Dans son édito du 29/01/2024 dans l'Heure des Pros, Pascal Praud revient sur la colère des agriculteurs et l'importance pour la France de retrouver sa souveraineté alimentaire.
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00:00 Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros sur Europe 1, comme tous les jours désormais de 9h à 9h25
00:06 et bien évidemment sur CNews.
00:08 Nous sommes victimes d'un écofascisme avec ces verts qui prétendent sauver le monde
00:15 alors que l'Allemagne émet seulement 2% des émissions globales de CO2.
00:20 Voilà ce que disait un agriculteur allemand il y a quelques jours.
00:25 Et un français dirait sans doute la même chose.
00:28 "La révolte paysanne à Berlin ou à Paris opère une prise de conscience salutaire.
00:33 La France n'est pas responsable du réchauffement climatique.
00:37 La France n'a pas à sacrifier son économie, ses agriculteurs ou son peuple
00:42 au regard d'un phénomène sur lequel elle n'a aucune prise.
00:47 Dire ces paroles de bon sens vous rangez il y a quelques jours dans le camp du diable.
00:51 On ne sauvera pas le climat sans les agriculteurs a dit Marine Tondelier d'Europe Ecologie Les Verts ce week-end.
00:58 Cette phrase me paraît folle.
01:00 La France n'a pas vocation à sauver le climat.
01:03 Il en a vu d'autres le climat.
01:05 En revanche, la France a vocation à sauver ses agriculteurs, son agriculture
01:10 et retrouver autant que faire se peut sa souveraineté alimentaire.
01:15 Prise de conscience disais-je de la folie normative européenne,
01:19 prise de conscience du poids de Bruxelles, prise de conscience de la dinguerie écologique.
01:24 L'écologie politique est une idéologie et comme toutes les idéologies, le réel n'existe pas.
01:30 Prise de conscience enfin de l'inefficacité de ce qui gouverne entre incompétence,
01:36 lâcheté, soumission, hier l'énergie, aujourd'hui l'agriculture,
01:40 puis cette séquence sonnée la fin des Khmers Verts et place au pragmatisme,
01:46 place à l'intelligence, sans oublier l'environnement ou la qualité de la vie,
01:51 ces mots qu'on employait jadis et que l'écologie politique a dévoyé.
01:56 [Musique]
02:00 [SILENCE]