De l'or, des paillettes et des trésors d'inspiration...
Et de la transpiration ! Il en faut pour lever la Coupe de France : les Brûleurs de Loups conservent leur trophée au terme d'une finale magistrale de panache... On revit ce beau moment avec les attaquants Aurélien Dair et Julien Munoz.
Les paillettes, elle en jette... sur son écharpe de Miss et tout autour d'elle ! Océane Belty fait briller la scène par son talent de chanteuse, mais aussi les podiums : l'Iséroise est 1ère dauphine de Miss Excellence France.
Et un bijou littéraire... car c'est un premier roman ! Marina Carlone semble née pour écrire. Elle nous raconte comment son rêve est devenu réel.
Et de la transpiration ! Il en faut pour lever la Coupe de France : les Brûleurs de Loups conservent leur trophée au terme d'une finale magistrale de panache... On revit ce beau moment avec les attaquants Aurélien Dair et Julien Munoz.
Les paillettes, elle en jette... sur son écharpe de Miss et tout autour d'elle ! Océane Belty fait briller la scène par son talent de chanteuse, mais aussi les podiums : l'Iséroise est 1ère dauphine de Miss Excellence France.
Et un bijou littéraire... car c'est un premier roman ! Marina Carlone semble née pour écrire. Elle nous raconte comment son rêve est devenu réel.
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00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder si on parlait.
00:29 Bienvenue à tous, très heureuse de vous accueillir sur ce plateau étincelant de l'or, des paillettes et des trésors d'inspiration et de la transpiration.
00:39 Pour lever la Coupe de France, les Brûleurs de Loux conservent leur trophée au terme d'une finale magistrale de panache.
00:45 Les paillettes, elle en jette sur son écharpe de miss et tout autour d'elle, cette iséroise qui fait briller la scène et les podiums.
00:52 Et un bijou littéraire car déjà c'est le premier pour cette autrice qui semble née pour écrire et pour lire.
01:00 Donc écrire le livre qu'elle a toujours voulu lire. Marina Carlonne, bienvenue.
01:05 Merci. C'est à peu près ça. On va découvrir votre histoire. Ce livre, il s'appelle "Et vous, vous auriez répondu quoi ?"
01:12 C'est donc votre premier roman et vous allez tout nous raconter dans un petit instant. On vous a promis des bijoux.
01:18 Voici Océane. Bonjour. Bienvenue Océane. Re-bienvenue sur ce plateau. Très heureuse de vous y retrouver.
01:24 Les joyaux de la couronne du diadème, il n'y en a pas un puisque vous êtes deuxième.
01:30 Alors on dit première dauphine de Miss Excellence France. C'est l'autre concours de Miss en France créé par la Dame au chapeau.
01:38 Et on en revient aussi vers votre histoire. Vous êtes aussi professeure de chant et danseuse.
01:45 Et on en parle dans un petit moment. Un trophée à côté de nous qu'on célèbre encore ici. La Coupe de France.
01:53 C'est vrai qu'il est lourd. C'est un trophée en fonte ou pas ? Je ne sais pas de quoi il est fait mais je pense que c'est de la fonte.
01:59 C'est sûrement de la fonte qui est maquillée pour briller. La Coupe de France de hockey remportée par Aurélien Der.
02:05 Et Julien Munoz, bienvenue. Merci. Très très contente de vous y retrouver après avoir brûlé avec vous sur la glace de la cour.
02:12 Arena de Paris, merci. Vous êtes tous les deux attaquants brûleurs de loup. On a envie de vous célébrer encore un petit peu.
02:19 Et de rendre hommage parce que celle-ci, il fallait aller la chercher.
02:22 C'est sûr, c'était une finale. C'était compliqué à aller chercher. Mais à la fin, on a eu ce qu'on voulait. Donc c'est ce qui compte.
02:32 Oui, c'est sûr. Ce n'est pas tout repos. Évidemment, on va revenir sur ce parcours.
02:37 Ça, c'est une joie qui est intense et sincère. C'est un moment magnifique dans votre carrière. Julien.
02:44 Oui, je pense que c'est des émotions qu'on ne voit pas de partout, qu'on ne peut pas forcément vivre dans la vie de tous les jours.
02:50 Et c'est vrai que le sport, ça nous amène ça. Et c'est assez incroyable.
02:53 Oui, en plus, celle-ci, parce qu'on dit pourquoi celle-là, vous l'aviez déjà remportée l'année dernière.
02:58 Donc en 2023, on peut dire qu'il n'y a jamais deux finales, deux coupes pareilles. En fait, ce n'est jamais identique.
03:07 Non, il n'y a aucune coupe qui est pareille. Les émotions, c'est toujours la même joie.
03:13 Mais c'est vrai que les scénarios de match sont toujours différents. Et c'est pour ça qu'il n'y a jamais une coupe qui est pareille.
03:20 Oui, c'est sûr. On reviendra aussi sur l'histoire et ce qui précède aussi ce grand moment.
03:25 On va déjà le regarder ce match. On a beaucoup de choses à se dire ici avec vous.
03:31 Ce match, il a commencé. Déjà, vous l'avez pris en main avec vous, Aurélien.
03:36 Du coup, un premier match, un premier but. Alors on ne l'avait quasiment pas eu le temps.
03:40 Il a surpris un peu les réalisateurs de sport en France. Un but qui a ouvert le bal.
03:46 Dunkerque, une équipe de D1, donc c'est la deuxième division nationale, n'a rien, rien lâché et s'est accrochée jusqu'au bout du match.
03:54 C'est sûr. Je pense qu'ils sont venus ici jouer une finale comme nous.
03:58 C'est vrai qu'ils ont montré un autre niveau que la D1, vu la performance qu'ils ont montré.
04:03 Mais franchement, c'était une belle équipe à jouer.
04:06 Vous avez mené 3-1, je crois, au terme de la première période. Dunkerque est tout de suite revenu en début de deuxième période 2-3.
04:13 Là, vous reprenez un petit peu le large. Ça a fait 4-2, 5-2.
04:20 Ça a donné un petit souffle avant le début de la troisième période.
04:25 Néanmoins, vous n'étiez jamais tranquille, même à 5-2.
04:28 À 5-2, non. On sait que quand il y a du temps à jouer, c'est toujours dangereux. On n'était jamais à l'aise.
04:35 Celui-ci a fait beaucoup de bien. Ils sont revenus 5-4, les nordistes.
04:42 Et puis 6-4 et un but dans la cage vide. Pourquoi la cage vide ?
04:46 Parce que le gardien sort pour laisser rentrer un joueur de champ, pour avoir plus de chances de marquer lorsque le score est très serré.
04:53 C'est vrai que vous meniez quand même de deux buts, mais on peut dire que c'était serré.
04:58 Cette équipe de Dunkerque était décidément très surprenante.
05:05 Aurélien, je voulais juste qu'on revoie le but d'Aurélien d'abord. C'est le but qui ouvre le bal, Aurélien. Il vous met en confiance d'emblée ?
