• il y a 9 mois
Le couperet est tombé. Sur les 86 articles de la loi immigration, 35 ont été retoqués totalement ou partiellement par le Conseil constitutionnel. La plupart de ces mesures avaient été adoptées en décembre sous la pression de la droite et avec l'appui de l'extrême droite.

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Transcription
00:00 Invité du grand entretien de la matinale ce vendredi avec Marion Lourdes, nous recevons
00:04 un invité dont la parole est très attendue, il est président du Conseil constitutionnel
00:09 après la large censure de la loi sur l'immigration hier par les sages.
00:14 Hier encore, Emmanuel Macron prenait acte de cette décision et on apprenait que cette
00:19 loi serait promulguée dans les toutes prochaines heures.
00:21 Vos questions, vos interventions chers auditeurs, au 01 45 24 7000 ou sur l'application France
00:28 Inter, lui est venu un petit livre rouge à la main.
00:31 Bonjour Laurent Fabius.
00:32 Bonjour, merci de m'accueillir.
00:33 Et bienvenue.
00:34 Ce petit livre rouge, il faut dire que c'est le texte de la Constitution.
00:37 Il est tout petit, c'est un mini livre de poche et pourtant c'est ce qui permet de
00:44 se souvenir que la Constitution prime sur la loi.
00:47 La Constitution prime sur la loi et c'est muni de ce petit texte que vous avez donc
00:52 lu avec attention.
00:54 Ce texte sur l'immigration, vous en avez largement censuré, en tout cas le Conseil
00:59 en a largement censuré des dispositions.
01:02 On va rentrer dans le détail de ce qui est anti-constitutionnel selon vous.
01:08 Mais d'abord, les réactions politiques, elles sont nombreuses.
01:11 Laurent Wauquiez, le président de la région Rhône-Alpes, assure qu'il s'agit d'un
01:16 coup d'État de droit, ce que vous avez fait au Conseil constitutionnel.
01:20 Comment recevez-vous cette expression, un coup d'État de droit ?
01:23 Je ne vais pas entrer dans une controverse avec tel ou tel dirigeant politique, ce n'est
01:30 pas le rôle du Conseil constitutionnel.
01:32 Permettez-moi, vraiment en 30 secondes, de rappeler comment fonctionnent nos institutions.
01:37 Les parlementaires votent la loi, très bien.
01:41 Mais dans des démocraties avancées comme les nôtres, au-dessus de la loi, il y a la
01:47 Constitution.
01:48 La Constitution c'est la loi des lois, si on peut dire.
01:50 Et il faut bien qu'il y ait des personnes, on les appelle les sages, qui vérifient si
01:57 les lois votées par les parlementaires sont conformes à la Constitution ou pas.
02:00 C'est ce que nous faisons, et c'est ce que nous avons fait en l'occurrence.
02:06 Voilà.
02:07 Alors, vous n'allez pas commenter les propos de tel ou tel porte-parole ou représentant
02:12 politique, on le sait, c'est votre devoir de réserve.
02:14 Malgré tout, je reprends cette expression parce qu'elle a été reprise, elle a circulé
02:18 bien au-delà de son premier locuteur, le coup d'État de droit.
02:23 Comment est-ce que vous entendez ces mots "hold up démocratique" pour reprendre les
02:26 mots d'un autre du même camp ?
02:27 C'est quand même très…
02:31 Votre réponse, elle est importante parce qu'on se dit après, tous les députés
02:35 ont voté une loi.
02:36 J'ai bien compris votre question.
02:37 C'est quand même très spécifique, y compris dans l'histoire, de considérer que ceux
02:45 qui ont pour charge, en vertu de la Constitution, de dire le droit, font un coup d'État contre
02:53 le droit.
02:54 Je ne veux pas faire de parallèles historiques, mais en général, quand on développe ce
03:02 genre de propos, ça fait réfléchir.
03:06 Allez-y, faites-le le parallèle historique, que nous comprenions bien Laurent Fabius.
03:09 Je pense que vous m'avez compris.
03:10 Je vous assure que non.
03:12 Si, si, je connais votre culture.
