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[#Reportage] Gabon : le projet de Tramway pourrait coûter plus de 200 milliards de FCFA


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00:00 Algérie, Maroc, Egypte, Tunisie, Nigeria, Ethiopie, à l'échelle du continent, la
00:07 liste des pays disposant d'une ligne de tramway est très restreinte, preuve de la
00:11 difficulté des mises en œuvre de ce type d'infrastructures urbaines.
00:14 Si on élargit cette liste, à l'ensemble du globe s'ajoutent le Canada, les États-Unis,
00:20 la France, l'Allemagne et ces pays qu'on peut qualifier de « grands pays » coûteux.
00:25 Ce type de projet n'est donc pas à la portée de tous et encore moins celle de pays qui
00:31 peinent à disposer d'un réseau routier de qualité.
00:33 En effet, si on prend exemple sur la France, la construction d'une ligne de tramway d'une
00:38 vingtaine de kilomètres coûte à minima 300 millions d'euros, étant entendu que
00:44 l'hexagone dispose de tous les attributs en termes d'infrastructures, ce qui est
00:48 loin d'être le cas du Gabon.
00:50 Pourtant, dans son saplet de projets désignés comme prioritaires, le CTRI prévoit la construction
00:56 d'une ligne de tramway reliant le Cap à Ovendo en passant par le PQ-27, un projet
01:03 pour le moins hasardeux quand on sait où sont les urgences.
01:06 Entre études techniques, travaux de libéralisation de l'emprise, travaux de confortement de
01:13 l'emprise et la construction à proprement-dite, ce projet déjà controversé pourrait, s'il
01:19 est mené à terme, coûter 201 milliards de francs CFA, un montant qui devrait quelques
01:24 années plus tard intégrer le coût d'entretien.
01:27 Une inconduité quand on sait que des axes stratégiques comme Ovendo-Makoku (98 km),
01:34 Ndendé-Ndou Salah (49 km), Medoune-Sambibas (155 km) peinent à sortir de terre depuis
01:42 des décennies.
01:43 Si l'ambition est d'obtenir un CTRI qui souhaite restaurer la confiance du peuple
01:47 gabonais, la transparence et la prospérité pour la nation, la réalité, elle, commande
01:53 de faire preuve de bon sens, de rigueur, de discipline et surtout de privilégier les
01:59 réelles priorités.
02:00 Dans un pays où près de 40% de la population peine à vivre décemment, dans un contexte
02:06 marqué par de nombreuses attentes sociales, les nouvelles autorités gagneraient à mieux
02:11 orienter les dépenses publiques, lesquelles devraient d'ailleurs être mises sous pression
02:16 du fait de ces investissements publics grandiloquents.
02:19 Lesquelles devraient d'ailleurs être mises sous pression du fait de ces investissements
02:25 publics grandiloquents.
02:27 Lesquelles devraient d'ailleurs être mises sous pression du fait de ces investissements
02:34 publics grandiloquents.
02:35 Lesquelles devraient d'ailleurs être mises sous pression du fait de ces investissements
02:42 publics.
02:43 [Générique de fin]

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