05:17 C'est sûr qu'il enlève un bon stress. Quand on arrive en si peu de temps à marquer dès le début, ça fait vraiment du bien au moral.
05:26 Après, je pense qu'on est plus allé sur la glace pour continuer le match.
05:30 Et votre petit frère Aurélien, c'est Flavian qui a marqué son but lui aussi.
05:36 Ah oui, ça c'est le but qui a suivi. En fait, la joie a été de très courte durée.
05:41 30 secondes, pas plus.
05:42 Même pas, je crois. C'était 7-8 secondes après. Dunkerque est venu égaliser.
05:48 Et ça c'est Flavian qui marque. Et là forcément, un but de Flavian, il n'est jamais comme les autres.
05:53 C'est sûr, quand c'est le petit frère, ça fait toujours plaisir. Mais bon, après, ça reste quelqu'un de l'équipe.
05:58 La joie reste la même quand même.
06:00 Oui, mais quand même, il y a un petit peu une émotion quand même assez particulière.
06:05 Oui, Julien en parlait de ces Dunkerquois qui décidément avaient vraiment dans le cœur le soleil qui n'avait pas dehors.
06:12 Comme dit la chanson des gens du Nord.
06:15 C'est une équipe de D1 qui a réalisé un parcours incroyable, qui a sorti des équipes de Ligue Magnus
06:21 qui a été très vaillante, qui avait sorti aussi l'équipe de Chambéry, que vous connaissez bien.
06:28 Et on est ici, on est à Paris, c'est la grande fête du hockey.
06:32 Il est là, regardez, ce monsieur a un renard mort sur son casque de chantier.
06:37 En fait, c'était vraiment des gens, vous les avez sentis vraiment, toute cette tribune jaunée bleue,
06:45 pas comme une tribune dans l'adversité, mais juste dans le soutien de son équipe en fait.
06:49 C'est sûr que je pense que c'est pas quelque chose qu'ils ont la chance de vivre très souvent.
06:56 J'imagine que les équipes de D1 ne vont pas forcément souvent à Paris.
07:00 Et en plus, Dunkerque, c'est vrai qu'ils ont un public qui est quand même assez incroyable.
07:04 Même à Dunkerque en D1, ils font toujours plein à la patinoire, ils ont une fanfare.
07:09 Là, ils sont descendus à 18 buts, je crois.
07:12 Donc c'est clair que ça faisait du bruit et pour l'équipe de Dunkerque, je pense que c'était un super soutien.
07:19 C'est un club historique aussi Dunkerque.
07:21 Oui, ça doit faire un moment qu'ils sont là.
07:23 Et du côté de Grenoble aussi.
07:26 C'est vrai qu'on entendait beaucoup Dunkerque et on a beaucoup entendu les grenoblois.
07:30 Il faisait froid dans Paris, il faisait très froid, comme en fin janvier, c'est souvent le cas.
07:37 Il y avait vraiment une chaleur incroyable dans cette aréna.
07:40 Un peu plus de 14 000 personnes dans cette très belle arène.
07:46 C'est aussi quelque chose à vivre pour vous aussi émotionnellement.
07:50 Vous arrivez à profiter de ces moments ?
07:53 Pour moi, après, je pense que tout le monde le vit différemment.
07:57 Mais c'est vrai qu'arriver dans une patinoire comme ça, c'est quand même fou.
08:01 Nous, on arrive le jour d'avant, donc on a le temps de prendre un petit peu les marques.
08:05 Mais on débarque comme ça, arriver devant 14 000 personnes, c'est vrai que c'est des grosses émotions.
08:10 Et ce n'est pas des trucs qu'on vit tous les jours.
08:12 À Grenoble, c'est 4000 personnes, donc la différence est quand même assez énorme.
08:16 Oui, c'est ça. Un petit peu plus de 4000 parfois.
08:19 Je crois que la journée, j'ai à 4002.
08:22 C'est vrai que ça change un petit peu.
08:25 Oui, on est parmi les plus belles affluences.
08:28 Grenoble a l'habitude de jouer à aiguilles fermées.
08:31 Quand ça se joue à 14 000 places, on se dit que ce serait quand même chouette que le hockey, petit à petit,
08:36 devienne ce grand sport qui attire beaucoup de monde.
08:40 C'était aiguilles fermées en quelques minutes, la finale de la Coupe de France.
08:45 C'était un bon événement. Du coup, je pense que beaucoup de personnes sont venues voir un événement aussi,
08:49 plus un match de hockey.
08:51 Et c'est vrai que je pense remplir des patinoires à 14 000 personnes tous les week-ends,
08:55 je ne sais pas si c'est encore possible en France, mais on l'espère dans le futur.
08:59 On espère qu'il y a du potentiel.
09:01 Ça passe aussi par des grands clubs comme celui de Grenoble,
09:03 qui fait beaucoup pour l'ambiance dans sa patinoire.
09:06 Encore une fois, on le dit et on le répète.
09:08 Regardez, il y a 30 ans, vous n'étiez pas né, bien sûr, moi, oui.
09:12 Et ça, c'est l'équipe qui avait remporté la première Coupe de France de l'histoire des Brûleurs de Loue.
09:18 Ça, c'est la dernière de l'histoire.
09:20 30 ans après, c'était un beau symbole, l'année des 60 ans du club.
09:24 Oui, c'est sûr. Surtout que Damien, il était déjà là la première, donc il y a 30 ans.
09:28 Damien Fleury.
09:29 C'est cool qu'il gagne encore 30 ans après.
09:31 Et Sacha Trahi, il était né, en tout cas, on s'en souvient.
09:35 C'était vraiment un joli petit clin d'œil.
09:38 Donc, c'était important aussi de vous voir savourer,
09:41 de vous voir lever cette Coupe encore une fois sur le terrain.
09:44 Ce n'était pas gagné, il a vraiment fallu vous battre.
09:46 Vous vous êtes bien battus avec un bon niveau de jeu.
09:49 Et puis, elle fait du bien dans cette saison.
09:51 Alors, l'année dernière, vous aviez remporté cette Coupe de France,
09:54 alors que tout vous souriait.
09:55 Vous étiez invaincus à domicile, vous vous êtes restés jusqu'à la fin.
09:58 Vous étiez en tête de Ligue Magnus.
10:00 Cette saison, c'est un petit peu plus compliqué.
10:02 On ne peut pas gagner tous les matchs, mais elle est plus compliquée.
10:05 Donc, elle est vraiment bienvenue, cette victoire, Aurélien ?
10:08 Je pense qu'elle fait du bien au moral, elle fait du bien aux supporters aussi,
10:11 qui, je pense, les deux dernières années, avaient l'habitude qu'on gagne beaucoup.
10:15 Et c'est vrai que cette année-là, on n'a peut-être pas la saison qu'on veut,
10:18 mais je trouve qu'on fait une bonne saison.
10:20 Et avoir un trophée déjà maintenant, ça fait vraiment du bien.
10:22 Oui, vous aviez réalisé la saison régulière de tous les records.
10:25 Record du nombre de points en saison régulière,
10:29 record du nombre de matchs d'affilée gagnés,
10:32 record d'invincibilité aussi.
