantage ?
01:32 Forcément, la voiture est plus lourde, donc elle consomme plus,
01:34 elle use plus de pneus, donc les pneus aussi émettent des particules,
01:37 et les particules aussi au freinage.
01:40 Les voitures plus lourdes nécessitent d'avoir plus de force pour l'arrêter,
01:43 donc plus de particules qui sont rejetées dans l'atmosphère.
01:45 Mais alors, disons-nous aussi une chose importante.
01:47 Si je suis une famille nombreuse,
01:50 j'ai besoin de partir avec ma voiture, me déplacer,
01:52 emmener les enfants à l'école, etc.
01:55 Je parle à beaucoup de gens dans les régions qui ne peuvent pas s'en passer.
01:57 Si je suis handicapée, en situation de handicap,
02:00 est-ce qu'il y a des choses qui sont prévues pour les personnes
02:02 qui sont dans la nécessité d'utiliser leur voiture,
02:05 ou même de prendre des grosses voitures parfois ?
02:06 Déjà, la mobilité, ça touche tout le monde.
02:08 Forcément, on a tous besoin de se déplacer.
02:10 Les familles nombreuses qui ont 3 enfants minimum à charge dans un foyer fiscal
02:15 bénéficient d'abattements.
02:17 Si la voiture est malusée, vous avez un abattement au poids,
02:20 c'est 200 kg par enfant sur la facture globale,
02:23 et c'est 20 g de CO2 par kilomètre par enfant également.
02:28 - Ben disons que c'est hyper précis en fait.
02:29 - Ah c'est très précis.
02:30 Et en plus, pour les personnes qui ont un handicap,
02:33 si vous avez une carte d'invalidité à partir de 80%, je crois,
02:37 là vous êtes exonéré du malus.
02:39 - C'est moi, acheteuse, qui paye le malus au moment de l'immatriculation ?
02:44 C'est ça que vous disiez ?
02:45 - Le malus sur la première immatriculation en France.
02:49 Si vous achetez une voiture d'occasion qui a déjà été immatriculée en France,
02:52 là vous ne le paierez pas.
02:53 - Donc Vincent, vous, vous représentez les constructeurs
02:57 puisque vous avez été pendant de nombreuses années directeur
02:59 d'une des grandes marques emblématiques françaises qu'on ne va pas citer.
03:04 Dites-moi, pour vous, c'est quoi la clé d'une construction vertueuse ?
03:08 - Alors, je pense que cette question, c'est la question fondamentale
03:11 des fabricants d'automobiles.
03:12 Si on veut participer activement d'un futur désirable.
03:15 Si vous voulez mon sentiment, la recette, elle commence,
03:17 et Greg avait raison de le dire, par le poids.
03:20 On parle de poids et d'aérodynamie.
03:21 C'est-à-dire que vous maintenez une efficience,
03:24 ça c'est un terme technique, mais en gros,
03:26 vous faites plus de kilomètres avec moins de litres d'essence.
03:28 Et ça, c'est assez fondamental en termes de préservation des ressources.
03:32 La deuxième chose, il faut qu'on s'inscrive dans une économie circulaire.
03:36 Ça veut dire utiliser des matériaux recyclés,
03:39 ça veut dire des circuits courts, assemblés localement,
03:41 ça veut dire des vies plus longues,
03:43 et ça veut dire un meilleur recyclage des véhicules.
03:45 La troisième chose, et ça c'est un sujet très complexe,
03:48 il faut avoir une discussion honnête et constructive avec nos usagers
03:53 sur quel est votre besoin réel.
03:55 Le besoin réel de tous les jours dans le français moyen,
03:58 il est de 30 à 35 kilomètres.
03:59 Il est très, très rarement de plus de 100 kilomètres.
04:02 Dans un véhicule électrique, si vous décidez pour les 10 jours par an
04:06 où vous allez faire des voyages longs,
04:08 - Quand on part en vacances par exemple,
04:09 - Vous ajoutez 700 à 800 kilos à votre voiture,
04:12 vous ajoutez 10 à 20 000 euros à votre voiture,
04:15 et donc vous rendez le bilan écologique de votre véhicule très, très pénalisant.