03:13 Je reviens à la décision que nous avons prise.
03:16 Elle a été commentée, pour le moment, surtout par les milieux politiques.
03:22 D'ailleurs, ces commentaires sont en général assez contradictoires.
03:27 J'ai entendu que certains disaient "mais c'est un grand succès pour tel ou tel".
03:36 D'autres, qui ne sont pas du même bord politique, ont dit "mais c'est un échec
03:40 flagrant".
03:41 Donc je ne rentre pas là-dedans.
03:42 Ce que je voudrais dire, alors là c'est une information supplémentaire, c'est que
03:47 notre décision, qui reprend exactement ce qu'on appelle la jurisprudence, est plus
03:54 complexe que la présentation qui en est faite.
03:57 Je vais vous expliquer pourquoi.
03:58 À l'origine, il y avait un texte du gouvernement qui comportait 27 articles.
04:03 Très bien.
04:04 Là-dessus, au Sénat, a été greffée une proposition de loi, en fait, qui a fait qu'on
04:16 est passé de 27 articles à 86 articles.
04:20 Donc ce n'est pas du tout le même texte.
04:22 Or, sur ces 86 articles, nous en avons nous censuré 35, et il nous arrive fréquemment
04:29 de censurer…
04:30 Mais passé à votre tamis, il n'en reste plus que 51.
04:33 Il en reste donc 51, qui peuvent être promulgués par le président de la République.
04:38 Et sur ces 51, nous avons examiné au fond 10, qui sont donc confirmés, on n'y reviendra
04:44 pas, et il y en a 41 qui sont promulgables, mais qui n'ont pas été examinées.
04:49 Bon.
04:50 Alors, c'est la grande question, dites des cavaliers.
04:52 Qu'est-ce que c'est que cette formule un peu étrange ?
04:54 On va expliquer peut-être les 32 articles sur 86 qui sont censurés pour des raisons
04:58 de forme, parce que ce sont des cavaliers, ils n'ont rien à faire dans cette loi.
05:02 Exactement.
05:03 Alors, c'est une jurisprudence qui remonte à plusieurs dizaines d'années, et qui
05:08 est liée à ce que nous dit que de faire la Constitution.
05:11 Nous n'inventons pas les choses, nous sommes là pour appliquer la Constitution.
05:14 La Constitution dit, c'est l'article 45, que lorsqu'il y a un amendement à un texte,
05:21 mais qu'il n'a pas de lien direct ou indirect avec le texte initial, celui qui
05:25 comportait 27 articles, et bien, on appelle ça un cavalier dyslexique.
05:30 Et donc c'est un constitutionnel.
05:31 Et c'est ce que nous faisons.
05:33 Et le rue.
05:34 Ce cavalier se fait éjecter par la rue à du cheval.
05:37 Je file la métaphore, parce que c'est quand même malgré tout très important.
05:40 Il y a la question de ce Conseil constitutionnel, dont vous dites dans une BD qui lui est consacrée,
05:47 ça n'a absolument rien de risible, qu'au sein de la sphère publique, les tensions
05:50 s'apaisent toujours une fois la réponse donnée par le Conseil.
05:54 Et aujourd'hui, vous êtes à notre micro, Laurent Fabius, vous avez lu la presse, il
05:57 est question de fiasco, de coup d'état, de hold-up, on est très très loin de l'esprit
06:03 d'apaisement qui est censé normalement aboutir de vos travaux.
06:06 Alors d'une part, je vous reprends un second, il y a une bande dessinée qui est sortie,
06:11 mais ce n'est pas moi qui l'ai écrite.
06:13 Non, mais en l'occurrence…
06:14 C'est un éditeur, il s'appelle Glena.
06:15 Oui.
06:16 Bon, très bien.
06:17 D'autre part, c'est ce qu'on observe en général.
06:19 Sur le moment, certaines décisions soulèvent des commentaires, parfois acerbes et contradictoires.
06:25 Mais au bout d'un certain temps, la décision du Conseil constitutionnel est acquise, acceptée.
06:33 C'est ce que l'on considère sur des années et des années.