10:34 Cette année, c'est moins le cas, mais on le sait que les playoffs,
10:37 c'est une compétition qui est complètement à part et qui commence avant le printemps.
10:42 C'est ça ?
10:43 C'est ça, c'est clair que la saison régulière, c'est bien,
10:46 et pour se placer, pour avoir les matchs à domicile, les matchs 7, on va dire.
10:50 Mais c'est clair qu'en playoffs, après le classement, tu peux être 8e et gagner la Coupe.
10:56 L'objectif, il est là, c'est gagner la Coupe.
10:58 Ils vont vous servir ces moments.
11:00 On voit que Damien Fleury est tombé à la fin du match.
11:02 Ce n'est pas souvent.
11:03 Trop vieux.
11:04 Et il a super bien joué en plus.
11:09 Superbe passe, Sacha qui est toujours là, Capitaine aussi.
11:13 Pour ce beau groupe, on sait que ça va vous servir aussi pour la suite, ce match-là.
11:21 On aimerait en savoir quand même un petit peu plus sur vous,
11:23 puisque vous allez à la patinoire, vous allez voir les brûlures de loup ?
11:26 Je n'y ai jamais été, je suis désolée.
11:29 Comment cela se fait-il ? Vous allez voir.
11:31 Je n'y ai jamais été.
11:32 Déjà, on va vous y découvrir à l'entraînement,
11:35 parce qu'on vous voit évidemment avec les paillettes qui vous tombent du ciel
11:38 et avec les coupes que vous soulevez.
11:40 C'est beaucoup, beaucoup de boulot.
11:41 Vous vous entraînez pratiquement chaque jour,
11:43 vous avez trois matchs par semaine.
11:44 C'est ça la vie d'un hockeyur pro aujourd'hui ?
11:46 Oui, c'est ça.
11:47 C'est beaucoup de travail.
11:48 C'est vrai qu'on est passé à… ça fait plusieurs saisons, on est passé à 44 matchs.
11:52 Du coup, il faut assumer le rythme de la saison, mais c'est vrai qu'on…
11:56 44 matchs réguliers, c'est-à-dire 22 allers, 22 retours, et après il y a les playoffs.
12:00 Exactement.
12:01 Mais c'est vrai qu'on s'entraîne assez souvent dans la semaine,
12:04 mais on a quand même des jours de repos,
12:06 parce que quand on a trois matchs dans la semaine, c'est quand même dur à enchaîner tout le temps.
12:09 Et ça, c'est depuis quel âge Aurélien déjà ? Vous avez commencé à commentaire ?
12:13 Il y a 19, 20 ans, quelque chose comme ça.
12:17 Il y a une vingtaine d'années.
12:18 Non, le hockey ?
12:19 Oui.
12:20 Il y a à peu près… oui, 21 ans à peu près.
12:23 Et Julien ?
12:24 Pareil, j'ai commencé quand j'avais trois ans.
12:26 Trois ans le hockey ?
12:27 Oui.
12:28 Accroché tout de suite ?
12:29 Oui, avec mes frères.
12:30 Ah oui, parce que parfois c'est un peu rare, c'est surtout vers… allez, six ans ou…
12:35 Oui, oui, moi j'ai commencé avec mes frères, on a tous commencé en même temps.
12:39 On attendait que j'aie trois ans pour pouvoir commencer.
12:41 Et je suis le seul à avoir continué.
12:43 Donc ça vous est patiné avant de savoir marcher, alors ?
12:46 À peu près pareil, oui.
12:47 Et on a l'impression qu'on commence et on est pro.
12:50 Non, c'est pas facile aussi.
12:52 Il y a beaucoup de candidats quand on est tout petit, peu d'élus à la fin.
12:56 Des élus qui pourront porter un maillot pro.
12:59 A ceux qui nous regardent, il faut toujours y croire.
13:03 Oui, je pense que c'est ça.
13:05 Il ne faut pas lâcher, il faut travailler plus fort que les autres.
13:09 Et un jour, ça arrive que c'est le moment d'être pro.
13:15 Il faut encore s'accrocher encore plus quand on passe pro pour y rester.
13:20 Parce que je pense que c'est aussi le plus compliqué de rester à haut niveau.
13:24 C'est bien d'être pro à Grenoble.
13:26 Oui, c'est cool.
13:27 Surtout pour nous qui sommes de la région, c'est quand même pas mal.
13:32 C'est la famille qui est proche, les amis.
13:34 Oui, Villars, Julien, c'est ça.
13:37 Et Chambéry pour Aurélien.
13:39 Chambéry, demi-finaliste.
13:41 Ça aurait été quand même pas mal, une finale Grenoble-Chambé à Versilles.
13:44 Ça aurait été assez marrant quand même.
13:46 On connaissait plein de jeunes grenoblois qui y jouent.
13:49 Je pense que ça aurait été une finale encore plus spéciale.
13:52 Chambéry, les montagnes.
13:54 Villars, c'est là-bas que vous avez connu les marmottes.
13:56 Parce que Julien est l'homme qui murmure à l'oreille des marmottes
14:00 qui leur crient à côté d'ailleurs.
14:02 Qu'est-ce que c'est que ça, Julien ?
14:03 On assume. En plus, les enfants adorent.
14:06 Oui ?
14:07 C'est la faute de Christophe Tartarey, en fait.
14:10 Un matin, il s'est dit que ça pourrait être marrant que tu fasses ça sur le tableau.
14:15 Puis quel hasard, la personne qui s'occupe des vidéos est venue l'après-midi dans le vestiaire.
14:20 Ou le lendemain matin, je ne sais plus.
14:22 Puis on l'a fait le lendemain matin.
14:24 Donc c'est la faute de Christophe.
14:25 D'accord. Piqué au vif comme ça.
14:27 On vous encourage encore. Ça fait deux saisons pleines qu'on peut vous voir chanter avec beaucoup de plaisir.
14:32 En fait, on n'a pas bien entendu le son. C'est Freddie Mercury.
14:34 C'est Freddie Mercury qui chante et qui célèbre.
14:38 Et ça met toujours beaucoup d'ambiance.
14:40 Et on veut que ça continue comme ça jusqu'à la fin de la saison, bien sûr.
14:43 On vous encourage, bien sûr, vous aussi, à aller encourager les Braveurs de l'eau pour cette saison.
14:49 C'est à Pôle Sud que ça se passe.
14:50 Le mardi, le vendredi, le dimanche, les playoffs arrivent.
14:54 Donc bravo à vous encore.
14:56 Si vous voulez voir la Coupe de France, essayez d'aller la voir à la patinoire Pôle Sud.
14:59 Mais n'essayez pas de la porter parce que c'est vrai qu'elle est très lourde.
15:03 Elle est très, très lourde.
15:05 Bravo, messieurs. On enchaîne avec une pépite tout de suite.
15:07 Oui, une pépite, c'est de l'or.
15:18 Ça commence par une pépite et puis ça fait de bien beaux bijoux que vous portez assez régulièrement au Céanne.
15:25 Merci encore d'être avec nous.
