Maxime Reppert : «Ce n'est pas une solution viable (...) je ne pense pas que ce soit approprié»

  • il y a 7 mois
Le vice-président du SNALC, Maxime Reppert, sur la proposition d'armer les professeurs de bombes lacrymogènes : «Ce n'est pas une solution viable (...) je ne pense pas que ce soit approprié»
Transcript
00:00 Écoutez, je pense très sincèrement que doter les enseignants de bombes lacrymogènes,
00:08 ce ne constitue pas une solution viable.
00:11 Tout simplement parce que si on rentre dans cette thématique-là, je ne pense pas que
00:19 ce soit approprié.
00:20 Vous imaginez bien dire aux enseignants, voilà, vous avez le droit de porter une arme, parce
00:26 qu'il s'agit d'une arme, une bombe lacrymogène.
00:29 C'est une arme de catégorie D.
00:31 Voilà, de la faire rentrer dans l'école, je ne pense pas que ce soit ce que les enseignants
00:38 souhaitent, in fine.
00:40 Et je ne pense pas que ce type de disposition puisse permettre une sécurisation efficace
00:49 des locaux et des enseignants.
00:51 Par contre, il me semble que dans la proposition du maire, il était question de bracelets d'alarme.
00:58 Là, il ne s'agit pas d'une arme et peut-être plus appropriée, effectivement, pour alerter
01:07 plutôt que pour se défendre.
01:08 Voilà, parce qu'une bombe lacrymogène, je veux dire, il faut aussi savoir comment l'utiliser,
01:14 à quel moment, etc.
01:16 Il y a aussi la question de la légitime défense.
01:18 Je pense que cette proposition n'est pas du tout à retenir.
01:26 [Musique]
01:28 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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