06:36 Donc il ne faut pas prendre les choses à l'instant T, il faut avoir un petit peu de
06:39 recul.
06:40 Je voudrais revenir sur cette question de cavalier, parce que, évidemment, pour les
06:43 non-juristes, c'est-à-dire la majorité de la population, c'est un peu mystérieux.
06:49 J'ai donc dit que la Constitution nous fait obligation, quand un texte qui comporte des
06:56 amendements nous est soumis, de regarder si l'amendement, oui ou non, a un rapport avec
07:01 le texte initial.
07:02 Ça existe à peu près dans tous les pays.
07:04 Et en France, c'est une jurisprudence qui remonte à plusieurs décennies.
07:08 Pourquoi ? Pourquoi est-ce que ça fonctionne comme ça ?
07:11 Parce que ceux qui ont créé cette disposition constitutionnelle ont voulu que la loi soit
07:18 cohérente.
07:19 Évidemment, si vous greffez sur un texte initial des choses qui n'ont rien à y voir,
07:25 la loi devient incohérente.
07:26 Donc ça explique que ce soit une pratique très ancienne, et ça explique que ça nous
07:32 fait obligation.
07:33 Ce n'est pas un choix que nous faisons.
07:34 Nous avons obligation de regarder si, oui ou non, il y a un lien entre l'amendement
07:40 et le texte initial, et quand il n'y a pas de lien, nous sommes obligés de dire que
07:44 c'est un constitutionnel.
07:45 Ça ne veut pas dire, je termine par là, que la disposition, sur le fond, nous la censurions.
07:52 Elle peut revenir sur le fond.
07:54 Et à ce moment-là, nous dirons ce que nous en pensons.
07:57 Est-ce que je suis clair là-dessus ?
07:58 En tout type de cas, ça veut dire que cette proposition de loi que le parti centrique,
08:01 que le centre veut déposer et qui reproposerait ses articles, pourrait être relue par l'essage
08:06 et validée ?
08:07 Si ça devient une loi, parce qu'il faut que ça devienne une loi, à ce moment-là,
08:12 et s'il y a une saisine du Conseil constitutionnel, nous aurons à nous prononcer sur le fond.
08:17 Parce que là, votre question est tout à fait pertinente.
08:19 Brouhaha sur l'application France Inter, vous pose la question suivante.
08:23 Laurent Fabius, le Conseil constitutionnel est devenu un organe politique et politisé,
08:27 et il poursuit, le peuple est à majorité favorable à la loi immigration.
08:31 Dans une démocratie, il est grave que le juge décide des lois à la place du Parlement
08:36 et donc du peuple.
08:37 Il est donc impossible dans ce pays de conduire de vrais changements ?
08:40 Pour l'interrogation, que lui répondez-vous ? C'est une question qui revient régulièrement
08:44 sous la plume ou dans la voix d'auditeurs d'Inter.
08:46 Oui, oui, vous pouvez dire régulièrement, j'allais dire systématiquement.
08:50 Mais ce n'est pas parce qu'on répète toujours…
08:53 Pas tous, vous allez être surpris.
08:54 Oui, oui, je veux bien être surpris.
08:56 Alors, la question, vous avez peut-être vu qu'au début de l'année, lors des vœux
09:03 présentés au Président de la République, j'ai dit que le Conseil constitutionnel
09:08 n'était ni une chambre d'écho de l'opinion publique, je vais y revenir parce que ça
09:14 répond à votre question, ni chambre d'appel…
09:19 Des choix du Parlement.
09:20 Des choix du Parlement, et c'était, et c'est, le Conseil constitutionnel, le juge
09:24 de la constitutionnalité des lois.
09:26 Vous avez dansé le Président de la République.
09:29 S'il vous plaît, prenons deux exemples.
09:30 Vous vous rappelez peut-être que le Conseil constitutionnel a été saisi l'année dernière
09:36 d'une loi importante sur la retraite.
09:39 Vous vous rappelez ?
09:40 Bien sûr.
09:41 Et à cette époque, des sondages avaient eu lieu auprès de la population française.