15:27 Vous êtes, alors là, on voit marqué Miss Excellence.
15:30 Donc vous êtes la première dauphine.
15:31 Vous êtes aussi Miss Excellence Ronalp.
15:34 Oui, je suis Miss Excellence Ronalp 2022 et première dauphine Miss Excellence France 2023.
15:39 Alors expliquez-nous, le Miss Excellence, c'est alors il y a Miss France qui est un concours,
15:47 bien vu ce que tout le monde connaît.
15:49 Miss Excellence est peut-être un petit peu moins populaire et pourtant, celle qui l'a créée, c'était la créatrice.
15:53 C'est Genevieve de Fontenay, oui.
15:55 C'est ça.
15:56 Voilà, elle a créé ce comité quand elle est partie de Miss France et après, c'est Madame Lilliot qui l'a repris.
16:01 Donc c'est Madame Lilliot, ça a été la Miss France 68.
16:05 Et c'est devenu un concours, en fait, c'est est-ce qu'on choisit l'un ou l'autre ou l'une peut faire le concours
16:13 si on n'a pas été pris dans l'une ? Est-ce qu'on peut tenter l'autre ? Comment ça se passe, en fait ?
16:17 Il y a plein de comités, même d'autres comités que l'on ne connaît pas.
16:21 Et après, c'est à nous de choisir lequel on veut faire.
16:24 D'accord. Vous, vous n'aviez jamais essayé le comité Miss France.
16:27 Vous vous êtes dit, je vais essayer tout de suite Miss Excellence.
16:29 Je vais essayer Miss Excellence Ronalp et c'est vrai que j'ai tout de suite accroché par rapport au thème qu'il y avait pour l'élection Miss Excellence Ronalp.
16:39 C'était le thème Moulin Rouge et c'est mon film préféré. Du coup, j'ai dit pourquoi pas tenter l'aventure.
16:43 Parce que vous êtes une artiste, surtout aussi chanteuse et professeure de chant et danseuse.
16:48 On revoit le verdict. Regardez, c'était il y a déjà quelques mois.
16:54 C'est vrai que la saison des Miss avec l'élection de Miss France, c'est en ce moment qu'on en parle beaucoup.
16:58 Donc là, forcément, vous êtes un petit peu déçue, contente d'être arrivée là.
17:03 Vous êtes deuxième. C'est Miss Île-de-France qui a été l'aura héros.
17:07 Oui, oui. Comment vous vous sentez ?
17:10 Pas du tout déçue. Vraiment, je suis arrivée première dauphine et désolée, ça me touche un peu de revoir les images.
17:19 Je suis quelqu'un de très sensible.
17:21 Oui, et puis surtout, on vous voit mieux que la Miss elle-même. C'est vrai que vous êtes là derrière.
17:28 Donc, ce sont les aléas d'une réalisation. En plus, on voit que là, la couronne, elle est très solidement attachée.
17:36 Oui, très grande couronne.
17:40 On prend son temps pour mettre la couronne. Donc, beaucoup d'émotion ici.
17:43 Mais ces élections, c'est exactement le même principe que cet autre concours qu'on connaît bien ?
17:48 Oui, c'est exactement le même principe.
17:51 D'abord, il y a les élections régionales qui, après, nous donnent accès à l'élection nationale qu'on peut voir là en image.
17:59 Mais ça, c'est vous au milieu.
18:00 Oui, c'est moi.
18:01 Mais vous chantez en playback. Alors, vous avez une jolie voix. Qu'est-ce que c'est que ça ?
18:05 Ils n'étaient pas au courant ?
18:07 Si, ils étaient au courant. C'est pour ça qu'ils ont tenu à me mettre devant en train de faire le playback.
18:13 Mais vous connaissiez les paroles.
18:15 Et puis, il y a un jury. Alors, attention, les sportives.
18:17 Domi et Crochetot, l'Ange Vert, ancienne légende de l'équipe de France de foot.
18:23 Philippe Candelerault, il y a des artistes, des chanteurs. Un jury très masculin.
18:31 Oui, mais toujours très à l'écoute. Vraiment, on a pu les rencontrer juste après.
18:36 Et toujours dans le partage, vraiment très bienveillant.
18:40 Et ça se déroule de la même manière. Vous avez des rassemblements entre vous.
18:45 Vous faites connaissance. Vous préparez des spectacles et des chorégraphies pour le jour J.
18:48 Oui, c'est ça. Alors, nous sommes partis en Corse pendant une semaine, en voyage d'intégration.
18:53 Et après, on est allés en Poitou-Charente pour préparer la nationale.
18:56 Donc, on avait des événements et les répétitions dans les mêmes journées pendant une semaine.
19:01 Et c'est vrai que nous rencontrons des jeunes femmes incroyables.
19:06 Et ça fait des amitiés à vie, je pense.
19:08 Mais est-ce qu'il y a une singularité par rapport au concours Miss France ?
19:11 Est-ce qu'il y a... Alors, on parle beaucoup de valeur avec les concours de Miss.
19:15 Est-ce qu'il y a quelque chose qui fait que c'est différent ?
19:17 Quelque chose qui fait que c'est différent, je ne saurais pas vraiment dire.
19:21 Comme je n'ai pas vécu l'élection de Miss France. Mais ce que je peux dire, c'est que Miss Excellence France,
19:27 c'est très familial, toujours très à l'écoute, très dans la bienveillance.
19:32 Et c'est ça aussi qui nous permet de faire de belles élections comme ça.
19:36 Et je pense que ça se ressent aussi sur scène. On n'est pas du tout dans la concurrence.
19:40 Forcément, il y a un peu de concurrence parce qu'il y a le titre qu'on aimerait tout avoir.
19:45 Mais quand on est sur scène, on n'est pas à se regarder de travers ou quoi que ce soit.
19:49 On est là pour s'aider et même dans les coulisses.
19:51 Et on défend l'image de la femme en France. C'est surtout ça qui vous était cher.
19:55 Oui, c'est ça. Et puis après, justement, ça nous donne accès à beaucoup d'événements
19:59 qui nous permettent de défendre pas mal de causes, d'associations et de défendre aussi notre région.
20:04 Pour vous, c'est presque plus un vecteur, plus que quelque chose qui permet de représenter.
20:08 C'est vous, en fait, qui voulez aider les autres.
20:11 Le mieux, plutôt que de vous présenter, vous vous présentez très bien toute seule. Regardez.
20:18 Je m'appelle Océane Ducandas, j'ai 24 ans et je travaille actuellement en tant que danseuse à Disneyland Paris.
20:24 Mais je suis également coach vocale et chanteuse pour des comédies musicales en Rhône-Alpes.
20:29 J'ai été élue le 12 novembre dernier à Tullin, en Isère.
20:34 Je suis une jeune femme ambitieuse, rêveuse et toujours souriante.
20:39 En ce moment même, je vis un rêve éveillé et j'espère le prolonger avec vous.
20:44 Merci à tous pour votre écoute.
20:47 Voilà, message clair, précis, souriant.