04:20 Donc, on a en tant que fabricants automobiles,
04:24 plus de vertus à insérer dans nos produits,
04:26 efficience, matériaux recyclés et poids,
04:28 mais on a aussi une sensibilisation de la population à faire sur l'usage réel
04:32 et sur plus de sobriété dans le mode de décision d'achat d'un véhicule.
04:38 - Ce qui est effectivement très important,
04:40 donc je comprends que ce n'est pas que la voiture,
04:41 mais tout l'environnement autour et notamment nous consommateurs,
04:44 qu'on comprenne le besoin qu'on a.
04:47 Et de toute façon Greg, aujourd'hui les voitures, elles sont super chères.
04:51 Si je veux aller acheter de l'hybride ou du tout électrique...
04:55 - Ça, c'est le vrai problème.
04:56 En fait, déjà, la question du besoin est essentielle.
04:58 Est-ce qu'on a vraiment besoin de changer de voiture ?
05:00 Premièrement, sauf que des fois, on n'a pas le choix.
05:02 Il y a certaines villes qui se refusent pour les voitures les plus anciennes.
05:06 À Paris, les voitures qui sont d'avant le 1er janvier 1997
05:09 ne peuvent pas rentrer dans la ville.
05:11 C'est un peu excluant pour les gens qui n'ont pas forcément les moyens de changer de voiture.
05:16 Le prix des voitures a aussi explosé.
05:18 On prend un exemple très simple.
05:19 On prend une citadine française, le prix de base était un peu plus de 10 000 euros.
05:23 Aujourd'hui, l'équivalent électrique, c'est 35 000 euros.
05:26 Alors, il y a 5 000 euros de bonus, ça fait 30 000.
05:28 Donc, on est passé pour un usage équivalent d'une voiture qui coûtait 10 000 euros
05:32 à une voiture qui coûte 30 000 euros quand elle est électrique.
05:34 - C'est énorme. - C'est énorme.
05:36 Aujourd'hui, tout comme à un moment, on a dit c'est super le diesel,
05:40 et puis après, on s'est dit, oh là là, ça pollue beaucoup trop.
05:42 Aujourd'hui, on ne sait pas si demain, on ne dira pas, les batteries,
05:45 qu'est-ce qu'on en fait ? On les jette ?
05:47 Je crois qu'on commence déjà à poser ce genre de questions.
05:49 Je pense qu'on sait.
05:50 On ne veut pas forcément le dire, mais on sait.
05:53 Aujourd'hui, pour être très simple,
05:56 vous achetez un véhicule urbain électrique avec une batterie de petite taille et un poids contenu.
06:03 Le retour en CO2, si vous voulez, combien de kilomètres il faut avoir conduit
06:06 pour que ça soit une meilleure affaire pour la société qu'un véhicule thermique,
06:10 est de l'ordre de 40 000 kilomètres.
06:12 Si vous partez à l'autre extrême et que vous achetez un véhicule de long trajet,
06:16 familial, avec une très grosse batterie, et qu'en plus, vous habitez dans un pays,
06:20 pas la France, plutôt des pays d'Europe de l'Est,
06:23 où la source d'électricité est du charbon,
06:27 le bilan écologique de ce véhicule-là ne sera jamais positif, en gros.
06:31 Après, la France achète aussi de l'électricité à l'Allemagne,
06:34 qui a réouvert des centrales à charbon pour fabriquer de l'électricité.
06:36 Parce que la première source d'émissions de CO2 mondiale, c'est la production d'électricité.
06:42 C'est 41% des émissions de CO2.
06:44 Donc on émet du CO2 pour produire de l'électricité.
06:48 Il y a ça, et puis après, il y a le coût de l'électricité.
06:50 Parce que c'est bien facile de dire "on roule en électrique".
06:53 Là, on vient de voir une augmentation au 1er février qui a annoncé de plus de 10%.