09:47 Est-ce que vous êtes pour ou contre le texte de loi ? Et la grande majorité de la population
09:54 était contre le texte de loi.
09:56 Le Conseil constitutionnel a regardé ça juridiquement et il a dit "le texte de loi,
10:02 à quelques exceptions près, est validé".
10:04 Donc nous n'avons pas été guidés par l'opinion publique.
10:09 De la même façon, cette fois-ci, le texte qui nous était déféré semble recueillir
10:17 une majorité de soutien de la population, mais pas plus que la dernière fois, nous
10:21 devons être guidés par les sondages.
10:23 Nous avons, à la place du Conseil constitutionnel, il faut nommer le directeur de la Sofres.
10:27 Donc, soyons...
10:28 Ni les sondages, ni le vote des députés et des sénateurs, mais c'est une question.
10:32 C'est le respect de la Constitution.
10:34 Maintenant, je complète.
10:35 Alors on pourrait dire "mais vous avez un pouvoir exorbitant".
10:38 Non, nous vérifions la constitutionnalité des lois.
10:43 Ensuite, il appartient évidemment au Parlement ou au gouvernement, compte tenu de notre
10:51 décision qui, en vertu de la Constitution, s'impose à tous, c'est l'article 62 de
10:57 la Constitution, de reprendre ou de changer telle ou telle disposition.
11:02 Par exemple, la question est posée, et ce n'est pas une question simple, est-ce qu'il
11:06 ne faudrait pas sur tel ou tel point reprendre telle ou telle disposition ? Ou bien la question
11:11 est posée, est-ce qu'il ne faudrait pas changer tel ou tel élément de la Constitution ?
11:15 Donc vous voyez comment ça fonctionne.
11:16 Le Conseil est là, non pas pour rendre des services politiques, mais pour rendre une
11:23 décision juridique.
11:24 Et ensuite, compte tenu de tout cela, il y a des positions qui sont prises par le gouvernement,
11:32 par les parlementaires.
11:33 Bonjour Manuela, merci de participer au Grand Retretien de la Terre.
11:37 Vous nous appelez d'une région chère, Florent Fabius, vous nous appelez de Normandie.
11:41 Oui, je vous appelle de Normandie.
11:43 Donc la question que je me pose, c'est-à-dire j'entends toutes les polémiques sur cette
11:45 question, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
11:49 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
11:52 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
11:55 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
11:58 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
12:01 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
12:04 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
12:07 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
12:28 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
12:50 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
13:15 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
13:22 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
13:26 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
13:30 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
13:34 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
13:38 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
13:42 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
13:46 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
13:50 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
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13:58 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
14:02 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
14:06 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
14:10 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
14:14 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
14:18 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
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14:26 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
14:30 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
14:34 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
14:38 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
14:42 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
14:46 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
14:50 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
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14:58 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
15:02 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
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15:26 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
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16:06 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
16:10 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
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16:38 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
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17:46 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
17:50 de la constitution, c'est-à-dire la question de la constitution, c'est-à-dire la question
17:54 des deux chambres. Et ensuite, il peut y avoir soit une majorité des 3/5ème au Congrès,
18:00 soit un référendum. Donc c'est d'actualité, puisqu'il y a cette question d'IVG qui vient.
18:06 Mais quoi qu'il en soit, ayez à l'esprit, c'est très important pour nos auditeurs,
18:12 qui sont aussi des citoyens bien sûr, que quand on dit "on veut réviser la constitution",
18:16 ça ne peut être fait que par l'article 89, qui suppose d'abord un accord des deux chambres.
18:22 Le président de la République devrait ratifier, promulguer la loi d'ici quelques heures,
18:26 il peut le faire depuis l'Inde ?
18:28 Oui, bien sûr, il n'y a pas de...
18:30 Non, non, mais c'est une question qui se pose d'un point de vue formel et juridique.
18:34 Il n'y a pas de difficultés.
18:35 Vous l'avez eu au téléphone depuis que vous avez pris votre décision ?
18:38 Non.
18:39 Vous n'avez rien à lui dire ?