20:50 Ce qui a suivi, je reviens évidemment sur l'élection de cette finale, c'est beaucoup de chorégraphie, beaucoup de danse.
21:01 Donc c'est vrai que votre parcours à vous, votre métier, ça aide aussi.
21:06 Ça m'a beaucoup aidée.
21:07 Et puis du coup, j'ai pu aider aussi d'autres candidats qui n'avaient jamais dansé.
21:11 Et ça fut vraiment un plaisir pour moi de faire ça.
21:14 Oui, alors il faut danser avec parfois des robes qui sont...
21:18 Celle-ci, c'est rigolo ça.
21:20 Alors ce n'est pas forcément les maillots de bain très, très échancrés comme on peut voir.
21:24 Il y a beaucoup de fantaisie ici aussi.
21:25 Il faut apprendre à danser avec des robes qui ne sont pas forcément confortables comme celle-ci.
21:30 Mais là, ça va. C'était sur le Roi Lion, c'est Elton John qui chante.
21:33 Là, vous êtes dans votre élément complet.
21:35 C'est marrant parce que juste l'image d'avant que l'on voyait en maillot de bain,
21:41 c'était un grand stress parce que j'ai été appelée en dernière.
21:45 Oui, c'est vrai.
21:46 J'ai été la douzième pour le top 12.
21:48 Et c'est vrai que c'est très stressant.
21:51 Surtout, je pensais à toute ma famille et mes amis qui se sont déplacés jusqu'en Poitou-Charentes,
21:55 qui ont fait l'aller-retour pour venir me voir et même me soutenir en regardant l'élection en direct.
22:02 Et c'était un grand stress, pas parce que je voulais vraiment être dans le top 12, moi,
22:07 mais pour rendre fière ma famille et mes amis.
22:10 Oui, avec toujours un petit peu de pression.
22:12 C'est Philippe Rizzoli qui est présent. Je ne sais pas si vous avez connu, je ne pense pas,
22:15 Le Millionnaire, vous ne vous rappelez pas ? Le Million, le Million, ou entre autres émissions.
22:19 Mais encore une fois, il y a entre 20 et 30 ans. Je crois qu'il est encore aussi à l'antenne.
22:26 Oui, oui, bien sûr.
22:28 Voilà, vous suivez mieux que moi.
22:30 Oui, il passe toujours.
22:31 Il n'y a que Télégramme, moi, c'est pour ça.
22:33 Il passe toujours à l'antenne parce qu'il a écrit un livre aussi.
22:36 Et depuis ce titre, alors ce n'est pas un titre, c'est un vice-titre.
22:41 C'est un titre aussi.
22:42 C'est un titre de première Dauphine.
22:44 Vous voyagez, vous découvrez, vous accompagnez aussi des événements organisés par ces comités ?
22:51 Oui, alors j'ai pu notamment avoir la chance d'aller en Franche-Comté.
22:55 Là, je vais aller en Alsace aussi pour les élections des futurs titrés.
23:00 J'ai pu aussi remettre mon titre de Miss Excellence Rhône-Alpes le 18 novembre dernier à Marion Douger,
23:06 qui est du coup la Miss Excellence Rhône-Alpes 2023, qui va partir à l'élection Miss Excellence France.
23:12 Donc voilà, j'ai pu aussi faire pas mal de voyages.
23:16 Je suis partie en Provence-Côte d'Azur aussi.
23:19 Et ça me permet de rencontrer beaucoup, beaucoup de monde.
23:23 Oui, et voyager, vous connaissez, et faire voyager dans le milieu des paillettes.
23:30 Je ne sais pas si on a bien l'image, mais vous avez...
23:33 Ah oui, alors ça, c'était votre élection.
23:36 Donc vous êtes aussi, vous travaillez à Disneyland Paris, comme vous l'aviez dit, et vous êtes amie des princesses, c'est ça ?
23:45 Oui, c'est ça. J'ai la chance de pouvoir travailler parmi les cast members de Disneyland Paris.
23:52 Donc parmi les danseurs sur la parade.
23:55 Et j'ai pour amie aussi quelques princesses et quelques personnages.
23:59 Donc ça, pour ça, il faut aller voir un peu sur vos réseaux sociaux.
24:02 On n'a pas, effectivement, pas osé, au cas où, en fait, une princesse existe à Disney.
24:07 Les petites filles peuvent les rencontrer, les petits garçons aussi.
24:10 On les voit, si on a envie de...
24:12 Ce sont les personnages de dessins animés qui sont incarnés par des vrais personnages.
24:17 Il y a des mythes à ne pas trop briser, c'est ça ?
24:19 Oui, et c'est vrai que c'est vraiment merveilleux de pouvoir travailler là-bas en tant que cast member.
24:25 Parce qu'on voit les étoiles des enfants, les étoiles plein les yeux.
24:29 C'est vraiment magique.
24:30 Oui, il faut danser aussi, puisque vous êtes aussi...
24:32 Oui, sur la parade aussi, oui.
24:34 J'ai pu, là, avoir la chance de faire la parade de Noël, cette année, en tant que danseuse.
24:39 Donc voilà.
24:40 Et hasard, des rencontres ici, vous aussi Marina ?
24:44 Vous l'avez peut-être vu, justement, au Céanne, puisque vous avez travaillé à Disneyland l'hiver dernier.
24:50 C'est ça, peut-être qu'on s'est croisés pendant les deux semaines de la période de Noël.
24:54 Mais ça, très certainement.
24:55 Pourquoi vous ne voulez pas mettre des grandes robes aussi ? Vous pourriez, hein ?
24:58 Pourquoi pas ?
25:00 Non, je fais d'autres choses.
25:02 Voilà.
25:03 En tout cas, les grandes robes ou pas, vous préparez aussi des spectacles sur scène.
25:07 Car on rappelle que vous êtes professeure de chant.
25:09 Alors, la compagnie, c'est Acmee Entrechats.
25:11 Oui, c'est ça.
25:12 Et c'est dans le voir-au-nez.
25:13 Oui.
25:14 Comment est-ce que ça se passe ?
25:15 Donc, vous êtes professeure de chant.
25:16 C'est une espèce de fame un peu locale.
25:19 Oui.
25:20 Et vous avez un spectacle en préparation.
25:22 On pourra vous voir au mois d'avril ?
25:23 Oui, on pourra nous voir au mois d'avril, du coup, avec l'Acmee Entrechats,
25:26 qui est l'académie de comédie musicale de l'ISER, sur Roméo et Juliette.
25:31 Donc, une comédie musicale que nous ferons le 17 et le 18 avril, à la salle des Fêtes de Voiron.
25:37 Et c'est le spectacle qui va lancer les rencontres de la comédie musicale, la deuxième édition.
25:42 Ou après, nous pourrons avoir le vendredi soir un concert avec des artistes.
25:46 Notamment, il y aura Ginny Lin cette année.
25:49 Jean-Frédéric Charter qui va revenir aussi, qui avait fait dans Roméo et Juliette aussi.
25:54 D'accord.
25:55 Et après, le samedi et le dimanche, il y aura un concours de chant.
