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00:00 Communiqué conjoint du Burkina Faso et de la République du Niger, ému par les idéaux
00:13 de fraternité, de solidarité, de paix et de développement, le Général Aboubakar
00:22 Sangoulé Lamizana et le Lieutenant-Colonel Seyni Kounthier, respectivement, chef d'État
00:30 de la Haute Volta actuelle Burkina Faso, du Mali et du Niger, créé avec douze de leurs
00:37 pères, le 28 mai 1975 à Lagos, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest,
00:44 ceux de Yaoub. Après 49 ans d'existence, les vaillants peuples du Burkina, du Mali et
00:49 du Niger, constatent avec beaucoup de regrets, d'amertume et une grande déception que leur
00:55 organisation s'est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme.
01:00 En outre, la CEDAO, sous l'influence de puissances étrangères, est devenue une menace
01:10 pour ses États membres et ses populations, dont elle est censée assurer le bonheur.
01:15 En effet, l'organisation n'a pas porté assistance à nos États dans le cadre de
01:20 notre lutte existentielle contre le terrorisme et l'insécurité. Pire, lorsque nos États
01:27 ont décidé de prendre leur destin en main, elle a adopté une posture irrationnelle et
01:33 inacceptable en imposant des sanctions illégales, inhumaines, illégitimes et irresponsables,
01:39 toutes choses qui ont davantage fragilisé les populations par des années de violence
01:47 imposées par des hordes terroristes. Leur excellence, le capitaine Ibrahim Traoré
01:59 et le général de brigade Abdraman Tchani, respectivement chefs d'État du Burkina Faso
02:07 et de la République du Niger, prennent toutes leurs responsabilités devant l'histoire
02:12 et répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leur population, décident
02:18 en toute souveraineté du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la
02:25 communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, fait à Ouagadougou, à Bamako
02:32 et à Niamé le 28 janvier 2024.
02:36 [SILENCE]