06:56 Mais en 2004, le prix du kWh en France était 11 centimes.
07:01 En 2014, 14 centimes. Là, on va passer à 25 centimes.
07:04 Et les prévisions sur 2030, c'est 33 ou 34 centimes.
07:09 Donc le prix de la recharge électrique va exploser aussi.
07:12 Oui, certainement. Et en fait, moi, ça me fait penser à une chose,
07:15 et je voudrais partager avec vous le message engagé d'une jeune femme
07:18 qui s'engage, mais au global, pour toute la partie sobriété,
07:20 parce que c'est à tous les niveaux que ça risque de se jouer.
07:23 On regarde et on se reparle après.
07:25 J'adore cette photo parce que c'est une des premières réunions
07:30 de l'association que j'ai créée qui s'appelle "Les Fourmis".
07:33 Cette photo montre bien ce que c'est une écologie universelle et inclusive.
07:36 Parce que déjà, dans la dimension universelle, là, on a le sourire, c'est joyeux.
07:40 Et je crois que c'est ça qui se passe aux fourmis.
07:42 Alors qu'on a souvent l'image de l'écologie comme un truc vraiment lourd,
07:47 dur à porter, triste, colérique.
07:50 Voilà, c'est pas du tout ce qui se passe aux fourmis.
07:53 La photo le montre bien.
07:54 L'écologie, c'est une contrainte.
07:56 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a une économie qui ne respecte pas
07:59 les limites planétaires et qu'on va devoir respecter le cadre
08:03 physique et naturel qui nous est imposé sur la planète Terre,
08:07 si on veut survivre.
08:08 Vu qu'on s'est trompé de cadre, il faut tout refaire.
08:12 Il faut changer de modèle de civilisation.
08:15 Et je crois que dans la civilisation écologique,
08:18 il y a un projet de société plus sain.
08:20 Je voyais que la fertilité des hommes a énormément baissé
08:24 et que ça, c'est dû au plastique, aux pesticides et aux ondes et à la 5G.
08:29 Et c'est trois problèmes qui sont vraiment adressés par la cause écologiste.
08:33 Et donc, je crois que c'est un projet alléchant la civilisation écologique
08:37 et que de toute façon, on n'a jamais avancé dans une direction
08:40 qui ne nous donnait pas envie.
08:41 Mais aujourd'hui, on a l'impression qu'on va devoir renoncer.
08:43 Qu'on va devoir renoncer à sa voiture individuelle.
08:47 Qu'on va devoir renoncer à son barbecue.
08:49 Ce que je veux expliquer, c'est que dans ce renoncement,
08:52 il y a vraiment un mode de vie plus sain à tous les niveaux.
08:55 L'écologie, c'est aussi pluriel et holistique que ça.
08:59 Ça va aussi loin que quel mode de vie on veut,
09:02 comment on veut interagir avec les autres et mener sa vie.
09:07 À un moment, la coalition repose sur le fait d'avoir les mêmes intérêts
09:11 et d'avoir besoin l'un de l'autre pour aller vers une direction commune.
09:16 Je crois que les humains répondent à cette règle de la coalition.
09:19 Donc, quand on s'en sera rendu compte un jour peut-être,
09:22 on arrivera à mieux coopérer.
09:24 - Merci beaucoup, Flora Ghebaly.
09:27 Faites-nous rêver, si c'est possible, vous qui connaissez,
09:30 pour ne pas renoncer, ne pas avoir ce sentiment de renoncer.
09:33 Est-ce qu'il y aura une façon de pouvoir se déplacer hyper vertueuse ?
09:39 Un concept-car, quelque chose qui est en train d'être fait,
09:42 que vous savez, et qui va résoudre un peu le problème ?
09:45 - Je pense que c'est le moment d'enchaîner un consultant automobile.
09:48 Si je peux, déjà, je trouve cette déclaration très juste
09:53 et très prenante pour tout un chacun en tant que citoyen.
09:58 On a un impact de l'humanité sur la Terre qui est de plus en plus visible,
10:02 qu'on croit ou pas au réchauffement climatique,
10:04 ça se voit dans plein de dimensions.