25:58 Allez, on annoncera ça, parce que c'est vrai que c'est au printemps prochain.
26:02 Juste, d'autres concours de mise, vous allez les tenter ?
26:06 Non.
26:07 Ça y est, c'est fait.
26:08 Je suis allée jusqu'à une nationale et c'est vraiment un rêve de petite fille.
26:12 Je suis fière de ma place de première dauphine.
26:15 Et en plus, comme on dit, je suis dauphinoise.
26:19 Donc première dauphine.
26:21 J'ai eu le petit surnom aussi de première pomme dauphine.
26:24 Ah super !
26:25 Tu es très bon au demeurant.
26:27 Mais du coup, très fière d'avoir cette place.
26:30 Oui, ma pomme dauphine, pourquoi pas.
26:32 Merci beaucoup, Océane.
26:35 Un autre rêve d'enfant, juste à côté de vous, tout de suite.
26:39 C'était un rêve d'enfant, ça, d'écrire et de tenir le livre que vous tenez dans vos mains.
26:52 Montrez-le-nous, ce beau livre.
26:54 Moi aussi, je l'ai, j'ai ce privilège.
26:56 C'est un roman, c'est un roman.
26:59 C'est un beau roman, comme dit la chanson.
27:02 C'est pas une petite nouvelle que vous avez écrite.
27:05 Vous êtes autrice, Marina Carlon.
27:08 C'est pas votre métier, vous êtes prof de fitness.
27:10 C'est ça.
27:11 Je suis prof de fitness depuis presque dix ans maintenant.
27:14 Mais j'ai toujours écrit à côté.
27:16 La lecture, ça fait partie de vous depuis toute petite ?
27:18 Oui, depuis toujours.
27:19 Vous avez dévoré.
27:20 Oui, depuis que je suis petite, je dévore les livres.
27:23 Mais j'écris aussi beaucoup.
27:25 Que ce soit des petites histoires que j'ai créées pour moi, pour mes amis,
27:28 ou un journal intime que j'ai tenu pendant de nombreuses années.
27:31 Vous avez fait ça aussi à l'ado, à l'adolescence, non ?
27:34 J'en ai depuis l'âge de dix ans jusqu'à vingt ans à peu près.
27:38 Donc j'aime beaucoup écrire.
27:40 J'ai plein de cahiers à la maison, des cahiers pour plein de choses.
27:43 Faut que j'écrive tout.
27:45 Vous avez lu Roméo et Juliette, dont vous parliez à l'instant ?
27:47 Oui, il y a un, je l'ai lu.
27:49 Il y a des petites choses.
27:51 Ce livre, il est publié aux éditions Baudelaire,
27:54 et on le trouve partout, dans toutes les librairies.
27:57 C'est pas évident de publier un premier roman.
28:00 Ça a été un parcours, c'est l'aboutissement de dix ans pour vous ?
28:05 Oui, c'est ça. J'ai commencé à l'écrire en 2013.
28:09 Après, c'est vrai que ça prend beaucoup de temps.
28:11 Et puis, il faut bien travailler, il y a la vie de famille à côté, le travail.
28:14 Donc j'ai mis du temps. J'avançais petit à petit.
28:18 Et puis, il y a eu ce confinement, finalement, qui m'a été bénéfique.
28:23 Parce que je n'ai pas pu exercer mon métier de professeure de fitness.
28:27 Et ça m'a permis, justement, de pouvoir l'avancer et de le terminer.
28:31 On sait que vous aussi, pendant le confinement, ça a été très compliqué.
28:35 La patinoire fermée, vous avez dû faire des activités ?
28:39 Vous avez eu aussi des violons dingues qui, tout d'un coup, sont venus à vous ?
28:44 On a passé notre confinement ensemble, mais on n'écrivait pas de livres.
28:50 On jouait à la console beaucoup.
28:52 Voilà. Ou au hockey, à la console, pour garder l'entraînement.
28:56 Pas forcément au hockey.
28:59 C'est vrai que beaucoup se sont mis à lire et à écrire.
29:02 On profitait de ce moment un petit peu à part, dans une vie qu'on a vécue il y a quelques années.
29:07 Vous, c'était un projet, c'était une histoire.
29:10 Alors, on fait quand même la connaissance de cette histoire.
29:12 En fait, on rencontre Victoria. Tout de suite, on est dedans.
29:16 On plonge. Il n'y a pas de...
29:17 Voilà, Victoria, c'est le jour de son mariage.
29:19 Elle est aux côtés d'un très bel homme, très très bel homme, qu'elle ne connaît pas.
29:22 Et elle s'enfuit. Elle n'a pas perdu la mémoire, mais elle a perdu la mémoire de cet homme.
29:26 Et elle va essayer de retrouver la mémoire.
29:30 Elle va tout faire, tout entreprendre.
29:33 Elle va être accompagnée pour découvrir, retrouver la mémoire de cet homme
29:37 et percer quelques secrets, si on n'y va plus.
29:40 C'est une histoire que vous aviez toujours eu dans votre tête, en fait, celle-ci ?
29:44 Alors, je ne pourrais pas vous dire exactement quand est-ce qu'elle est venue,
29:48 quand est-ce que j'ai eu cette idée.
29:50 C'est venu petit à petit. Je regarde beaucoup d'enquêtes policières.
29:55 J'aime lire. Et je me suis inspirée un peu de pas mal de choses,
29:59 pas mal d'écrivains aussi. Voilà, le style d'écriture.
30:02 J'aime beaucoup Guillaume Musso, Michel Bussi, Dan Brown.
30:06 D'ailleurs, et vous, vous auriez répondu quoi ?
30:08 Ça fait partie, ça rappelle un peu Marc Lévy, qui pose des questions.
30:11 Donc, ici, c'était vrai. Ou alors, vous revoir.
30:14 Il y a un peu d'inspiration. Il y a un peu de ça aussi.
30:16 Alors, sur le titre, je ne l'ai pas trouvé tout de suite.
30:21 Pendant longtemps, j'ai écrit et je l'ai trouvé vraiment presque quand j'étais à la fin.
30:26 Ah oui, le titre, il est venu après.
30:30 Il fallait qu'il soit fidèle à tout ce qui est dedans, alors.
30:32 C'est ça. Après, j'attendais vraiment que ce soit une évidence.
30:35 Et après, ça a été une évidence qu'il fallait que ce soit ce titre.
30:38 Cette histoire, elle n'est pas forcément inspirée de votre journal intime,
30:40 parce qu'il y a du journal intime. Votre héroïne tient son journal intime.
30:44 Alors, non, non, non. Ce n'est pas inspiré de mon journal intime.
30:49 Après, c'est inspiré, évidemment, quand on écrit un premier roman,
30:52 surtout quand c'était en confinement.
30:55 Donc, j'étais seule. Je n'avais pas beaucoup d'inspiration autour de moi.
30:58 Donc, c'est vrai qu'après, on pioche un peu dans les personnes qu'on connaît,
31:01 dans la famille, dans ce qu'on voit à la télé, les magazines.