18:41 Non, bon voyage en Inde, mais non. Et vous savez, d'une façon générale, et c'était vrai,
18:47 moi j'ai connu deux présidents de la République en tant que président du Conseil Constitutionnel,
18:51 François Hollande et Emmanuel Macron.
18:54 Et je peux témoigner, et c'est un hommage que je leur rends,
18:58 que je n'ai jamais reçu aucune indication à propos d'affaires dont traite le Conseil Constitutionnel,
19:05 disant "mais cher président, il faudrait aller dans tel ou tel centre".
19:08 Si des indications de cette sorte avaient été données, elles auraient été très mal reçues,
19:14 c'est peut-être pour ça d'ailleurs qu'elles n'ont pas existé.
19:16 Je n'en sais rien.
19:17 Mais en tout cas, quand on m'interroge sur le Conseil Constitutionnel,
19:21 je dis que la réponse tient en quatre syllabes.
19:24 À savoir ?
19:26 Indépendant.
19:29 Vous parliez à l'instant, Laurent Fabius, de la révision constitutionnelle
19:32 et de l'interruption volontaire de grossesse, puisque la loi qui doit conduire à une révision
19:38 a été adoptée cette semaine à l'Assemblée Nationale.
19:40 Alors il y a un débat.
19:41 Pas encore. Je crois que le vote solennel doit être dans quelques jours.
19:44 Il y a un débat en ce moment entre les présidents des deux chambres parlementaires à propos de l'IVG.
19:49 Gérard Larcher, président du Sénat, ne veut pas que l'interruption volontaire de grossesse
19:53 soit inscrite dans la Constitution parce que, d'après lui, ce n'est pas le catalogue,
19:57 la Constitution, des droits sociaux et sociétaux.
19:59 Et la présidente de l'Assemblée Nationale, Yael Bournepivé,
20:02 elle estime que le rôle de la Constitution, c'est aussi de consacrer les droits
20:06 et les libertés fondamentaux.
20:08 Qui a raison sur ce débat absolument constitutionnel ?
20:11 C'est bien que je ne veux pas trancher...
20:14 Si on fait abstraction des locuteurs ?
20:17 Oui, mais on ne peut pas faire abstraction des locuteurs.
20:20 Et ce n'est pas à moi et au Conseil constitutionnel de dire c'est l'un ou c'est l'autre.
20:25 La vérité, c'est ce que je viens de vous dire, c'est que pour que l'IVG,
20:30 la protection de l'IVG, soit inscrite dans la Constitution,
20:34 il faut qu'il y ait d'abord un accord des deux chambres.
20:37 Alors, vous vous rappelez l'histoire, l'Assemblée Nationale mettait plutôt l'accent sur le droit,
20:45 le Sénat plutôt l'accent sur la liberté,
20:48 ensuite l'exécutif a repris tout ça, il a fait un projet,
20:52 qu'il a soumis au Conseil d'État, qui n'a pas soulevé d'objection,
20:58 mais maintenant il semble qu'il y ait une difficulté, on va voir, on va voir.
21:02 Je dis en ce qui concerne l'institution que je préside, qu'elle a eu déjà dans le passé,
21:07 un statuet sur un certain nombre de recours,
21:10 et qu'elle a mis l'accent sur le fait que l'IVG faisait partie de la liberté de la femme.
21:20 Mais là on parle de liberté garantie, c'est quoi une liberté garantie ?
21:23 C'est le texte qui a été voté à l'Assemblée Nationale.
21:25 Oui, alors c'est là-dessus qu'il y a une discussion entre le Sénat et l'Assemblée Nationale,
21:29 mais moi je n'ai pas à interférer là-dedans.
21:31 Il y a une question qui a dû vous être posée, ou que vous vous êtes peut-être posée, Laurent Fabius.
21:37 Jusqu'au 9 janvier dernier, vous déteniez un record, celui de plus jeune Premier Ministre de l'Histoire de la Ve République.
21:43 Ce record est tombé, il appartient désormais à Gabriel Attal.
21:46 C'est anecdotique ou pas ? Est-ce que la jeunesse pour un Premier Ministre c'est un atout, ou est-ce qu'il faut de l'expérience ?
