Jordan Bardella, président du groupe du Rassemblement national, était l’invité du Face à Face sur BFMTV - RMC.
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00:00 J'attends qu'il renonce au pacte vert, qu'il annonce que la France fera d'abord primer ses intérêts.
00:07 Le pacte vert, le "Green Deal" comme on dit, qui a donc été décidé par l'Union européenne.
00:12 Qui est le bras armé de l'écologie punitive, à la stratégie de la ferme à la fourchette,
00:16 qui prévoit précisément la mort de notre agriculture dans les dix prochaines années.
00:20 Il ne parle pas de la mort de l'agriculture, il faut quand même traduire.
00:23 Il dit effectivement une forme de décroissance pour l'agriculture.
00:28 Exactement. Moi je suis en désaccord avec cela.
00:30 Et je pense précisément que M. Attal et M. Macron seront jugés dans les prochains mois
00:35 sur leur capacité à défendre notre souveraineté.
00:37 Et vous ne le jugerez que là-dessus Gabriel Attal ?
00:39 C'est en tout cas l'urgence du moment.
00:42 On pourrait aussi parler des droits de succession.
00:44 Il y a un agriculteur sur deux qui arrive en retraite dans les dix prochaines années.
00:47 La fiscalité aujourd'hui assommante est devenue un mur.
00:51 Je pense qu'il faut libérer les agriculteurs des droits de succession.
00:53 Tous ? Quel que soit ?
00:55 À la condition qu'ils s'engagent précisément à conserver l'exploitation agricole durant dix ans.
01:02 Notre modèle est aujourd'hui en danger.
01:05 On peut le sauver, mais il faut en avoir la volonté politique.
01:08 Et je dis aux Français qu'on ne réglera pas les problèmes du pays avec ceux qui les ont créés.