Coup de théâtre pour Anthony Marchand ! Suite à l’endommagement de son foil bâbord, cet appendice qui permet au bateau de s'élever au-dessus de l'eau, le skippeur a pris la décision de faire escale en Afrique du Sud.
Situé à quelques 300 km de Cape Town en Afrique du Sud, Anthony Marchand progresse au ralenti, la faute à un objet planté sur sa route, après 18 jours de course. Le multicoque a été victime d'une collision à haute vitesse avec une pièce métallique selon le navigateur, ce mardi 23 janvier.
Positionné au sud du cap de Bonne-Espérance et toujours en quatrième position, Anthony a fait le choix de faire une escale technique au Cap en Afrique du sud.
«Le bateau n'est pas en danger, il n'y a pas de blessures, donc tout va très bien», se rassure Anthony. En attendant, l’équipe d’Actual doit retrouver retrouver Anthony Marchand au Cap afin d'effectuer toutes les réparations nécessaires dans le temps imparti des 24 heures, la durée d’escale minimum imposée par le règlement de la course.
S’il ne cache pas sa déception provoqué par l’endommagement sévère de son foil bâbord, le skipper d’Actual Ultim 3 se projette déjà dans son retour en course.«Un crève cœur de faire escale mais c'est une obligation avant de traverser les deux océans redoutés que sont l'indien et le Pacifique», souligne le skippeur.
Anthony Marchand tient un carnet de bord vidéo chaque vendredi dans l’Humanité, depuis son départ de Brest le 7 janvier. Le principe est simple : il réalise avec cinq autres concurrents de la classe Ultim (multicoques géants de 30 mètres et plus), une course autour du monde en solitaire.
Situé à quelques 300 km de Cape Town en Afrique du Sud, Anthony Marchand progresse au ralenti, la faute à un objet planté sur sa route, après 18 jours de course. Le multicoque a été victime d'une collision à haute vitesse avec une pièce métallique selon le navigateur, ce mardi 23 janvier.
Positionné au sud du cap de Bonne-Espérance et toujours en quatrième position, Anthony a fait le choix de faire une escale technique au Cap en Afrique du sud.
«Le bateau n'est pas en danger, il n'y a pas de blessures, donc tout va très bien», se rassure Anthony. En attendant, l’équipe d’Actual doit retrouver retrouver Anthony Marchand au Cap afin d'effectuer toutes les réparations nécessaires dans le temps imparti des 24 heures, la durée d’escale minimum imposée par le règlement de la course.
S’il ne cache pas sa déception provoqué par l’endommagement sévère de son foil bâbord, le skipper d’Actual Ultim 3 se projette déjà dans son retour en course.«Un crève cœur de faire escale mais c'est une obligation avant de traverser les deux océans redoutés que sont l'indien et le Pacifique», souligne le skippeur.
Anthony Marchand tient un carnet de bord vidéo chaque vendredi dans l’Humanité, depuis son départ de Brest le 7 janvier. Le principe est simple : il réalise avec cinq autres concurrents de la classe Ultim (multicoques géants de 30 mètres et plus), une course autour du monde en solitaire.
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00:00 Bonjour l'humour, petit changement de direction, changement de plan pour moi.
00:04 Depuis hier, avant-hier même.
00:07 Franchement ça fait des choses très dures, métalliques je pense.
00:11 J'ai endommagé mon frein à bord, donc obligé d'aller l'enlever en Afrique du Sud.
00:16 Nous on était par là quand il y a eu l'impact.
00:35 J'ai essayé de continuer de garder mon cap à l'est de cette fois des solutions pour
00:41 ne pas faire escale et ça n'a pas fonctionné.
00:44 Donc je fais route vers l'Afrique du Sud.
00:48 Là-bas, loin devant, à peu près 300km, Capeton, l'Afrique du Sud.
00:54 C'est un peu à crêpe-cœur de faire escale, mais c'est une chose obligatoire pour que
01:00 le bateau soit proche de ses 100% de sa capacité pour pouvoir traverser les deux océans redoutés,
01:06 l'Indien et le Pacifique.
01:08 Et puis le troisième océan dans la poulée, c'est le retour en Atlantique.
01:13 Les caisses à outils qui sont là ont pas mal été utilisées.
01:19 Pas mal de petites bricoles du choc.
01:23 En tout cas, le bateau n'est pas en danger, pas de blessures.
01:28 Tout va très bien, on va laisser la course entre parenthèses pendant quelques heures,
01:36 pendant une journée, 24h.
01:38 Et puis on va reprendre la mer dès que le bateau sera réparé par l'équipe technique.
01:43 Je retrouve l'équipe technique, ils ont dû arriver, ils sont en vol là.
01:47 Ils arrivent en fait quelques heures à Capeton pour m'accueillir.
01:51 Donc ils vont prendre en charge le bateau comme ils savent le faire.
01:56 Voilà.
01:58 [Vrombissement du bateau]
02:08 [Bruit de moteur]
02:10 [BIP]