31:04 Donc, voilà, c'est un peu un mélange de tout ce qui est dans l'entourage,
31:07 de tout ce que je connais, de tout ce que j'aime.
31:09 Il existe, monsieur Leduc, parce que vous avez un monsieur Leduc qui est épicier,
31:13 qui vous offre des sucettes et qui a abattu sa femme,
31:15 qui le dérangeait en plein match de foot.
31:17 Non.
31:18 Ce n'est pas le nôtre. Nous, on a un type au Leduc, notre aide-chef.
31:21 Je ne sais pas lui.
31:22 Ah, je n'espère pas.
31:23 Ah, ben non. Non, non, normalement, non.
31:25 Mais forcément, on y met un peu des noms qu'on connaît,
31:28 on y met un peu de son histoire. Il y a un petit peu d'autobiographie quand même là-dedans.
31:32 Alors, j'ai vraiment essayé, justement, de ne pas intégrer des prénoms,
31:37 des noms de personnes que je connais.
31:39 Ou alors, ça va être des petites choses subtiles et des personnages vraiment secondaires,
31:42 parce que je ne veux pas que les personnes s'identifient,
31:44 surtout si après, comme monsieur Leduc fait des choses un peu terribles,
31:48 qu'après, les personnes se disent "Mince, pourquoi est-ce que mon prénom appartient à un personnage
31:52 qui a fait ça, qui a fait ça ?"
31:54 Donc, j'ai vraiment essayé. J'ai mis des prénoms que j'aimais.
31:57 Après, c'est vrai que des fois, quand je leur lis, je fais "Mais mince,
31:59 je connais une personne qui s'appelle comme ça."
32:01 Bon, j'espère qu'elle n'a pas pensé que c'est pour elle, parce que ce n'est pas le cas.
32:04 Voilà. Donc, on lève le doute tout de suite.
32:06 C'est ça.
32:07 Ceux qui savent, ils savent.
32:09 Puisque vous leur avez dit "Il y a un petit hommage ici."
32:12 Ils le voient directement, c'est vrai.
32:15 Mais on écrit avec sensibilité, notamment sur la famille, le rôle de la grand-mère.
32:21 Ce sont des choses aussi qui vous sont chères, ça ?
32:24 On y met de ces petites valeurs à soi, de ces grandes valeurs à soi aussi ?
32:28 On essaye.
32:29 Pour un premier roman, est-ce qu'on arrive à se détacher de soi-même et de son expérience ?
32:33 J'ai vraiment essayé de le faire, pour justement, vraiment,
32:36 dissocier ma vie privée et que ce soit vraiment un roman fictif.
32:41 Mais c'est vrai que des fois, c'est un peu difficile.
32:44 Mais après, je pense avoir réussi.
32:48 Voilà.
32:49 Dissocier.
32:50 C'est vrai, Océane aussi, quand on chante, on y met forcément beaucoup de son expérience
32:53 et de son émotion à soi.
32:54 On pense même à son histoire.
32:56 Ça aide aussi pour bien interpréter ?
32:58 Oui, alors ça peut aider et en même temps desservir,
33:01 si on plonge des fois un peu trop dans des souvenirs qui nous appartiennent.
33:04 Et c'est pour ça que moi, ce que j'aime beaucoup, c'est incarner un rôle
33:07 et du coup, me projeter dans l'histoire du vécu de ce personnage.
33:11 C'est presque un rôle d'acteur aussi qu'on doit avoir quand on est écrivain, du coup, Marina.
33:15 Oui, c'est vrai.
33:16 Alors, écrire, cette démarche d'écrire, vous l'aviez toujours eue.
33:20 Vous écriviez, donc vous le disiez, votre journal intime.
33:23 Mais écrire un mot roman, ce n'est pas pareil.
33:25 Donc vous écriviez d'abord à la main, c'est ça ?
33:27 Oui, toujours.
33:28 Voilà, donc comment j'ai commencé ?
33:30 J'ai pris un cahier de brouillon, j'avais des idées.
33:32 J'ai noté mes idées, j'ai eu un début.
33:35 Donc le début que vous avez expliqué tout à l'heure,
33:37 voilà, Victoria à son mariage.
33:39 Ensuite, j'avais un milieu de pourquoi elle en est arrivée là.
33:43 Et après, j'avais une fin.
33:44 Et ensuite, je me suis laissée porter par les personnages.
33:47 Et on change un peu l'histoire aussi, parce qu'écrire un roman de combien de pages ?
33:51 300.
33:52 Oui.
33:53 Ce n'est pas une petite entreprise.
33:55 Il faut forcément rectifier.
33:57 Vous mettez des post-it ou des petites choses.
33:59 En fait, c'est toute une organisation l'écriture.
34:01 Oui, c'est vrai.
34:02 Il faut toujours que je me mette des petits rappels.
34:04 C'est pour ça que j'ai fait au début, par exemple, des fiches personnages.
34:07 Cette personne a tel caractère, tel trait physique.
34:10 Voilà, plein de choses pour pas que je me contredise.
34:12 Parce que c'est vrai que c'est facile de se contredire.
34:14 D'un coup, il a les yeux bleus.
34:15 Après, il a les yeux marrons.
34:16 Parce que j'oublie, surtout sur 10 ans.
34:19 Il faut vous familiariser avec vos personnages que vous avez créés.
34:22 C'est ce que j'ai fait en début.
34:24 Vraiment, même si ce sont des choses que je ne précise pas dans le livre,
34:28 ce sont des choses que moi, je connais sur le personnage.
34:30 Et la page blanche, vous l'avez vue ?
34:33 J'ai mis tellement de temps à écrire que quand je m'y mettais,
34:37 je n'avais pas de page blanche.
34:38 Parce que c'était le moment où j'avais les idées.
34:41 Mais c'est vrai qu'il y a un moment où on se dit
34:44 "Je sais où je veux aller, mais comment y aller ? Par quel chemin ?"
34:48 Des fois, c'est un peu difficile.
34:49 Surtout que j'ai envie d'y aller vite.
34:50 Mais bon, ce n'est pas possible non plus.
34:52 Oui, et dans cette lecture, d'ailleurs, vous défendez les grands classiques.
34:55 Le style, vous avez votre style à vous.
34:58 Est-ce qu'on essaie de copier ?
35:00 Pour un premier roman, c'est vrai que vous aviez déjà un style.
35:03 Vous essayez aussi de vous adresser à un public
35:05 avec un style écrit particulièrement proche d'eux ?
35:08 C'est vrai qu'au début, je me disais
35:13 "Quand j'ai vu le résultat final, je suis un peu déçue
35:17 parce que, par exemple, Guillaume Musseau écrit comme ça, Valéry Perrin,
35:21 j'aimerais bien leur ressembler."
35:22 Et finalement, c'est vrai que les retours que j'ai eus de mon entourage,
35:25 c'est "Non, en fait, tu as ton propre style et qu'on aime aussi."
35:27 Donc j'ai appris à leur faire confiance, finalement.
35:31 Et ce style, vous le travaillez un peu partout.