21:53 Le mieux c'est les deux, mais à propos du record, j'ai dit à M. Attal, que j'ai rencontré,
22:00 que les records, puisque j'en avais un, paraît-il, étaient faits pour être battus.
22:06 Bon, maintenant, je constate une fois de plus que la fonction de Premier Ministre, c'est pas facile.
22:12 L'enfer de Matignon ?
22:14 Non, pas l'enfer, parce que c'est une tâche magnifique, et moi je l'ai vécu en général d'une façon très positive.
22:21 Mais c'est très difficile de gouverner.
22:24 Et peut-être plus difficile encore de gouverner que c'était le cas il y a 20 ans ou 30 ans.
22:30 Pourquoi ?
22:31 Parce que désormais, bon, beaucoup, beaucoup de problèmes sont internationaux.
22:34 Alors vous avez une influence sur le national, mais sur l'international beaucoup moins.
22:38 Parce qu'il y a les réseaux sociaux, parce qu'il faut, tous les jours, que vous délivriez une sorte de livre de chair aux médias qui vous interrogent.
22:53 Parce que le temps de la réflexion est malheureusement beaucoup moins fort qu'avant.
22:58 Parce qu'il y a toute une série de problèmes, et ce sont les principaux problèmes,
23:03 qui sont à la fois internationaux, intergénérationnels et interdisciplinaires.
23:08 Bref, c'est compliqué.
23:09 Mais si on élit des responsables, si on les choisit, c'est précisément parce qu'ils nous aident à régler ces problèmes.
23:17 Vous voyez Laurent Fabius, les passions que suscitent maintenant les décisions du Conseil constitutionnel, y compris parfois des débordements.
23:24 J'espère qu'elles vont s'apaiser.
23:25 Il y a une manifestation à Rennes, notamment, hier soir, qui a un peu dégénéré.
23:29 Mais c'était une manifestation dans quel sens ?
23:32 Contre la loi immigration et en réaction à votre décision.
23:36 Mais plus largement, vous disiez le mois dernier sur France Inter, que les Français, y compris les jeunes lycéens, étaient devenus des grands connaisseurs du 49-3.
23:44 Une telle passion pour notre texte fondamental, des manifestations, des passions, ça vous inspire quoi ?
23:49 Alors, d'une part, si j'ai deux minutes encore...
23:52 Malheureusement pas.
23:54 Bon, alors, une minute et demie.
23:56 Nous nous déplaçons en région pour tenir des audiences régulièrement.
24:00 Et à chaque fois, mes collègues et moi-même, nous allons dans différentes classes.
24:05 Et nous faisons une heure, deux heures d'instruction civique.
24:07 Et c'est tout à fait exact ce que vous dites.
24:09 J'ai constaté à cette occasion qu'il y avait une connaissance, parfois une passion, pour le 49-3 qui m'a beaucoup saisi.
24:17 Là, peut-être que cette passion va s'étendre à l'article 45, à l'INEA 1.
24:22 Mais, pour être sérieux, ce que je crois, c'est celui sur les cavaliers.
24:27 Oui, ou le 89-9 sur la révision de la Constitution.
24:30 Voilà, 89-9.
24:31 Ce que je crois, c'est qu'il serait très utile qu'on développe ce qu'on appelait le montant "l'instruction civique"
24:36 pour que chacun connaisse la Constitution.
24:39 Je rappelle l'étymologie latine de la Constitution.
24:42 La Constitution, c'est ce qui nous fait tenir ensemble.
24:46 Merci infiniment, Laurent Fabius, d'avoir été l'invité de France Inter ce matin dans le Grand Entretien.
24:51 Je rappelle, dans les couloirs du Conseil Constitutionnel, c'est chez Glénat, pour tout savoir de ce que vous faites, Hôtel de Montencier.
24:58 C'est d'ailleurs dans une BD chez Glénat que c'est publié.
25:02 Vous êtes un personnage de BD et vous avez la Constitution en main et dans votre tête.
25:08 Bonne journée, à suivre la Revue de Presse.

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