10:06 On a une volonté de préserver des droits fondamentaux,
10:08 des envies fondamentales de sécurité, de santé, d'éducation, de mobilité.
10:13 - Exactement.
10:14 - Au milieu, pour moi, le plus gros risque,
10:15 c'est qu'on tombe dans la com', l'urgence et le simplisme.
10:20 En fait, il faut qu'on construise des solutions de mobilité
10:23 qui aient un impact dans leur cycle de vie neutre, idéalement positif,
10:29 tout en préservant la liberté individuelle.
10:32 On l'a découvert pendant le Covid.
10:35 Donc ça veut dire quoi ?
10:36 Ça veut dire qu'il faut limiter le poids.
10:38 C'est fondamental.
10:39 Il faut limiter l'empreinte CO2 de la génération d'électricité,
10:44 Greg en parlait.
10:45 Et donc, il faut accepter, collectivement,
10:47 mais comme un avenir désirable,
10:50 d'avoir des véhicules dont la performance,
10:52 on parle de vitesse par exemple, est plus contenue.
10:56 Donc on aura des véhicules qui consommeront moins d'électricité,
11:00 on aura un transfert d'une électricité moins impactante
11:04 et on aura des véhicules qui utilisent des matériaux recyclés.
11:06 Alors on peut dire, c'est un do-reaver.
11:09 On a lancé...
11:09 - On en a besoin en fait.
11:10 - Non mais on a lancé un concept que vous avez regardé
11:12 qui s'appelle Oli, O-L-I, il y a un an et demi,
11:15 qui fait exactement ça.
11:16 Matériaux recyclés, assemblage local,
11:18 empreinte limitée, batterie à contenu, performance limitée,
11:21 mais un véhicule familial qui permet de vivre tous les jours
11:24 dans un mode plus apaisé vis-à-vis de la consommation des ressources.
11:27 Donc c'est possible.
11:28 Par contre, c'est très impactant et ça nécessite une solidarité.
11:33 - C'est très clair.
11:34 Franchement, c'est très clair.
11:35 Ça donne envie d'y croire.
11:36 Greg, je vais finir avec vous.
11:38 C'est quoi votre envie d'agir dans les dix prochaines années ?
11:40 - Moi, mon envie d'agir, c'est peut-être aussi de réfléchir
11:43 parce qu'effectivement, la vision du futur de Vincent
11:46 est très intéressante et je la partage.
11:48 Mais là, il y a une campagne de pub récente du gouvernement
11:51 sur le recyclage de tout ce qui est appareil électroménager.
11:56 Vous savez, quand on fait perdurer un produit,
11:58 s'il est bien entretenu, ça permet aussi de…
12:02 La voiture, elle a été fabriquée.
12:03 Si vous roulez avec une voiture qui a 15 ans,
12:05 mais qui est en bon état, son impact sur l'écologie,
12:08 elle a été fabriquée.
12:09 Parce que si on refabrique une nouvelle voiture,
12:12 ça a un impact écologique très important.
12:14 Donc peut-être faire bien perdurer
12:16 certaines autos citadines, etc.,
12:19 qui ne consomment pas tant que ça,
12:20 sur d'anciennes générations.
12:22 Et ça permettrait aussi de ne pas taper systématiquement
12:24 sur les foyers qui n'ont pas beaucoup d'argent
12:27 pour pouvoir se racheter une nouvelle voiture.
12:29 - Merci beaucoup, c'est passionnant.
12:30 Malheureusement, on arrive à la fin.
12:31 Il faudrait qu'on vous reçoive une heure.
12:33 Merci à tous les deux d'avoir été avec nous.
12:37 Je vous rappelle aussi nos podcasts, très vite.
12:39 C'est Donc Envie d'agir, l'histoire continue
12:41 sur Apple, Deezer, Spotify et bien sûr MyKanal.
12:45 Et on se retrouve très vite sur C8 pour plus d'Envie d'agir.
12:48 Merci.

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