35:34 Vous êtes quelque part, il n'y a pas d'attente,
35:36 il y a juste de l'écriture, en fait.
35:38 Vous écrivez partout ?
35:40 Oui, oui.
35:42 Dès que j'ai un petit moment de libre.
35:44 Avec votre chien ?
35:45 Voilà.
35:46 C'est votre chien, ça ?
35:47 Oui.
35:48 Et c'est vrai que c'est un livre qui s'adresse à tout le monde, en fait.
35:52 Même les ados peuvent...
35:55 Pourraient bien accrocher.
35:57 Mes petites cousines qui ont 8 ans, qui l'ont lu et qui ont aimé.
36:00 C'est facile, c'est de la lecture, on va dire.
36:03 Oui, et quand on parle de style, il y en a, il y a un travail.
36:06 Vous changez de narrateur, parfois.
36:08 Vous réécrivez la scène, mais vue par une autre personne aussi.
36:12 Ça, c'est quelque chose, ça pourrait s'adapter au cinéma,
36:16 un court-métrage, vous avez pensé à ça aussi ?
36:18 Vous avez envie de vous rapprocher de ce monde-là ?
36:20 J'aimerais beaucoup, c'est vrai.
36:22 En fait, ce qui m'a lancée, c'est des concours.
36:24 J'ai participé aux concours 20 minutes,
36:26 et aux concours Femmes Actuelles, où j'ai terminé finaliste sur chaque concours.
36:30 Et c'est vrai qu'en fait, il y a une question qu'on pose aux lecteurs,
36:33 c'est "Est-ce que vous verriez ce livre adapté au cinéma ?"
36:37 Et tout le monde a répondu "oui".
36:39 Et je me suis dit "pourquoi pas".
36:42 Et pourquoi pas ? Parce qu'aujourd'hui, on le retrouve dans les librairies,
36:45 on le trouve vraiment dans toutes les librairies, un petit peu partout.
36:47 Ça marche bien ?
36:48 Oui, ça marche bien.
36:51 Après, il est sorti fin novembre.
36:53 Donc c'est vrai que c'était un peu la période juste avant Noël,
36:55 donc c'était un peu une période propice.
36:57 Et en même temps, non, parce que tout le monde avait déjà son programme de préparer.
37:00 Donc c'est vrai que là, on reprend maintenant, après cette grosse période.
37:05 Il faut que je retourne voir toutes les librairies, organiser des rencontres.
37:09 Printemps du livre à Grenoble, c'est pas pour rien,
37:12 justement, au printemps, on se remet à lire.
37:14 Vous lisez, les garçons ?
37:16 Moi, je lis pas beaucoup.
37:18 C'est vrai que vous jouez tout le temps.
37:20 Il y en a certains qui arrivent à lire, dans le bus, à l'hôtel, de temps en temps.
37:24 C'est vrai qu'il y en a qui aiment bien.
37:26 Chacun son... Comment dire ? On s'évade.
37:30 Ça nous permet vraiment de nous évader.
37:32 C'est vrai que c'est effectivement un très...
37:36 C'est effectivement une très, très, très sympa comme lecture.
37:38 Bravo à vous, parce que c'est vrai que c'est très courageux,
37:40 et d'être aussi jeune, et de se lancer dans un premier roman.
37:43 Vraiment, bravo à vous, et je vous souhaite plein de succès.
37:46 En se y rendant au courant pour le deuxième, il est en cours d'écriture ou pas ?
37:48 Il est en cours.
37:50 Il est en cours, et ce qu'on me dit tout le temps, c'est qu'on espère que ça durera pas dix ans.
37:54 Donc j'espère aussi.
37:56 Très bien. Allez, on a deux, trois petits bons plans.
37:58 On y va tout de suite. Allez.
38:00 Où on va ? On est avec vous, Céanne.
38:09 C'est quoi Rien qu'à elle ?
38:11 Alors, Rien qu'à elle Dress, c'est un showroom,
38:13 où nous pouvons trouver des robes de soirée,
38:16 des robes, voilà, pour toutes les occasions.
38:19 C'est à Clé ?
38:20 Oui.
38:21 Oui, et du coup, nous retrouvons Karine là-bas,
38:24 qui nous accueille avec grand plaisir,
38:27 toujours dans la bienveillance,
38:29 et toujours là aussi, pour nous donner du coup, les conseils.
38:33 Est-ce que cette robe nous va mieux,
38:35 ou est-ce que cette couleur aussi nous irait le mieux ?
38:38 D'accord. Donc avant, elle peut donner des conseils, avant qu'on ne...
38:40 Bien sûr.
38:41 Très bien, et vous êtes une égérie.
38:42 Voilà.
38:43 De Rien qu'à elle.
38:44 Voilà, nous sommes en partenariat.
38:45 C'est facile.
38:46 Rien qu'à elle, Clé, Clave.
38:48 Oui.
38:49 Marina ?
38:51 Qu'est-ce que c'est ? Une pizzeria ?
38:53 Une pizzeria, que j'adore, sur Fontaine,
38:56 qui s'appelle Pizza delle Alpi,
38:58 et je n'ai jamais mangé des pizzas aussi bonnes.
39:00 Ah, très bien.
39:01 Votre préférée, c'est ?
39:03 La Chicago, avec la sauce barbecue.
39:06 C'est celle-là ou pas ?
39:07 Non, je ne pense pas.
39:09 Il y a une borata là-dessus.
39:11 C'est effectivement très coté, apparemment.
39:14 Vous aussi, Aurélien ? On mange italien.
39:17 Italien, oui, comme et primoire en ville.
39:19 Ah oui ? Vous arrivez à...
39:21 Il y a beaucoup...
39:22 Parfois, il y a beaucoup de succès.
39:24 Il faut arriver tôt,
39:25 il faut attendre le deuxième service, c'est sûr,
39:27 mais non, j'y vais très, très souvent, oui.
39:30 C'est celle-là, les préférées ?
39:31 Moi, je les adore, celles-là.
39:33 Radiatori, c'est ça.
39:35 Je ne sais pas.
39:36 Ça, c'est plus ma copine qui mange des pâtes.
39:38 Moi, je vais prendre plus une pizza, c'est vrai.
39:40 D'accord.
39:41 Julien aussi ?
39:42 Comme Aurélien.
39:43 Pareil.
39:44 Donc, on a des chances de vous y retrouver là-bas,
39:45 si on veut des autographes,
39:46 après cette belle conférence.
39:47 Aurélien, il est tous les soirs, si vous voulez.
39:48 Tous les soirs ?
39:49 Eh bien, merci beaucoup à vous encore.
39:52 Merci de nous avoir fait partager ces très, très beaux moments
39:54 et encore une excellente fin de saison à vous.
39:56 Bonne chance à vous, les filles,
39:58 et merci encore de porter cette image
40:00 de la femme entreprenante magnifique.
40:02 Et merci à vous tous de votre fidélité.
40:03 À très vite.
40:04 À très vite.
40:05 [Musique]
40:15 Vous avez profité de "Si on parlait"
40:17 avec Gilles Trignan Résidence.
40:19 [Musique]